Les piliers de la terre de Ken Follett
Les piliers de la terre de Ken Follett
(The pillars of the Earth)
(The pillars of the Earth)
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques
Critiqué par Nutella, le 14 février 2001
(Rhode-Saint-Genèse, Inscrite le 31 décembre 2000, 44 ans)
Critiqué par Nutella, le 14 février 2001
(Rhode-Saint-Genèse, Inscrite le 31 décembre 2000, 44 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 132 avis)
Cote pondérée : (48ème position).
Visites : 54 009 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 132 avis)
Cote pondérée : (48ème position).
Visites : 54 009 (depuis Novembre 2007)
Une saga passionnante
L'intrigue que nous livre l'auteur se passe dans l'Angleterre du XIIe siècle, où règnent la guerre, la famine et les seigneurs féodaux.
Dans ce monde plein de haine, de cruauté mais aussi d'amour, chacun lutte, les destins se croisent, et les cathédrales se bâtissent.
L'œuvre de Ken Follet s'appuie sur un travail d'historien phénoménal, et emmène le lecteur dans les rebondissements d'une incroyable épopée.
A dévorer
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Les éditions
-
Ellen [Texte imprimé] Ken Follett trad. de l'anglais par Jean Rosenthal ill. de Petra Röhr-Rouendaal...
de Follett, Ken Röhr-Rouendaal, Petra (Illustrateur) Rosenthal, Jean (Traducteur)
Stock
ISBN : 9782234022621 ; 4,00 € ; 04/05/1990 ; 490 p. ; Broché -
Pillars Of The Earth de Ken Follett
de Follett, Ken
Signet (MM)
ISBN : 9780451166890 ; 4,00 € ; 04/09/2007 ; 983 p. ; Mass Market Paperback -
Les piliers de la terre [Texte imprimé] Ken Follett trad. de l'anglais par Jean Rosenthal
de Follett, Ken Rosenthal, Jean (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253059530 ; 15/04/1992 ; 1049 p. ; Poche -
Ellen [Texte imprimé] Ken Follett trad. de l'anglais par Jean Rosenthal
de Follett, Ken Rosenthal, Jean (Traducteur)
Stock
ISBN : 9782234057845 ; 14,96 € ; 04/05/2005 ; 478 p. ; Broché -
Aliena [Texte imprimé] Ken Follett trad. de l'anglais par Jean Rosenthal
de Follett, Ken Rosenthal, Jean (Traducteur)
Stock
ISBN : 9782234057852 ; 7,92 € ; 04/05/2005 ; 596 p. ; Broché
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Les livres liés
La Fresque de Kingsbridge
- Le crépuscule et l'aube
- Les piliers de la terre
- Un monde sans fin
- Une colonne de feu
- Les Armes de la lumière
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Les critiques éclairs (131)
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VRAIMENT BOF
Critique de Sifilette (, Inscrite le 16 août 2020, 59 ans) - 17 octobre 2022
Tout le monde m'a conseillé de le lire car "c'est génial!". Et bien pas pour moi du tout. Du tout. L'écriture est simpliste , les personnages trop évidents, on sait d'avance que tout finira bien, sans aucune consistance réelle finalement. Et même pour les "recherches historiques" : elles ne sont pour moi pas vraiment fouillées. Je ne me suis jamais vraiment représentée ce 12e siècle car il manque tout au long du livre de fines descriptions. Je n'ai lu que "les piliers de la terre" et ça m'a bien suffi !!
Une petite déception.
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 13 mars 2020
Tout a été dit sur LE roman phare de Ken Follett. Présenté comme étant un livre culte par beaucoup de lecteurs et de critiques sur les sites littéraires, je m'attendais à une merveille. Pour le coup, et autant le dire d'entrée, mon attente a été vaine. Non pas que ces piliers de la terre soit une mauvaise lecture, loin s'en faut, mais il s'agit d'un roman agréable à lire mais pas exceptionnel, se déroulant dans un contexte moyenâgeux plutôt bien retranscrit, la construction d'une cathédrale, point central de ce roman, apporte une touche technique intéressante, rien à redire, mais là où le bât blesse, à mon humble avis, se situe au niveau des personnages.
Comme bien souvent avec cet auteur les personnages sont trop caricaturaux, trop manichéens. Leurs façons de penser et de se comporter sont bien trop élémentaires, trop prévisibles, du coup l'émotion passe peu ou disons qu'il y avait matière à mieux faire si l'on veut pinailler.
Néanmoins j'ai tout de même bien aimé ce gros pavé de 1100 pages. Il m'a diverti et tout de même tenu en haleine : mission accomplie.
Comme bien souvent avec cet auteur les personnages sont trop caricaturaux, trop manichéens. Leurs façons de penser et de se comporter sont bien trop élémentaires, trop prévisibles, du coup l'émotion passe peu ou disons qu'il y avait matière à mieux faire si l'on veut pinailler.
Néanmoins j'ai tout de même bien aimé ce gros pavé de 1100 pages. Il m'a diverti et tout de même tenu en haleine : mission accomplie.
Une saga histoire intéressante mais assez sombre
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 26 février 2018
Ce roman-fleuve retrace une saga familiale, sur fond de vengeances croisées dans l'Angleterre médiévale, le but prégnant étant l'édification d'une cathédrale, enjeu principal d'arrière-fond qui sous-tend l'intrigue et l'honneur des personnages. La narration paraît réaliste, on s'y voit, le sujet s'avère intéressant, mais l'intrigue contient un peu trop de glauque et de misérabilisme à mon goût, les scènes d'amour donnant certes un peu de sel.
J'ai bien aimé ce livre, sans en être passionné.
J'ai bien aimé ce livre, sans en être passionné.
Cathédrale
Critique de Fd (Chexbres, Inscrite le 26 décembre 2017, - ans) - 17 février 2018
Les piliers de la Terre. J'ai lu ce livre il y a une dizaine d'années et voici l'impression que j'en ai gardé : C'est la cathédrale qui est au centre du récit, c'est elle qui fait le lien entre les événements : les rivalités, les guerres, les prises de pouvoir, les famines ; c'est autour d'elle que gravitent les personnages principaux : le prieur et le maître maçon ; à ce dernier, sa femme lui dit avant de mourir : « Construis pour moi une belle cathédrale » ; ses mots résonnent avec force, comme un testament à respecter. La description de sa construction, destruction, reconstruction, agrandissement, embellissement, souligne remarquablement bien la puissance et les faiblesses du clergé. Ce sont les piliers de cette cathédrale qui soutiennent la Terre et tout le roman. Pour cette belle image d'un Moyen Age qui la croyait plate, je mettrais bien une sixième étoile.
Je vais l'offrir...
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 22 octobre 2017
J'ai beaucoup aimé ce roman, il ne m'a pas paru long malgré les plus de mille pages. J'ai aimé Aliena, Philip, Jack, Tom. Je me suis révoltée contre William et Waleran. Oui, il y a les bons et les méchants, oui, c'est un peu manichéen, et alors? Je ne pensais pas un jour m'intéresser à un roman de 1000 pages sur les bâtisseurs de cathédrales, chevaliers et autres personnages du Moyen Age. C'est un livre où l'action est à chaque page, les surprises aussi. C'est un monument. Je vais l'offrir à des amis.
Saga médiévale
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 30 mai 2015
On se laisse facilement et agréablement emmener par le récit de Ken Follett. C'est bien ficelé, bien documenté. Le mélange de la petite et de la grande histoire fonctionne très bien. Une toute petite réserve sur les personnages un peu trop manichéens pour être complètement crédibles.
S'il n'y a pas la qualité d'écriture d'un Druon il y en a certainement le côté addictif.
S'il n'y a pas la qualité d'écriture d'un Druon il y en a certainement le côté addictif.
Pavé romanesque
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 17 janvier 2015
Ken Follett nous entraîne au Moyen Age où le monde était dépendant des conflits qui découlaient des ambitions personnelles. Ces ambitions qui pouvaient tout aussi bien être des désirs de puissance et de richesse que simplement un besoin de travail ou de nourriture. Mais pour arriver à leurs fins, les protagonistes mettaient tout en œuvre engendrant à coup sûr des dommages collatéraux. L’égoïsme de chaque individu créant une succession d’événements qui se soldaient souvent par des drames.
Fort d’une reconstitution très réaliste, l’auteur nous fait découvrir un univers dans lequel se croise une pléiade de personnages qui représentent chacun une classe sociale de l’époque. Alternant les points de vue, on suit des membres du clergé, des seigneurs puissants, des chevaliers sanguinaires, des pauvres travailleurs, une princesse déchue ou un roi en dilettante… Ken Follett aborde ainsi tous les thèmes liés à cette période de l’Histoire entre pouvoir religieux, décisions politiques et influence du peuple. Les relations plutôt tendues entre les différents clans et la multitude de péripéties m’ont permis de rester absorbé par l’histoire jusqu’au bout. Les personnages sont constamment confrontés à l’injustice humaine et je me suis même pris d’affection pour certains personnages très attachants.
Peut-être un peu trop manichéen sur l’ensemble et répétitif sur la fin, « Les piliers de la terre » n’en reste pas moins une œuvre considérable tant dans le travail qu’elle a dû demander que dans la réalité historique à laquelle elle nous fait participer. J’ai passé un long et grand moment ce pavé entre les mains et garderai un bon souvenir de cette fresque romanesque imbibée d’Histoire.
Fort d’une reconstitution très réaliste, l’auteur nous fait découvrir un univers dans lequel se croise une pléiade de personnages qui représentent chacun une classe sociale de l’époque. Alternant les points de vue, on suit des membres du clergé, des seigneurs puissants, des chevaliers sanguinaires, des pauvres travailleurs, une princesse déchue ou un roi en dilettante… Ken Follett aborde ainsi tous les thèmes liés à cette période de l’Histoire entre pouvoir religieux, décisions politiques et influence du peuple. Les relations plutôt tendues entre les différents clans et la multitude de péripéties m’ont permis de rester absorbé par l’histoire jusqu’au bout. Les personnages sont constamment confrontés à l’injustice humaine et je me suis même pris d’affection pour certains personnages très attachants.
Peut-être un peu trop manichéen sur l’ensemble et répétitif sur la fin, « Les piliers de la terre » n’en reste pas moins une œuvre considérable tant dans le travail qu’elle a dû demander que dans la réalité historique à laquelle elle nous fait participer. J’ai passé un long et grand moment ce pavé entre les mains et garderai un bon souvenir de cette fresque romanesque imbibée d’Histoire.
Une saga historique
Critique de Sonic87 (, Inscrite le 28 mai 2014, 40 ans) - 6 octobre 2014
J'ai attaqué ce roman avec plaisir. Ken Follett, grâce à son travail d'historien, nous emmène au Moyen Âge, au XIIe siècle précisément, dans un village où se construit une cathédrale.
Il parvient très bien à nous faire ressentir l'ambiance de cette époque. J'ai trouvé que les deux personnages les plus intéressants sont Aliena et le prieur Philip : leur psychologie est plus poussée que pour d'autres personnages plus simplistes.
Cependant, je me suis lassée à partir des pages 750-800. En effet, j'ai trouvé qu'à part les années, plus rien n'avançait : les péripéties sont toujours les mêmes (combats avec Richard, viols avec William, famine, etc.), donc plus beaucoup de surprise, et beaucoup de redites, de rappels de faits passés déjà narrés dans des chapitres antérieurs (« Aliena se rappelait comment... », « Jack se souvenait le jour où... »). Or, comme on connaît déjà ces faits, je trouve que cela ne sert à rien sauf à alourdir l'histoire et à agacer au point de sauter des paragraphes.
Je préfère donc "La Marque de Windfield" de Follett qui, avec ses "seulement" 630 pages, va plus à l'essentiel.
Il parvient très bien à nous faire ressentir l'ambiance de cette époque. J'ai trouvé que les deux personnages les plus intéressants sont Aliena et le prieur Philip : leur psychologie est plus poussée que pour d'autres personnages plus simplistes.
Cependant, je me suis lassée à partir des pages 750-800. En effet, j'ai trouvé qu'à part les années, plus rien n'avançait : les péripéties sont toujours les mêmes (combats avec Richard, viols avec William, famine, etc.), donc plus beaucoup de surprise, et beaucoup de redites, de rappels de faits passés déjà narrés dans des chapitres antérieurs (« Aliena se rappelait comment... », « Jack se souvenait le jour où... »). Or, comme on connaît déjà ces faits, je trouve que cela ne sert à rien sauf à alourdir l'histoire et à agacer au point de sauter des paragraphes.
Je préfère donc "La Marque de Windfield" de Follett qui, avec ses "seulement" 630 pages, va plus à l'essentiel.
Intense
Critique de Breig (, Inscrit le 27 août 2014, 56 ans) - 14 septembre 2014
Je pense que tout a été dit sur ce livre. Je ne peux que confirmer les propos de ceux qui l'ont adoré. Il s'agit d'une fresque médiévale gigantesque et intense qui tient le lecteur en haleine jusqu'au bout. L'écriture est remarquable.
Sans trop se poser de questions, il faut juste lire sereinement la première scène, qui peut paraître inutile, mais...
Par la suite, c'est un régal.
Sans trop se poser de questions, il faut juste lire sereinement la première scène, qui peut paraître inutile, mais...
Par la suite, c'est un régal.
Le destin de Tom et des autres
Critique de Dolce Patata (Toulouse, Inscrit le 21 septembre 2012, 39 ans) - 3 juin 2013
Le Roman de Ken Follett. Le travail de recherche historique combiné au talent scénaristique de cet auteur donnent naissance à une œuvre qu'on ne peut plus lâcher, les premières pages consommées.
Les personnages, même simplistes, nous embarquent dans leur histoire de vie, avec ses joies, ses déceptions, ses ambitions, ses démons.
Là est le talent de Folett. Les personnages interagissent et les péripéties qui en résultent nous tiennent en haleine jusqu'à la dernière page.
Les personnages, même simplistes, nous embarquent dans leur histoire de vie, avec ses joies, ses déceptions, ses ambitions, ses démons.
Là est le talent de Folett. Les personnages interagissent et les péripéties qui en résultent nous tiennent en haleine jusqu'à la dernière page.
Ouh la! Long et creux!
