Toute la lumière que nous ne pouvons voir de Anthony Doerr
(All the light we cannot see)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Romans historiques
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Cote pondérée : (957ème position).
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Le titre est finement choisi
Deux adolescents, un garçon et une fille, le garçon est Allemand, orphelin, se passionne pour les postes de radio, et va à l'école du 3ème Reich, puis, plus tard, fera la guerre. L'autre est française, aveugle, sous le couvert de son père, ils fuiront bientôt la guerre.
Deux tangentes différentes qui, en dépit de toute évidence, vont se croiser dans le cœur du conflit de la seconde guerre mondiale.
Ce livre est extraordinaire, rythmé, avec de petits chapitres, fluide dans sa composition, les personnages sont attachants et remarquablement restitués dans leur environnement respectif.
L'ouvrage est dense mais ne souffre d'aucune longueur, les 600 pages défilent à toute vitesse, l'histoire est prenante.
A mettre dans toutes les mains.
Les éditions
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Toute la lumière que nous ne pouvons voir [Texte imprimé], roman Anthony Doerr traduit de l'américain par Valérie Malfoy
de Doerr, Anthony Malfoy, Valérie (Traducteur)
Albin Michel / Les Grandes traductions
ISBN : 9782226317186 ; 18,50 € ; 29/04/2015 ; 600 p. ; Format Kindle -
Toute la lumière que nous ne pouvons voir [Texte imprimé]
de Doerr, Anthony
le Livre de poche / Littérature & Documents
ISBN : 9782253045281 ; 8,90 € ; 28/09/2016 ; 704 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (12)
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Gentillet ... Prix Pulitzer ?
Critique de Faby de Caparica (, Inscrite le 30 décembre 2017, 62 ans) - 16 décembre 2019
Ed. Le livre de Poche
Bonjour les fous de lectures...
Ouille .. Quelle déception que ce livre !!!
Alors l'histoire est certes originale.
Années de guerre.
Il s'agit de l'histoire et de la rencontre entre une jeune française, aveugle et réfugiée à Saint-Malo et un jeune technicien allemand génie des transmissions électromagnétique embauché par la Wehrmacht.
Sur ça vient se greffer une histoire de diamant doté d'étranges pouvoirs…. c'est un peu lourdingue!
Marie-Laure est aveugle et vit en France occupée : elle expérimente la vie par le bout de ses doigts, par les odeurs que trouvent ses narines et par les sons que captent ses oreilles.
Werner, un jeune Allemand orphelin doté d'une curiosité insatiable et qui entend ce que les autres ne voient pas.
Et c'est parti pour succession de chapitres courts en alternant habilement non seulement le point de vue narratif des deux protagonistes, Marie-Laure Leblanc et Werner Pfenning, mais également les périodes de l'histoire. Nos sautons des années de début de guerre à la fin de celle-ci.
Dommage car l'idée était bonne, l'écriture assez fluide et on sent un véritable travail de recherche fait par l'auteur sur ces années d'occupation...
Mais beaucoup trop de longueurs (200p de moins aurait été le bienvenu), d'invraisemblance et de cliché en veux-tu en voilà!
Bref, cela ne casse pas trois pattes à un canard.
Bref je me suis ennuyée.
Prix Pulitzer de l'année 2015 ! on croit rêver, on est quand même loin d'un chef d'œuvre !!
En conclusion, roman en demi teinte qui me conforte dans mon questionnement sur l'attribution des prix littéraires et les coups de pouce marketing
Gros coup de coeur !
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 15 avril 2019
Werner Pfennig et sa sœur sont orphelins en Allemagne lorsque la seconde guerre mondiale se prépare. Werner est destiné à travailler dans la mine où son père est mort, mais ses talents techniques et scientifiques – inspirés notamment par des programmes radio de France - lui permettent d’intégrer une école de l’armée. Dans cet environnement très dur, aucune faiblesse n’est permise et les maillons faibles ne font pas long feu.
Marie-Laure Leblanc est une adolescente française devenue aveugle depuis quelques années, couvée par un père aimant et orpheline de mère. Lorsque la guerre éclate, le père et la fille se réfugient à Saint-Malo chez un grand-oncle. Ce dernier reste calfeutré chez lui depuis la première guerre mondiale qui l’a laissé en proie à des terreurs et des fantômes. Le papa de Marie-Laure a été chargé de cacher un diamant du muséum d’histoire naturelle où il travaille, qui est non seulement d’une valeur inestimable, mais traîne derrière lui une légende de malheurs.
