Après avoir conclu le cycle de "Fondation", plus de 30 ans après l'avoir commencé, Asimov écrit un prélude au premier volume. Ici nous suivons Hari Seldon au moment où il vient tout juste d'inventer la psychohistoire. Poursuivi par les autorités, Seldon va fuir en faisant le tour de Trantor, dans un périple assez insipide et ennuyeux... De plus, ce prélude était-il vraiment nécessaire ? En faisant de Hari Seldon le personnage principal, Asimov ne lui a-t-il pas enlevé cette part de mystère, ce côté iconique que le personnage possède dans tout le reste de la saga "Fondation" ? Et au vu du résultat, c'est bien dommage.

De quoi ça parle ?

En l’an 12 020 de l’Empire Galactique, Hari Seldon est un jeune mathématicien ordinaire, vivant dans un monde appelé Hélicon, peu connu du reste de la galaxie. Il vient pourtant de sceller son destin.

En effet, à partir de l’instant ou il se rend à une réunion des mathématiciens où il parle de sa nouvelle théorie, la psychohistoire, le choix de son avenir ne lui appartient plus. Qu’est-ce que la psychohistoire ? C’ est justement un concept qui permet de prédire le futur.

A peine quelques heures plus tard il se retrouve convié au palais royal situé dans un monde appelé Trantor et se voit amené face à l’Empereur. Celui-ci met d’abord Hari à l’aise, le laisse se détendre, puis lui explique la raison de cette audience : il aimerait que Hari prédise un avenir prospère pour l’Empire. Le jeune mathématicien lui répond alors que son invention n’est que théorique et qu’elle ne peut pas être mise en pratique. L’Empereur garde d’abord son calme, puis s’énerve et propose alors à Hari d’inventer ces prédictions pour que la population continue à croire en l’Empire. Lorsque le jeune homme refuse, il se fait renvoyer du palais et commence alors pour lui une grande aventure afin d’échapper aux forces royales.

Il se rendra dans différentes parties de Trantor et rencontrera plusieurs personnes dont Chetter Hummin qui le convaincra de développer la psychohistoire. Mais Hari est convaincu que cela est impossible. A-t-il raison ou une nouvelle découverte révolutionnaire vient-elle de voir le jour ?

Mon avis :

L’idée était très bonne et elle était accompagnée de rebondissements stupéfiants, pourtant… je n’ai pas aimé.

Je n’ai pas du tout réussi à rentrer dedans. J’ai même dû me fixer un nombre de pages à lire tous les jours !

J’ai trouvé que c’était trop long, trop compliqué. Les personnages ne m’inspiraient pas beaucoup et il y avait dès le début des explications mathématiques compliquées qui ne facilitaient pas la tâche.

Cela dit, je n’ai jamais beaucoup lu de science-fiction et peut-être était-ce dû à cela ?

Un livre que j'ai dévoré quand j'étais jeune et que j'ai racheté pour le lire à nouveau.
Ce premier tome du mythique cycle fondation est un incontournable pour tout amateur de science fiction. On ne peut pas le lâcher quand on commence. Pour moi un des piliers majeurs de la science fiction, malgré une écriture banale.

L'auteur se définissait comme nul en écriture et quelque part je rejoins assez cet avis. Par moment c'est un style assez pauvre et il y a des flottements dans l'histoire !
Mais si c'est le prix à payer pour avoir accès au monde d'Asimov je suis prêt à le payer car l'univers construit par ce pur génie du rêve est absolument magnifique et bouleversant.
On s'y croirait !
Merci aux critiques ci-avant publiées... elles donnent envie de lire Asimov, et le bonheur de cette lecture est tel qu'il demande à être partagé.

Je viens de le lire et je le conseille aussi , c' est captivant, intelligent et drôle !

Cette critique s'insère pour ma part dans une relecture complète de l'histoire du futur d'Asimov, dans l'ordre chronologique de l'histoire.
Et je dois bien avouer que je suis déçu par rapport aux bouquins précédents. L'histoire se traine, les longueurs sont présentes, surtout au début du bouquin qui met du temps à démarrer.
Certes, les problématiques chères à Asimov (acceptation de la différence, développement technologique de la civilisation...) sont bien présentes, mais après avoir enchainé ses autres livres, ça commence à faire redite un peu. On sent venir certaines choses assez vite et si certaines réflexions restent intéressantes, force est de constater qu'on est loin de l'intérêt des thèmes d'un "Courant de l'espace" ou de la qualité de "jonction" des cycles de "Les robots et l'empire".
J'espère qu'après ce lancement très mou, Asimov sera plus incisif dans le volume suivant "L'aube de Fondation".
Pour l'instant, clairement, pour moi, le moins bons des romans du futur et ma première presque "déception" de ce cycle.

Je viens de le découvrir et quel plaisir. Quand je pense que j'ai attendu toutes ces années!

Le cycle Fondation d'Asimov est sans aucun doute une référence de la SF.
Cette épopée est de loin celle qui m'a le plus enivré et permis une évasion totale.
A lire et relire absolument.