Critique de Zaza64 (Anglet, Inscrite le 1 février 2008, 52 ans) - 7 mai 2013
Vraiment déçue par ce roman... tout le monde en parle... c'est suspect! Les gros pavés ne me font pas peur mais dans ce cas-ci, l'intrigue est trop facile à deviner, les méchants très méchants et les gentils toujours courageux. Je pensais découvrir un roman plus complexe, plus instructif sur l'histoire du moyen âge. Et j'ai plutôt découvert un roman assez banal sur fond historique
Enorme, dans tous les sens du terme
Critique de Warrel62 (, Inscrit le 30 mars 2013, 54 ans) - 30 mars 2013
Ceci est un message à toutes les personnes qui aiment la lecture mais qui ne disposent que de peu de temps pour s'y adonner et doivent faire des choix. Foncez! Ce livre peut paraître rébarbatif à première vue, notamment à tous ceux qui n'aiment pas les longs livres, à ceux qui gardent un mauvais souvenir de leurs cours d'histoire et à ceux qui en plus n'ont pas d'affinités particulières pour celle de nos voisins anglais. Surtout ne vous laissez pas refroidir par ces considérations et lancez-vous d'urgence. L'on ressort d'une telle lecture heureux, d'avoir fini le pavé pour commencer, mais surtout d'avoir passé un moment de bonheur que l'on n'aurait jamais soupçonné au début et qui reste gravé longtemps dans sa mémoire. La cerise sur le gâteau est que l'on en ressort avec l'impression d'être plus intelligent qu'avant.
une fresque sur le moyen âge à lire absolument
Critique de Jaimeoupas (Saint gratien, Inscrite le 4 octobre 2010, 52 ans) - 26 février 2013
Ce livre est addictif.
Il est merveilleusement bien écrit et l'histoire est captivante.
Tous les lecteurs y trouveront au fil des pages des petits miracles d'écriture sur la description des constructions des cathédrales, sur les histoires d'amour et de pouvoir, sur les arcanes de la hiérarchie de l'Eglise.
Je ne croyais pas que le moyen-âge pouvait être aussi passionnant ..
Une vraie découverte.
Il est merveilleusement bien écrit et l'histoire est captivante.
Tous les lecteurs y trouveront au fil des pages des petits miracles d'écriture sur la description des constructions des cathédrales, sur les histoires d'amour et de pouvoir, sur les arcanes de la hiérarchie de l'Eglise.
Je ne croyais pas que le moyen-âge pouvait être aussi passionnant ..
Une vraie découverte.
Du bel ouvrage !
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 10 décembre 2012
Située à l'époque du Moyen-Age, dans une Angleterre en pleine ébullition créatrice mais aussi destructrice, où les pouvoirs politiques et religieux s'entremêlent dangereusement et où tout un chacun tente tant bien que mal de défendre ses acquis et la moindre once de pouvoir ; l'histoire des Piliers de la Terre propose une richesse typique des œuvres de Ken Follett, avec finalement peu de personnages principaux mais un rapport au temps intéressant qui nous permet de suivre leur évolution avec beaucoup de plaisir.
Certes les destins et les ambitions des personnages, leurs choix et leurs actes sont relativement convenus et surtout très prévisibles, mais l'écriture est limpide, d'une fluidité qui pousse à la lecture jusqu'à des heures déraisonnables et l'on enchaîne les chapitres jusqu'à ce que les yeux disent stop. Il se passe beaucoup d'évènements dans Kingsbridge et ses environs et l'on ne s'ennuie quasiment jamais.
Et ce même si l'on retrouve les défauts de l'auteur britannique comme ces séquences de violence sexuelle nombreuses et inutilement graveleuses, qui rappellent les scènes de sexe dans le cinéma servant à aguicher le chaland. Le sexe en littérature n'est pas un sujet tabou mais là on ressent trop la malice de l'auteur qui tient à s'accaparer un lectorat avide de détails "croustillants" ou vaguement malsains.
Pour rester dans la critique négative, les scènes d'action, qui ont le mérite de ne pas s'éterniser, ne sont pas les plus captivantes.
Hormis cela on ne peut que s'incliner devant le talent de Ken Follett à nous retranscrire les sensations de ses personnages, leur ressenti sur l'autre, sur le danger, sur le remord ou le regret ; devant son sens du détail quant à la création et la représentation des cathédrales, leur majestueuse architecture ; devant l'élaboration parfaite d'une fiction enchâssée dans un cadre historique foisonnant.
On se retrouve vraiment dans cette Angleterre où la civilisation tente une percée à travers une fange poisseuse de villes et villages aux conditions insalubres, où la prostitution s'invite presque partout, où le pouvoir se construit à coup de corruption et de trahison ; mais que l'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas forcément mieux maintenant et il n'y pas une victoire par K.O. de la civilisation mais plutôt une victoire acquise au gré de concessions.
Avec des personnages bien ou mal intentionnés (et d'ailleurs toujours un peu égoïstes, même si certains le sont plus ou moins que d'autres) dans tous les camps (politique, religion, civils...) l'histoire évite l'écueil du manichéisme trop prononcé même si certains personnages apparaissent vite comme les grands méchants. On dira que la nuance est plus perceptible chez les "gentils".
Quoiqu'il en soit on relèvera au final la passion que provoque chez son lecteur un tel ouvrage, et ce malgré sa longueur et la densité de son récit. On ne l'élèvera pas au rang de cathédrale mais cela reste du bel ouvrage, bien travaillé et dont on admire l'élégance et la foisonnante architecture.
Certes les destins et les ambitions des personnages, leurs choix et leurs actes sont relativement convenus et surtout très prévisibles, mais l'écriture est limpide, d'une fluidité qui pousse à la lecture jusqu'à des heures déraisonnables et l'on enchaîne les chapitres jusqu'à ce que les yeux disent stop. Il se passe beaucoup d'évènements dans Kingsbridge et ses environs et l'on ne s'ennuie quasiment jamais.
Et ce même si l'on retrouve les défauts de l'auteur britannique comme ces séquences de violence sexuelle nombreuses et inutilement graveleuses, qui rappellent les scènes de sexe dans le cinéma servant à aguicher le chaland. Le sexe en littérature n'est pas un sujet tabou mais là on ressent trop la malice de l'auteur qui tient à s'accaparer un lectorat avide de détails "croustillants" ou vaguement malsains.
Pour rester dans la critique négative, les scènes d'action, qui ont le mérite de ne pas s'éterniser, ne sont pas les plus captivantes.
Hormis cela on ne peut que s'incliner devant le talent de Ken Follett à nous retranscrire les sensations de ses personnages, leur ressenti sur l'autre, sur le danger, sur le remord ou le regret ; devant son sens du détail quant à la création et la représentation des cathédrales, leur majestueuse architecture ; devant l'élaboration parfaite d'une fiction enchâssée dans un cadre historique foisonnant.
On se retrouve vraiment dans cette Angleterre où la civilisation tente une percée à travers une fange poisseuse de villes et villages aux conditions insalubres, où la prostitution s'invite presque partout, où le pouvoir se construit à coup de corruption et de trahison ; mais que l'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas forcément mieux maintenant et il n'y pas une victoire par K.O. de la civilisation mais plutôt une victoire acquise au gré de concessions.
Avec des personnages bien ou mal intentionnés (et d'ailleurs toujours un peu égoïstes, même si certains le sont plus ou moins que d'autres) dans tous les camps (politique, religion, civils...) l'histoire évite l'écueil du manichéisme trop prononcé même si certains personnages apparaissent vite comme les grands méchants. On dira que la nuance est plus perceptible chez les "gentils".
Quoiqu'il en soit on relèvera au final la passion que provoque chez son lecteur un tel ouvrage, et ce malgré sa longueur et la densité de son récit. On ne l'élèvera pas au rang de cathédrale mais cela reste du bel ouvrage, bien travaillé et dont on admire l'élégance et la foisonnante architecture.
Un pavé pour une cathédrale
Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 14 novembre 2012
Partie avec beaucoup d'a priori, mais boostée par la personne qui me l'a prêté, les 1400 pages m'ont fait très peur!!
Puis 100 passent rapidement, 200, 500, 1000, 1400...c'est déjà la fin??!!!
Passionnant livre où, au final, l'histoire est la même du début à la fin : essayer de réduire à néant les projets du prieur Philip pour Kingsbridge. Mais l'histoire est rondement menée, de sorte qu'on ne soupçonne jamais la suite, ce qui la rend d'autant plus alléchante!
Une très belle découverte!
Puis 100 passent rapidement, 200, 500, 1000, 1400...c'est déjà la fin??!!!
Passionnant livre où, au final, l'histoire est la même du début à la fin : essayer de réduire à néant les projets du prieur Philip pour Kingsbridge. Mais l'histoire est rondement menée, de sorte qu'on ne soupçonne jamais la suite, ce qui la rend d'autant plus alléchante!
Une très belle découverte!
Intense
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 14 septembre 2012
Il m'a fallu quelques jours et nuits pour me remettre de la lecture des "Piliers de la Terre", tant je vivais l'histoire avec ses protagonistes, ne lâchant quasiment plus le pavé que j'avais hâte de découvrir page après page.
Je ne connaissais pas du tout cet auteur, et vais m'empresser de découvrir d'autres de ses titres.
Je ne m'étendrai pas plus longtemps, au risque de répéter ce que les autres lecteurs ont dit précédemment, mais c'est indéniablement un des plus beaux livres que j'ai eu l'occasion de lire. A découvrir absolument !
Une fresque à couper le souffle
Critique de Lilas_92 (, Inscrite le 12 juin 2012, 32 ans) - 13 juin 2012
Ce roman est tout simplement génial !
Les personnages sont attachants, l'écriture est fluide, et malgré le côté volumineux du livre qui peut repousser certains lecteurs, ce roman se lit vraiment très très bien. Les pages se tournent et se tournent sans que l'on ait envie de fermer le livre.
Et une fois qu'il est refermé, l'histoire est toujours présente dans l'esprit du lecteur. J'ai passé tout un été avec les Piliers de la terre, et c'était bien plus qu'un simple roman de chevet.
Un livre à dévorer !!
Et pour ceux qui voudraient voir la série TV, je la conseille aussi, car bien que l'on puisse être un peu déçu (passages du roman passés sous silence...), elle vaut le détour !
Les personnages sont attachants, l'écriture est fluide, et malgré le côté volumineux du livre qui peut repousser certains lecteurs, ce roman se lit vraiment très très bien. Les pages se tournent et se tournent sans que l'on ait envie de fermer le livre.
Et une fois qu'il est refermé, l'histoire est toujours présente dans l'esprit du lecteur. J'ai passé tout un été avec les Piliers de la terre, et c'était bien plus qu'un simple roman de chevet.
Un livre à dévorer !!
Et pour ceux qui voudraient voir la série TV, je la conseille aussi, car bien que l'on puisse être un peu déçu (passages du roman passés sous silence...), elle vaut le détour !
Une grande claque
Critique de Cbarker (, Inscrit le 14 juillet 2009, 58 ans) - 12 juin 2012
Et bien d'ordinaire j'aime les histoires pas trop longues. Ce livre fait plus de mille pages en version poche. J'ai mis 15 jours pour arriver au bout de ma lecture et j'en étais bien triste. Histoire magnifique d'une famille de bâtisseur de cathédrale. Les haines, les rivalités, les amours je ne trouve pas les mots pour dire comment cette histoire est belle et vous emporte bien loin au delà de vos soucis.
mon meilleur livre de cette année
Critique de Stanhb (Paris, Inscrit le 17 juin 2010, 40 ans) - 3 mai 2012
Moi qui suis plutôt enclin à lire des romans de SF ou des thrillers, je me suis plongé dans ce livre (très épais) à reculons. Et pourtant, dès les premiers chapitres l'action nous emporte sans nous lâcher dans l'histoire d'Angleterre au travers de la construction d'une cathédrale.
Je craignais aussi de tomber dans un récit impersonnel privilégiant la grande Histoire plutôt que les personnages mais là encore je me suis bien trompé. On vibre avec nos héros au gré de leurs aventures. Je ne pouvais plus lâcher le livre lorsque celui-ci nous raconte l'histoire de Jack et Aliéna.
J'ai essayé de ralentir ma lecture pour faire durer ce plaisir et j'ai vraiment vécu ces 3 dernières semaines dans un ailleurs fantastique.
Je craignais aussi de tomber dans un récit impersonnel privilégiant la grande Histoire plutôt que les personnages mais là encore je me suis bien trompé. On vibre avec nos héros au gré de leurs aventures. Je ne pouvais plus lâcher le livre lorsque celui-ci nous raconte l'histoire de Jack et Aliéna.
J'ai essayé de ralentir ma lecture pour faire durer ce plaisir et j'ai vraiment vécu ces 3 dernières semaines dans un ailleurs fantastique.
merci mr follett
Critique de Vernon (, Inscrite le 27 février 2012, 51 ans) - 27 février 2012
Merci pour ce diptyque fabuleux ! Vous nous plongez dans cette fresque moyenâgeuse que nous avons du mal à quitter....ses familles au destin fabuleux, cette cathédrale qui s'érige avec tant de difficultés ! Merci pour cette œuvre que j'adore, je connaissais vos ouvrages sur la 2nde guerre mais suis ravie de ce bond dans le temps !
chef-d'oeuvre
Critique de Dantes (, Inscrit le 6 décembre 2011, 39 ans) - 11 février 2012
On ne peut s'arrêter de lire ce livre qui nous plonge dans une époque où la vie est régie par le pouvoir de l'église et du roi. Des personnages vrais viennent compléter une histoire pleine de rebondissements sans toutefois sombrer dans l'exagération.
La misère est toujours présente, les privilèges des seigneurs et des rois écrasent les malheureux. Ce monde souvent impitoyable et désespérant où l'on meurt si facilement est porteur de changement.
Au travers des différentes péripéties qui émaillent le roman, on sent monter en même temps que la cathédrale une conscience humaine tournée vers le progrès
La misère est toujours présente, les privilèges des seigneurs et des rois écrasent les malheureux. Ce monde souvent impitoyable et désespérant où l'on meurt si facilement est porteur de changement.
Au travers des différentes péripéties qui émaillent le roman, on sent monter en même temps que la cathédrale une conscience humaine tournée vers le progrès
Epique
Critique de Registan (, Inscrit le 8 janvier 2012, 53 ans) - 26 janvier 2012
Je viens de terminer ce gros livre de 1200 pages et j'avoue que je serais bien reparti pour 1200 de plus, sans aucun problème!
Pas une seule seconde je ne me suis ennuyé alors que le sujet principal, la construction de la cathédrale, pourrait paraître comme austère et dénué d'intérêt.