A la fin de la guerre, Marie-Laure se retrouve la proie d’un Allemand à la recherche du diamant et elle se terre dans son grenier pendant des jours.
Pendant ce temps, Werner est également prisonnier avec d’autres soldats d’une cave à moitié effondrée, pendant des jours.
C’est l’histoire de deux adolescents impuissants face à l’Histoire qui les emmène dans son tourbillon. Sans défense, ils font malgré tout preuve de courage à leur mesure et tentent de survivre. Ils sont les jouets des événements, des rencontres…, mais ils gardent malgré tout leur âme intacte : Werner malgré le peu de repères moraux dont il dispose et le peu d’amour dont il est entouré. La fragilité de ces deux « héros » nous les rend attachants.
Aucun personnage ne sort indemne de cette aventure. Le style, alternant les chapitres concernant l’un et l’une, est passionnant. L’histoire est dense et fournit de la matière aux lecteurs qui, comme moi, aiment lire des pavés.
Toute cette lumière qui se donne à voir !
Critique de Clashortrash (, Inscrit le 18 octobre 2018, 45 ans) - 18 octobre 2018
Toute cette lumière qui se donne à voir !
« Toute la lumière que nous ne pouvons voir » fait partie des romans lumineux. Extrêmement lumineux.
Les anglo-saxons sont tellement phénoménistes – esse est percendi ! Les champions de la sensation goûteuse, rare, bouleversante. Et quoi de mieux pour sentir la beauté inaperçue du monde qu’une jeune fille devenant aveugle et un garçon bricoleur de talent fan de télécommunications ?
Et la beauté survient au milieu d’un monde bientôt en ruine – les nazis étant de la partie.
Une beauté nourrie aussi par une magnifique érudition : Le père de la jeune fille, Marie-Laure, travaille au Musée d’Histoire Naturelle, et sous ses doigts se réveille la beauté nacrée de coquillages incroyables ; le garçon, Werner, a lui aussi des doigts-fées, capable de bricoler une radio à partir de déchets, lui révélant des messages lointains d’un humanisme touchant.
Bien sûr l’Histoire s’en mêle et rapproche les deux enfants que tout rassemble, et tout oppose. Car l’histoire, improbable, mais superbement tissée, parvient à faire d’une jeune aveugle une résistante, et d’un chic garçon un élément fort d’une section de la Wehrmacht.
Et la beauté n’est pas que dans la sensation du monde, mais aussi dans le coeur des héros.
Quel ennui !
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 28 juin 2017
Si au moins de belles phrases venaient de temps à autre enjoliver le tout... mais non. Un prix Pulitzer pour cela me semble nettement exagéré. Certains lecteurs ont aimé, je n'en fais pas partie.
Les "petites gens" durant la guerre
Critique de Ddh (Mouscron, Inscrit le 16 octobre 2005, 83 ans) - 3 juin 2017
Ce roman se distingue par sa dualité : la vie en France et celle en Allemagne à l'époque du Reich. Ce qui donne la famille Leblanc avec Marie-Laure, son père et Etienne, son grand-oncle et les orphelins Werner et sa sœur Jutta sous la bienveillance de frau Elena. Dans les années 30, en Allemagne, l'idéologie nazie est omniprésente et dirige la vie quotidienne, aussi à l'orphelinat où Werner est passionné par la radio et les ondes courtes. Cela lui permet d'être distingué et le voilà dans une école d'élite où l'éducation, fidèle au Reich, est inhumaine. A Paris, au même moment, sauve-qui-peut. Les œuvres muséales doivent être protégées. L'Océan des Flammes est l'objet de convoitises. C'est le temps des dénonciations. Saint-Malo est détruit en 44 par l'armée alliée. Les petites gens, tant en Allemagne qu'en France, sont autant de pauvres victimes.
