Le guerrier solitaire de Henning Mankell
( Villospår)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 13 avis)
Cote pondérée : (2 726ème position).
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Frissons garantis dans une Suède "bien tranquille".
On connaît l'assassin dès la première page ! mais sans savoir tout de lui. En revanche, grâce au montage alterné assassin/policier, le lecteur a toujours une longueur d'avance sur Wallander qu'on voit hésiter, carrément patauger, puis progresser dans son enquête. Il doit se dépêcher, car l'engrenage est enclenché ; Le "guerrier solitaire" mène un combat sanglant avec un rythme soutenu. Suspens garanti dans cette Suède - jadis si tranquille, maintenant touchée par la violence.
Pourtant, dans ce roman policier haletant, plus qu'un tableau social de la Suède, ce sont les relations familiales qui forment la basse continue. Griefs des enfants contre les parents, ignominie ou sentiment de culpabilité des adultes, relations avec les "vieux", voilà dans un thriller un souci original qui rend les conduites vraisemblables.
Ici tout se déroule en temps direct, sous nos yeux, et le lecteur serait parfois tenté de souffler à Wallender l'indice oublié, en vain recherché, qui le mettrait sur la bonne voie. Mais ce gros livre est sans longueurs inutiles. Mankell nous conduit d'une main sûre dans une suite de drames humains dont on jouit bien tranquillement, dans un fauteuil, à l'abri des intempéries. A chacun ses perversions !
Les éditions
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Le guerrier solitaire [Texte imprimé], roman Henning Mankell trad. du suédois par Christofer Bjurström
de Mankell, Henning Bjurström, Christofer (Traducteur)
Seuil / Seuil policiers (Paris).
ISBN : 9782020312981 ; 20,30 € ; 25/03/2014 ; 437 p. ; Format Kindle
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Un bon cru pour Wallander
Critique de Amnezik (Noumea, Inscrit le 26 décembre 2006, 56 ans) - 11 mars 2012
Pour ce qui est de l’évolution de la société suédoise et le regard désabusé, voire aigri, de Wallander je suis bien incapable de prendre position. Pour moi quand je pense Suède, je pense Ikea, blondes plantureuses, et froid… Certes un peu réducteur comme vision des choses mais c’est pourtant tout ce qui me vient à l’esprit. Plus sérieusement c’est vrai que j’ai un peu de mal à associer ces pays nordiques avec la grande criminalité (même si le carnage du tireur-fou d’Utoya en Norvège l’an dernier me donne tort sur ce point).
Polar scanien
Critique de Lebowskijeff (paris, Inscrit le 19 mai 2009, 50 ans) - 7 juillet 2011
Ce guerrier solitaire a été mon premier Mankell et il m'a plu au point de me charger de toute la série ou presque pour mon départ en vacances.
En quelques mots le bouquin se lit bien et vite si l'on aime les polars réalistes et pour lesquels l’enquêteur est au centre du livre.
Les personnages sont super bien décrits, les méthodes de travail sont nordiques c'est à dire très axées partage par rapport aux collègues, cela change du flic solitaire qui lutte contre tous même si on peut retrouver ça aussi chez le héros très névrosé et super attachant Kurt Wallander.
Le lieu c'est la Scanie soit le sud de la Suède et l’époque c'est la période de coupe du monde de football 1994, qui peut rappeler des souvenirs à certains...
L'histoire est très bien menée, je trouve, l'aspect psychologique des personnages(la prononciation des noms est spéciale) est lui aussi intéressant. Le polar est très cohérent et réaliste même si le tueur est extraordinaire. Je n'en dis pas plus sur l'histoire car il faut le lire pour se faire son opinion.
Le choc
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 21 août 2009
Un polar pour l'été ?
Critique de Valchy (, Inscrit le 11 mai 2008, 49 ans) - 11 août 2009
http://polars.cottet.org/mankell/wallander3.htm
Je vous encourage vivement cette petite analyse, avant ou après la lecture du "guerrier solitaire".
Quand les tambours de la guerre …
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 5 mars 2009
L’été approche, ça va être la Saint Jean (à laquelle Mankell semble très sensible). Les esprits au Commissariat d’Ystadt sont tournés vers les vacances qui approchent quand des évènements dramatiques se précipitent. D’abord une très jeune femme qui s’immole par le feu au milieu d’un champ de colza, sous les yeux de Wallander. Suicide apparemment. Puis un premier meurtre aux caractéristiques inusitées ; un ancien ministre de la Justice est sauvagemment assassiné d’un coup de hache dans le dos, et son scalp prélevé.