Même si c'est parfois un peu répétitif, ce livre n'est jamais ennuyant et l'on a l'impression d'être avec les personnages plongé en plein Moyen-age.
Peu de livres m'ont donné envie de faire des recherches complémentaires (cathédrales, personnages historiques rencontrés au fil des pages ...)
Pas une seule seconde je ne me suis ennuyé alors que le sujet principal, la construction de la cathédrale, pourrait paraître comme austère et dénué d'intérêt.
Même si c'est parfois un peu répétitif, ce livre n'est jamais ennuyant et l'on a l'impression d'être avec les personnages plongé en plein Moyen-age.
Peu de livres m'ont donné envie de faire des recherches complémentaires (cathédrales, personnages historiques rencontrés au fil des pages ...)
L'histoire d'une génération
Critique de Tommyvercetti (Clermont-Ferrand, Inscrit le 18 décembre 2006, 36 ans) - 14 décembre 2011
Ouf ! Fini ce pavé de 1049 pages. Pas que c'était chiant à lire, loin de là, mais je commençais à m'ennuyer des mêmes personnages, mêmes intrigues, mêmes gentils et méchants...
Ce livre est magnifique, par son réalisme (bien que je n'aie pas vécu moi-même à cette époque, donc en fait j'en sais rien), du moins l'impression qu'on a de réalisme, et la gigantesque fresque, comme c'est dit, que l'auteur dépeint d'une époque, à travers la vie entière, toute une génération, de protagonistes.
Bien sûr, il y a des héros, et des méchants. C'est d'ailleurs ce que j'en suis venu à reprocher à l'auteur. Les gentils semblent être bien trop parfaits, et les méchants n'avoir qu'un genre de personnalité : orgueilleux, ambitieux, impitoyables. ça manque d'Âmes Grises.
Cependant, ce que je critique ici est uniquement à l'échelle de la qualité du livre, qui déjà ne décevra que peu de personnes, car à chaque page, tout y est : suspense, sentiments, introspection réussie, malheurs, espoirs, intrigues.
Une intrigue générale concernant la royauté, et la volonté par un groupe de gens que le destin va réunir, de s'en sortir, de se défaire des mains griffues de ces êtres abjects avides de pouvoirs et sans scrupules. (Voyez, ça fait quand même bien tranché comme manichéisme). Mais, même avec ça, on se dit que, ma foi, c'est bien peu de chose face au plaisir qu'on prend à lire.
Un autre ennui, c'est que les péripéties elles-mêmes semblent être comme les personnages ; trop peu diversifiées. Enfin, si, bien sûr, il n'arrive pas la même chose tout le temps, mais elles impliquent toujours les mêmes personnes, et donnent un sentiment de tuiles qui tombent sur les têtes sans arrêt, comme une malédiction, ou un acharnement du sort.
Et les personnages, donc, bien que très colorés et superbement mis en valeur avec une introspection magnifique même pour les plus vils, telle qu'on arrive à les comprendre dans leurs pires exactions, et même parfois à les plaindre.
C'est donc sur ces derniers mots que je rebondis sur le seul personnage qui soit vraiment presque parfait, ou du moins le plus complet que j'ai eu l'occasion de lire (même si pas mon préféré, bien entendu. Mais objectivement le mieux créé.) : Philip.
Philip est un moine qu'on rencontre vers le début. La personnalité de cet homme, complexe, tiraillée entre sa piété d'homme d'église, sa foi, et son orgueil dormant, son arrogance constamment ramenée à la raison par une conscience aiguë... Tout ça est superbement traduit par les mots de l'auteur. On voit au cours des ans qui se succèdent cet homme grandir, mûrir, prendre de l'assurance, lutter contre lui-même dans la voie de Dieu, et changer à mesure que la vie lui apporte des choses, le poids des responsabilités, un certain pouvoir, des réussites, ou des échecs. On le voit suivre la voie de Dieu, et on comprends même parfois son fonctionnement alors que lui-même n'en est pas parfaitement conscient.
Et quand il parle de Dieu, c'est là le plus beau. Je ne sais pas si Ken Follett est croyant, mais ce qu'il fait penser à Philip est magnifique. Au début du roman, j'en arrivais presque à comprendre le moine, à le suivre dans ses délires religieux, à goûter un peu à sa passion et à vouloir le voir vaincre dans ses efforts pour toujours accomplir la volonté de Dieu.
Pour en arriver à me faire penser de telles choses, il faut le faire, je vous assure. N'empêche que cet homme est vraiment exceptionnel. Moralement, je ne peux juger. Personnellement, il ne me plait pas plus que ça. Mais je le respecte énormément.
Oui, je sais, c'est un personnage de fiction, et alors ? ça n'empêche rien.
Sinon, le contenu dans la narration et tout ça est très réaliste, bien que parfois ce soit très poétique et que l'auteur fasse admirablement ressortir les sentiments de certains personnages, l'amour, la tristesse... La violence est aussi très présente, notamment certaines scènes de viol.
En résumé, je dirais que c'est un livre très bon, mais sans toutefois de qualité qui le fasse ressortir de la masse. Le scénario reste général, peu étoffé et en arrière plan. Les personnages trop manichéens.
Ah, et j'oubliais : dû à l'époque et aux personnages, Dieu est beaucoup présent dans les introspection, surtout de Philip. Il ne faut donc pas y être allergique.
Il y a aussi un certain vocabulaire architectural propre aux églises et cathédrales, et parfois j'ai été largué, j'avoue, même si j'étais aussi emballé par l'enthousiasme de certains pour ces constructions majestueuses.
Voila, je crois que c'est tout ce que j'avais à dire.
Je ne lirai pas la suite, par contre.
Ce livre est magnifique, par son réalisme (bien que je n'aie pas vécu moi-même à cette époque, donc en fait j'en sais rien), du moins l'impression qu'on a de réalisme, et la gigantesque fresque, comme c'est dit, que l'auteur dépeint d'une époque, à travers la vie entière, toute une génération, de protagonistes.
Bien sûr, il y a des héros, et des méchants. C'est d'ailleurs ce que j'en suis venu à reprocher à l'auteur. Les gentils semblent être bien trop parfaits, et les méchants n'avoir qu'un genre de personnalité : orgueilleux, ambitieux, impitoyables. ça manque d'Âmes Grises.
Cependant, ce que je critique ici est uniquement à l'échelle de la qualité du livre, qui déjà ne décevra que peu de personnes, car à chaque page, tout y est : suspense, sentiments, introspection réussie, malheurs, espoirs, intrigues.
Une intrigue générale concernant la royauté, et la volonté par un groupe de gens que le destin va réunir, de s'en sortir, de se défaire des mains griffues de ces êtres abjects avides de pouvoirs et sans scrupules. (Voyez, ça fait quand même bien tranché comme manichéisme). Mais, même avec ça, on se dit que, ma foi, c'est bien peu de chose face au plaisir qu'on prend à lire.
Un autre ennui, c'est que les péripéties elles-mêmes semblent être comme les personnages ; trop peu diversifiées. Enfin, si, bien sûr, il n'arrive pas la même chose tout le temps, mais elles impliquent toujours les mêmes personnes, et donnent un sentiment de tuiles qui tombent sur les têtes sans arrêt, comme une malédiction, ou un acharnement du sort.
Et les personnages, donc, bien que très colorés et superbement mis en valeur avec une introspection magnifique même pour les plus vils, telle qu'on arrive à les comprendre dans leurs pires exactions, et même parfois à les plaindre.
C'est donc sur ces derniers mots que je rebondis sur le seul personnage qui soit vraiment presque parfait, ou du moins le plus complet que j'ai eu l'occasion de lire (même si pas mon préféré, bien entendu. Mais objectivement le mieux créé.) : Philip.
Philip est un moine qu'on rencontre vers le début. La personnalité de cet homme, complexe, tiraillée entre sa piété d'homme d'église, sa foi, et son orgueil dormant, son arrogance constamment ramenée à la raison par une conscience aiguë... Tout ça est superbement traduit par les mots de l'auteur. On voit au cours des ans qui se succèdent cet homme grandir, mûrir, prendre de l'assurance, lutter contre lui-même dans la voie de Dieu, et changer à mesure que la vie lui apporte des choses, le poids des responsabilités, un certain pouvoir, des réussites, ou des échecs. On le voit suivre la voie de Dieu, et on comprends même parfois son fonctionnement alors que lui-même n'en est pas parfaitement conscient.
Et quand il parle de Dieu, c'est là le plus beau. Je ne sais pas si Ken Follett est croyant, mais ce qu'il fait penser à Philip est magnifique. Au début du roman, j'en arrivais presque à comprendre le moine, à le suivre dans ses délires religieux, à goûter un peu à sa passion et à vouloir le voir vaincre dans ses efforts pour toujours accomplir la volonté de Dieu.
Pour en arriver à me faire penser de telles choses, il faut le faire, je vous assure. N'empêche que cet homme est vraiment exceptionnel. Moralement, je ne peux juger. Personnellement, il ne me plait pas plus que ça. Mais je le respecte énormément.
Oui, je sais, c'est un personnage de fiction, et alors ? ça n'empêche rien.
Sinon, le contenu dans la narration et tout ça est très réaliste, bien que parfois ce soit très poétique et que l'auteur fasse admirablement ressortir les sentiments de certains personnages, l'amour, la tristesse... La violence est aussi très présente, notamment certaines scènes de viol.
En résumé, je dirais que c'est un livre très bon, mais sans toutefois de qualité qui le fasse ressortir de la masse. Le scénario reste général, peu étoffé et en arrière plan. Les personnages trop manichéens.
Ah, et j'oubliais : dû à l'époque et aux personnages, Dieu est beaucoup présent dans les introspection, surtout de Philip. Il ne faut donc pas y être allergique.
Il y a aussi un certain vocabulaire architectural propre aux églises et cathédrales, et parfois j'ai été largué, j'avoue, même si j'étais aussi emballé par l'enthousiasme de certains pour ces constructions majestueuses.
Voila, je crois que c'est tout ce que j'avais à dire.
Je ne lirai pas la suite, par contre.
Une longue histoire pleine de rebondissements
Critique de Lemask (La Roche sur Yon, Inscrit le 14 avril 2008, 40 ans) - 12 décembre 2011
Ce roman est le premier que je lis de Ken Follett, et je pense poursuivre l'expérience.
Car si le roman peut paraître long (plus de 1000 pages), celles-ci se lisent avec beaucoup de facilité et d'envie. L'écriture est simple, directe et claire. Et les rebondissements permanents savent nous garder en haleine sur la durée.
Certes comme beaucoup l'ont énoncé, les personnages sont un peu manichéens ; avec des méchants vraiment dégueulasses et des gentils parfois trop doux. Mais l’histoire est très prenante et les personnages attachants.
Enfin la trame de fond (la construction de la cathédrale), est bien décrite et assez documentée pour apporter de la profondeur au roman.
Car si le roman peut paraître long (plus de 1000 pages), celles-ci se lisent avec beaucoup de facilité et d'envie. L'écriture est simple, directe et claire. Et les rebondissements permanents savent nous garder en haleine sur la durée.
Certes comme beaucoup l'ont énoncé, les personnages sont un peu manichéens ; avec des méchants vraiment dégueulasses et des gentils parfois trop doux. Mais l’histoire est très prenante et les personnages attachants.
Enfin la trame de fond (la construction de la cathédrale), est bien décrite et assez documentée pour apporter de la profondeur au roman.
les ressorts des décisions
Critique de Soitditenpassant (, Inscrit le 4 décembre 2011, 53 ans) - 4 décembre 2011
Les piliers de la terre est écrit comme une série américaine et s'inspire très certainement de ses mécanismes. Un déroulement chronologique très facilement compréhensible, de nombreuses péripéties avec un dénouement à chaque "épisode"; des personnages variés avec des gentils et des méchants clairement identifiés.
Le côté négatif de ce style d'écriture est l'absence de style littéraire; chaque chapitre pourrait avoir été écrit par n'importe quel journaliste ou homme de plume professionnel de l'écriture. Pas de page éblouissante ni d'envolée lyrique. Pas d'ambiguïté, pas de suggestion, pas de nouveauté.
Le côté positif est la facilité de lecture qui aide à suivre une fresque historique centrée sur les techniques de construction des cathédrales gothiques et sur l'environnement économique, politique, culturel et religieux qui préside et accompagne leur développement.
A vrai dire un point que je n'ai pas vu évoqué dans les critiques sur ce site m'a surtout intéressé: c'est la description de la prise de décision par les puissants et la manière dont certains réussissent ou pas à influencer ces décision. Les rois ou prétendants de la saga favorisent ou pas la construction de la cathédrale en fonction de beaucoup de paramètres fluctuant: leur foi, leur dépendance à l'un ou l'autre de leurs vassaux, le charme qu'exerceront sur eux les quémandeurs de faveur (les lobbyistes). J'ai l'impression que Ken Follet s'est intéressé à tous ce processus et serais curieux de savoir quelle est la part de son imagination et quelle est la part de son travail d'historien ?
Quelqu'un d'autre a-t-il été sensible à cet aspect ?
Le côté négatif de ce style d'écriture est l'absence de style littéraire; chaque chapitre pourrait avoir été écrit par n'importe quel journaliste ou homme de plume professionnel de l'écriture. Pas de page éblouissante ni d'envolée lyrique. Pas d'ambiguïté, pas de suggestion, pas de nouveauté.
Le côté positif est la facilité de lecture qui aide à suivre une fresque historique centrée sur les techniques de construction des cathédrales gothiques et sur l'environnement économique, politique, culturel et religieux qui préside et accompagne leur développement.
A vrai dire un point que je n'ai pas vu évoqué dans les critiques sur ce site m'a surtout intéressé: c'est la description de la prise de décision par les puissants et la manière dont certains réussissent ou pas à influencer ces décision. Les rois ou prétendants de la saga favorisent ou pas la construction de la cathédrale en fonction de beaucoup de paramètres fluctuant: leur foi, leur dépendance à l'un ou l'autre de leurs vassaux, le charme qu'exerceront sur eux les quémandeurs de faveur (les lobbyistes). J'ai l'impression que Ken Follet s'est intéressé à tous ce processus et serais curieux de savoir quelle est la part de son imagination et quelle est la part de son travail d'historien ?
Quelqu'un d'autre a-t-il été sensible à cet aspect ?
J'ai beaucoup aimé !
Critique de Marthe (, Inscrite le 19 novembre 2010, 54 ans) - 17 novembre 2011
Pourtant, j'ai toujours du mal avec les gros livres, mais là, je l'ai dévoré ! Aucune longueur, on est pris dans l'histoire du début à la fin!
