La lionne blanche de Henning Mankell
( Den vita lejoninnan)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Je voulais lire autre chose, faire une pause littéraire, respiratoire, sans arrière-pensée aucune, me taper un bon vrai polar quoi. Alors, comme je connais Mankell depuis ses débuts, et que, de fait, je les ai tous lus, je me suis dit, tiens ce serait pas mal de savoir où le commissaire Kurt Wallander en est de sa vie. Et la Suède elle en est où, elle ? Oui, car comme précisé dans les différentes critiques concernant les polars de Mankell, ce n’est pas uniquement l’intrigue qui passionne le lecteur, mais aussi le regard aiguisé, souvent désabusé, d’un homme sur une société qui, inéluctablement, s’en va à vau-l’eau, sans pour autant que la chose soit simple ni même simplifiée.
J’attrape donc son dernier bouquin, me le lis, et ne comprend rien jusqu’à découvrir que ce n’est pas son dernier, mais vraisemblablement son second ou troisième, quatrième ??? J’en suis tout dépité, j’ai l’impression de regarder une photographie que je connais déjà, personnages et composition me sont familiers et je sais la technique du photographe sur le bout des doigts, vu qu’il me l'explique lui-même et par autant de clichés.
Bref, je crains que son éditeur Français, ravis du succès de Mankell et très attiré par quelques bénéfices faciles, n’ait été nous dégotter de quoi nous faire patienter jusqu’au prochain. Sauf que là, ça casse un peu le rêve, vu que la carotte est assez fade. Nous connaissons l’assassin quasiment dés le départ, nous suivons l’enquête de Wallander, mais en réalité très peu, car nombre de personnages se succèdent, nombres d’événements se superposent, le tout étant trop souvent prétexte, non pas au commissaire Wallander mais à Mankell soi-même, pour nous livrer son opinion sur le régime déclinant de l’apartheid en Afrique du Sud dans ces années-là, soit avant l’élection de Mandella. Au passage on y apprend deux trois choses sur les Boers, la politique, l’histoire du pays, les traditions Zoulou, le tout : trop en vrac à mon goût. Et surtout, surtout, on n’y apprend qu’il ne faut pas juger son prochain sur la couleur de peau. Merci, il me restait un doute !
Pour les amoureux de Wallander, passez votre chemin, il ressort de l’épreuve tout fripé et pas plus avancé qu’avant, le commissaire.
Pour ceux qui auraient envie de tenter l’aventure Mankell, choisissez-en un autre. Il en a fait des bons, quantité, sauf celui-là.
Dont ceux-là :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/2930
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/3797
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/3030
Les éditions
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La lionne blanche [Texte imprimé], roman Henning Mankell trad. du suédois par Anna Gibson
de Mankell, Henning Gibson, Anna (Traducteur)
Seuil / Seuil policiers (Paris).
ISBN : 9782020591935 ; 2,98 € ; 25/03/2004 ; 432 p. ; Broché -
La Lionne blanche: Une enquête de Wallander
de Mankell, Henning
Points
ISBN : 9782020789929 ; 8,20 € ; 01/02/2005 ; 504 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (18)
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un suspense et une aventure, le tout endiablé
Critique de CHALOT (Vaux le Pénil, Inscrit le 5 novembre 2009, 76 ans) - 31 août 2023
Une aventure policière à la vitesse grand V
Nelson Mandela vient de sortir de prison et De Klerk, président de la République, a décidé de mettre fin à l'apartheid ce qui n'est pas du goût de beaucoup d'afrikaners qui considèrent que c'est une trahison.
Ils veulent maintenir le pouvoir blanc raciste ne voyant pas que le monde entier est scandalisé par cette situation, y compris les derniers soutiens des gouvernements successifs.
Nelson Mandela prêche la concorde et la démocratie et sur ce terrain là il est d'accord avec le président.
Les ultras afrikaners ne veulent pas de cette évolution et certains préparent un attentat visant à tuer Nelson Mandela et à conduire à la discorde et à la guerre civile.
Ils décident de préparer un tueur et de l'envoyer très loin, discrètement préparer son forfait..
Ce tueur est un noir qui agit par intérêt.
Il est envoyé clandestinement en Suède.
L'auteur va ainsi nous faire faire des allers-retours Suède-Afrique du Sud et nous faire passer de la cellule pensante au terrain de préparation.
Les commanditaires et les exécutants n'ont pas compté sur le commissaire Kurt Wallander qui sans être plus courageux qu'un autre reste un obstiné prêt à tout à son corps défendant.
L'action et le suspense sont présents dans toutes les pages de ce roman palpitant.
Nous sommes dans la fiction, certes, mais ces faits auraient pu se produire car si le vent de l'histoire est le plus fort, la folie perverse de certains hommes peut conduire à enrayer sa marche.
