Cycle de Fondation (Le), tome 04 : Fondation et Empire de Isaac Asimov

Cycle de Fondation (Le), tome 04 : Fondation et Empire de Isaac Asimov
( Foundation and Empire)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Candyman, le 26 mai 2004 (Paris, Inscrit le 25 mai 2004, 42 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 13 avis)
Cote pondérée : 8 étoiles (529ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 8 015  (depuis Novembre 2007)

Conquêtes et batailles

Dans le tome 1, les bases de l'histoire ont été posées. La fondation a été créée.

C'est dans cet ouvrage que les luttes vont commencer.
Un nouveau personnage, le mulet, fait son apparition. C'est un mutant, et il dispose d'un pouvoir qui lui permet de soumettre les hommes à sa volonté.

Fondation et empire est placé sous le signe de la guerre. Conquêtes, batailles, la fondation attire toutes les convoitises.

Dans le premier tome, Isaac Asimov a posé les bases de son histoire. Dans le deuxième tome, la guerre a commencé.

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Les éditions

  • Fondation et Empire [Texte imprimé] Isaac Asimov trad. de l'américain par Jean Rosenthal
    de Asimov, Isaac Rosenthal, Jean (Autre)
    Gallimard / Folio. Science-fiction.
    ISBN : 9782070415717 ; 2,99 € ; 11/10/2000 ; 270 p. ; Poche
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Un implacable ennemi

7 étoiles

Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 1 juin 2024

Rude tâche que de suivre un premier tome d'excellente facture et cela se voit car, même si Fondation et Empire est très bien, je n'ai pas eu un coup de cœur aussi fort que pour le premier. En effet alors que dans Fondation nous avions droit à plusieurs sauts temporels permettant de faire avancer l'intrigue assez rapidement et de voir ainsi une véritable évolution de la Fondation, ici nous n'avons droit qu'à deux parties. Certes cela permet d'avoir des intrigues plus développées, mais, paradoxalement, cela affaiblit un peu le principe posé par le premier tome. Je n'ai d'ailleurs pas trouvé la première partie véritablement passionnante. Même si elle permet d'assister aux derniers moments de gloire de cet Empire finissant, le déroulement n'est pas des plus palpitants, la fin un peu facile et, surtout, vite oubliée dès que l'on aborde la seconde partie, pour le coup plus ambitieuse.

On pouvait en effet se demander si le plan de Seldon allait pouvoir être contré à un moment ou à un autre et avec l'apparition du Mulet nous voici face au premier obstacle véritablement de taille que la Fondation va avoir à affronter. Ce qui est bien c'est que le récit prend ainsi une toute autre direction, met pour la première fois un protagoniste féminin en avant et fait apparaître un ennemi sortant des sentiers battus, malgré des motivations assez basiques. Malheureusement j'ai vu la fin venir à des kilomètres je n'ai donc guère été surpris tandis que les pouvoirs du Mulet semblent quand même un peu sortis de nulle part.

Dans l'absolu cela n'a pas été une mauvaise lecture pour autant et j'ai été très content de voir l'évolution que prend la Fondation mais il faut bien avouer que, malgré l'apparition du Mulet, la comparaison avec le premier tome ne joue pas vraiment en sa faveur. On a donc affaire à un bon tome de transition avec des personnages assez variés mais dont l'écriture, un peu plus classique, le rend moins impactant que le premier.

Une sublime suite.

10 étoiles

Critique de Sotelo (Sèvres, Inscrit le 25 mars 2013, 41 ans) - 12 décembre 2014

On passe clairement à la vitesse supérieure avec ce deuxième volume. La Fondation est maintenant bien installée mais elle va devoir faire face à une menace que Seldon n'avait pas prévu, le mulet, un mutant aux pouvoirs effrayants et dont l'emprise sur la galaxie ne cesse d'augmenter. Plus d'action, un côté sombre beaucoup plus présent, un méchant d'envergure, des personnages beaucoup plus travaillés. Un excellent livre, une sublime suite pour ce cycle qui ne l'est pas moins.