Et maintenant chaque fois que je vois une cathédrale ou une grande église, j'ai les personnages de l'histoire qui envahissent les lieux, et me voilà projetée au Moyen-Age !
Et maintenant chaque fois que je vois une cathédrale ou une grande église, j'ai les personnages de l'histoire qui envahissent les lieux, et me voilà projetée au Moyen-Age !
Grande fresque médiévale
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 9 novembre 2011
Sans revenir sur ce qui a été dit, 'Les piliers de la terre' m'ont emporté dans cette période médiévale passionnante mais aussi terriblement dure et marquée par l'église.
Le pouvoir absolu du roi et du pape a fait régner la terreur et la misère sur les populations. Ce pavé de Follett est un chef d'oeuvre riche et foisonnant où se côtoient délation, appât du gain, simonie et violence abjecte et crue.
Le parcours de Tom et sa famille est un véritable combat de tous les jours qui rend la lecture addictive.
Le pouvoir absolu du roi et du pape a fait régner la terreur et la misère sur les populations. Ce pavé de Follett est un chef d'oeuvre riche et foisonnant où se côtoient délation, appât du gain, simonie et violence abjecte et crue.
Le parcours de Tom et sa famille est un véritable combat de tous les jours qui rend la lecture addictive.
Dumas n'aurait pas fait mieux
Critique de Chrisland (, Inscrit le 27 septembre 2011, 64 ans) - 3 novembre 2011
Les piliers de la terre est tout simplement le prototype du best seller historique parfait.
Le savoir-faire de Ken Follett lui permet, à l'instar de son glorieux aîné Alexandre Dumas, de mêler de manière totalement intime et crédible la Petite et la Grande Histoire.
J'ai dû offrir ce pavé épique à une bonne douzaine de personnes, dans ce réflexe prosélyte qui anime tout grand lecteur lors de la découverte d'un texte qui lui a particulièrement plu. Essaimez, essaimez, il en restera toujours quelque chose !
Le savoir-faire de Ken Follett lui permet, à l'instar de son glorieux aîné Alexandre Dumas, de mêler de manière totalement intime et crédible la Petite et la Grande Histoire.
J'ai dû offrir ce pavé épique à une bonne douzaine de personnes, dans ce réflexe prosélyte qui anime tout grand lecteur lors de la découverte d'un texte qui lui a particulièrement plu. Essaimez, essaimez, il en restera toujours quelque chose !
éblouissante saga médiévale
Critique de Tamale (, Inscrite le 6 septembre 2011, 61 ans) - 7 septembre 2011
palpitant, ébouriffant, émouvant , grandiose, une oeuvre majeure du roman historique
= )
Critique de Nine35 (, Inscrite le 21 août 2011, 30 ans) - 4 septembre 2011
Très bon livre qui m'a beaucoup plu ! Une intrigue qui tient en haleine jusqu'au bout de ces quelques 1200 page environ ^^ comment dire, c 'est un chef d'oeuvre ! Les personnages sont attachants, les actions prenantes ... Tout est réuni pour plaire aux amateurs de lecture ! Je conclurai par dire que c'est tout simplement très bien écrit et construit =) Follet dans ce livre arrive à plonger ses lecteurs dans le monde du moyen-âge ce qui est assez rare dans cette époque qu'est le 21ième siècle. On voit bien que l'auteur a réellement bien pris conscience des détails d'un tel ouvrage sur cette époque, il y décrit à merveille les édifices et autres monuments de l’époque, le mode de construction, les scènes quotidiennes du clergé, la vie des vagabonds et celle des paysans .... vraiment un livre très complet en recherches et en style.
Que du bonheur
Critique de Plume84 (Vecoux, Inscrite le 26 août 2011, 40 ans) - 26 août 2011
1150 pages de plaisir littéraire. Une œuvre architecturale parfaite.
Les personnages, décrit avec finesse et précision, sont attachants, séduisants ou détestables. Tout y est; le père et mari qui se démène pour subvenir aux besoins de sa famille et pour sustenter ses propres rêves; le jeune prodige, enchanteur et amoureux fou; la femme qui ne se décourage pas face aux obstacles et au régime phallocratique en place dans l'Angleterre du XIIème siècle; la "soi-disant sorcière", qui peut soulager les maux physiques et moraux; l’évêque arriviste qui n'hésite pas à mouler ses croyances à ses propres ambitions, quitte à détruire ceux qui pourraient le gêner; le "mauvais garçon" , violeur, persécuteur et assassin, qui tente en vain de faire taire sa conscience; et enfin, et c'est le personnage le plus captivant de cette œuvre, le moine, qui gravit malgré lui la hiérarchie, et qui, grâce à sa malice évite les pièges sournois des êtres malveillants qui l'entourent.
Tous ces personnages vivent, souffrent, se reconstruisent dans le contexte de l'édification de la plus ambitieuse cathédrale de l'Angleterre.
Mon seul regret, avoir vu l'adaptation télévisuelle (bien que concluante) avant de lire l’œuvre. Je ne saurai jamais quels visages mon esprit aurait pu imaginer... C'est avec ces expériences que l'on se rend compte de la liberté que procure la littérature pour l'imagination.
Les personnages, décrit avec finesse et précision, sont attachants, séduisants ou détestables. Tout y est; le père et mari qui se démène pour subvenir aux besoins de sa famille et pour sustenter ses propres rêves; le jeune prodige, enchanteur et amoureux fou; la femme qui ne se décourage pas face aux obstacles et au régime phallocratique en place dans l'Angleterre du XIIème siècle; la "soi-disant sorcière", qui peut soulager les maux physiques et moraux; l’évêque arriviste qui n'hésite pas à mouler ses croyances à ses propres ambitions, quitte à détruire ceux qui pourraient le gêner; le "mauvais garçon" , violeur, persécuteur et assassin, qui tente en vain de faire taire sa conscience; et enfin, et c'est le personnage le plus captivant de cette œuvre, le moine, qui gravit malgré lui la hiérarchie, et qui, grâce à sa malice évite les pièges sournois des êtres malveillants qui l'entourent.
Tous ces personnages vivent, souffrent, se reconstruisent dans le contexte de l'édification de la plus ambitieuse cathédrale de l'Angleterre.
Mon seul regret, avoir vu l'adaptation télévisuelle (bien que concluante) avant de lire l’œuvre. Je ne saurai jamais quels visages mon esprit aurait pu imaginer... C'est avec ces expériences que l'on se rend compte de la liberté que procure la littérature pour l'imagination.
Un roman mais pas de l'Histoire ...
Critique de Alaind1961 (, Inscrit le 13 août 2011, 63 ans) - 20 août 2011
Ce roman est intéressant à plus d'un titre, mais à condition de ne pas sombrer dans une forme d'historicisme facile : ces pages nombreuses ne sont pas l'image fidèle de ce qu'était la vie en ces temps anciens. Les anachronismes y sont fréquents. Le pire selon mes critères personnels d'analyse, réside dans la psychologie des personnages : quelles étaient, en réalité, les aspirations les plus profondes de ces gens ? N'accordons pas à ce roman une importance historique qu'il n'a pas.
Un pilier de ma bibliothèque
Critique de Numanuma (Tours, Inscrit le 21 mars 2005, 51 ans) - 23 juillet 2011
On dirait que je vais être le 99ème critique de ce fabuleux conte mais qu’importe ! Je dois dire que j’ai eu une sacrée lueur de plaisir dans les yeux en voyant ce pavé en poche. Je n’ai pas hésité beaucoup à le prendre ; je connaissais la réputation du livre et je crois qu’à ce moment-là, Canal+ proposait une série basée sur le roman mais je ne l’ai pas vue.
Comme beaucoup, j’ai adoré cette fresque monumentale. Je dois avouer que j’ai cru ne jamais en venir à bout et que j’ai aimé cette sensation devant ce livre qui m’oblige à lire encore et encore.
Il est vrai que l’on peut reprocher au roman un manichéisme un peu trop prononcé mais je crois que c’est une vision un peu étroite.
Bien sûr, le prieur Philippe est un homme bon, empli de piété véritable mais enfin, c’est à la suite de son intervention qu’une bonne partie des événements se met en branle. De plus, même s’il est un homme de Dieu, un excellent gestionnaire, un homme rusé qui a toujours trouvé le moyen de se sortir des impasses, c’est aussi un orgueilleux. Bien sûr, il n’est pas bouffi d’orgueil, loin de là mais il n’est jamais peu fier du travail accompli sous ses ordres et il a une grande considération pour son statut de prieur. La loi de Dieu prime sur tout, ce qui lui fait parfois commettre des actes vides d’humanité. Comment comprendre autrement qu’il sépare d’abord Tom et Ellen puis Jack et Aliéna ?
Tom est un autre exemple de personnage positif mais ce n’est pas vraiment un bon père. C’est un excellent maître, il sait enseigner et possède lui-même une connaissance qui fait l’admiration de tous. Malgré tout, il n’est pas capable de se conduire autrement qu’en maître bâtisseur. Il favorise son fils, qui ne possède aucune des qualités de son père, et ne voit pas le potentiel de Jack.
Ellen, tout à sa vengeance, agit souvent contre ses intérêts et Aliéna, peut-être le personnage le plus intéressant, pleine de courage, de ténacité, fait souvent les mauvais choix, bloquée par son serment.
Malgré tout, l’histoire coule sans problème. Je ne suis pas sûr que Ken Follett soit un grand écrivain mais c’est de toute évidence un grand romancier ; seuls les passages sur les techniques de constructions sont un peu longs mais ils sont peu nombreux relativement à la taille du roman.
A côté du remarquable travail d’historien, il faut noter que Follett est très doué pour trouver à chaque fois un rebondissement parfaitement cohérent qui s’insère avec une grande facilité dans le contexte historique. Il est impossible de vraiment comprendre ce roman sans connaître la puissance de l’Eglise : notez avec quelle remarquable aisance l’assassinat de Thomas Becket, fait historique avéré, se place dans l’histoire personnelle de Philippe et de William Hamleigh. Et pourtant, à la lecture, j’ai su très vite, que cet épisode allait marquer la fin de William. Qu’il échoue et c’est la corde, qu’il réussisse et le roi aurait pu, dans un geste d’apaisement, punir le chef de l’expédition William.
L’histoire se déroule sur quarante ans et jamais le rythme ne retombe ce qui est une sorte d’exploit dont peu d’auteurs sont capables. Et on reprend pour quarante ans dès que possible !
Comme beaucoup, j’ai adoré cette fresque monumentale. Je dois avouer que j’ai cru ne jamais en venir à bout et que j’ai aimé cette sensation devant ce livre qui m’oblige à lire encore et encore.
Il est vrai que l’on peut reprocher au roman un manichéisme un peu trop prononcé mais je crois que c’est une vision un peu étroite.
Bien sûr, le prieur Philippe est un homme bon, empli de piété véritable mais enfin, c’est à la suite de son intervention qu’une bonne partie des événements se met en branle. De plus, même s’il est un homme de Dieu, un excellent gestionnaire, un homme rusé qui a toujours trouvé le moyen de se sortir des impasses, c’est aussi un orgueilleux. Bien sûr, il n’est pas bouffi d’orgueil, loin de là mais il n’est jamais peu fier du travail accompli sous ses ordres et il a une grande considération pour son statut de prieur. La loi de Dieu prime sur tout, ce qui lui fait parfois commettre des actes vides d’humanité. Comment comprendre autrement qu’il sépare d’abord Tom et Ellen puis Jack et Aliéna ?
Tom est un autre exemple de personnage positif mais ce n’est pas vraiment un bon père. C’est un excellent maître, il sait enseigner et possède lui-même une connaissance qui fait l’admiration de tous. Malgré tout, il n’est pas capable de se conduire autrement qu’en maître bâtisseur. Il favorise son fils, qui ne possède aucune des qualités de son père, et ne voit pas le potentiel de Jack.
Ellen, tout à sa vengeance, agit souvent contre ses intérêts et Aliéna, peut-être le personnage le plus intéressant, pleine de courage, de ténacité, fait souvent les mauvais choix, bloquée par son serment.
Malgré tout, l’histoire coule sans problème. Je ne suis pas sûr que Ken Follett soit un grand écrivain mais c’est de toute évidence un grand romancier ; seuls les passages sur les techniques de constructions sont un peu longs mais ils sont peu nombreux relativement à la taille du roman.
A côté du remarquable travail d’historien, il faut noter que Follett est très doué pour trouver à chaque fois un rebondissement parfaitement cohérent qui s’insère avec une grande facilité dans le contexte historique. Il est impossible de vraiment comprendre ce roman sans connaître la puissance de l’Eglise : notez avec quelle remarquable aisance l’assassinat de Thomas Becket, fait historique avéré, se place dans l’histoire personnelle de Philippe et de William Hamleigh. Et pourtant, à la lecture, j’ai su très vite, que cet épisode allait marquer la fin de William. Qu’il échoue et c’est la corde, qu’il réussisse et le roi aurait pu, dans un geste d’apaisement, punir le chef de l’expédition William.
L’histoire se déroule sur quarante ans et jamais le rythme ne retombe ce qui est une sorte d’exploit dont peu d’auteurs sont capables. Et on reprend pour quarante ans dès que possible !
Les piliers de la terre
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 9 juillet 2011
D'habitude, je déteste le moyen âge car ce fut une période de barbarie. Ce livre m'a aidé à mieux comprendre cette longue période de l'histoire. Oui, ce fut une période terrible pour y vivre mais il y a aussi eu des bonnes choses. J'ai aimé le concept du livre où l'on suit plusieurs personnages au long d'une trentaine d'années. Le livre fait beaucoup penser à une télé série par son format. J'ai eu de la difficulté par moment à laisser tomber le livre pour faire autre chose tellement j'ai été absorbé par le récit.
Une histoire passionnante
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 7 juillet 2011
C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu ce livre. Il est d'une qualité narrative exceptionnelle, et j'ai adoré lire les aventures de tous ces personnages. Je ne suis pas amateur d'Histoire, mais malgré mes réticences je me suis laissé porter par le rythme de ce roman. Considéré par la plupart comme l’œuvre majeure de cet auteur je rejoins cette opinion. La précision avec laquelle l'auteur nous donne les moindre détails de la vie quotidienne de cette époque est extraordinaire. J'ai aimé découvrir la vie monastique, la cruauté de cette période (j'étais horrifié devant la description du jeu inventé pour tuer un chat) et tous ces petits détails qui rendent le récit magnifique. Je ne connais rien en architecture, mais à la fin de ce livre j'ai envie d'en savoir plus, car l'auteur a su captiver mon attention à travers la vie de Tom le bâtisseur et de son demi-fils Jack. En plus il a su ménager ses effets, et les nombreux rebondissements qui peuplent ce roman le rendent passionnant.