Le brave commissaire qui n'a pas une vie facile avec son père qui déraille et sa fille avec qui il a des relations difficiles est ébranlé par cette évolution de la société.
Ce roman passionnant nous parle bien à nous qui avons connu ces années de sang et de feu.
Jean-François Chalot
La guerre des Boers
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 21 mai 2021
En 1918, les Boers, descendants des Hollandais forment une confrérie pour maintenir l’apartheid en Afrique du Sudd, et ce jusqu’à la libération de Nelson Mandela qui se lie avec le président De Clercq pour une passation de pouvoirs.
Néanmoins, en 1992, les Boers sont toujours actifs et veulent empêcher le pouvoir noir de l’ANC. Pour se faire, ils recrutent des tueurs Zoulous dans le but de commettre un assassinat le 12 juin 1992. On sait qu’il s’agit de l’assassinat d’une personne importante, mais ils ignorent, dans un premier temps, de qui il s’agit. Il pourrait s’agir du président De Clerq, car un assassin noir ferait basculer le pays dans la guerre civile.
Le premier tueur recruté s’appelle Victor Mabasha. Il est envoyé en Suède pour y faire ses armes et appendre à tirer. Pourquoi la Suède ? Parce que c’est un pays où on entre comme dans un moulin et où des anciens du KGB russes sont installés sous des faux noms. Konovalenko, ex membre du KGB s’est fait passer pour un réfugié iranien et a obtenu sa carte de séjour. Il a décidé de travailler pour les Boers d’Afrique du Sud dans l’espoir de pouvoir s’y établir en recevant un visa d’immigration.
Malheureusement, il tue malencontreusement une jeune femme suédoise, Louise Akerblom, venue visiter une maison à vendre et qui s’est égarée en chemin. A partir de cette disparition, la police suédoise, Kurt Wallander en tête se penche sur cette mystérieuse affaire.
On finit par remonter la filière Afrique du Sud, suite à un doigt noir trouvé sectionné sur les lieux de la disparition de la jeune femme suédoise.
A partir de là, tout s’emballe, Victor Mashaba, le tueur recruté finit mal. Les boers d’Afrique du Sud dépêchent un nouveau tueur noir vers la Suède, Sikosi Tsiki pour y faire son apprentissage auprès des ex membres du KGB.
L’histoire se terminera bien. Ni Declercq, ni Mandela ne seront assassinés, l’Afrique du Sud pourra se libérer de l’apartheid et verra ses premières élections libres en 1994.
J’ai beaucoup aimé ce roman car il m’a fait découvrir la guerre des Boers dont j’ignorais l’existence, l’inimitié entre les Boers Hollandais et les Anglais, le racisme omniprésent, mais aussi les tensions entre l’ANC de Mandela et les Zoulous.
Sur internet, j’ai aussi appris l’assassinat et le viol à 64 ans de l’ex femme de l’ex président Declerq par un jeune Africain de 21 ans qui faisait partie de son service de sécurité, dans les années 2000. Quelle tristesse ce pays !
La lionne blanche
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 13 février 2012
Pour l'histoire, j'ai bien aimé l'enquête de Wallander et j'ai aussi apprécié les développement des liens avec les gens de sa famille. Le personnage principal est vraiment fascinant et très attachant. Plus je lis du Mankell, plus j'apprécie son style.
De mieux en mieux...
Critique de Amnezik (Noumea, Inscrit le 26 décembre 2006, 57 ans) - 11 septembre 2011
J'ai eu beaucoup de mal à accrocher avec Meurtriers Sans Visage, j'ai bien aimé Les Chiens De Riga (malgré quelques lourdeurs) et j'ai été conquis par La Lionne Blanche. Je trouve que c'est une enquête aussi rythmée que riche en émotions.
Joli coup d'avoir su imbriquer à la perfection l'enquête suédoise et les évènements en Afrique du Sud ; au final Kurt Wallander nous apparaît encore plus attachant car profondément humain avec ses défauts, ses failles et ses faiblesses...
Rien à découvrir, tout à apprendre
Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 42 ans) - 20 mars 2011
Admettons-le, ce livre vaut son pesant de pages, et par moments l'intrigue tire un peu en longueur. Mais d'un autre côté, on profite côté sud d'une belle esquisse du panorama social et politique de la fin de l'apartheid, et côté nord de ce climat printanier suédois qu'on a appris à aimer chez Wallander. Et si l'ensemble tire en longueur, ce n'est certainement pas le cas de la dernière partie du roman, compte-à-rebours haletant dans lequel on comprend que les premières centaines de pages n'étaient peut-être finalement que l'installation, la préparation de ce compte-à-rebours final.
