Les coups de coeurs les plus récents
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir de Anthony Doerr
critiqué par Ben75011 - (Paris 11e - 37 ans)
Le titre est finement choisi
Deux adolescents, un garçon et une fille, le garçon est Allemand, orphelin, se passionne pour les postes de radio, et va à l'école du 3ème Reich, puis, plus tard, fera la guerre. L'autre est française, aveugle, sous le couvert de son père, ils fuiront bientôt la guerre.
Deux tangentes différentes qui, en dépit de toute évidence, vont se croiser dans...
Combien veux-tu m'épouser ? de Saphia Azzeddine
critiqué par Ori - (Kraainem - 90 ans)
Un snobisme qui prête à sourire
A rebours de la chronologie bibliographique de l’auteure, je viens de terminer ce roman qui traite d’un sujet aux antipodes de ‘Bilqiss’ : alors qu’il y était question du destin d’une femme volontaire, condamnée à la lapidation par un tribunal islamiste, ici, nous accompagnons une famille de nouveaux riches occidentaux qui se préparent à célébrer le mariage de l’une des...
Dédales de Geneviève Roch
critiqué par Gregory mion - (42 ans)
Une obsolescence de l'homme.
Opportunément réédité cette année, ce roman de Geneviève Roch donne à voir l’effondrement de la nature humaine dans le contexte du travail contemporain. Alors qu’il fut quelquefois un motif de transformation du monde et de valorisation de soi (surtout dans la tradition marxiste), le travail fait aujourd’hui l’objet d’une remise en question permanente et de nombreux domaines artistiques, en plus...
Les autres étoiles de Marc Scialom
critiqué par Alouette - (Seine Saint Denis - 40 ans)
Les autres étoiles
Au fond, peut-être un étrange machin, un bidule en pâte feuilletée. Non, plutôt comme une drôle de bête gigogne (« Une poupée russe : votre extérieur est dedans », p. 171) agitée de mouvements reptatoires, en mue perpétuelle, s'élançant au dehors pour s'enfoncer au plus loin en dedans. Une bestiole farouche et fiévreuse, hérissée de pointes et squameuse, avec...
Instants de vie de Virginia Woolf
critiqué par Cyclo - (Bordeaux - 80 ans)
la férocité de la société post-victorienne
Virginia Woolf, qui a tenu presque toute sa vie un journal très détaillé, n'a pas pu écrire ses mémoires ou son autobiographie. De toute façon, elle se méfiait de la biographie, genre qu'elle lisait pourtant beaucoup, "parce qu'il est très difficile de décrire un être humain", on ne fait que raconter "ce qui est arrivé", mais on n'arrive pas à...
La révolte de Maddie Freeman tome 1 de Katie Kacvinsky
critiqué par Flo29 - (53 ans)
Un roman qui fait réfléchir
Maddie vit dans un monde où tout est virtuel, les amitiés, les cours, les amours... Personne ne vit en compagnie des autres, sauf les familles, et encore, les écrans envahissent toute leur vie, tout leur quotidien. Un jour, elle rencontre Justin qui s'oppose à tout cela et qui cherche à créer un monde plus humain. Maddie doit alors affronter sa...
Rois du monde, I : Même pas mort de Jean-Philippe Jaworski
critiqué par Colt - (53 ans)
Une confirmation...
La confirmation est que l'auteur est bien installé dans la cour des grands. Après un magnifique "Gagner la guerre" (http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/26644), JPJ nous livre un récit homérique qui se déroule en gaule antique :
"Je m'appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, roi des Turons. Pendant la Guerre des Sangliers, le haut roi, mon oncle Ambigat, a tué mon père. Ma mère, mon frère... La montagne vive / Bergeries de Marcel Migozzi
critiqué par Eric Eliès - (51 ans)
A travers les alpages et les bergeries abandonnées, au-dessus des vallées qu'obscurcit l'ombre portée de la mort
Contrairement à ce que j’imaginais avant de commencer la lecture du recueil, il ne s’agit pas ici d’une réminiscence du voyage en Isère, évoqué dans d’autres ouvrages, que Marcel Migozzi fit en 1943, quand il était encore enfant, pour échapper à la dureté de la guerre. En fait, il semble que ce recueil, un peu à l'instar de la poésie...