Je vous invite à découvrir ce livre, qui est, à mes yeux, une œuvre majeure de la littérature anglaise et un formidable récit d'une époque difficile.
Je vous invite à découvrir ce livre, qui est, à mes yeux, une œuvre majeure de la littérature anglaise et un formidable récit d'une époque difficile.
un peu léger
Critique de Tousane128 (, Inscrite le 16 mars 2011, 56 ans) - 22 avril 2011
même si les 1000 pages sont englouties facilement : l'écriture est légère agréable et que les péripéties s'enchaînent très vite, le tout est un peu léger, j'entends par là que l'on passe d'un fait à l'autre sans que ce soit trop approfondi, qu'il y ait vraiment des conséquences graves d'un à l'autre et c'est pareil pour les personnages, ils sont très peu décrits. Le côté psychologique manque.
Belle construction un peu creuse
Critique de Herve2 (, Inscrit le 23 mars 2011, 54 ans) - 23 mars 2011
C'est en gros le résumé que je me fais de ce livre. Très beau tour de force que d'arriver à retenir l'attention du lecteur pendant plus de 1000 pages. Les péripéties s'enchaînent, on ne s'ennuie pas une seconde, l'écriture est fluide et agréable à lire. Cependant, je trouve, comme d'autres l'ont écrit avant moi, que tout cela semble un peu facile. Les personnages manquent sérieusement de profondeur, le manichéisme est très marqué (aucune lueur d'humanité dans l'âme des méchants, aucune tache dans celle des gentils). En gros, c'est un peu gros. Au final, ça se lit très bien, mais ça ne me donne certainement pas envie de lire la suite... Un jour peut-être.
LE LIVRE qu'il faut avoir lu
Critique de Luluganmo (, Inscrite le 26 septembre 2010, 42 ans) - 14 mars 2011
Il faut s'armer d'un peu de courage pour s'aventurer au coeur de ces longues et périlleuses pages. Mais rapidement, on est pris dans cette magistrale épopée moyenâgeuse; le travail de Ken Follett est titanesque. Les descriptions, les rebondissements, les personnages, tout y est dépeint avec talent. Ce roman est un incontournable, il dépasse de loin tout ce que j'ai pu lire jusqu'à maintenant et je regrette déjà d'avoir refermé ces quelques mille pages.
Un pavé époustouflant
Critique de Marie33 (Le Médoc, Inscrite le 1 octobre 2010, 58 ans) - 24 février 2011
Si vous ne l'avez pas encore lu, ne pas hésiter.
J'ai lu ce livre en 1994 ensuite 2000, et il y aura certainement une autre lecture. Histoire très riche sur trois générations de ces bâtisseurs de cathédrales, l'amour et l'intrigue y sont aussi. tout simplement vous ne le quitterez plus avant la dernière page.
J'ai lu ce livre en 1994 ensuite 2000, et il y aura certainement une autre lecture. Histoire très riche sur trois générations de ces bâtisseurs de cathédrales, l'amour et l'intrigue y sont aussi. tout simplement vous ne le quitterez plus avant la dernière page.
Difficile de s'arrêter !
Critique de Daoud (LYON, Inscrit le 8 février 2011, 49 ans) - 23 février 2011
Plusieurs centaines de pages et on pense que l'histoire pourrait nous rejoindre dans notre époque... A un certain moment l'auteur s'est imposé une fin mais elle n'est pas tranchante.
Il est complètement est maître de son sujet et il nous amène avec ses personnages dans l'Angleterre du Moyen-Age. C'est une très bon livre d'abord par le plaisir qu'il m'a procuré à suivre ces itinéraires même s'il est vrai que les caractères des sujets sont un peu trop manichéens mais ensuite et surtout par la déscription historique des modes de vie de cette époque...J'ai adoré !
Il est complètement est maître de son sujet et il nous amène avec ses personnages dans l'Angleterre du Moyen-Age. C'est une très bon livre d'abord par le plaisir qu'il m'a procuré à suivre ces itinéraires même s'il est vrai que les caractères des sujets sont un peu trop manichéens mais ensuite et surtout par la déscription historique des modes de vie de cette époque...J'ai adoré !
Prenante saga monumentale
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 2 février 2011
Voilà un grand roman historique. Ça se passe en Angleterre entre 1123 à 1174. Le centre de l’histoire est la cathédrale de Kingsbridge. C’est à qui construira la plus haute, la plus imposante des cathédrales à ce moment-là. Pour ce faire, les bâtisseurs sont prêts à tout, on y rencontre des périodes de ruses, de trahisons, de méchanceté et de vengeance. Cette œuvre de Ken Follet relate l’opposition entre l’État et l’Église pour la lutte du pouvoir.
Compte tenu des intrigues poignantes si bien racontées, en cette époque moyenâgeuse, l’auteur m’a tenue en haleine du début à la fin. Étant sans travail, Tom part avec sa femme Agnès et sa fille Martha à la recherche d’une cathédrale à construire. Chemin faisant, sa femme enceinte meurt en accouchant d’un garçon qu’il doit laisser mourir, à contrecœur, n’ayant plus de lait pour le nourrir. Il venait de perdre son Agnès qu’il aimait tant. Plus tard le nourrisson sera recueilli par des moines.
C’est difficile à lire parfois, les scènes de viols et de meurtres qui arrivent aux braves personnes. J’ai développé une haine indescriptible pour les personnages pervers et violents tels que l’abominable évêque Walleran et le comte William qui avait violé Aliena et blessé son frère Richard.
Les personnages sont attachants et on ne s’y perd pas malgré qu’ils soient nombreux. Je me sentais triste de quitter tous ces personnages courageux et fiers. On souffre avec Aliena et son frère Richard, on pleure avec Martha, on désespère avec le prieur Philip, mais qu’est-ce qu’on apprécie, les rares fois, lorsque la réussite arrive, par ruse ou autrement, et que les mauvais échouent. J’ai lu les deux livres "Les piliers de la terre (Ellen et Aliena)". Je les recommande fortement. On ne peut s’empêcher, de penser aux personnages, longtemps après que la lecture soit terminée.
Compte tenu des intrigues poignantes si bien racontées, en cette époque moyenâgeuse, l’auteur m’a tenue en haleine du début à la fin. Étant sans travail, Tom part avec sa femme Agnès et sa fille Martha à la recherche d’une cathédrale à construire. Chemin faisant, sa femme enceinte meurt en accouchant d’un garçon qu’il doit laisser mourir, à contrecœur, n’ayant plus de lait pour le nourrir. Il venait de perdre son Agnès qu’il aimait tant. Plus tard le nourrisson sera recueilli par des moines.
C’est difficile à lire parfois, les scènes de viols et de meurtres qui arrivent aux braves personnes. J’ai développé une haine indescriptible pour les personnages pervers et violents tels que l’abominable évêque Walleran et le comte William qui avait violé Aliena et blessé son frère Richard.
Les personnages sont attachants et on ne s’y perd pas malgré qu’ils soient nombreux. Je me sentais triste de quitter tous ces personnages courageux et fiers. On souffre avec Aliena et son frère Richard, on pleure avec Martha, on désespère avec le prieur Philip, mais qu’est-ce qu’on apprécie, les rares fois, lorsque la réussite arrive, par ruse ou autrement, et que les mauvais échouent. J’ai lu les deux livres "Les piliers de la terre (Ellen et Aliena)". Je les recommande fortement. On ne peut s’empêcher, de penser aux personnages, longtemps après que la lecture soit terminée.
un chef d'oeuvre
Critique de Lo64 (, Inscrite le 4 janvier 2011, 40 ans) - 4 janvier 2011
Tout y est: le contexte historique, des personnages attachants et bien différents, des conflits d'intérêts entre l'église et le pouvoir, de l'amour, des guerres, de l'humour, une leçon en bonne et due forme sur la construction d'un cathédrale, de l'action, et le tout écrit d'une main de maître! Une épopée historique de plus de 1000 pages bien trop courte.
les piliers de la terre
Critique de Scaphoide (, Inscrit le 9 décembre 2010, 59 ans) - 9 décembre 2010
En rendant visite comme chaque dimanche après-midi à Mémé Yvette que dieu aie son âme (une grande dévoreuse de livres), je me suis permis de feuilleter un bouquin posé sur une table que sa petite fille (ma belle sœur ) lui a offert des semaines auparavant. je crois que j'ai perdu mon sens de l'ouïe, car impoliment je me suis lancé dans la lecture, inconsciemment plongé dans un monde qui m'a toujours fasciné, le moyen age, au fur et à mesure j'étais dérangé par les enchainements des récits, c'était le second tome (aliena). ce jour, Mémé a décidé de ne rien laisser trainer sur une table. elle m'a invité à prendre le bouquin avec moi, ma petite amie ne me reconnaissait plus , c'est consistant, copieux . vous imaginez l'histoire du livre déjà pleine d'intrigues et de personnages aux caractères allant du très gentil au plus méchant, j'avais commencé par le second tome, je ne pouvais m'arrêter, j'ai fini par abdiquer et une petite recherche sur le net m'a permis de découvrir l'existence de (ELLEN), je ne me suis pas posé de question, la lecture fut facile, longue, un challenge si on n'a pas beaucoup de temps libre mais un vrai délice. ce week-end comme il n'y a plus de tennis à la télé ça sera le monde sans fin
Bien, mais pas extraordinaire non plus
Critique de Gnome (Paris, Inscrit le 4 décembre 2010, 53 ans) - 5 décembre 2010
Je ne serai pas aussi dithyrambique que beaucoup des critiques que l'on peut trouver sur cette page, mais je dois avouer que j'ai bien aimé ce gros livre.
Ken Follett est un excellent conteur et il réussit à nous transporter au Moyen Age et à nous attacher à ses personnages, même s'il est vrai que ceux-ci sont très caricaturaux.
Le seul reproche que je pourrais faire à ce récit est, qu'à force de péripéties, il tombe parfois dans le rocambolesque et perd un peu en crédibilité. Mais bon, au final, j'ai passé un bon (et long) moment avec ce livre.
Ken Follett est un excellent conteur et il réussit à nous transporter au Moyen Age et à nous attacher à ses personnages, même s'il est vrai que ceux-ci sont très caricaturaux.
Le seul reproche que je pourrais faire à ce récit est, qu'à force de péripéties, il tombe parfois dans le rocambolesque et perd un peu en crédibilité. Mais bon, au final, j'ai passé un bon (et long) moment avec ce livre.
Une sacrée fresque du Moyen Age
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 22 octobre 2010
Tout y est dans ce roman! Histoire, amour, trahison, ruse... Une grande épopée médiévale de près de 1000 pages à couper le souffle! Un best seller mondial amplement mérité! Un seul bémol : un livre un peu trop manichéen: les "gentils" sont trop "gentils" et les "méchants" trop "méchants". Mais bon la perfection n'étant pas de ce monde, un 5/5 tout de même! Vous ne verrez plus les cathédrales comme avant en refermant ce livre!
Monument
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 8 octobre 2010
Entièrement d'accord avec tout ce qui a été dit ici (en critiques positives) : un monument. Long, mais passionnant, et une fois dedans, on n'en sort plus ! C'est vrai pour le côté très manichéen, mais le plus important, ici, ce n'est pas les gentils ou les méchants, mais le fond, le contexte, le côté 'fresque'. Sans doute le meilleur de l'auteur !
Une grande épopée
Critique de Coutal (, Inscrit le 11 juin 2007, 37 ans) - 27 septembre 2010
Voilà, une lecture de mille pages enfin achevée. Il faut dire que l'on ne s'ennuie pas dans ce roman. Plusieurs intrigues se mêlent : la paternité de Jack, la construction de la cathédrale, les méchants que l'on a envie de voir perdre, la vie de couple de Jack et Aliéna. Mais le réel intérêt du livre est selon moi la formidable quantité d'informations que l'on apprend sur la vie au Moyen Age, il y a là un véritable travail d'historien. Pour bien suivre la construction de la cathédrale, il est recommandé de se documenter sur wikipédia ou ailleurs pour connaitre les parties d'une église et les différents styles (roman, gothique).
Les défauts du livre ont été évoqués : des méchants très méchants et des gentils très gentils, mais qui ne sont néanmoins pas dénués de profondeur. On peut aussi citer les intrigues politiques un peu trop compliquées, mais Follett n'a fait qu'évoquer l'histoire.
Un grand livre dont je conseille la lecture !
Les défauts du livre ont été évoqués : des méchants très méchants et des gentils très gentils, mais qui ne sont néanmoins pas dénués de profondeur. On peut aussi citer les intrigues politiques un peu trop compliquées, mais Follett n'a fait qu'évoquer l'histoire.
Un grand livre dont je conseille la lecture !
Que de rebondissements...
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 26 septembre 2010
C'est un livre qui m'attendait depuis longtemps. J'avais bien vu les critiques élogieuses sur le site, en particulier celle de Pendragon et Persée. Et puis il y avait mon frère qui ne lit jamais, sauf ce livre qu'il avait trouvé génial. Et enfin j'aime beaucoup les cathédrales. Mais l'épaisseur du truc, et une méfiance inexplicable, ça faisait que je n'avais jamais franchi le pas. Jusqu'à ce qu'on me le donne à mon anniversaire.
Je l'ai lu vite : pour un thriller c'est un bon signe. Bien sur les ficelles sont très grosses, mais ça fonctionne quand même. Comme le dit Mallollo, que de répétitions : les méchants attaquent les bons, la construction de la cathédrale en pâtit, et les bons trouvent une parade. Et puis ça recommence... et il y a même un deuxième volume il parait.
C'est vraiment le livre détente par excellence. J'ai beaucoup aimé les renseignements sur la construction des cathédrales, en particulier le voyage du bâtisseur en France, dommage que ce côté ne soit pas plus développé.
Je l'ai lu vite : pour un thriller c'est un bon signe. Bien sur les ficelles sont très grosses, mais ça fonctionne quand même. Comme le dit Mallollo, que de répétitions : les méchants attaquent les bons, la construction de la cathédrale en pâtit, et les bons trouvent une parade. Et puis ça recommence... et il y a même un deuxième volume il parait.