3.5 étoiles à cause de la longueur du début, mais une lecture intéressante!
Un livre que l'on peut se passer de lire
Critique de Carlos.V (, Inscrit le 11 décembre 2010, 58 ans) - 11 décembre 2010
Wallander goes to Africa
Critique de Valadon (Paris, Inscrite le 6 août 2010, 43 ans) - 15 août 2010
L'auteur s'intéresse davantage à sa description de l'Afrique du Sud qu'à l'enquête en tant que telle. Il y a pas mal de longueurs, la fin surtout se traine. Mais découvrir l'histoire de l'Afrique du Sud, ses problèmes sociaux et politiques m'a captivé. Voilà, ce n'est pas un polar à proprement parler, ni un Wallander comme les autres mais plutôt un petit voyage vers l'Afrique qui nous est proposé à travers cette histoire.
Bidon livre.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 17 juin 2010
Le début augure d'un certain dynamisme et semble suffisamment bien agencé pour garantir un vrai plaisir de lecture. Puis tout tombe à l'eau. Les personnages sont manichéens, les blancs Sud Africains sont forcément méchants, les noirs forcément révoltés et gentils ou alors activistes légitimés par leur souffrance. L'auteur use de ficelles trop grosses pour arranger l'énigme et se sortir de culs de sac fatals. Mankell n'a pas assez développé le climat de l'Apartheid qui aurait mérité un autre traitement. On me parlait beaucoup de la psychologie singulière de Wallander, je l'ai trouvé plutôt bâclée et sans intérêt. Ce commissaire de sous préfecture qui doute de ses amours, de sa vie et de sa valeur n'attire pas la sympathie. Bref, je suis très déçu par cet auteur. Déjà que j'ai tendance à m'écarter du polar car le renouveau se fait attendre et l'intérêt que j'y trouve se limite à de la détente. Je dois dire que j'ai laborieusement dû cravacher pour terminer les dernières 150 pages qui sont superflues et inutiles. Un livre dont on peut se passer, il paraît que la production de l'auteur mérite que l'on s'y attarde, et bien ce sera sans moi, mais cela ne lui manquera pas, un point partout.
Un bon polar
Critique de NQuint (Charbonnieres les Bains, Inscrit le 8 septembre 2009, 52 ans) - 8 septembre 2009
Nonobstant cet aparté indispensable, ce bouquin est excellent, le genre d'artefact de vacances page-turning qui va bien. C'est dans la veine des polars nordiques qui marche bien en ce moment (non je n'ai pas lu Stieg Larsson, je pensais plutôt à Arnaldur Indridasson). Ce qui est intéressant, c'est que ça se passe en Suède (pays où se déroule l'enquête) mais avec un coeur de l'intrigue en Afrique du Sud donc pont culturel assez sympa et petite plongée au coeur de l'AfSud (de 1993) avec la fin de l'Apartheid, l'histoire et la culture des boers.
Bref, une bonne idée vacances.
Du grand Nord au grand Sud
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 25 août 2009
Episode Wallander exotique
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 5 février 2009
C’est un peu compliqué, nettement clivé en deux parts qui pourtant s’entremêlent mais les ambiances, les évènements sont par trop différents. D’un rythme différent, d’une importance différente. Du coup ça crée un décalage qui en fait comme un roman à deux vitesses.
Ca reste néanmoins Henning Mankell avec son humanité et son art de l’intrigue. Avec un Kurt Wallander toujours plus au bout du rouleau, toujours à remettre son activité en question …
Un meurtre à priori banal, bien qu’intriguant, d’une mère de famille dans un endroit isolé où à priori elle n’avait rien à faire. Wallander sèche, et puis l’on trouve un doigt, un doigt noir, enterré. Et puis … c’est passablement compliqué mais qui peut résister à Wallander ? Franchement ! Pas moi.
Et puis les considérations sur le tournant que vécût l’Afrique du Sud passant du pouvoir exclusif blanc à une majorité noire ne sont pas inintéressantes. Surtout de la part d’un auteur qui passe une partie de sa vie dans cette région du monde.
Pour l'Afrique de Sud et son histoire
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 23 janvier 2008
C'est l'énigme que devra résoudre l'inspecteur Wallander. Une affaire mystérieuse et compliquée à souhait mais qui a le mérite de m'avoir fait prendre conscience que je ne connaissais rien de l'Afrique du Sud et de son histoire passionnante. Lacune que j'ai corrigé suite à la lecture du roman.
J'ai beaucoup aimé ce récit qui tient plus du roman d'espionnage que du polar à mon avis. Wallander est un peu en retrait mais cet épisode le laissera au bord de la dépression nerveuse et de l'épuisement professionnel dont il aura de la peine à se relever.
