La nuit du mal de Éric Giacometti, Jacques Ravenne

La nuit du mal de Éric Giacometti, Jacques Ravenne

Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Bookivore, le 21 juin 2021 (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (24 612ème position).
Visites : 3 236 

Le règne des furies

Après "Le Triomphe Des Ténèbres", Giacometti et Ravenne, les spécialistes hexagonaux du thriller ésotérique (enfin, avec Henri Loevenbruck, qui me touche nettement moins), nous offrent ici ce qui, au départ (voir l'accroche à la fin de l'édition 'grand format' du "Triomphe..." ; je précise 'édition grand format' car cette accroche a peut-être été modifiée pour l'édition poche), devait s'appeler "Le Règne Des Furies". Au final, le titre sera modifié pour le moins accrocheur (car tellement banal) "La Nuit Du Mal". Voici donc le tome 2 de leur nouvelle saga, celle du "Soleil Noir", qui se passe durant la seconde guerre mondiale, et entremêle suspense, espionnage et ésotérisme.
L'action se passe après celle du tome 1 (logique), on est en 1941. Tristan Marcas, le personnage principal (il serait logique qu'il soit le futur père d'Antoine Marcas le commissaire franc-maçon crée par le duo d'auteurs, mais ça n'a pas encore été confirmé dans aucun des livres de la saga), est au sein de la SS, contre son gré, et officieusement, un agent double travaillant pour l'OSS (contre-espionnage des Forces alliées). Tout en jouant le jeu en essayant de retrouver des reliques occultes capables d'entraîner une victoire complète et définitive de l'Allemagne, il va tout faire pour récupérer ces reliques pour les Alliés, afin de retourner la situation. Parallèlement, Laure, jeune résistante, entre elle aussi au sein de l'OSS...

Un très bon thriller, une bonne suite au "Triomphe Des Ténèbres", avec cependant, en moins, l'effet de surprise du premier volet. Entrecroisant personnages fictifs et réels (Churchill, Himmler, Aleister Crowley...), jouant avec l'Histoire sans non plus la réécrire (ce n'est pas comme Tarantino qui, dans "Inglourious Basterds", s'est amusé à faire flinguer Hitler par ses héros, faisant finir la guerre bien plus tôt que dans la réalité), alliant occulte et espionnage, ce deuxième opus du "Soleil Noir" plaira à ceux qui ont aimé le premier et aiment ce genre de romans.

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Croix et bannières

7 étoiles

Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 27 février 2022

Les services alliés ont réussi à rééquilibrer les forces occultes en présence. Mais la course continue puisqu’il reste à retrouver les reliques manquantes dont la possession rebattra les cartes géopolitiques.

L’histoire nous emmène cette fois en Allemagne, et notamment dans les jeunes années d’Hitler, et en Italie fasciste où les deux dictateurs de l’Axe doivent se rencontrer.
Les relations entre les grands dignitaires nazis et la genèse mystique du parti ont pour moi pris le dessus en terme d’intérêt sur la quête des reliques. Mais l’ensemble est très accrocheur.


Les espions que j'aimais

9 étoiles

Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 40 ans) - 28 juillet 2021

Les auteurs continuent à alterner entre les faits historiques s'étant véritablement déroulés : l'opération Barbarossa, l'amitié Hitler-Mussolini, l'attaque de Pearl Harbor et des événements fictifs : toujours la quête des swastikas magiques censées décider du sort de la seconde guerre mondiale.

C'est là où ils sont forts : dans l'introduction crédible du surnaturel dans une période sombre et passionnante avec des personnages hauts en couleurs : Tristan Marcas, Laure d'Estillac, Erika von Essling, Ian Fleming qui ne feraient pas tâche dans les films de Spielberg et Lucas.

Si chacun fait ses trucs dans son coin, c'est pour mieux faire monter la sauce jusqu'à leur rencontre finale : un gigantesque attentat à Venise pour assassiner Hitler et le Duce. Il fallait bien ça.

Comme on ne sait pas vraiment qui est qui, qui va mourir et survivre, qui trahira l'autre le premier, ça rend la lecture passionnante et addictive. Et on apprend plein de petites anecdotes sans le côté barbant des livres d'histoire. Dans La nuit du mal, Giacometti/Ravenne s'attardent assez largement sur le passé d'Hitler. Ce qui permet de mieux comprendre comment il a pu se retrouver au pouvoir.

Dans les annexes, ils expliquent que s'il y a une part de vérité, la fiction n'est jamais très loin non plus. Ils distraient, se font plaisir, nous font plaisir et ça arrive à rester crédible. Le goût d'Himmler pour les sciences occultes était connu. Bon, maintenant, s'ils ajoutent des aliens pour les futurs épisodes, je reverrai ma position..

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