Maurice Leblanc, tome 1 de Maurice Leblanc

Maurice Leblanc, tome 1 de Maurice Leblanc

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Leïa, le 28 juin 2001 (Montréal, Inscrite le 15 février 2001, 47 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 6 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (12 205ème position).
Visites : 7 475  (depuis Novembre 2007)

Les aventures d'un cambrioleur

J'avais beaucoup d'attente face à ce livre, puisque la série m'a été fortement recommandée et ce, à maintes reprises.
J'ai trouvé le personnage d'Arsène Lupin très sympathique, mais les histoires m'ont semblé quelque peu redondantes. Dans tous les cas, l'évidence est telle que l'on sait à l'avance qu'il s'agit de Lupin et ce, malgré les changements de noms, etc.
Dans ce premier livre, on retrouve de nombreuses histoires courtes qui représentent un bon prélude à l'ensemble de l'œuvre puisque l'on y fait la connaissance des personnages qui apparaîtront dans les livres futurs (ex : Herlock Sholmes). J'ai trouvé ce bouquin divertissant mais j'espère trouver davantage d'intérêt dans sa suite.

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Ô miracle! Comment ces nouvelles peuvent-elles n’être que le début ?

10 étoiles

Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 41 ans) - 3 octobre 2010

« Arsène-Lupin gentleman cambrioleur », c’est le recueil des toutes premières aventures de Lupin, nouvelles parues entre 1905 et 1907 dans la revue Je sais tout.
Maurice Leblanc s’était alors résigné à faire de la « littérature alimentaire », puisque son œuvre la plus psychologique et introspective avait fait un flop. Leblanc ne savait pas encore, au moment d’écrire ces récits, que Lupin deviendrait un héros populaire.

Comment donc a-t-il réussi ce miracle ? Chacune des nouvelles de ce recueil, pour peu qu’on ait lu quelques-uns des romans suivants, est un petit morceau de puzzle qui assemble d’autres, plus gros, qu’on aurait déjà lus ! Un petit bijou, un cliché pris à un moment-clé dans la vie de notre héros, qui nous donne l’occasion d’en apprendre un peu plus sur lui.

Oui, j’imagine que ce paragraphe doit donner l’impression que je suis une groupie, à l’affût du moindre scoop concernant mon idole et prête à pousser un « Arsèèèène ! » hyperaigu et hyperhystérique à la moindre apparition sur papier. Comme c’est le cas, je fais amende honorable, mais je vous expliquerai quand même le pourquoi du comment plus en détails. Attention, les lignes qui suivent peuvent ne pas plaire à un futur-lecteur désireux de tout découvrir par lui-même. Je ne sais pas jusqu’à quel point, mais il peut y avoir là matière à « spoâlère ».

La trilogie de la découverte : « L’arrestation d’Arsène Lupin », « Arsène Lupin en prison », « L’évasion d’Arsène Lupin ».
Où l’on apprend à découvrir le coco, pourtant déjà fameux.
Dans ces 3 épisodes, il semble bien que tout le cadre des futures aventures soit déjà ne place : Lupin est le roi de la cambriole, un magicien qui échappe à la police (représentée par l’inspecteur Ganimard), un cœur d’artichaut qui fond sous le sourire d’une dame, un petit farceur et un grand comédien. On y découvre « la méthode Lupin », basée sur l’entourloupe, et sa capacité à se sortir de toutes les situations, même les plus difficiles…

« Le collier de la reine »
Où l’on apprend comment Arsène, pas encore Lupin, et moins encore Arsène, a fait son tout premier coup, et pourquoi. Méga-spoâlère : faire un premier coup pareil à 6-7 ans, ça permettait d’augurer de bonnes choses pour la suite de sa carrière, non ?

« Le sept de cœur »
Où l’on apprend comment le narrateur de toutes les aventures de Lupin qui nous seront contées, a connu Arsène et est finalement devenu son ami, confident et historiographe.

