Et comme le dit Piero, peut-etre que les deux millionaires excentriques sont une figure de Dieu ?
C'est Myrco Saule qui a évoqué ce Dieu :-)
Saule a un peu extrapolé ma pensée;-). Plus exactement (pardon de me citer), je parlais d' "une force qui a la main sur ce qui nous arrive " alors Dieu ou la fatalité du destin, je ne sais pas...disons que c'est selon les croyances de chacun.
Mais il est vrai qu'en réfléchissant plus avant, on peut se demander si les personnages des deux milliardaires ne sont pas quelque part une personnification de cette main du destin d'autant que leur omniprésence dans la maquette de la Cité du Monde sous forme de figurines en quelque sorte "déshabillées" de leur enveloppe humaine renforce cette idée de représentation symbolique. De plus, le fait qu'ils n'apparaissent plus que par le biais de Mursk, leur bras exécuteur va d'ailleurs dans le même sens. (Je me demande s'ils réapparaîtront en chair et en os d'ici la fin; j'ai tendance à penser que non ).
Mais il est vrai qu'en réfléchissant plus avant, on peut se demander si les personnages des deux milliardaires ne sont pas quelque part une personnification de cette main du destin d'autant que leur omniprésence dans la maquette de la Cité du Monde sous forme de figurines en quelque sorte "déshabillées" de leur enveloppe humaine renforce cette idée de représentation symbolique. De plus, le fait qu'ils n'apparaissent plus que par le biais de Mursk, leur bras exécuteur va d'ailleurs dans le même sens. (Je me demande s'ils réapparaîtront en chair et en os d'ici la fin; j'ai tendance à penser que non ).
J'ai l'impression d'avoir beaucoup trop commenté...si c'est le cas je m'en excuse . C'est plus facile pour moi de le faire au fur et à mesure....
Mais non, c'est le but!
Tous ont dépassé mes attentes.
Le chapitre 6 m’a paru un peu long, car Auster décrit méticuleusement la construction du mur, le poids des pierres, la méthode etc. Mais, j’imagine que ce ralentissement du rythme est volontaire de sa part avant d’entamer les trois derniers chapitres très enlevants.
A ce point du livre, toute la liberté que Nashe avait au chapitre 1 est pratiquement disparue. Même si ce n’est pas un ‘huis clos’ dans un endroit fermé, l’effet ‘huis clos’ fonctionne.
A ce point du livre, toute la liberté que Nashe avait au chapitre 1 est pratiquement disparue. Même si ce n’est pas un ‘huis clos’ dans un endroit fermé, l’effet ‘huis clos’ fonctionne.
Chapitre 5 La partie de poker
Encore une fois une construction impeccable, un peu d’ennui dans cette partie de poker, jeu que je ne connais absolument pas, puis la sortie de Nashe, à son retour, la tension puis la catastrophe et la fin pressenties . Et cette addiction qui fait qu’on n’arrête pas une partie, même Nashe qui ne joue pas.
Qui étaient donc ces Laurel et Hardy ? Pourquoi Pozzi a-t-il perdu ?
Encore beaucoup de questions...
Encore une fois une construction impeccable, un peu d’ennui dans cette partie de poker, jeu que je ne connais absolument pas, puis la sortie de Nashe, à son retour, la tension puis la catastrophe et la fin pressenties . Et cette addiction qui fait qu’on n’arrête pas une partie, même Nashe qui ne joue pas.
Qui étaient donc ces Laurel et Hardy ? Pourquoi Pozzi a-t-il perdu ?
Encore beaucoup de questions...
Chapitre 6 La construction du mur.
Où je m’habitue à la construction des chapitres.
Chacun étant presque un roman à lui seul avec un nouveau cadre, un (des) nouveau(x) personnage(s) ; départ tranquille voire un peu long puis accélération et changement dans la routine et dans l’évolution de la relation entre Nashe et Pozzi. Et on reprend un peu espoir.
Mais complètement d’accord avec vous, on ne s’ennuie pas !
Où je m’habitue à la construction des chapitres.
Chacun étant presque un roman à lui seul avec un nouveau cadre, un (des) nouveau(x) personnage(s) ; départ tranquille voire un peu long puis accélération et changement dans la routine et dans l’évolution de la relation entre Nashe et Pozzi. Et on reprend un peu espoir.
Mais complètement d’accord avec vous, on ne s’ennuie pas !
Terminé la lecture.
Ce fil s'arrête là ???
Chapitre 2
Comme annoncée dans les dernières lignes du chapitre : la rencontre de Nashe avec Jack Pozzi .
Un "gringalet, un gosse" dans un triste état qui" avait l'air d'émerger d'une bétonnière ", qui se présente comme un as du poker "Jackpot" , mais victime de joueurs qu'il nomme avec dédain "les Laurel et Hardy"
Paul Auster adopte une présentation classique : 2 heros , Chacun fait l'objet d'un chapitre .
La suite de cette rencontre est préparée par la proposition d'association que propose Nashe en vue de la partie de poker déterminante pour Jack .
