Le combat ordinaire, tome 1 de Manu Larcenet
Le combat ordinaire, tome 1 de Manu Larcenet
Catégorie(s) : Bande dessinée => Humour
Critiqué par Rachel, le 22 décembre 2004
(grenoble, Inscrite le 31 octobre 2004, 46 ans)
Critiqué par Rachel, le 22 décembre 2004
(grenoble, Inscrite le 31 octobre 2004, 46 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 10 avis)
Cote pondérée : (1 238ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 6 382 (depuis Novembre 2007)
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Cote pondérée : (1 238ème position).
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Visites : 6 382 (depuis Novembre 2007)
à lire
Je ne suis pas une fan de bd, mais j'ai lu celle-ci car on me l'avait conseillée et je n'ai pas été déçue. L'histoire drôle et émouvante d'un photographe en pleine crise existentielle, personnage auquel nous pouvons tous nous identifier à un moment ou un autre de notre vie.
une bd à lire donc !
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Les éditions
-
Le combat ordinaire [Texte imprimé] Manu Larcenet...
de Larcenet, Manu (Scénariste)
Dargaud / Le Combat ordinaire
ISBN : 9782205054255 ; 14,50 € ; 30/04/2006 ; 54 p. ; Album
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Le combat ordinaire
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Les critiques éclairs (9)
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Bien vu !
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 28 décembre 2014
Le ton est donné dès les premières pages. Marco décide d'arrêter sa psychanalyse non sans avoir posé une dernière question au thérapeute: "Comment définiriez vous mon état actuel ?"
Et il ne va pas être déçu de la réponse !
Je retrouverai dans cette série toujours cette alternance de moments graves, de réflexions vitales avec des scènes drôles, des traits d'humour .
Ce premier tome de la série du "Combat ordinaire" nous montre un Marco jeune adulte immature, photographe indépendant qui vit avec son chat et ses angoisses, se contentant de quelques visites rares chez ses parents, rencontrant une jeune et jolie vétérinaire, se liant d'amitié avec un vieux voisin... mais la vie n'est pas si simple; ses parents vieillissent, son gentil voisin a un passé, sa jolie compagne le pousse à l'engagement.
Le ton est incroyablement juste, les mots soigneusement choisis, et les dessins aussi parlants que les mots. Une belle découverte !
Et il ne va pas être déçu de la réponse !
Je retrouverai dans cette série toujours cette alternance de moments graves, de réflexions vitales avec des scènes drôles, des traits d'humour .
Ce premier tome de la série du "Combat ordinaire" nous montre un Marco jeune adulte immature, photographe indépendant qui vit avec son chat et ses angoisses, se contentant de quelques visites rares chez ses parents, rencontrant une jeune et jolie vétérinaire, se liant d'amitié avec un vieux voisin... mais la vie n'est pas si simple; ses parents vieillissent, son gentil voisin a un passé, sa jolie compagne le pousse à l'engagement.
Le ton est incroyablement juste, les mots soigneusement choisis, et les dessins aussi parlants que les mots. Une belle découverte !
Reflet d'une époque
Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 3 janvier 2013
Manu Larcenet a une réputation dans le milieu de la BD franco-belge: celui d'un auteur talentueux; mais les commentaires glanés çà et là laissent deviner un personnage assez antipathique.
Il n'empêche que cet album est assez intéressant dans la mesure où l'on découvre le portrait d'une génération... celle née dans les années 68-80, qui est détachée de l'"ancien monde", celui de la société traditionnelle, une génération qui n'a pas connu la guerre, a été élevée dans l'opulence mais également dans la menace de la déchéance sociale à cause du chômage. Plus de repères. L'angoisse.
Marco, le personnage de Larcenet représente le parangon de cette génération: un peu je-m'en-foutiste, avec des principes mais peu de convictions, un trentenaire en rupture avec les valeurs de ses parents mais qui a conscience de la vacuité de son existence. Un peu égoïste aussi.
Le problème est que l'auteur tend plus à décrire une situation qu'à rechercher les causes du mal-être de son personnage, celui-ci lui échappe en quelque sorte... quelles sont les causes de ce mal-être?
Est-il simplement lié à la personnalité de Marco? Ou est-il le lot de cette "génération perdue" ? s'interroger à ce propos aurait immanquablement conduit à des conclusions d'ordre politique (ce qui est seulement abordé en filigrane...)
Le dessin sert le scénario avec justesse. Sans être virtuose, il est dans le ton... un peu désabusé... là encore reflet d'une époque style Fluide Glacial...
Il n'empêche que cet album est assez intéressant dans la mesure où l'on découvre le portrait d'une génération... celle née dans les années 68-80, qui est détachée de l'"ancien monde", celui de la société traditionnelle, une génération qui n'a pas connu la guerre, a été élevée dans l'opulence mais également dans la menace de la déchéance sociale à cause du chômage. Plus de repères. L'angoisse.