« Le coffre-fort de Madame Imbert »
Où le gentleman cambrioleur utilise pour la première fois le nom d’ « Arsène Lupin » pour mener à bien sa mission. Où il se fera détrousser par ce qu’il pensait être ses victimes ! Lupin roulé et ridiculisé en son for intérieur… sera-ce pour cette raison qu’il utilisera par la suite le nom d’Arsène Lupin pour signer ses méfaits les plus brillants ? Pour se venger de cette défaite en particulier ?

« Herlock Sholmès arrive trop tard »
Où Lupin et le grand détective britannique se rencontrent pour la première fois. Une rencontre côte à côte, qui mesure l’égalité de leur intelligence et de leur intuition, mais ne les fait pas encore entrer en confrontation directe.

Deux autres nouvelles : « Le mystérieux voyageur » et « La perle noire », permettent aussi de mesurer la force de l’inventivité de Lupin pour non seulement se sortir d’une situation… ennuyeuse, mais aussi en tirer profit !

Tout ça pour dire : je ne sais pas si découvrir Lupin en commençant par ce recueil permet d’en sonder la profondeur, mais je le recommande à tous les lecteurs fascinés comme moi par le personnage !

Mon premier Lupin et probablement pas le dernier

8 étoiles

Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 16 avril 2009

Ce recueil de nouvelles, bien que le fait que les 3 premières nouvelles se suivent chronologiquement et qu'un des personnages de la première nouvelle se retrouve dans la dernière ferait presque passer l'ensemble pour un roman relatant les premiers exploits d'Arsène Lupin, il manque juste un fil conducteur qui relie les nouvelles les unes aux autres d'une manière linéaire (Exemple "les Aventures d'un Indien malchanceux qui devient milliardaire" qui pourrait être un recueil de nouvelles, mais le premier chapitre relie les histoires entre elles et forme un roman).

Je ne peux pas dire que le fait que ce soit des nouvelles influence la qualité des histoires, d'ailleurs les enquêtes de Sherlock Holmes sont aussi majoritairement des nouvelles, d'un côté une nouvelle devant être brève, ça pousse l'auteur à aller plus vite à l'essentiel et certaines nouvelles auraient mérité plus de pages, mais mon impression générale est positive, c'est écrit dans la préface que Maurice Leblanc, et son héros, ont inspiré entre autre "Le Saint", ayant lu le premier des romans de cette série je peux vous le confirmer. Lupin apparaît comme un personnage à la foi désinvolte, ironique, charmeur, intelligent (ses plans sont parfaits, aucun indice ne permet de remonter jusqu'à lui), mais qui lutte contre les injustices, n'hésitant pas à risquer d'être démasqué pour arrêter un criminel ou à aider une femme à retrouver des lettres compromettantes et par ses talents de faussaire à réconcilier le couple.

A noter dans la première nouvelle que Leblanc, 20 ans avant Agatha Christie, a inventé la révélation finale du "Meurtre de Roger Ackroyd".

Arsène Lupin, Gentleman cambrioleur de génie !

10 étoiles

Critique de Béa (livry-gargan, Inscrite le 14 août 2005, 29 ans) - 21 avril 2006

Pour commencer, qu'Harsesis me croie ou non, je jure sur mon honneur que j'ai bien reconnu Arsène Lupin derrière le vicomte d'Andrésy (la comtesse de Cagliostro est mon 1er Arsène Lupin) dès la 1ere page.
Sur un autre point je suis tout à fait d'accord avec Harsesis : Lupin est incroyable. Ses aventures sont un véritable délice, une merveille de génie et de perfection, d'humour, d'amour, et parfois... de haine (la comtesse de Cagliostro). Toujours comme Harsesis, je ne pouvais pas imaginer mettre moins de 4 étoiles aux Arsène Lupin tellement c'est fantastique. Arsène (à travers Leblanc) est l'ingéniosité et la ruse en personne. Que de qualités... J'apprécie également beaucoup que Lupin n'ait aucun problème dans ses cambriolages ou bien pour s'échapper de prison. Effectivement, contrairement à d'autres romans où les héros (ou héroïnes) peinent à s'échapper ou à trouver une solution, Arsène, ce qu'il veut , il peut. Une de mes séries de livres préférée.