Give the Mule what he wants

9 étoiles

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 20 avril 2014

Bon, alors, comment dire ? Cette saga est immense (en tant que trilogie, avant qu'Asimov n'écrive les tomes 4 et 5, donc, elle fut élue 'meilleure saga de toute l'histoire de la SF' et récoltera un Prix Hugo d'honneur à ce titre), et tout fan de SF se doit, A TOUT PRIX, de la lire au moins une fois.
Ceci étant, j'ai très très très légèrement moins apprécié "Fondation Et Empire" que le précédent et même le suivant, allez savoir pourquoi. Mais on y trouve, pour la première fois, un personnage tout simplement mythique dans la série, le Mulet, que les prévisions d'Hari Seldon n'avaient pas 'vu', et qui, par son unique présence et son importance, vient totalement fausser l'avenir selon les dires de la Fondation.
Un personnage remarquable que ce Mulet. La deuxième partie du livre, qui porte son nom, mérite à elle seule qu'on fasse la lecture de tout le roman.

Fondation et Empire

10 étoiles

Critique de Lectgreg (toulouse, Inscrit le 27 mai 2009, 38 ans) - 29 juin 2011

une suite tout à fait excellente avec le personnage du mulet même si le dénouement est quelque peu pressenti.

Magnifico !

9 étoiles

Critique de Shintracteur (, Inscrit le 14 mars 2011, 42 ans) - 29 mars 2011

Selon moi l'un des meilleurs tomes de cette saga ! Asimov joue avec nos émotions au travers de ses protagonistes étranges et pourtant si froids...

Les retournements de situation sont légion dans ce tome que je recommande chaleureusement à tous.

Fondation et Empire, ou l'archétype parfait d'un méchant travaillé dans les moindres détails. Vivement une adaptation cinématographique !

Décliner… pour mieux rebondir ?

7 étoiles

Critique de Belial (Anvers, Inscrit le 25 août 2005, 45 ans) - 15 juin 2010

Que dire sur Asimov et son cycle de Fondation qui n’ait déjà été dit au cours des soixante années qui nous séparent de sa parution ? Sans doute pas grand-chose. Fondation est sans doute une sinon la plus célèbre œuvre littéraire de la SF du siècle dernier.
Après un premier tome tout feu tout flamme qui laisse le lecteur pantois devant la richesse et l’ambition de la création d’Isaac Asimov ; Fondation et Empire marque à mon sens une légère baisse de régime. Je m’explique : Fondation se démarquait par la profondeur de sa réflexion, son ambition philosophique et sa forme hors normes (multitudes de temps, personnages consommables, etc.). Ce volume est plus sage et beaucoup plus conventionnel dans la narration et intellectuellement moins riche. Il s’agit d’un tome de transition qui est peut-être moins ébouriffant que d’autres tomes de la série.
Scénaristiquement ce tome est coupé en deux histoires assez indépendantes et sans relation directe. Le personnage du Mulet (dont je ne vous dirai rien) occupe la majeure partie du livre mais donnera tout son potentiel narratif dans le volume suivant de la série, d’où la sensation de trop peu. Ca reste du « Fondation » et sans doute au-dessus de la production SF lambda, mais beaucoup moins marquant que Fondation où l’auteur avait utilisé une bonne partie de ses cartouches (dur de donner une suite satisfaisante à un tel bouquin).

Une suite très réussie

9 étoiles

Critique de Loic3544 (Liffré (35), Inscrit le 1 décembre 2007, 46 ans) - 14 juin 2010

Alors que le roman commence comme Fondation s'était terminée, à savoir par une crise Seldon, la suite est plus palpitante.
S'attachant à certains héros, Asimov tente de nous expliquer ce qui se passerait si la psychohistoire échouait. Cela n'est pas sans rappeler les nouvelles sur les robots du même auteur, où Asimov jouait avec ses propres règles de la Robotique pour les pousser dans leurs retranchements. On retrouve un peu cette logique dans la deuxième moitié du roman et l'on se demande bien jusqu'où la puissance de la psychohistoire va s'arrêter.
Un roman très prenant, plein de rebondissements avec une fin qui ne donne qu'une envie : se plonger dans le dernier opus de la trilogie "Seconde Fondation".

Mieux que le premier

7 étoiles

Critique de Soldatdeplomb4 (Nancy, Inscrit le 28 février 2008, 35 ans) - 23 avril 2009

Il y a en gros deux histoires dans ce livre. La première a assez peu d'intérêt: un général de l'empire, Bel Riose, tente un baroud d'honneur sur la fondation et se rate. Peu de surprise.