C'est vraiment le livre détente par excellence. J'ai beaucoup aimé les renseignements sur la construction des cathédrales, en particulier le voyage du bâtisseur en France, dommage que ce côté ne soit pas plus développé.
Un pilier, comme les Schtroumpfs
Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 42 ans) - 26 septembre 2010
J'ai refermé le livre (qui a fait un gros "clap" de ses presque 1200 pages, au cas où ça aurait échappé à quelqu'un). J'ai ouvert CL, j'ai lu les critiques en diagonale. Et je suis fichtrement d'accord avec ce qu'on en dit.
D'abord, ce qui frappe le plus: comment un pavé aussi gros, dont le sujet central est la construction d'une cathédrale au XIIe siècle, peut avoir autant conquis les foules?! Et pas uniquement les foules de 2 tondus et 3 pelés passionnés par le sujet, ceux qui auraient comme dada l'étude des arc-boutants et autres machins ogivaux ou pas. Ce livre a intéressé et passionné, bluffé parfois des gens qui n'auraient jamais cru pouvoir lire plus d'un chapitre sans s'endormir. Dont moi, pourtant grande lectrice. C'est que le coco (Ken) a l'air de connaitre son métier. Le livre tourne autour de la construction de la cathédrale de Kingsbridge, mais ce n'est qu'un prétexte. Ce qui intéresse autant le lecteur, c'est davantage l'histoire de la famille de Tom (maitre-constructeur qui a initié la construction), et la bataille féroce entre Philip, prieur de Kinsbridge et Wiliam, comte possédant les terres des alentours. Oui, "voir" une cathédrale se construire devant nos pages, c'est sympa aussi, mais avouons humblement que c'est moins transcendant.
Ensuite, je ne peux qu'être d'accord avec certaines des critiques déjà écrites: oui, il y a beaucoup de répétitions de situations. Structure de base d'une unité:
Les Gentils (Philip, la famille de Tom dans sa grande majorité) veulent construire une cathédrale à Kingsbridge. Les Méchants (William, l'évêque Waleran) veulent les en empêcher, pour garder le contrôle des richesses et avoir à terme une cathédrale à Shiring plutôt que Kingsbridge. Les Méchants usent de leurs armes, pouvoir, force et violence pour détruire les Gentils. Les Gentils usent de leur intelligence, persuasion, de la solidarité des habitants, de l'aide de Dieu parfois, pour échapper aux attaques des Méchants. Finalement, les Gentils gagnent (mais de justesse), les Méchants sont très fâchés et jurent de se venger. Comme Gargamel à la fin de chaque épisode des Schtroumpfs, en fait.
Attention, ça ne m'a pas empêché d'apprécier l'ensemble du livre. Il y a dans Les piliers de la terre un peu de cette magie qui fait qu'on aime un livre sans toujours pouvoir l'expliquer...
D'abord, ce qui frappe le plus: comment un pavé aussi gros, dont le sujet central est la construction d'une cathédrale au XIIe siècle, peut avoir autant conquis les foules?! Et pas uniquement les foules de 2 tondus et 3 pelés passionnés par le sujet, ceux qui auraient comme dada l'étude des arc-boutants et autres machins ogivaux ou pas. Ce livre a intéressé et passionné, bluffé parfois des gens qui n'auraient jamais cru pouvoir lire plus d'un chapitre sans s'endormir. Dont moi, pourtant grande lectrice. C'est que le coco (Ken) a l'air de connaitre son métier. Le livre tourne autour de la construction de la cathédrale de Kingsbridge, mais ce n'est qu'un prétexte. Ce qui intéresse autant le lecteur, c'est davantage l'histoire de la famille de Tom (maitre-constructeur qui a initié la construction), et la bataille féroce entre Philip, prieur de Kinsbridge et Wiliam, comte possédant les terres des alentours. Oui, "voir" une cathédrale se construire devant nos pages, c'est sympa aussi, mais avouons humblement que c'est moins transcendant.
Ensuite, je ne peux qu'être d'accord avec certaines des critiques déjà écrites: oui, il y a beaucoup de répétitions de situations. Structure de base d'une unité:
Les Gentils (Philip, la famille de Tom dans sa grande majorité) veulent construire une cathédrale à Kingsbridge. Les Méchants (William, l'évêque Waleran) veulent les en empêcher, pour garder le contrôle des richesses et avoir à terme une cathédrale à Shiring plutôt que Kingsbridge. Les Méchants usent de leurs armes, pouvoir, force et violence pour détruire les Gentils. Les Gentils usent de leur intelligence, persuasion, de la solidarité des habitants, de l'aide de Dieu parfois, pour échapper aux attaques des Méchants. Finalement, les Gentils gagnent (mais de justesse), les Méchants sont très fâchés et jurent de se venger. Comme Gargamel à la fin de chaque épisode des Schtroumpfs, en fait.
Attention, ça ne m'a pas empêché d'apprécier l'ensemble du livre. Il y a dans Les piliers de la terre un peu de cette magie qui fait qu'on aime un livre sans toujours pouvoir l'expliquer...
Piégé par le récit
Critique de PPG (Strasbourg, Inscrit le 14 septembre 2008, 48 ans) - 17 septembre 2010
Cette longue fresque retraçant l'itinéraire de quelques personnages attachants (ou moins) est intéressante et assez plaisante à lire malgré quelques longueurs. Bien plus que l'histoire en elle-même, c'est avant tout l'ensemble des connaissances historiques ainsi que l'univers des bâtisseurs qui est admirablement bien mis en avant ici. Toutes ces données sont très bien incorporées dans la narration.
On se laisse donc agréablement piéger par ce livre.
On se laisse donc agréablement piéger par ce livre.
Ken Follett est très fort
Critique de Mahier (, Inscrite le 15 septembre 2010, 45 ans) - 15 septembre 2010
Ayant lu plusieurs livres de cet auteur, je me rends compte qu'il a tendance à utiliser des "recettes". Je lui pardonne volontiers. Cette plongée dans le moyen-âge fut une merveilleuse lecture.
The young and the restless au temps des cathédrales
Critique de Guigomas (Valenciennes, Inscrit le 1 juillet 2005, 55 ans) - 19 août 2010
On peut lui trouver des défauts à ce pavé, la plupart sont déjà listés par les critiques précédentes : personnages archétypaux, longueur, manichéisme, style plan-plan...
Mais n'empêche, quelle puissance d'évocation, quel souffle ! L'auteur nous entraîne sur 1200 pages dans un moyen-âge qui n'est ni idéalisé ni dénigré, à la suite de personnages variés qui vont vivre bien des fortunes et infortunes. Et au niveau documentaire historique, ce n'est pas mal non plus.
J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à cette lecture.
Mais n'empêche, quelle puissance d'évocation, quel souffle ! L'auteur nous entraîne sur 1200 pages dans un moyen-âge qui n'est ni idéalisé ni dénigré, à la suite de personnages variés qui vont vivre bien des fortunes et infortunes. Et au niveau documentaire historique, ce n'est pas mal non plus.
J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à cette lecture.
Ken Follet est un extra terrestre !!
Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans) - 15 août 2010
Non content du travail colossal qui est collecté dans ce livre, on ne peut que rester baba après l'avoir lu. A le lire on est littéralement transporté au moyen-âge, comme si on y était vraiment. L'histoire est passionnante, les personnages attachants, les méchants sont bien méchants. Il y a aussi les descriptions fantastiques sur la construction des édifices religieux de l'époque. J'attaque illico "un monde sans fin" pour prolonger le plaisir. Lisez-le sans attendre voyons!
on ne le lâche pas !!
Critique de Laure 11 (, Inscrite le 15 août 2008, 50 ans) - 5 août 2010
Un peu impressionnée par le volume du livre, et pas vraiment attirée par l'époque où se déroule l'histoire, j'ai commencé à lire avec une certaine réserve... et puis dès les premières dizaines de pages, je ne l'ai plus lâché. Un véritable délice, une histoire avec des rebondissements, une belle écriture, des personnages captivants.... Un véritable moment de lecture très agréable. Un livre que je conseille vivement.
Passe temps agréable, mais sans plus
Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 3 août 2010
J'ai eu un réel plaisir à lire cette brique de 1000 pages. On n'a clairement pas le temps de s'ennuyer en suivant les péripéties des personnages principaux et l'intrigue est menée au grand galop.
J'ai apprécié particulièrement la volonté de l'auteur d'illustrer l'histoire de l'Angleterre du XIIeme siècle, que je ne connais que très mal. Je lui en sais gré.
Cet ouvrage se lit par ailleurs très (trop?) facilement. On a toujours envie de tourner la page pour "savoir ce qui se passe ensuite".
J'ai cependant quelques réserves. Tout d'abord c'est très manichéen : il y a les "bons", travailleurs, loyaux, fidèles etc. et les "méchants", cruels, fourbes, comploteurs etc...
Les personnages sont en fait traités de façon fort simpliste, n'évoluent pas vraiment. Les "gentils" sont trop lisses et les méchants, et bien ils sont vraiment très méchants ! (Bouh ! pas bien...)
Il ne s'agit dès lors pas d'un chef d'oeuvre, loin s'en faut. Juste un bouquin sympa, clair au point d'être parfois transparent et pas trop profond.
J'ai apprécié particulièrement la volonté de l'auteur d'illustrer l'histoire de l'Angleterre du XIIeme siècle, que je ne connais que très mal. Je lui en sais gré.
Cet ouvrage se lit par ailleurs très (trop?) facilement. On a toujours envie de tourner la page pour "savoir ce qui se passe ensuite".
J'ai cependant quelques réserves. Tout d'abord c'est très manichéen : il y a les "bons", travailleurs, loyaux, fidèles etc. et les "méchants", cruels, fourbes, comploteurs etc...
Les personnages sont en fait traités de façon fort simpliste, n'évoluent pas vraiment. Les "gentils" sont trop lisses et les méchants, et bien ils sont vraiment très méchants ! (Bouh ! pas bien...)
Il ne s'agit dès lors pas d'un chef d'oeuvre, loin s'en faut. Juste un bouquin sympa, clair au point d'être parfois transparent et pas trop profond.
Décevant
Critique de Zoup (, Inscrite le 17 septembre 2007, 40 ans) - 2 août 2010
Il m'a été très difficile de terminer ce roman. Pourtant les pavés ne me font pas peur. J'étais même impatiente de commencer celui ci car j'en avais entendu beaucoup de bien.
C'est donc avec enthousiasme que je me suis lancée dans l'aventure. Mais j’ai vite déchanté.
Il y a deux défauts majeurs à ce roman :
-des personnages manichéens et mal développés : d'un cotés les "gentils" qui sont très gentils, beaux, courageux, doués ... De l'autre, les « méchants » n’ont vraiment rien pour eux et sont lâches, vicieux, brutaux, laids. Certains personnages, comme Philippe, sont bien développés, d’autre sont à peine effleurés. Il n’y a aucune évolution dans leurs mentalités et leurs actes sont donc très prévisibles.
- la multiplication des intrigues : l’idée de départ était bonne mais selon moi ne nécessitait pas 900 pages. Follet a tellement inséré d'intrigues dans son roman qu’elles en deviennent redondantes, et pourraient se résumer à ceci : les « gentils » luttent dur pour s'en sortir et quand ils réussissent enfin les « méchants » leurs mettent les bâtons dans les roues. Mais les gentils s'en sortent et les méchants sont punis...et ça recommence encore et encore!
Résultats : une intrigue prévisible, donc un roman ennuyeux qui n’en finit plus et que l’on est soulagé d’avoir fini. Grosse déception.
C'est donc avec enthousiasme que je me suis lancée dans l'aventure. Mais j’ai vite déchanté.
Il y a deux défauts majeurs à ce roman :
-des personnages manichéens et mal développés : d'un cotés les "gentils" qui sont très gentils, beaux, courageux, doués ... De l'autre, les « méchants » n’ont vraiment rien pour eux et sont lâches, vicieux, brutaux, laids. Certains personnages, comme Philippe, sont bien développés, d’autre sont à peine effleurés. Il n’y a aucune évolution dans leurs mentalités et leurs actes sont donc très prévisibles.
- la multiplication des intrigues : l’idée de départ était bonne mais selon moi ne nécessitait pas 900 pages. Follet a tellement inséré d'intrigues dans son roman qu’elles en deviennent redondantes, et pourraient se résumer à ceci : les « gentils » luttent dur pour s'en sortir et quand ils réussissent enfin les « méchants » leurs mettent les bâtons dans les roues. Mais les gentils s'en sortent et les méchants sont punis...et ça recommence encore et encore!
Résultats : une intrigue prévisible, donc un roman ennuyeux qui n’en finit plus et que l’on est soulagé d’avoir fini. Grosse déception.
Immense
Critique de Raymonduvale (, Inscrit le 29 juillet 2010, 42 ans) - 29 juillet 2010
Encore une de mes sagas préféré.
Livre captivant de ce constructeur de cathédrale.
Un classique dans le genre avec certes du vocabulaire technique mais une grande maestria de l'auteur!
Livre captivant de ce constructeur de cathédrale.
Un classique dans le genre avec certes du vocabulaire technique mais une grande maestria de l'auteur!
ça c'est du pilier
Critique de Bapades56 (, Inscrite le 22 juillet 2010, 36 ans) - 22 juillet 2010
Un livre qui se lit très facilement et qui nous plonge dans la le monde romanesque de l'Angleterre du XIIe siècle. Mieux qu'un auteur, un historien, voilà qui est Ken Follett. On retrace le passé avec autant de facilité que si on y avait vécu ! Aventures passionnantes et émouvantes que celles de ses personnages parfois égoïstes et vils mais surtout réels et comme on en voit trop peu dans les romans actuels. On se retrouve prisonniers de ces pages comme un cameraman qui filmerait les scènes. Pour moi, c'est l'oeuvre d'une décennie.
Un petit régal !
Critique de Rouchka1344 (, Inscrite le 31 août 2009, 34 ans) - 4 juillet 2010
Rien de mieux pour commencer l'été, "les piliers de la terre" est un volumineux roman romanesque qui se lit très facilement! On ne se prend pas la tête, on se laisse bercer par les innombrables (més)aventures des personnages et surtout on décompresse. L'écriture est sympa et simple sans chichis, le contexte moyenâgeux est très bien documenté, les personnages sont soit détestables soit attachants, bien que mes moments préférés ont été ceux avec l'évêque Waleran et le comte William lorsqu'ils préparaient leurs plans machiavéliques !