Ce qui pour moi est quasi un monument

10 étoiles

Critique de Harsesis (, Inscrite le 3 septembre 2005, 32 ans) - 10 septembre 2005

Comment!! Moins de 4 étoiles pour un Arsène Lupin??!! Si j'avais pensé que je verrais ça un jour!! Enfin chacun ses goûts après tout il paraît. Ce qui est sûr, c'est que pour moi Arsène Lupin est devenu comme un mythe. Et pendant deux années il l'est bien resté!!
Drôle, superbe, extraordinaire... en fait, tout simplement génial. Quand on a lu un des livres de Maurice Leblanc, prenons par exemple un de ses plus grands chefs-d'oeuvre: l'Aiguille Creuse, comment peut-on ne pas prendre le premier train pour la Normandie, direction Etretat et passer des heures perdu dans ses rêves, l'esprit vagabondant, en regardant l'aiguille?
je pense que je peux me vanter d'avoir lu pratiquement tous les "Arsène Lupin". En cette qualité, je peux par exemple dire que le personnage principal évolue au fil des romans et ne reste pas toujours au même âge et pendant la même époque; il vieillit en même temps que l'auteur: certains livres se passent pendant la guerre, romans dans lesquels Lupin a une forte tendance patriotique due à l'auteur; d'autre part, lorsque que lupin prend le nom de Don Louis Perenna (sous lequel on reconnait sa griffe) il atteint la cinquantaine, alors qu'il a une vingtaine d'années lorsqu'il débute sa carrière avec la comtesse de Cagliostro.
Maurice Leblanc fait tout pour que son héros nous semble matériellement réel et présent, et se nomme lui-même historiographe attitré et personnel d'Arsène Lupin. Et vraiment l'on en vient à douter lorsque ouvrant un ouvrage relatant les aventures dudit personnage on tombe sur un "Préface d'Arsène Lupin",ou ce dernier parle en ces termes:
"Je voudrais marquer ici que, tout en appréciant comme il convient, et en certifiant comme conformes à l'exactitude les aventures qui me sont attribuées par mon historiographe, j'apporte néanmoins certaines réserves sur la façon dont il les présente dans ses livres..."
Arsène Lupin n'est pas non plus un simple voleur: "j'ai tâté de tout. J'ai fait ma médecine, mon droit, j'ai été acteur,professeur de jiu-jutsu."
Il faut bien admettre que les aventures de Maurice Leblanc sont parfois un peu trop rocambolesques. Néanmoins, je ne suis pas d'accord sur le fait que l'identité de Lupin est évidente dès la première page. L'intention de l'auteur est totalement contraire. On ne devine Lupin qu'au fur et à mesure du récit, par ses actes et son intelligence, et cela que lorsqu'on est un lecteur habitué de ses aventures. Qu'un novice vienne me dire qu'il a vu Lupin derrière le vicomte d'Andrésy dès la première page, et je ne le croirai pas!
En tout cas, si j'ai bien, moi, une certitude, c'est qu'Arsène Lupin ne tombera jamais dans l'oubli ou le ridicule. Et il le dit lui-même:
"Je connais mes limites, et j'éprouve même à les sentir, quelques satisfaction, ayant horreur de tout ce qui est surhumain, anormal, excessif et disproportionné. Ce que je suis me suffit: au-delà, je serai invraisemblable et ridicule."

Les nouvelles ne valent pas un roman

3 étoiles

Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 36 ans) - 11 mars 2005

J'ai lu ce recueil de nouvelles suite à ma lecture du roman "L'aiguille creuse" que j'avais bien aimé. J'ai été très déçue, les nouvelles ne permettent pas de développer le génie d'Arsène Lupin comme on peut le faire dans un roman et les histoires m'ont parfois un peu ennuyée.

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