Marco, le personnage de Larcenet représente le parangon de cette génération: un peu je-m'en-foutiste, avec des principes mais peu de convictions, un trentenaire en rupture avec les valeurs de ses parents mais qui a conscience de la vacuité de son existence. Un peu égoïste aussi.
Le problème est que l'auteur tend plus à décrire une situation qu'à rechercher les causes du mal-être de son personnage, celui-ci lui échappe en quelque sorte... quelles sont les causes de ce mal-être?
Est-il simplement lié à la personnalité de Marco? Ou est-il le lot de cette "génération perdue" ? s'interroger à ce propos aurait immanquablement conduit à des conclusions d'ordre politique (ce qui est seulement abordé en filigrane...)
Le dessin sert le scénario avec justesse. Sans être virtuose, il est dans le ton... un peu désabusé... là encore reflet d'une époque style Fluide Glacial...
Le refus de grandir
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 11 décembre 2012
Ce premier tome s’ouvre par une séance de psychanalyse, où le médecin semble plus soucieux de son tiroir-caisse que de son patient, Marco. Certes du déjà-vu, à la limite du cliché. Le style de dessin est minimaliste, avec des personnages « à gros nez », style qui a fait connaître Larcenet alors qu’il travaillait pour Fluide Glacial. Le ton est donné. On est dans l’introspectif parodique, parce que oui, il faut savoir rire de ses propres névroses pour mieux les mettre à distance. On enchaîne avec les retrouvailles de Marco et de son frère, où les deux trentenaires passent en mode régressif avec jubilation, en se livrant à quelques « private potaches’ jokes » et affichant une obsession compulsive pour les « gros pétards ». Et là, on se dit, ok c’est assez rigolo, mais après ?…
Heureusement, le récit va évoluer tout doucement vers une certaine gravité dès la visite de Marco à ses parents, rappelant à l’adulte qui ne veut pas grandir que ses parents vieillissent et que l’horloge tourne… La poésie va également se faire jour, avec notamment ces gaufriers à huit cases en noir et blanc, reprenant les photos de Marco, évoquant des paysages, des sensations, illustrant les états d’âme de son auteur, produisant des ruptures régulières et apaisantes lorsque le besoin s’en fait sentir, comme une prise de recul par rapport au récit principal parfois chargé de tension, en particulier les scènes où le jeune photographe a des crises d’angoisse, où tout se brouille, où tout rougeoie autour de lui…
Deux personnages-clés vont faire leur apparition : Emilie, la jeune vétérinaire dont il fait connaissance suite à une blessure de son chat, et le vieux voisin avec qui il sympathise, Mesribes, ancien lieutenant durant la guerre d’Algérie au passé sulfureux…
J’ignore si Larcenet a voulu faire ici une œuvre autobiographique, mais cela sent tellement le vécu qu’on se dit qu’il a puisé au moins une partie de son inspiration dans sa propre expérience. Les thèmes abordés (l’engagement, la mémoire, la transmission, la rédemption) le sont de manière très réaliste, avec sensibilité, évitant tout raccourci simpliste et procurant au lecteur matière à réflexion.
Un très bon début qui donne envie de lire la suite.
Heureusement, le récit va évoluer tout doucement vers une certaine gravité dès la visite de Marco à ses parents, rappelant à l’adulte qui ne veut pas grandir que ses parents vieillissent et que l’horloge tourne… La poésie va également se faire jour, avec notamment ces gaufriers à huit cases en noir et blanc, reprenant les photos de Marco, évoquant des paysages, des sensations, illustrant les états d’âme de son auteur, produisant des ruptures régulières et apaisantes lorsque le besoin s’en fait sentir, comme une prise de recul par rapport au récit principal parfois chargé de tension, en particulier les scènes où le jeune photographe a des crises d’angoisse, où tout se brouille, où tout rougeoie autour de lui…
Deux personnages-clés vont faire leur apparition : Emilie, la jeune vétérinaire dont il fait connaissance suite à une blessure de son chat, et le vieux voisin avec qui il sympathise, Mesribes, ancien lieutenant durant la guerre d’Algérie au passé sulfureux…
J’ignore si Larcenet a voulu faire ici une œuvre autobiographique, mais cela sent tellement le vécu qu’on se dit qu’il a puisé au moins une partie de son inspiration dans sa propre expérience. Les thèmes abordés (l’engagement, la mémoire, la transmission, la rédemption) le sont de manière très réaliste, avec sensibilité, évitant tout raccourci simpliste et procurant au lecteur matière à réflexion.
Un très bon début qui donne envie de lire la suite.
Georges !
Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans) - 26 juin 2012
Voilà une BD et un auteur que je découvre grâce à vos critiques et à vos conseils et c’est encore une fois une belle surprise. Le dessin est simple, clair, avec des personnages assez stylisés mais l’ensemble est très agréable et pas dénué de talent. L’histoire pourrait être banale si le ton employé n’était pas aussi réussi. Un mélange d’humour, de tendresse et de gravité particulièrement attrayant qui fait qu’on s’attache immédiatement à ce photographe anxieux et perturbé. Son histoire d’amour, son boulot, son chat, son voisinage, toutes ces petites choses sont sublimées par le crayon de Larcenet qui nous livre ici un album très personnel. Superbe !
Bien plus qu'une BD
Critique de Yeaker (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 51 ans) - 15 février 2011
C'est un roman en image qui peut plaire à tous même à ceux qui n'aiment pas les BD. Toute la série est fabuleuse. Larcenet est un maître qu'il faut absolument découvrir.
"Tout est mieux avec toi que sans"
Critique de Stavroguine (Paris, Inscrit le 4 avril 2008, 40 ans) - 13 mars 2010
Une jolie petite BD sans grandes prétentions, mais bourrée de sensibilité et d'une vision lucide de la vie d'un jeune adulte en ce début de vingt-et-unième siècle entre la claque électorale de 2002, la vanité du travail professionnel, même artistique, et la difficulté des rapports amoureux entre deux personnes qui se cherchent sans chercher la même chose. Rajoutez un chat pénible, une dépression ponctuée de crises d'angoisse et des pétards pour aider à se sentir plus ou moins bien et vous avez ce petit cocktail faussement simple qui semble, à l'issue de ce premier tome, ouvrir des perspectives nouvelles avec une plongée dans les vieux démons du passé et ce qu'ils sont devenus aujourd'hui.
La petite vie d'un looser magnifique dans lequel on ne manque parfois pas de se reconnaître et qu'on suit avec plaisir, un sourire aux lèvres.
La petite vie d'un looser magnifique dans lequel on ne manque parfois pas de se reconnaître et qu'on suit avec plaisir, un sourire aux lèvres.
Genre : La vie, la mélancolie, le bonheur
Critique de Elouan.A (, Inscrit le 31 décembre 2008, 32 ans) - 2 novembre 2009
La vie d'un trentenaire... quoi de plus simple et abordé pour la énième fois. Mais bien sûr, avec plus ou moins de talent.
Sur la série en général, je félicite l'auteur d'avoir très bien su mêler la mélancolie et la légèreté. Deux états d'âme qu'on laisse voir, ou qu'on dissimule dans l'introspection. Pourtant la tristesse est bien apparente, elle n'est pas invisible, elle "crie". Le message est juste. On s'attache facilement aux personnages, qui semblent pour une partie d'entre eux, quelques joyeux naïfs, mais le lecteur n'est pas dupe, Manu Larcenet le sait très bien. La vie taraude chacun de ses personnages. Le doute, la tristesse, la colère. L'implicite et l'explicite. Tout y est, Bravo. Les couleurs et le dessin sont de qualité, sont simples et sont attirants.
Sur la série en général, je félicite l'auteur d'avoir très bien su mêler la mélancolie et la légèreté. Deux états d'âme qu'on laisse voir, ou qu'on dissimule dans l'introspection. Pourtant la tristesse est bien apparente, elle n'est pas invisible, elle "crie". Le message est juste. On s'attache facilement aux personnages, qui semblent pour une partie d'entre eux, quelques joyeux naïfs, mais le lecteur n'est pas dupe, Manu Larcenet le sait très bien. La vie taraude chacun de ses personnages. Le doute, la tristesse, la colère. L'implicite et l'explicite. Tout y est, Bravo. Les couleurs et le dessin sont de qualité, sont simples et sont attirants.
Une BD sur la Vie
Critique de MEISATSUKI (, Inscrite le 2 octobre 2009, 48 ans) - 19 octobre 2009
Une bonne BD sur la vie. Chacun pourra retrouver une partie de son histoire. C'est à la fois émouvant et drôle, moins léger et plus intimiste que Le retour à la Terre néanmoins. Je regrette toutefois qu'il y ait plus de moments difficiles que de moments de joie, mais je suppose d'après le titre c'était le but recherché par Larcenet.
Magnifique!
Critique de Kylian31 (Toulouse, Inscrite le 24 août 2009, 37 ans) - 24 août 2009
Cette série est sublime, j'en ai même versé ma larmichette, entre deux bonnes tranches de rigolade..Geoooooorges!
Forums: Le combat ordinaire, tome 1
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Larcenet antipathique ? | 5 | Blue Boy | 19 avril 2014 @ 14:50 |