De courts chapitres tiennent le lecteur en haleine. Quatre-vingts ans, de 1934 à 2014, défilent dans un ordre aléatoire qui marque l'originalité et ce n'est que du plaisir. Une profonde humanité se dégage de ce roman. Décrire ce que perçoit une aveugle en est un autre atout.
l'Océan de Flammes
Critique de Macapat (, Inscrite le 26 juin 2014, 68 ans) - 18 janvier 2017
A refaire, je lirais le livre dans l'ordre chronologique car passer de août 1944 à leur enfance en 1934 c'est une chose mais passer du 8 août 44 à juin 40, puis 8 août 44 à janvier 41, puis 8 août 44 à août 42, puis 9 août 44 à mai 44,... je ne vois pas l'intérêt.
Un petit rappel des chapitres en début ou fin de livre aurait été un plus.
Une lecture agréable
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 17 janvier 2017
Et là peut-être provient le principal défaut de ce roman, du moins pour ma part. Je m’attendais à une lecture plus innovante, plus originale, plus recherchée, bien que l’histoire soit originale. J’ai trouvé cette lecture trop « passe-partout » bien que la trame narrative sorte de l’ordinaire. Le gros bémol se situe au niveau de l’évolution de l’histoire qui se devine bien trop facilement. Du coup la lecture perd en intérêt. Dommage car l’histoire est plutôt touchante et les personnages attachants, notamment les personnages secondaires.
Néanmoins Toute la lumière que nous ne pouvons voir est un roman intéressant, prenant et qui se lit avec plaisir et cela il ne faut pas l’oublier.
Magnifique
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 31 octobre 2016
Prenant.
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 18 juillet 2016
Il y a du bon, du très bon même. L'idée de la voix dans la nuit c'est vraiment génial et cela méritait vraiment une présentation plus fouillée.
L'auteur a choisi de cadencer son roman en de très courts paragraphes. C'est désopilant mais c'est digérable. Malheureusement c'est un peu court pour développer ce qui mériterait de l'être. Au bout d'un moment l'histoire devient vraiment trop "grosse".
Alors ce qui aurait dû exploser en feu d'artifice fait pchittt sur la fin. Dommage.
Un grand et beau roman !
Critique de Chapitre31 (TOULOUSE, Inscrite le 18 août 2013, 55 ans) - 31 janvier 2016
Il se lit d'une traite avec un suspense qui ne vous lâche pas.
Les personnages sont attachants, une belle écriture.
Une belle découverte de cet auteur.
Citation p 452 :
"On est très loin de comprendre ce que c'est d'être aveugle quand on ferme les yeux.
Sous notre monde des cieux , des visages et des édifices, il en existe un autre, plus lent et plus ancestral, un espace où les surfaces planes se désintègrent et où les sons forment une multitude de rubans dans les airs ".
Le temps des baisers pour deux chemins ne dure qu'un carrefour ...
Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 58 ans) - 31 janvier 2016
1944. Après être passé dans une école d'élite du Reich, Werner est dans la Wehrmacht, unité de repérage des émissions radio pirates, muté à Saint-Malo. Marie-Laure est réfugiée chez son grand-oncle dans la ville fortifiée de Saint-Malo après bien des péripéties, notamment l'arrestation de son père par la Gestapo. Huit août, l'offensive américaine visant à prendre Saint-Malo est lancée, commençant par des bombardements à haute altitude qui réduiront une grande partie de la ville en ruine.
Le livre est un mille-feuille constitué de couches légères de ces deux époques habillement superposées et d'entrecroisements des différents personnages, les deux principaux, évidemment, mais également des personnages annexes qui parfois provoquent les événements. Le style est agréable malgré quelques approximations de traduction et quelques erreurs chronologiques (le stylo-bille bien que "balbutié" en 1918, n'a été commercialisé discrètement qu'à la fin 1945, difficile d'écrire avec en ce milieu 1944 ! Mais ceci est probablement une erreur de traduction...). Avec habileté, Anthony DOERR tisse sa toile, en évitant de tomber dans la facilité et les clichés mièvres et attendus (notamment pour le dénouement). Un livre à lire.
Une histoire émouvante et remarquable
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 25 août 2015
Outre les deux jeunes héros déjà mentionnés, l'auteur met en scène également un diamant mythique qui se promène tout au long du roman dans des conditions rocambolesques auxquelles on a envie de croire. Et puis la ville de Saint Malo est magnifiquement présente de manière très réaliste, c'est un régal pour ceux qui la connaissent et l'aiment.
On a du mal à abandonner la lecture avant les dernières lignes, et je crois que nombreux sont ceux qui apprécieront, y compris les plus jeunes, c'est quand même mieux que les BD !
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