Un roman très bien construit, un peu long cependant mais je l'ai trouvé tout de même passionnant. Un polar de grande qualité.
Pas le meilleur de Mankell qui voyage de Suède en Afrique du Sud
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 12 janvier 2008
Certes on avait pu explorer d'autres facettes du talent de Henning Mankell avec son roman social : Tea-Bag (dont on parlait ici début 2007).
Ainsi qu'un excellent polar, Le retour du professeur de danse, qui inaugurait bien du renouveau du polar Mankellien sans Wallander.
Avec La lionne blanche, (qui date de 1993 et qui n'est sorti en français qu'en 2004), nous revoici donc aux côtés de Kurt Wallander toujours en proie à une famille chaotique (le père, la fille, ...), reflet de la déconfiture de la société suédoise, à moins que ce ne soit l'inverse.
[...] Quelque chose dans cette enquête autour de la mort de Louise Akerblom l'effrayait. Comme si l'histoire venait à peine de commencer. [...] Il regarda le lac en pensant qu'il y avait une ressemblance fondamentale entre cette enquête et le sentiment intérieur qui était le sien. Le contrôle lui échappait. Il poussa un soupir qui lui parut sur le champ pathétique. Il était aussi perdu dans sa vie qu'il l'était dans la chasse au meutrier de Louise.
Mais l'on sait aussi qu'Henning Mankell partage sa vie avec l'Afrique du Sud et La lionne blanche mêle habilement les histoires des deux pays.
Le meurtre de la suédoise Louise Akerblom n'est donc qu'une ramification nordique d'un complot politique qui prend sa source dans l'histoire tourmentée de l'Afrique du Sud et de ses haines raciales. Et ce volet de l'intrigue permet à Henning Mankell de nous rappeler ou de nous expliquer beaucoup de choses sur la situation du pays de l'apartheid.
Un écho au livre de Deon Meyer, L'âme du chasseur, lu récemment. Mais la comparaison s'arrête là car, bien évidemment, Meyer n'arrive pas à la cheville de Mankell.
Au fil des pages toutefois, ce roman de Mankell déçoit et le maître nordique nous avait habitué à mieux, beaucoup mieux. Le complot est assez peu vraisemblable et l'inspecteur Wallander est ici pas franchement crédible.
Cet épisode sera donc réservé aux inconditionnels de Mankell ou à ceux qui veulent explorer les frontières entre Suède et Afrique.
votez suédois !
Critique de Ptixu (paris, Inscrit le 20 mai 2007, 49 ans) - 21 mai 2007
Wallander rappelle par quelques traits un certain Adamsberg et Mankell mérite autant son succès qu'une certaine .. Vargas.
Ma critique complète est disponible sur http://loisirsandco.com/blog/index.php/…
Un très bon Mankell
Critique de SB (, Inscrit le 4 janvier 2007, 60 ans) - 4 janvier 2007
Bof bof
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 18 septembre 2006
Ici, l'intrigue est très moyenne, voire ennuyeuse et Wallander est quasiment un personnage annexe. Reste le sujet du livre, l'apartheid ... Mouais bof, pas convaincu, j'aurais préféré que Mankell garde les mêmes proportions pour son cocktail ou aille franchement du côté du brûlot anti apartheid sans glisser au milieu de celui-ci notre commissaire suédois, un peu perdu dans le tableau ...
vraiment eu du mal à terminer ce livre ...
Polar et politique
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 12 février 2006
Un polar politique, avec les problèmes de l'apartheid en Afrique du sud. Pas un simple polar avec un meurtre, une enquête et un assassin qui tombe le masque en fin de volume. Ce serait trop facile et Mankell n'est pas un homme facile. On sait très vite comment les choses se sont passées, on avance même un peu plus vite que les flics dans notre tête mais le contexte prend place peu à peu et il est important, vital même. Contexte politique, sociologique, historique... Mankell aime prendre son temps et nous raconter les choses en détail, j'adore ça.
Au fil des pages, deux histoires distinctes, l'une en Suède et l'autre en Afrique du sud, qui finissent par se croiser et ne plus faire qu'une. Une tension psychologique bien palpable s'ajoute au climat sud-africain que Mankell décrit avec beaucoup de justesse.
L'éditeur n'a pas respecté l'ordre chronologique d'écriture de Mankell, c'est souvent comme ça avec les auteurs qui ont, à l'étranger, un succès tardif mais important, on ressort les premiers volumes. Inutile de s'en plaindre après tout, les histoires du commissaire Wallander se lisent bien les unes sans les autres et puis un Mankell supplémentaire, on ne va pas bouder son plaisir!
Un excellent polar !
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 10 novembre 2005
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