Chemins de Michèle Lesbre
critiqué par Alma - (- ans)
Errances sur les chemins du souvenir et de la quête
Un homme assis sur un trottoir qui lit SCENES DE LA VIE DE BOHEME, d’Henry Murger, un livre que Michel Lesbre a toujours vu sur le bureau de son père, dont il disait qu’il était « toute sa jeunesse, » incite l’auteure à rompre avec son quotidien pour partir , sans planning précis , sur les traces de...
Prendre dates : Paris, 6 janvier - 14 janvier 2015 de Patrick Boucheron, Mathieu Riboulet
critiqué par Cyclo - (Bordeaux - 80 ans)
après les attentats de janvier
Les attentats de janvier 2015 ont fait couler beaucoup d'encre, et entraîné quelques livres d'humeur et même de réflexion. Sur ce plan, le petit livre publié aux éditions Verdier, et dont la lecture n'est pas facile, restera peut-être un témoignage important, au même titre que les essais d'Emmanuel Todd ("Qui est Charlie ? Sociologie d'une crise religieuse", éd. du Seuil,...
A toi, pour toujours, ta Marie-Lou de Michel Tremblay
critiqué par JEANLEBLEU - (Orange - 57 ans)
Profond et puissant...
Je viens de voir cette pièce aujourd'hui au festival off d'Avignon 2015 et je suis encore bouleversé quelques 8 heures après en être sorti...
Dans la comédie humaine familiale du grand Michel Tremblay, l'on passe souvent du plus drôle au plus dramatique dans les mêmes œuvres (en passant par toutes les nuances intermédiaires mêlées). Mais là, la dimension tragique est la...
L'Ultime Auberge de Imre Kertész
critiqué par Cyclo - (Bordeaux - 80 ans)
réflexions sur le vieillissement, l'écriture et la mort
Je viens d'achever "L'ultime auberge", le dernier livre traduit en français du Hongrois Imre Kertész, rescapé d'Auschwitz, et immense écrivain, même s'il se pose à moment donné, dans ce qui s'apparente à une sorte de journal la question : "Une question, dès le réveil : comment ai-je osé écrire des livres, et comment ai-je osé les publier ? L'écriture...
Le bateau qui ne voulait pas flotter de Farley Mowat
critiqué par Yeaker - (Blace (69) - 52 ans)
Un antidote aux tracas du quotidien
Le livre idéal pour vos vacances en particulier si vous les passez au bord de l’Atlantique et que le temps est maussade.
Mowat Farley est un écrivain canadien dont je n’avais jamais entendu parler et qui nous narre ici sa relation intime avec «Fleur de Passion» une goélette achetée un soir de boisson en toute confiance dans un port de...
Nouveaux Talents du Rire Illustres 2012-2014 de Ehlyass
critiqué par Yann.loup - (46 ans)
Un livre coup de coeur pour l'univers de la scène et des humoristes
Dans le métier d'humoristes, il y en a pour tous les goûts : Stand-up, imitations, sketchs engagés ou burlesques, humour noir ou absurde...
Mais il y a surtout des années de travail, galères, petits boulots ou plans foireux avant de parvenir à forger sa personnalité et développer son style.
Certains parviendront ainsi à obtenir la reconnaissance du grand public à force de...
Les Choses de Mon Corps de Marcel Nguiayo Effam
critiqué par Imani - (Toulouse - 45 ans)
Un poète dans la cité...
Ce recueil de poèmes peut se lire comme autant de longues lettre écrites pour dire l'amour, l'amertume; dénoncer la gabegie, le népotisme, l'irrationnel, la pauvreté.
Les vers claquent.
La langue enchante.
Les envolées lyriques de cet auteur nous font voyager autant qu'elles nous font rire et réfléchir.
Il a le verbe facile et sa poésie coule, tel un long fleuve sur lequel on naviguerait...
