Cycle de Fondation (Le), tome 02 : L'aube de Fondation de Isaac Asimov, Jean Bonnefoy (Traduction)

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Cycle de Fondation (Le), tome 02 : L'aube de Fondation de Isaac Asimov, Jean Bonnefoy (Traduction)
(Forward the Foundation)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Endymion, le 23 mai 2008 (lille, Inscrit le 11 mai 2005, 44 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 423ème position).
Visites : 6 129 

Encore du sur mesure par le maître !

Synopsis: "L'univers uni, c'est fini. L'Empire galactique se désagrège. Trente mille ans de chaos sont au programme. Et moi, j'en ai trop fait et je suis las. Oui, je m'appelle Hari Seldon et je vois que ce nom vous dit quelque chose. Tout ce que j'ai fait, c'est de poser les équations et d'agir. Les équations ne mentent pas. D'ailleurs vous le savez. Je ne voudrais pas jouer les prophètes, mais quand j'allume mon Premier Radiant, je lis l'avenir de l'humanité. Le chaos prévu sera réduit à un petit millier d'années. Je ne pourrai pas y veiller personnellement, mais tout est en place. Je me suis laissé accaparer par ma tâche et, à l'heure de partir, je regrette d'avoir négligé les gens qui m'accompagnaient. Mais ce n'est pas moi qui ai décidé. Les équations ne me laissaient aucune échappatoire. Je continue à venir ici dans mon bureau. Je crois parfois y entendre des voix, celles de mes parents, de mes étudiants, de mes collègues... mais les couloirs sont vides. La Fondation est faite et le bâtiment de psychohistoire ne sert plus à rien. La suite se passe ailleurs."

En gros, c'est la chute de l'empire galactique qui est racontée ici. Les combats, les pertes humaines, la difficulté de trouver de l'argent pour continuer les travaux de mathématique: psychohistoire.

C'est très politique comme bouquin. Politique galactique, politique du futur: impôt, paperasse de comité.

Mais comment ne pas admirer l'imagination de l'auteur. Avoir pu créer un monde aussi complexe! Chapeau! Et l'amour des mathématiques! L'exactitude des équations, leur logique. C'est doux d'entendre parler des mathématiques comme ça.

Il présente aussi les mentalistes. Qu'on verra sûrement dans les autres livres car ils sont dans le début de l'ère de la Fondation. Ces êtres sont capables de communiquer entre eux par la pensée mais aussi de forcer la pensée des gens ordinaires. Les amener à faire des choses qu'ils ne feraient pas nécessairement.

Très bon livre...

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Prologue.

6 étoiles

Critique de Sotelo (Sèvres, Inscrit le 25 mars 2013, 41 ans) - 5 janvier 2024

"L'aube de Fondation" est la suite de "Prélude à Fondation" et a pour tâche de faire le lien entre ce dernier et "Fondation", le premier volume de la saga phare d'Asimov. Ici la Fondation est prête à fonctionner et l'Empire est sur le point de s'effondrer... Le roman est meilleur que son prédécesseur, plus politique, mieux écrit et introduit des éléments qui seront très important pour la suite. Après, si il y a clairement du mieux, on est tout de même loin des meilleurs volumes de la série, au niveau qualité. Intéressant mais pas indispensable.

La revanche des Siths de Fondation

8 étoiles

Critique de Loic3544 (Liffré (35), Inscrit le 1 décembre 2007, 46 ans) - 6 avril 2010

Ce roman me fait indéniablement penser à "La revanche des Siths", le 3° volet de la saga Star Wars. Comme dans le film, on devine certaines choses car on connait déjà la suite et, en même temps, l'auteur nous apprend des choses et nous tient en haleine avec diverses intrigues très bien amenées. Ca fait très longtemps que j'ai lu "Fondation" et certaines références m'ont sûrement échappé. Mais l'ensemble apporte beaucoup et connaitre en profondeur le passé de Seldon est intéressant. En plus, on plonge vraiment dans toutes ces intrigues politiques, on sent l'Empire se déliter sous nos yeux, et on comprend le besoin de plus en plus présent pour Seldon de monter Fondation. On voit bien aussi qu'une entreprise de cette envergure n'est clairement pas l'œuvre d'un seul homme, mais bien un travail coordonné. L'amour de Seldon pour le personnage toujours ambigu de Dors (robot ou pas ?, on est sûr que oui et hop, un détail nous trouble) est aussi bien présenté.

Après avoir été déçu par le tome précédent, "Prélude à Fondation", il faut bien avouer qu'Asimov termine sa vie sur un très bon roman d'anticipation, mettant un point final à une histoire du Futur plutôt réussie. Chapeau l'artiste.

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