Il y a parfois des longueurs il est vrai surtout lorsque l'auteur disserte sur l'élaboration des cathédrales. Pour moi, ces moments étaient du chinois, mais ce petit détail est bien vite rattrapé par les rebondissements des intrigues.
On passe un bon moment !
Il y a parfois des longueurs il est vrai surtout lorsque l'auteur disserte sur l'élaboration des cathédrales. Pour moi, ces moments étaient du chinois, mais ce petit détail est bien vite rattrapé par les rebondissements des intrigues.
On passe un bon moment !
Une pierre supplémentaire à ce pilier...
Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 4 juillet 2010
Franchement, je ne suis pas un adepte des romans historiques mais je dois dire que j'ai été agréablement surpris !
Ken Follet a des aventures historiques à nous raconter et il le fait à la manière d'un historien romancier dans toute sa splendeur. J'ai été pris par l'histoire et ses personnages, comme immergé quelques siècles en arrière.
Même si le style est agréable, j'ôte toutefois une demi-étoile pour la longueur du roman qui aurait pu, selon moi, être quelque peu raccourci.
Ken Follet a des aventures historiques à nous raconter et il le fait à la manière d'un historien romancier dans toute sa splendeur. J'ai été pris par l'histoire et ses personnages, comme immergé quelques siècles en arrière.
Même si le style est agréable, j'ôte toutefois une demi-étoile pour la longueur du roman qui aurait pu, selon moi, être quelque peu raccourci.
Tout simplement sublime
Critique de Mcchipie (, Inscrite le 16 mai 2007, 47 ans) - 23 juin 2010
Un sublime roman qui retrace à travers plusieurs décennies la construction d'une cathédrale, la vie des monastères. On y suit les aventures de plusieurs personnages, bons ou mauvais, ambitieux ou fervents.
Des personnages attachants, on tremble lors de leurs souffrances, la joie s'empare de nous lorsqu'un évènement joyeux survient.
Que du bon... Pour moi, une oeuvre majeure, qui m'en a beaucoup appris sur cette période et m'a donné envie d'en connaître davantage.
Des personnages attachants, on tremble lors de leurs souffrances, la joie s'empare de nous lorsqu'un évènement joyeux survient.
Que du bon... Pour moi, une oeuvre majeure, qui m'en a beaucoup appris sur cette période et m'a donné envie d'en connaître davantage.
On en redemande
Critique de Elo (, Inscrite le 18 juin 2010, 41 ans) - 18 juin 2010
J'ai dévoré ce livre que j'ai trouvé passionnant.
Certes, c'est très manichéen... bah oui, et j'ai aimé !
Je me suis sentie plongée dans une autre époque, j'avais l'impression de vivre avec les personnages.
Les descriptions architecturales étaient nombreuses et je m'y perdais parfois, ne parvenant pas à visualiser les lieux, mais ça me permettait de m'imaginer comment pouvaient s'imaginer les constructions à l'époque.
L'avantage, selon moi, de ce livre, outre passer un bon moment, est de nous permettre de voir d'un autre oeil les villages médiévaux et de s'imprégner autrement de leurs "fantômes".
Un grand livre que je recommande vivement !
Certes, c'est très manichéen... bah oui, et j'ai aimé !
Je me suis sentie plongée dans une autre époque, j'avais l'impression de vivre avec les personnages.
Les descriptions architecturales étaient nombreuses et je m'y perdais parfois, ne parvenant pas à visualiser les lieux, mais ça me permettait de m'imaginer comment pouvaient s'imaginer les constructions à l'époque.
L'avantage, selon moi, de ce livre, outre passer un bon moment, est de nous permettre de voir d'un autre oeil les villages médiévaux et de s'imprégner autrement de leurs "fantômes".
Un grand livre que je recommande vivement !
1200 pages, vous êtes sûr ?
Critique de Saapa (, Inscrit le 22 avril 2010, 62 ans) - 2 juin 2010
Fabuleuse fresque historique ou se mêlent intrigues, trahisons, loyauté, amour, orgueil et soif de pouvoir et malgré tous ces ingrédients Ken Follet nous livre une structure parfaitement réfléchie.
Le XIIème est parfaitement représenté et si l'on prend soin lors de la lecture de s'immerger totalement dans cette époque on peut avec une réelle facilité se mettre dans la peau de chacun des personnages. Effectivement, les gentils sont gentils mais ne sont pas non plus dénués d'orgueil, de soif de pouvoir et savent quelquefois faire preuve d'injustice. Quand aux méchants, ils nous dévoilent à leur tour quelques pointes d'amour et de passion ...
J'ai longtemps hésité pour l'achat de ce pavé, je pensais n'y trouver que l'ennui et la certitude ne ne jamais le finir ... Quelle erreur ! Je l'ai dévoré en quelques jours et le suspense d'une fin de chapitre au milieu de la nuit effaçait immédiatement la raison qui me poussait à m'endormir. Et finalement la dernière page est arrivée trop vite.
Je recommande chaudement ce livre aux passionnés de romans historiques, à ceux qui aiment les belles histoires d'amour, aux passionnés de romans policiers et d'intrigues et aux gens persuadés que la justice finit toujours par arriver ...
Et enfin je cours acheter de ce pas "Un monde sans fin" !
Le XIIème est parfaitement représenté et si l'on prend soin lors de la lecture de s'immerger totalement dans cette époque on peut avec une réelle facilité se mettre dans la peau de chacun des personnages. Effectivement, les gentils sont gentils mais ne sont pas non plus dénués d'orgueil, de soif de pouvoir et savent quelquefois faire preuve d'injustice. Quand aux méchants, ils nous dévoilent à leur tour quelques pointes d'amour et de passion ...
J'ai longtemps hésité pour l'achat de ce pavé, je pensais n'y trouver que l'ennui et la certitude ne ne jamais le finir ... Quelle erreur ! Je l'ai dévoré en quelques jours et le suspense d'une fin de chapitre au milieu de la nuit effaçait immédiatement la raison qui me poussait à m'endormir. Et finalement la dernière page est arrivée trop vite.
Je recommande chaudement ce livre aux passionnés de romans historiques, à ceux qui aiment les belles histoires d'amour, aux passionnés de romans policiers et d'intrigues et aux gens persuadés que la justice finit toujours par arriver ...
Et enfin je cours acheter de ce pas "Un monde sans fin" !
GENIAL
Critique de Lolie (, Inscrite le 10 mai 2010, 55 ans) - 10 mai 2010
Il me reste une cinquantaine de pages à lire et j'ai hâte de les lire ( peut-être dans le train du retour ce soir...) Ma soeur m'avait parlé de ce livre, elle me l'a offert et franchement éblouissant, intrigant en un mot GENIAL... Vivement que je commence le deuxième.
Santa Barbara au temps des cathédrales.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 5 mai 2010
Poussif, bourré de poncifs, grotesque, arnaqueur au possible, voilà ce que je pense de ce livre. Quitte à passer pour un pisse-froid, je trouve les personnages manichéens, les clichés gros comme des montagnes, une nullité infinie. Je me suis ennuyé sur 1050 pages. Le style littéraire est aussi plat que la plaine de la Beauce. A éviter absolument.
Palpitant
Critique de Tiaa-du-70 (, Inscrite le 30 avril 2010, 30 ans) - 30 avril 2010
A ce que je vois, il n'y a pas beaucoup d'adolescents qui ont lu ce livre !! C'est peut-être son épaisseur qui fait fuir les plus courageux. Pour ma part, je l'ai lu lorsque j'avais 12 ans, et je le trouve extrêmement facile. L'auteur écrit de façon simple.
Et pour les mordus de ce livre, il y a Un monde sans fin, qui est la suite de ce livre (plusieurs siècles après) et qui est tout aussi fascinant !
Et pour les mordus de ce livre, il y a Un monde sans fin, qui est la suite de ce livre (plusieurs siècles après) et qui est tout aussi fascinant !
une agréable fresque historique
Critique de Paquerette01 (Chambly, Inscrite le 11 juillet 2008, 53 ans) - 26 mars 2010
C'est une oeuvre relativement longue qui m'a captivée tout au long du récit. C'est donc un gage de qualité.
Elle m'a donné l'envie de lire le second ouvrage de Ken Follet, ce qui est un second critère de qualité.
J'ai le sentiment d'avoir revisité l'histoire, matière scolaire où j'ai d'énormes lacunes et qui m'était un peu opaque à l'époque : troisième gage de qualité.
C'est bien écrit, rythmé, plaisant, quatrième gage de qualité
Ma petite sensation : une image poulain de gagnée.
Un seul bémol, j'ai un peu l'impression de relire Robert Merle, que j'avais adoré à l'époque d'ailleurs. Bref, finalement, rien de vraiment très original.
Quatre bons points plus ma petite sensation : 4 étoiles et demi
Elle m'a donné l'envie de lire le second ouvrage de Ken Follet, ce qui est un second critère de qualité.
J'ai le sentiment d'avoir revisité l'histoire, matière scolaire où j'ai d'énormes lacunes et qui m'était un peu opaque à l'époque : troisième gage de qualité.
C'est bien écrit, rythmé, plaisant, quatrième gage de qualité
Ma petite sensation : une image poulain de gagnée.
Un seul bémol, j'ai un peu l'impression de relire Robert Merle, que j'avais adoré à l'époque d'ailleurs. Bref, finalement, rien de vraiment très original.
Quatre bons points plus ma petite sensation : 4 étoiles et demi
Le livre qui vous fait aimer les transports en commun
Critique de Bobo (, Inscrit le 10 décembre 2009, 65 ans) - 11 mars 2010
Voilà le type de roman que j'aime.
Celui qui fait que vous avez hâte de reprendre les transports, pour ma part un TER dans lequel je suis assis, pour poursuivre l'histoire que vous avez abandonnée le matin ou la veille.
Je n'ai pas vu les plus de 1000 pages passer, rebondissement, intrigue tout est présent.
Un bien agréable moment de lecture.
Maintenant, ce que je n'ai pas particulièrement apprécié :
Les personnages sont trop caricaturés : les méchants sont vraiment méchants et ils ne gagnent jamais à la fin et les gentils sont toujours gentils et eux ils gagnent à la fin.
Il n'y a pas de demi mesure dans les personnages, on ne trouve pas la complexité d'un Edmond Dantès.
Il y a un bon aperçu du Moyen âge, bon si vous désirez approfondir le sujet, il faut lire les livres de Georges Duby.
Allez un 4 étoiles
Celui qui fait que vous avez hâte de reprendre les transports, pour ma part un TER dans lequel je suis assis, pour poursuivre l'histoire que vous avez abandonnée le matin ou la veille.
Je n'ai pas vu les plus de 1000 pages passer, rebondissement, intrigue tout est présent.
Un bien agréable moment de lecture.
Maintenant, ce que je n'ai pas particulièrement apprécié :
Les personnages sont trop caricaturés : les méchants sont vraiment méchants et ils ne gagnent jamais à la fin et les gentils sont toujours gentils et eux ils gagnent à la fin.
Il n'y a pas de demi mesure dans les personnages, on ne trouve pas la complexité d'un Edmond Dantès.
Il y a un bon aperçu du Moyen âge, bon si vous désirez approfondir le sujet, il faut lire les livres de Georges Duby.
Allez un 4 étoiles
Le livre qui m'a fait aimer le Moyen Âge
Critique de Arnaud (Andenne, Inscrit le 29 novembre 2004, 44 ans) - 29 janvier 2010
Passionné d'histoire contemporaine, j'évitais jusqu'alors les bouquins dont l'histoire se déroulait avant le 19e siècle. Sur les conseils d'une amie, j'ai lu "Les Piliers de la Terre" et j'ai été captivé. L'histoire de cette petite ville anglaise se lit à un rythme d'enfer et l'on ne peut chaque soir interrompre sa lecture qu'à regret. Le petit bémol que je noterais (et qui m'empêche de lui mettre 5 étoiles), c'est que les descriptions architecturales sont trop nombreuses à mon goût.
Extraordinaire fresque !
Critique de Alexavi (, Inscrite le 12 janvier 2010, 45 ans) - 12 janvier 2010
Trois mots : grandiose, épique et poignant !
Incontournable !
Incontournable !
Captivant
Critique de Jdclve (, Inscrit le 3 janvier 2010, 60 ans) - 3 janvier 2010
Evidemment, on ne quitte pas le livre d'une semelle, attentif à toutes les péripéties des personnages tous plus attachants les uns que les autres. Attention soutenue par un monde réalistement (sans doute !) décrit comme cruel et impitoyable.
Le coté historique est d'ailleurs passionnant même si les détails purement historiques sont largement moins nombreux que la place laissé à l'intrigue et ses rebondissements.
Mais cette abondance de péripéties dans une intrigue qui essaye de se raccrocher à la grande histoire parait finalement un peu exagérée.
Le coté historique est d'ailleurs passionnant même si les détails purement historiques sont largement moins nombreux que la place laissé à l'intrigue et ses rebondissements.
Mais cette abondance de péripéties dans une intrigue qui essaye de se raccrocher à la grande histoire parait finalement un peu exagérée.
Une saga historique agréable
Critique de Loic3544 (Liffré (35), Inscrit le 1 décembre 2007, 46 ans) - 17 décembre 2009
Cette histoire très longue est plutôt bien écrite, sans plus. Dans l'ensemble, l'auteur arrive à nous surprendre et à maintenir le suspense pour qu'on ait envie de connaitre la suite et d'avancer dans cette longue histoire.
Malheureusement, il s'enlise plusieurs fois dans des longueurs qui auraient pu être évitées et qui auraient raccourci un récit vraiment trop long.
Heureusement, la "fin" (les 2-300 dernières pages) évitent cet écueil et l'auteur va un peu plus à l'essentiel, ce qui rend le récit plus passionnant et agréable à lire.
Un peu récalcitrant au départ, j'ai plutôt bien aimé ce livre, qui m'a agréablement surpris.
Malheureusement, il s'enlise plusieurs fois dans des longueurs qui auraient pu être évitées et qui auraient raccourci un récit vraiment trop long.
Heureusement, la "fin" (les 2-300 dernières pages) évitent cet écueil et l'auteur va un peu plus à l'essentiel, ce qui rend le récit plus passionnant et agréable à lire.
Un peu récalcitrant au départ, j'ai plutôt bien aimé ce livre, qui m'a agréablement surpris.