Barcelona ! de Grégoire Polet
critiqué par Ori - (Kraainem - 90 ans)
Attachants portraits de barcelonais, aujourd’hui …
Extraordinairement dynamique, que ce roman qui nous présente plus de vingt profils d’hommes et de femmes de Barcelone dont on découvre au fil des chapitres que leurs chemins se croisent mais aussi se séparent au hasard du quotidien …
Sur le long temps de pose qui s’étend de 2008 à 2011, Grégoire Polet nous offre une belle série d’instantanés, livrant de...
Jours de destruction, jours de révolte de Chris Hedges (Scénario), Joe Sacco (Dessin)
critiqué par Bafie - (64 ans)
Et maintenant, que vais-je faire ?
Si vous avez la conviction de vivre dans une société à la dérive, si vous pressentez que nos démocraties sont menacées par le monde des grandes entreprises et de la finance et que la puissance des lobbies vous fait grimacer, les propos de Chris Hedges vont renforcer ces constats et vous faire mesurer toute l’ampleur des dégâts causés à notre...
On va dans le mur... de Agnès Verdier-Molinié
critiqué par Falgo - (Lentilly - 86 ans)
Catastrophe annoncée et comment l'éviter
Directrice de l'iFRAP, "Fondation pour la recherche sur le administrations et les politiques publiques", Agnès Verdier-Molinié travaille depuis des années sur l'économie de l'Etat et des Collectivités Locales. Les dépenses publiques, leurs finalités plus ou moins avouables, leurs incohérences, leurs doublons, leurs masques destinés à les cacher, les décisions qui les motivent dans l'urgence ou l'émotion, leur efficacité sont passés...
Bourgeons de Amoan Pambo
critiqué par Imani - (Toulouse - 45 ans)
Il le vaut bien...
Il a le slam dans la peau!
Il a su écrire avec beaucoup de profondeur ses pensées, ses espoirs, sa vision du monde et de l'avenir.
C'est d'une plume fine et mordante, saisissante et fraiche qui nous invite à voyager et à comprendre le monde et ses soubresauts.
l'auteur s'interroge sur tout:
l'héritage léguer par son père, illustre enseignant d'université, l'héritage léguer par la...
La chaleur de cette nuit... de Lilly Rose Agnouret
critiqué par Imani - (Toulouse - 45 ans)
Emerveillée!
Une amie m'a sommée de le lire.
Et je m'y suis pliée.
Premier livre de cet auteur, l'histoire est celle d'une passion entre deux personnes totalement étrangère. Une rencontre fortuite dans un ascenseur qui conduit à une aventure d'une nuit avec fortes conséquences....
L'auteur semble t-il, s'est essayée au roman sentimental. C'est une initiative à saluer d'autant que l'histoire se tient. la narration...
Le soleil du désert de André Dhôtel
critiqué par Hélian - (44 ans)
A propos de voyages les yeux ouverts ou fermés et de choses trouvées puis perdues
Je ne me lancerai pas dans une présentation d'André Dhôtel (1900-1991), d'autres sites internet donneront bien plus d'informations. Certainement un des plus grands romanciers français du siècle dernier et un des plus méconnus...Cette absence de la reconnaissance qu'il mérite tient je pense à deux choses : l'apparente naïveté de son style, l'aspect intemporel et bien particulier de son oeuvre, pour...
Jean Barois de Roger Martin du Gard
critiqué par Cyclo - (Bordeaux - 80 ans)
Attention, chef-d’œuvre (oublié)
Fin du XIXe siècle : Jean Barois, élevé dans la religion catholique, marié à une amie d'enfance extrêmement croyante, découvre la vanité de la religion : "La plupart d'entre nous ont bien davantage besoin de paix intérieure que de vérité ; la religion leur est une autre nourriture que la science". Il se détache du catholicisme, quitte sa femme et, avec un groupe...
Crépuscule de Michel Flaque
critiqué par Presse-k - (40 ans)
Belle leçon de vie!