Chapitre 3
Nashe emmène Pozzi à New York pour le rendre présentable et le tester
2 associés opposés .. Nashe a pour lui l'âge, la maturité, la prudence , la taille tandis que Pozzi est jeune "un gamin mal élevé, le gosse , le petit arrogant", impulsif, gringalet
Ils ont vecu tous les deux pourtant des situations paralléles : Nashe a béneficié d'un héritage inespéré et Pozzi a pour père un homme riche qui lui est tombé de ciel
Schema classique : 2 personnages opposés mais complémentaires car Pozzi devient pour Nashe le moyen d'assumer un rôle de guide et de protecteur"
En route pour le manoir où doit avoir lieu la partie avec les deux "Laurel et Hardy: un manoir impressionnant dans lequel il faut montrer patte blanche pour entrer .
Comme annoncée dans les dernières lignes du chapitre : la rencontre de Nashe avec Jack Pozzi .
Un "gringalet, un gosse" dans un triste état qui" avait l'air d'émerger d'une bétonnière ", qui se présente comme un as du poker "Jackpot" , mais victime de joueurs qu'il nomme avec dédain "les Laurel et Hardy"
Paul Auster adopte une présentation classique : 2 heros , Chacun fait l'objet d'un chapitre .
La suite de cette rencontre est préparée par la proposition d'association que propose Nashe en vue de la partie de poker déterminante pour Jack .
Chapitre 3
Nashe emmène Pozzi à New York pour le rendre présentable et le tester
2 associés opposés .. Nashe a pour lui l'âge, la maturité, la prudence , la taille tandis que Pozzi est jeune "un gamin mal élevé, le gosse , le petit arrogant", impulsif, gringalet
Ils ont vecu tous les deux pourtant des situations paralléles : Nashe a béneficié d'un héritage inespéré et Pozzi a pour père un homme riche qui lui est tombé de ciel
Schema classique : 2 personnages opposés mais complémentaires car Pozzi devient pour Nashe le moyen d'assumer un rôle de guide et de protecteur"
En route pour le manoir où doit avoir lieu la partie avec les deux "Laurel et Hardy: un manoir impressionnant dans lequel il faut montrer patte blanche pour entrer .
Ce fil s'arrête là ???Je pense plutôt que ça va continuer. Mais que ceux qui n’ont pas tout fini, ne lisent pas nos commentaires, pour ne pas se gâcher le suspense.
J’ai parcouru les critiques CL de « La Musique du Hasard », heureusement après ma lecture, question suspense, et elles m’ont bien étonné.
https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/757
La plupart des critiqueurs y ont vu des métaphores, des leçons de vie, des messages, et même de la métaphysique…
Je n’ai rien vu de tout ça. Pour moi ce livre est un roman. Un roman bien troussé, bien écrit, très prenant... tout simplement un bon roman.
Mais je suis d’accord avec la première phrase de la critique de Xerinata : « qui n’a jamais eu l’envie de tout larguer ? » Pas moi ! j’aurais voulu tout larguer et partir en roulotte au Larzac avec Antinea. Mais nous n’avions pas de roulotte et puis, je ne suis pas sûr qu’Antinea m’aurait accepté comme compagnon. Alors, hélas ! je ne suis pas parti.
;-))
J’ai parcouru les critiques CL de « La Musique du Hasard », heureusement après ma lecture, question suspense, et elles m’ont bien étonné.
https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/757
La plupart des critiqueurs y ont vu des métaphores, des leçons de vie, des messages, et même de la métaphysique…
Je n’ai rien vu de tout ça. Pour moi ce livre est un roman. Un roman bien troussé, bien écrit, très prenant... tout simplement un bon roman.
Mais je suis d’accord avec la première phrase de la critique de Xerinata : « qui n’a jamais eu l’envie de tout larguer ? » Pas moi ! j’aurais voulu tout larguer et partir en roulotte au Larzac avec Antinea. Mais nous n’avions pas de roulotte et puis, je ne suis pas sûr qu’Antinea m’aurait accepté comme compagnon. Alors, hélas ! je ne suis pas parti.
;-))
Je ne pense pas que ce livre ne soit qu'un roman car il y a des passages réalistes et d'autres qui pourraient sembler invraissemblables si justement il n'y avait pas une autre intention derrière comme effectivement des métaphores , voire un peu de symbolisme surtout dans le comportement de Nashe parfois irrationnel, et aussi chez les deux milliardaires . Ce n'est pas seulement un simple récit car il y a différents aspects construits graduellement dont particulièrement les 3 derniers chapitres ....
Ce fil s'arrête là ???
Je crois qu’il reste Tistou qui doit rattraper. Attendons un peu.
Pour la prochaine session, je présenterai un échéancier.
Vous êtes trop rapides! La majorité a complété le processus en 39 jours, alors que j’avais prévu 90.
Alors moi, j'en suis à attaquer le chapitre 5. Attaqué le roman depuis hier, ça se lit vite. Mais je croyais que la dead line était en décembre alors je ne stressais pas particulièrement et comme A la mesure de l'univers, de Jon Kalman Stefansson m'a donné pas mal de fil à retordre à lire, j'ai voulu le terminer avant d'attaquer Paul Auster, beaucoup plus simple à lire. Au moins pour le moment.
