Le Combat ordinaire, tome 3 : Ce qui est précieux de Manu Larcenet

Le Combat ordinaire, tome 3 : Ce qui est précieux de Manu Larcenet

Catégorie(s) : Bande dessinée => Humour

Critiqué par Daffodil, le 10 avril 2006 (Inscrite le 3 août 2005, 52 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 10 étoiles (basée sur 8 avis)
Cote pondérée : 8 étoiles (378ème position).
Visites : 6 053  (depuis Novembre 2007)

Ma-gni-fique!!

Je viens d'achever le troisième volume de Larcenet. Ce type est un génie. Jusque là, je ne pensais pas qu'il était possible de mettre de l'émotion dans une BD. Puis j'ai découvert le Combat Ordinaire. Splendide de profondeur, de pudeur, de sincérité. Ce troisième volume est un trésor. Moi qui suis orpheline depuis peu, j'ai pu lire des mots sur ce que je pouvais ressentir, grâce à ce troisième volume. J'ai pleuré. C'était bon.
Comment diable pouvait-il encore être meilleur, après les deux premiers, après le soldat Van Gogh??! Et bien si. Il l'a prouvé. Cette BD est un chef d'oeuvre.

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Les éditions

  • Ce qui est précieux [Texte imprimé] Manu Larcenet...
    de Larcenet, Manu (Scénariste)
    Dargaud / COMBAT ORDINAIR
    ISBN : 9782205057911 ; 14,50 € ; 16/03/2006 ; 64 p. ; Album
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Marco fait face

10 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 65 ans) - 28 décembre 2014

Marco doit affronter une nouvelle fois une des épreuves de la vie : vider l'atelier de son père. Quiconque est passé par cette situation ne peut être que touché par la manière dont la décrit Larcenet.
Le simple dessin d'une paire de lunettes abandonnée fait monter les larmes aux yeux.
Et cette façon d’enchaîner avec des scènes drôles, quand Marco joue au petit garçon, est irrésistible.
La gravité revient avec l'édition d'un livre sur les ouvriers des chantiers, avec la visite à sa maman seule; les explications de son ancien voisin et ami qui lui parle de son père et lui explique que la vie n'est jamais toute noire et toute blanche.
Et ses crises d'angoisse persistantes....

C'est toujours avec autant de plaisir que l'on suit le héros dans les épreuves de la vie. Et la fin de ce tome ne donne qu'une hâte, celle de découvrir le tome suivant.

Tout simplement génial...

10 étoiles

Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 46 ans) - 3 février 2013

Manu Larcenet fabrique un album proche de la perfection, chaque case apporte une dose d'émotion à elle seule, les situations abordées sont criantes de vérité... pas de manichéisme ici... la vie est difficile et chacun fait ses choix en fonction des circonstances...

Cet album m'a beaucoup plu, encore plus que les deux précédents... un véritable chef d'oeuvre.

Le temps du deuil

9 étoiles

Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 11 décembre 2012

Dans ce tome 3, la quête de Marco va se poursuivre et s’accélérer avec la mort de son père, qu’il va être conduit à démystifier, révolté dans un premier temps par l’absence de révélation suite à la lecture de son journal qui ne le mentionne même pas, lui son fils… il n’y verra que des commentaires sur le quotidien qui lui semblent sans intérêt. « Rien d’extraordinaire… que des petites choses… ». Après la colère viendra la prise de conscience… vers « ce qui est précieux »… Vont défiler ensuite plusieurs personnages-clés : l’éditeur, dont la vision de l’image est proche de celle de Marco, le frère qui part à la dérive, incapable de prendre du recul sur ses échecs personnels, Pablo le vieil ami docker proche de la retraite, la mère, littéralement métamorphosée par le deuil et devenue lucide, le psy qui tente de le convaincre d’arrêter les anxiolytiques, et enfin le vieux lieutenant au passé sulfureux qui a fait la guerre d’Algérie avec le père de Marco. Des rencontres émaillées de paroles fortes et de situations qui ne feront que rapprocher ce dernier de sa renaissance.

Le tout souligné par un trait polymorphe, se faisant poétique ou intimiste selon les moments, avec une belle utilisation du clair obscur. Plus on avance dans l’histoire, plus les gros nez se font discrets, plus les rondeurs insouciantes et burlesques font place aux rayures, aux rides et aux mines hirsutes. Comme le signe d’une maturité à venir…

Ce qui est précieux

7 étoiles

Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 63 ans) - 3 juillet 2012

Ce troisième tome basé surtout sur la disparition du père de Marco est dans le même style que les deux précédents mais bizarrement, il m’a un peu moins accroché. Cette fois, le héros m’a de temps en temps énervé. Ses doutes, ses peurs ont fini par me lasser et ce qui me touchait jusqu'à présent, n’a plus aussi bien fonctionné. Mais heureusement, Larcenet n’a rien perdu de son talent pour nous faire vivre ses petits moments tendres et touchants qui font justement le succès du combat ordinaire et même si j’émets quelques réserves, j’ai apprécié cette lecture.

C’est vous qui êtes dans les petites cases !

10 étoiles

Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 75 ans) - 18 mars 2007

Voici un auteur qui n’a pas seulement une histoire à nous raconter ; il a quelque chose à dire. Et ce qu’il nous dit est en quelque sorte dans l’esprit de chacun d’entre nous : comment faire d’une simple vie quelque chose qui soit admirable. C’est bien sûr la force de Larcenet : parler de ses lecteurs.
Nous voici donc entraînés à nous identifier à tous ces personnages issus de la vie de tous les jours. Les émotions en sens divers sont garanties. Le dessin a juste ce qu’il faut de réalisme pour nous faire croire aux personnages, et il est suffisamment simplifié pour que chacun puisse y reconnaître ses propre frères, pères, mères, sœurs, collègues, patrons…
Les trois tomes sont pour moi une découverte émouvante.
A mettre, effectivement, dans toutes les mains, de l’adolescence au tombeau, ce qui laisse un délai de 70 ans pour le lire. Pas d’excuses donc.

Criant de vérité...

10 étoiles

Critique de Marafabian (, Inscrit le 11 août 2006, 51 ans) - 11 août 2006

Rien n'est superflu, tout semble indispensable. Cette 3ème partie m'a autant fait pleurer, sourire, réfléchir que les 2 tomes précédents. Comment pourrait-on ne pas le recommander aux trentenaire, quadragénaire, quinquagénaire... enfin à tous?

la vraie vie

10 étoiles

Critique de Grass (montréal, Inscrit le 29 août 2004, 46 ans) - 21 avril 2006

Juste à voir que le troisième était paru, j'ai vibré tout de suite. Et je l'ai lu sans attendre, au travail (je suis libraire). Et j'en suis ressorti comme à l'habitude, attendri, triste et heureux à la fois.

Difficile de ne pas s'y attacher, encore plus difficile de ne pas y retourner.

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