Par contre l'histoire du Mulet est plus fouillée, plus longue, et malgré des invraisemblances parfois, on se retrouve aux sources de la SF, dans un univers d'espace, de combats et de conquêtes, au milieu d'intrigues politiques complexes. Le Asimov des grands jours quoi!

On déplorera, encore et toujours, un manque de profondeur psychologique des personnages...

Une excellente suite

8 étoiles

Critique de Endymion (lille, Inscrit le 11 mai 2005, 44 ans) - 22 mai 2008

L'Empire et la première fondation contrôlaient une bonne partie de la galaxie jusqu'au jour où un conquérant, surnommé le mulet, arrive et envahit tout sur son passage et ce, sans effort. Personne ne sait qui il est et d'où il vient mais son arrivée risque de faire basculer tout ce que la Fondation a réussi à créer jusqu'à maintenant. Que faire?
On embarque pour une magnifique histoire.

Inverser les forces pour le meilleur... et le pire

6 étoiles

Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 13 mars 2008

Dans ce second volet de la trilogie, la fondation demeure encore aux prises avec différentes crises au cours des années. Seulement, voilà qu'après ces mises à l'épreuve dont le cours des choses était prédit par la psychohistoire, l'avènement d'un nouveau conquérant change la donne. Inexplicablement, il gagne du terrain sans grandes difficultés et la puissance grandissante de l'homme, surnommé le Mulet, menace de plus en plus la fondation.

J'ai trouvé ce roman un peu à l'envers du premier volet. Ce qui faisait défaut dans le premier est réglé dans le second, mais l'inverse est aussi vrai. En clair, le ton est donné dans l'écriture d'Asimov, plus profonde et un peu plus complexe. Les personnages sont mieux définis et son univers est plus imagé. On s'approche davantage d'un "roman traditionnel" où les personnages prennent l'avant-plan du récit alors que dans le premier, c'est l'Évolution avec un grand E qui prenait son importance (dans le sens de l'évolution d'une société de par son cheminement logique). Les personnages n'étaient que l'instrument d'une réflexion plus intéressante, plus large.

Malheureusement, Asimov utilise une recette similaire du premier, soit des bonds de plusieurs années en avant, mais cette fois, ça m'a causé problème. Étant donné l'immersion plus grande dans le vécu des personnages, une cassure donne maintenant l'impression que le livre n'en est plus un, mais deux, et en rend donc pas service à l'Évolution.

///Attention, un élément important de l'histoire est livré ici

La cassure, en dehors du fait qu'elle m'a déstabilisé dans la suite de l'histoire, apporte un élément nouveau qui a relancé mon intérêt : l'échec des prédictions infaillibles de la psychohistoire. Avant, on ne se demandait pas si la fondation réussirait à vaincre les crises, mais bien de quelle manière elle le ferait. Tout était prédestiné à réussir et pour le lecteur, cela enlève une partie de l'intérêt sur le plan de l'intrigue, à strictement parler. La deuxième partie de Fondation et empire corrige ce problème et on peut enfin se demander comment les personnages réussiront (ou non) à vaincre les obstacles.

Fin de la parenthèse///

Dans l'ensemble, je demeure mitigé quant à mon appréciation de l'oeuvre. L'omniprésence et l'omnipotence du Mulet m'ont agacé. Ça m'a donné l'impression qu'Asimov glissait sur le cliché du méchant, invincible de manière douteuse et tirée par les cheveux. J'aurais préféré une fin différente, quoique tout à fait surprenante et logique avec l'omnipotence du Mulet. Une lecture tout de même haletante, encore davantage que le premier.

Quand l'émotion infléchit le cours des prévisions

9 étoiles

Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 25 septembre 2007

L'épopée fondation paraissait toute tracée. On pensait que Seldon avait tout prévu...

Le premier chapitre souligne d'ailleurs ce point

Arrive le Mulet et une déclaration de Seldon à côté de la plaque. On sort alors de la voie toute tracée... C'est la panique à la Fondation. Le reste n'est que surprises, et la fin du roman est très bien menée, je ne l'ai pas vu venir.

Que nous réserve le troisième tome?

Encore un grand et bon livre.

10 étoiles

Critique de Leto (seclin, Inscrit le 10 août 2004, 47 ans) - 5 juin 2005

Le deuxième volume du cycle fondation ouvre sur une histoire complexe où intervient le premier "big bad guys": Le mulet.
Ce livre est assez différent du premier,mais la série n'en prend que plus de consistance.

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