Effervescence au commissariat – et Mankell est réellement maître dans ces moments où les enquêteurs ne disposent de rien, ou presque rien, et doivent commencer à avancer – d’autant que ce premier meurtre est suivi d’un second, selon un modus operandi similaire ; un riche négociant de tableaux, plutôt véreux, est assassiné chez lui, au cours d’une fête estivale, d’un coup de hache qui lui a fendu le crâne. Et son scalp a également été prélevé.
Les vacances s’éloignent, et notamment pour Wallander les retrouvailles prévues avec Baiba, la lituanienne dont nous avions fait la connaissance dans “Les chiens de Riga”.
Le lecteur, lui, a un point de vue particulier, puisque Mankell entrelarde l’enquête de courts chapitres passés avec l’assassin.
On comprend bien que ça ne va pas être simple pour Wallander, mais … à héros suèdois … rien d’impossible.
Cet épisode s’emberlificote un peu dans le dernier quart, m’a-t-il semblé, mais il est difficile de résister aux intrigues de Mankell. C’est écrit efficace. Il y a beaucoup de psychologie et d’empathie pour les êtres humains. Seul souci, tant que le roman n’est pas terminé, on a tendance à dormir … tard !
Les tueurs en série sévissent aussi en Suède
Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 30 octobre 2007
Mankell offre néanmoins une solide histoire de tueur en série et m’a convaincu à suivre les tergiversations de Wallander, policier marqué par le poids des horreurs humaines et qui a bien du mal à mêler vies professionnelle et personnelle. Ce n’est pas du tout un héros au sens héroïque du terme, et c’est d’ailleurs ce qui fait que ce roman m’a tout de même bien accroché. J’ai senti les personnages de plus en plus impliqués (et moi avec) dans la quête du meurtrier ; ils sont prêts à sacrifier leurs vacances et en oublient complètement la coupe du monde de football dans la seconde moitié du roman : dur/passionnant métier que celui de policier ? !
Pour conclure, c’est une série qu’il vaut peut-être mieux lire chronologiquement afin d’apprécier au mieux l’évolution du personnage principal.
Quand la douleur se fait meurtrière
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 15 février 2006
Je me suis régalée, accro que je suis aux aventures de Kurt Wallander et à la plume de Henning Mankell.
Pas si formidable
Critique de Sabyne (, Inscrite le 4 octobre 2005, 51 ans) - 19 janvier 2006
Kurt le Suédois
Critique de Elfe (, Inscrite le 15 septembre 2004, 68 ans) - 10 novembre 2005
Au fil des romans ce personnage de l’inspecteur Wallender prend de plus en plus le pas sur l’enquête et c’est ce côté vie d’un inspecteur de la criminelle qui me pousse à les lire j’ai envie d’aller plus loin dans le déroulement de sa vie avoir des nouvelles de sa famille de ses amours de son père somme toute je suis accro au commissaire kurt wallender
un des meilleurs
Critique de Eowyn (, Inscrite le 8 juillet 2004, 51 ans) - 27 juillet 2004
Peut-être justement l'assassin ?!
On le connaît, on le devine dès le milieu de l'histoire, mais pourquoi agit-il ainsi ? et cette police qui ne voit rien !
on se sent proche des policiers surtout quand ils sont fatigués, stressés, gèrent difficilement la vie de famille et travail. Enfin des "héros" qui vivent comme nous.
Ca nous change de Mary Higgins Clark....
Mon premier...
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 26 juillet 2004
Voilà une découverte que je dois à Critiques Libres et aux conseils de Bastet.
Je suis généralement peu portée sur les "polars" et j'ai donc hésité avant de lire cet écrivain suédois mais l'avis de certains, tous positifs, m'ont convaincus. Dès le départ, on est passionnés par l'enquête mais surtout on se prend d'amitié pour Wallander, sorte d'anti-héros, et de sa famille et ses collègues. Et puis, même s'il est vrai que l'on connaît l'assassin dès la moitié du roman, il n'en demeure pas moins que cela crée une énorme surprise. Et là, c'est pour moi une grande réussite pour un roman policier : quand l'assassin se révèle totalement inattendu.
Prix mystère de la critique
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 5 avril 2004
De plus, outre ce personnage principal de policier bien développé, les autres personnages sont multiples et sans âme, ce qui rend cette enquête encore plus nébuleuse.
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