Le Coup du père François de San-Antonio
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Pinaud simple flic.
L'Alabanie vous connaissez, vous ?
Quand un ancien prof de Sana, le Professeur Morpion le contacte par téléphone pour lui faire part d'une singulière remarque, notre commissaire adoré ne peut que se dépêcher sur place.
Cette singulière remarque, c'est que pendant l'absence du Professeur Morpion de son domicile pendant deux mois, son horloge à balancier ne s'est pas arrêtée. Louche n'est-ce pas, et de quoi diligenter une enquête.
Il se trouve qu'en face de l'immeuble de Morpion se trouve le consulat d'Alabanie et qu'une vitre est brisée. Une raison de plus pour enquêter, vous ne trouvez pas ?
Sana envoie son cher Pinaud, avec son air de constipé résigné, aux devants d'une enquête pleine de rebondissements, surtout pour Pinaud.
Et dire que les Alabanais voulaient attenter à la vie de notre président, c'était sans compter sur le fabuleux commissaire San-Antonio.
Les éditions
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Le coup du père François [Texte imprimé] San-Antonio
de San-Antonio,
Fleuve noir / San-Antonio (Paris).
ISBN : 9782265051515 ; 5,34 € ; 01/09/1994 ; 190 p. ; Poche -
Le coup du père François [Texte imprimé] San-Antonio
de San-Antonio,
Pocket / San-Antonio (Paris).
ISBN : 9782266226493 ; 13,06 € ; 19/04/2012 ; 222 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (2)
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De nouveau, un tigre dans le moteur.
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 21 novembre 2015
Puisque de mon humble avis, Frédéric Dard était resté quelque peu en carafe,
Là, pour « le coup du père François » sa verve Renaix pratiquement dans chaque paragraphe…
Extrait :
Avec un soupir gros comme un mistral lorsqu’il est en rogne, je décide d’aller visiter les Bérurier. Je parviens dans leur immeuble au moment où un vieillard ensanglanté dévale l’escalier en courant, suivi d’une vieillarde, puis d’une quadragénaire larmoyante et enfin d’un gamin hilare. J’intercepte ce petit monstre.
- Qu’est-ce qui arrive, joyeuse tête d’hilare, m’inquiété-je.
- C’est le tigre à M. Bérurier qui vient de mordre grand-père, m’explique-t’il en échappant à mon étreinte.
Chez les Béru c’est la consternation. Le gros est entrain de savater d’importance le minet du Bengale qu’il a ramené de Turino.
-Clemenceau ! A la niche tout de suite ! mugit le Dompteur. Sa baleine me saute sur le poiluchard et m’inonde de ses larmes. Elle maudit son horrible bonhomme dont les marottes insensées compromettent la félicité du ménage. Explications : ils étaient sur le point d’acheter une petite maison de campagne en viager. Les « gens » en question étaient venus signer, mais le vieux propriétaire a pris une quinte de toux. Or, Clemenceau, le tigre des Bérurier, a horreur d’entendre tousser. Il s’est jeté sur le vendeur et l’a déguisé en Van Gogh, en lui mangeant l’oreille droite…
Un San Antonio permettant dans ces jours particulièrement noir, d’illuminer un peu nos faces mornes.
Un excellent sana !
Critique de JEANLEBLEU (Orange, Inscrit le 6 mars 2005, 56 ans) - 2 juillet 2012
Cet opus date de 1964, le début de la maturité du héros et de son alter ego écrivain.
Tout les ingrédients qui font le génie de Frédéric Dard se retrouvent ici : une bonne histoire, de l'humour, des réflexions métaphysiques, un jeu savoureux avec la langue française, des personnages attachants et très humains, du suspense, de l'émotion,...
Un cocktail dosé parfaitement !
Frédéric Dard est vraiment un grand maître !
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