Ça fait plaisir de commencer par le commencent. Le résumé présageait une romance comme je les aime et je peux vous dire que je l'ai savourée. Le point fort de ce livre est que l'auteur nous présente sa petite bande de copains et nous donne envie de lire l'histoire de ces autres personnages. Assez déjantée, ce roman procure un bon...
Loué sois-tu ! : Laudato si de Pape Francois
critiqué par Saint Jean-Baptiste - (Ottignies - 89 ans)
Le sort du monde est entre nos mains
Décidément, notre saint Père le Pape n'y est pas allé par quatre chemins. Pour sa première encyclique il renouvelle le genre, il appelle un chat, un chat et, ce qu'il a à dire il le dit noir sur blanc. On est loin ici du style un peu pompeux de la tradition vaticanesque des encycliques précédentes, avec ses redondances précautionneuses, où...
Un cyclone à la Jamaïque de Richard Hughes
critiqué par Cyclo - (Bordeaux - 80 ans)
La vérité de l'enfance
Nous sommes à la fin du XIXe siècle : une famille de planteurs d'origine anglaise, les Thornton, a cinq enfants, de douze à trois ans. Elle vit difficilement depuis l'abolition de l'esclavage. Les enfants sont comme de petits sauvageons, quasiment à l'état de nature, bien que très marqués cependant par une éducation chrétienne et par la supériorité de la race...
Grille de parole de Paul Celan
critiqué par Septularisen - (- ans)
Et le trop de mes paroles : déposé sur le petit cristal dans le fardeau de ton silence
Disons le tout de suite, la merveilleuse poésie de Paul CELAN se mérite, aussi bien parce que sa lecture est exigeante, difficile, mais aussi et surtout parce que c’est une poésie vivante, en évolution en « fuite » permanente devant son lecteur… A peine croit-on avoir saisi le sens d’une phrase, que dix autres nous apparaissent, à peine croit-on avoir...
L'aventurier du Rio Grande de Tom Lea
critiqué par Frunny - (- ans)
"Un homme doit vivre là ou il se sent chez lui !"
Tom Lea (1907-2001) est un artiste américain aux talents multiples. Peintre au service de l’anthropologie, célèbre au Texas où ses peintures murales ornent de nombreux bâtiments publics, il a été correspondant artistique du Life Magazine pendant la Seconde Guerre mondiale.Tom Lea est devenu écrivain tardivement, ses romans reflètent sa passion pour son pays. Connaisseur avisé de l’histoire grâce au poste...
Baby Jane de Sofi Oksanen
critiqué par Anonyme12 - (15 ans)
Rock, hot et pas si cool
OKSANEN est déjà connue pour " Les "Vaches de Staline ", qui lui valu un beau succès en librairie, mais son deuxième roman , paru en 2005, devrait attirer d'autres lecteurs.
Nous sommes à HELSINKI, années 2000, deux femmes , Piki et la narratrice, vivent une histoire d'amour... qui va se terminer mal.
Si la structure narrative ne révolutionne pas le...
Ma cavale au Canada de San-Antonio
critiqué par Killeur.extreme - (Genève - 44 ans)
Un très bon épisode.
Présentation de l'éditeur
Il faut écouter la France profonde. Elle a des choses à dire. Ainsi Justin Petipeux, fier travailleur de la terre et témoin malgré lui d'une pause-pipi d'espions en pleine cambrousse, en détient à la pelle, des secrets internationaux. Oui mais voilà. San-Antonio ne l'a pas cru. S'il avait écouté, Justin Petipeux, on n'aurait sans doute pas assassiné le...
Les âmes petites de Véronique Joyaux
critiqué par Cyclo - (Bordeaux - 80 ans)
Victor Hugo, pas mort
La poésie sociale serait-elle de retour ? On sait qu'il n'y a rien de plus difficile à réussir. Il faut beaucoup d'empathie pour les classes sociales défavorisées si on souhaite éviter l'emphase ou la thèse. Beaucoup s'y sont cassé la figure. Victor Hugo pourtant a eu quelques belles réussites en ce domaine : dans "Le mendiant", par exemple, poème...
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