Bon, cette lecture ne va pas traîner ..., même si maintenant c'est ... ping !
Bon, cette lecture ne va pas traîner ..., même si maintenant c'est ... ping !
@Marvic
Où je m’habitue à la construction des chapitres.
Chacun étant presque un roman à lui seul avec un nouveau cadre, un (des) nouveau(x) personnage(s)
Je trouve aussi que la construction est assez simple, et même simpliste : le personnage de Nashe sert de fil conducteur du début à la fin mais, à part ça, chaque chapitre raconte une histoire séparée les unes par rapport aux autres. J’ai trouvé que ça manquait de continuité, surtout dans le suivi des personnages. Comme si une fois présentés, l’auteur ne savait plus quoi en faire.
Tistou va nous rattraper – malgré son ping – et en attendant il vaudra mieux qu’il ne lise pas nos commentaires.
Je crois qu’il reste Tistou qui doit rattraper.
Où je m’habitue à la construction des chapitres.
Chacun étant presque un roman à lui seul avec un nouveau cadre, un (des) nouveau(x) personnage(s)
@Marvic
Je trouve aussi que la construction est assez simple, et même simpliste : le personnage de Nashe sert de fil conducteur du début à la fin mais, à part ça, chaque chapitre raconte une histoire séparée les unes par rapport aux autres. J’ai trouvé que ça manquait de continuité, surtout dans le suivi des personnages. Comme si une fois présentés, l’auteur ne savait plus quoi en faire.
Je pense que ça peut venir du sentiment que l'auteur improvise au fur et à mesure. Personnellement j'aime bien cet aspect qui est plutôt excitant mais qui peut effectivement donner l'impression d'une sorte de rupture entre les chapitres ; mais aussi accentue le suspense car on est beauvoup plus surpris par une tournure imprévue. Qui pouvait imaginer qu'à la lecture de la première partie Nashe allait se retrouver prisonnier dans la construction d'un mur ? Cette invraissemblance nous transporte dans un autre monde comme si Nashe faisait un cauchemar...
Quand j'évoque l'improvisation je veux dire que l'auteur, selon mon ressenti, n'a pas forcément une idée précise du devenir de son personnage, ce qui accentue d'ailleurs cette notion de hasard que apparemment on retrouve dans ces autres livres (que je ne connais pas) selon les avis. Partir d'un personnage comme Nashe qui découvre la liberté imprévue en se lançant dans une sorte de course en avant, a forcément une limite même si quelque part il fait référence à un désir que chacun de nous (et l'auteur sans doute) pourrait rêver de vivre à un moment de sa vie...C'est pourquoi créer une rencontre ,elle aussi imprévue comme celle de Pozzi, est une porte ouverte à une création en totale opposition avec l'attitude du début. Et comme l'improvisation conduit à sortir beaucoup plus profondément les choses du fond de soi, cela peut aboutir à ce qui est traumatisant comme la privation de liberté très cauchemardesque...
Comme je n'ai rien lu d'autres de Paul Auster peut être que je me plante complètement :-) Mais c'est mon ressenti en tous cas...
Comme je n'ai rien lu d'autres de Paul Auster peut être que je me plante complètement :-) Mais c'est mon ressenti en tous cas...
Merci Tistou!
J'en suis donc au chapitre 6 (ça se lit vraiment vite, essayez voir Stefansson pour voir la différence !). Je ne retrouve les difficultés à lire Paul Auster dont j'avais souvenir. Je me souvenais m'embêter un peu, trouver qu'il était un peu nombriliste dans sa manière d'écrire, ou plutôt de tisser son roman. Point de ça ici (ou alors c'est Tistou qui a évolué ? Possible, il a vieilli, mes Paul Auster datent de 98 et 99 ! Bon sang 25 ans et plus ! Alors oui, c'est probablement la manière de Tistou d'appréhender les lectures qui a évolué !)
On vit un peu un cauchemar programmé et éveillé avec Nashe, avec Pozzi en lutin maléfique ...
Mais tout se tient.
Dans le chapitre 5 on comprend de suite que la partie de poker va être un désastre mais on est plus que comblés. C'est pire que ce qu'on pouvait imaginer. Dans le chapitre, une construction de mur qui nous fait rentrer un peu dans du surréalisme (cauchemar toujours), je préfère ne même pas imaginer ce qui peut survenir, je serais petit joueur. Alors il ne me reste plus qu'à lire et me laisser trimballer? Ca tombe bien, c'est ce que j'aime !
On vit un peu un cauchemar programmé et éveillé avec Nashe, avec Pozzi en lutin maléfique ...
Mais tout se tient.
Dans le chapitre 5 on comprend de suite que la partie de poker va être un désastre mais on est plus que comblés. C'est pire que ce qu'on pouvait imaginer. Dans le chapitre, une construction de mur qui nous fait rentrer un peu dans du surréalisme (cauchemar toujours), je préfère ne même pas imaginer ce qui peut survenir, je serais petit joueur. Alors il ne me reste plus qu'à lire et me laisser trimballer? Ca tombe bien, c'est ce que j'aime !
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