Divertissant
Critique de Grégoire M (Grenoble, Inscrit le 20 septembre 2009, 49 ans) - 9 décembre 2009
De la passion, de la haine, des amours contrariés, de l’exotisme moyenâgeux, des chevaliers, des méchants abjects et cruels, du suspense, des complots, des manigances, des rebondissements et de l’aventure… Ken Follett emploie les grands moyens pour nous tenir en haleine tout au long des 1000 et quelques pages de son roman. Il y réussit la plupart du temps. Il n'en reste pas moins que l’on ressort du roman sans jamais avoir été ébloui, sans avoir appris grand-chose ni sur l’âme humaine ni sur le moyen-âge.
Un véritable pilier
Critique de Missef (, Inscrite le 5 mars 2007, 58 ans) - 5 septembre 2009
Angleterre, XIIème siècle. La construction d'une cathédrale gothique sert de décor, de prétexte et de point de départ à une histoire faite d'intrigues, de luttes de pouvoir, de destins brisés ou glorieux, de vengeance et de trahisons. Un tableau riche d'une époque aussi tourmentée que passionnante, où les puissants sont corrompus et où la pire cruauté côtoie l'humanisme au quotidien.
Amateurs de gros ouvrages, d'histoire et de suspense, voici un roman épique, une galerie de personnages forts que vous aimerez admirer ou haïr et dont vous suivrez l'évolution page à page sans vouloir les quitter. Follet sait toucher tous les sentiments humains, passant de l'amour à la haine, la loyauté à la trahison, l'espoir au désespoir. Un texte fascinant dans lequel on se perd volontiers.
Amateurs de gros ouvrages, d'histoire et de suspense, voici un roman épique, une galerie de personnages forts que vous aimerez admirer ou haïr et dont vous suivrez l'évolution page à page sans vouloir les quitter. Follet sait toucher tous les sentiments humains, passant de l'amour à la haine, la loyauté à la trahison, l'espoir au désespoir. Un texte fascinant dans lequel on se perd volontiers.
Voyage dans le XIIème siècle
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 21 août 2009
Un roman difficile à commencer compte tenu de son épaisseur. Il m'a fallu 300 page du format poche pour commencer à le dévorer. Une fois que l'on connait tous les personnages ( et comme ils sont peu nombreux, on s'y retrouve très facilement), l'histoire devient captivante, riche de sentiments, de rebondissements et bien dosée en descriptions (pas trop mais on apprend beaucoup sur les techniques des bâtisseurs et je ne regarderai plus jamais une cathédrale de la même façon...). Aucune question ne reste sans réponse. Aucun début d'histoire ne reste inachevée .
Et puis, clin d'oeil sympathique : même si tout a évolué aujourd'hui sur le plan technique et moral, au fond, la nature humaine est toujours la même...
Et puis, clin d'oeil sympathique : même si tout a évolué aujourd'hui sur le plan technique et moral, au fond, la nature humaine est toujours la même...
Excellente vision du monde médiéval
Critique de Aevan (, Inscrit le 9 juillet 2009, 56 ans) - 9 juillet 2009
Ce livre est très bon au regard de plusieurs choses : il est très fidèle historiquement, il montre parfaitement le monde sans pitié du XIIème siècle et l'ensemble des personnages est très bien dépeint sans jamais tomber dans la mièvrerie.
Excellent. A lire absolument.
Excellent. A lire absolument.
Une référence en littérature
Critique de Critique (Trets, Inscrite le 9 novembre 2004, 64 ans) - 29 juin 2009
Une intrigue passionnante qui se déroule dans l'Angleterre du XIIème siècle. Un pays ravagé par les guerres et la famine. De grandes fresques à coup d'épées et de haches.
C'est l'époque des bâtisseurs de cathédrales, une saga que l'on apprécie car elle dure... longtemps (plus de 1000 pages). Tous les grands thèmes y sont réunis, c'est une délectation.
C'est l'époque des bâtisseurs de cathédrales, une saga que l'on apprécie car elle dure... longtemps (plus de 1000 pages). Tous les grands thèmes y sont réunis, c'est une délectation.
Waouw!
Critique de Alex_v (, Inscrite le 23 janvier 2009, 36 ans) - 23 janvier 2009
J'ai longtemps attendu avant de lire "les piliers de la terre" car je ne voulais pas être déçue après en avoir entendu tellement de bien.. Après la lecture, j'ai vivement regretteé de ne pas l'avoir ouvert plus tôt! Ken Follett nous fait découvrir des histoires haletantes, des personnes attachants, des villes en évolution... Vraiment, l'auteur m'a pas déçue! C'est peut-être une "brique" de 500 pages, mais elles en valent la peine! Je le conseille!
Poussif
Critique de Pourpre (, Inscrite le 13 janvier 2009, 44 ans) - 13 janvier 2009
J'aime les romans historiques, et alléchée par les cathédrales et les critiques dithyrambiques lues à droite à gauche, je me suis lancée un été dans ce fameux pavé. Désenchantement total. Quel ennui.
Les personnages sont très manichéens, aucune finesse ici, nous sommes dans la caricature complète, le roman est un amas grossier de ficelles scénaristiques éculées: on avance de rebondissements en rebondissements plus ou moins vraisemblables, alternant scènes de sexe, violence et péripéties s'enchaînant sans coup férir. Je me suis réellement ennuyée dans ce roman manquant totalement de subtilité.
L'auteur aurait peut être dû s'en tenir à ses thrillers faciles plutôt que de s'attaquer au genre historique ?.
La part historique est beaucoup trop faible et hélas noyée dans un mauvais feuilleton.
Les personnages sont très manichéens, aucune finesse ici, nous sommes dans la caricature complète, le roman est un amas grossier de ficelles scénaristiques éculées: on avance de rebondissements en rebondissements plus ou moins vraisemblables, alternant scènes de sexe, violence et péripéties s'enchaînant sans coup férir. Je me suis réellement ennuyée dans ce roman manquant totalement de subtilité.
L'auteur aurait peut être dû s'en tenir à ses thrillers faciles plutôt que de s'attaquer au genre historique ?.
La part historique est beaucoup trop faible et hélas noyée dans un mauvais feuilleton.
Passionnant
Critique de Gaelle7512 (, Inscrite le 5 janvier 2009, 44 ans) - 5 janvier 2009
Sur les conseils d'une amie grande lectrice je me suis fait offrir ce livre pour Noël... et je en l'ai pas lâché jusqu'à la fin!
L'histoire est très prenante et les personnages bien développés. Même s'il est vrai que le tout est un peu manichéen avec surtout des méchants très méchants, je me suis bien prise au jeu en suivant avec passion les mésaventures des bâtisseurs de cathédrale!
Pour les passionnés d'architecture d'église et de cathédrale, l'auteur,apparemment bien documenté, n'a pas lésiné sur les descriptions architecturales et sur les détails des étapes de la construction. Pour les plus novices, comme moi-même, il est parfois difficile de visualiser tout ceci.
L'histoire est très prenante et les personnages bien développés. Même s'il est vrai que le tout est un peu manichéen avec surtout des méchants très méchants, je me suis bien prise au jeu en suivant avec passion les mésaventures des bâtisseurs de cathédrale!
Pour les passionnés d'architecture d'église et de cathédrale, l'auteur,apparemment bien documenté, n'a pas lésiné sur les descriptions architecturales et sur les détails des étapes de la construction. Pour les plus novices, comme moi-même, il est parfois difficile de visualiser tout ceci.
A lire et relire, vraiment (attention, mieux vaut prévenir tout de même : 1050 pages ;)).
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 11 décembre 2008
Ouvrage massif, majestueux, génial. Evidemment, c’est Follett donc les bons sont presque trop bons, les méchants sont encore pires qu’imaginable, les retournements de situation s’enchaînent sans arrêts.
Mais l’histoire est vraiment impossible à lâcher : des dizaines de récits différents qui s’emmêlent parfaitement, les personnages (la plupart) sont très intéressants et attachants, l’intrigue rebondit avec vivacité, une touche de mystère est toujours présente.
Mais l’histoire est vraiment impossible à lâcher : des dizaines de récits différents qui s’emmêlent parfaitement, les personnages (la plupart) sont très intéressants et attachants, l’intrigue rebondit avec vivacité, une touche de mystère est toujours présente.
à engloutir
Critique de Madame Charlotte (Argelès sur mer, Inscrite le 30 octobre 2008, 48 ans) - 26 novembre 2008
J’ai adoré cette vaste fresque historique qui s’étale sur plus de 40 ans. Tout y est, l’amour, la violence, le sexe, les batailles, les gentils et les méchants. De l’action, il y en a revendre. De la réflexion aussi, mais on est vite emporté dans le tourbillon des aventures des héros et le côté existentiel on le met de côté. Le thème de la religion, de l’homme et du repos de son âme est omniprésent, c’est même le noyau du livre. Les descriptions sont complètes, les personnages plus qu’attachants et le contexte fascinant. L’univers et l’époque sont formidablement décrits. Le monde des religieux du XIIème siècle, des cathédrales, de l’architecture à la gloire de dieu est passionnant, noir et violent. Pourtant je ferai deux reproches au livre
Tout d’abord la lourdeur de certains passages/phrases. Le point de vue omniscient, là, il est à son apogée. On sait tout, rien ne nous est caché ou suggéré. Le moindre état d’âme des personnages, pourtant sautant aux yeux, nous est décrit dans tous les sens. Follet donne l’air de prendre ses lecteurs pour des idiots longs à la comprennette. Vous voyez là, le héros est veuf, du coup qu’est-ce qu’il est malheureux ! parce que sa femme est morte, alors il est tout triste, son coeur est brisé…Et vas-y que je te décris pourquoi comment il pense ou vit ceci à cause de cela…des fois qu’on aurait pas compris du premier coup !
Bref, si ce n’était ce gros détail qui devient vite énervant, j’aurais mis ce livre en coup de coeur, mais il y a des procédés franchement rédhibitoires, et les descriptions inutiles de ce type en font partie.
Ensuite, le côté purement manichéen de la chose. Des gentils qui souffrent beaucoup et gagnent rarement (et ce de manière répétitive jusqu’à la fin) et les méchants qui souffrent un peu et gagnent souvent. Mais que l’on ne s’inquiète pas ! Les méchants finissent par en baver pour de bon et les gentils sortent victorieux de l’histoire
Tout d’abord la lourdeur de certains passages/phrases. Le point de vue omniscient, là, il est à son apogée. On sait tout, rien ne nous est caché ou suggéré. Le moindre état d’âme des personnages, pourtant sautant aux yeux, nous est décrit dans tous les sens. Follet donne l’air de prendre ses lecteurs pour des idiots longs à la comprennette. Vous voyez là, le héros est veuf, du coup qu’est-ce qu’il est malheureux ! parce que sa femme est morte, alors il est tout triste, son coeur est brisé…Et vas-y que je te décris pourquoi comment il pense ou vit ceci à cause de cela…des fois qu’on aurait pas compris du premier coup !
Bref, si ce n’était ce gros détail qui devient vite énervant, j’aurais mis ce livre en coup de coeur, mais il y a des procédés franchement rédhibitoires, et les descriptions inutiles de ce type en font partie.
Ensuite, le côté purement manichéen de la chose. Des gentils qui souffrent beaucoup et gagnent rarement (et ce de manière répétitive jusqu’à la fin) et les méchants qui souffrent un peu et gagnent souvent. Mais que l’on ne s’inquiète pas ! Les méchants finissent par en baver pour de bon et les gentils sortent victorieux de l’histoire
à couper le souffle...
Critique de Luange (, Inscrite le 25 novembre 2008, 43 ans) - 25 novembre 2008
Une épopée extraordinaire au temps des bâtisseurs de cathédrales... des guerres, de l'amour... un combat mené avec toute la fougue et la violence du XIIème siècle !
Un pavé bien mené
Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 12 octobre 2008
De toutes les épithètes qu’on pourrait lancer à l’auteur, la moins appropriée serait qu’il est incapable de tenir l’intérêt du lecteur du début jusqu’à la fin. Réussir cet exploit tout au long de cet immense pavé relève de l’admiration. Il m’a fallu un seul chapitre pour accrocher à l’histoire qui sait garder le rythme du début jusqu’à la fin. C’est sans aucun doute la plus grande force de Follet dans ce roman. L’intérêt qu’il porte à la gestion d’un prieuré, mais surtout à la maçonnerie avec une multitude de détails réalistes est contagieux : on se prend à goûter à la passion de ces bâtisseurs pour leur travail. En ce sens, c’est un roman réussi.
Le livre ne comporte toutefois pas que des points forts. Je me suis attaché aux personnages, mais ils manquaient de profondeur. Certains, dont William Hamleigh, se rapprochent trop des clichés du « gros méchant sans cœur » sans beaucoup de nuances, ou encore du « gentil à l’auréole d’ange » pour Philip qui s’étoffe tout de même un peu plus. La narration, quoiqu’efficace et simple, coupe l’effet de surprise à plusieurs moments. Par exemple, lorsque le résultat d’un événement est donné avant même que l’action ne se soit passée. J’ai trouvé cela très décevant de la part du maître du suspense. Quant aux dialogues, certains auraient pu être retravaillés pour éviter de tomber dans le kitch, en particulier pour les scènes de passion amoureuse.
Au final, je suis content d’avoir lu ce livre si louangé par tant de gens, mais l’adage « Un best-seller n’est pas nécessairement un grand roman » s’applique malheureusement dans ce cas-ci.
Le livre ne comporte toutefois pas que des points forts. Je me suis attaché aux personnages, mais ils manquaient de profondeur. Certains, dont William Hamleigh, se rapprochent trop des clichés du « gros méchant sans cœur » sans beaucoup de nuances, ou encore du « gentil à l’auréole d’ange » pour Philip qui s’étoffe tout de même un peu plus. La narration, quoiqu’efficace et simple, coupe l’effet de surprise à plusieurs moments. Par exemple, lorsque le résultat d’un événement est donné avant même que l’action ne se soit passée. J’ai trouvé cela très décevant de la part du maître du suspense. Quant aux dialogues, certains auraient pu être retravaillés pour éviter de tomber dans le kitch, en particulier pour les scènes de passion amoureuse.
Au final, je suis content d’avoir lu ce livre si louangé par tant de gens, mais l’adage « Un best-seller n’est pas nécessairement un grand roman » s’applique malheureusement dans ce cas-ci.
LE CHEF-D'OEUVRE DE M.FOLLETT
Critique de Yogi (, Inscrite le 12 août 2008, 59 ans) - 5 octobre 2008
Je ne vous raconterai pas l'histoire les autres l'ont très bien fait avant moi. Tout ce que j'ai a dire, c'est que c'est le meilleur livre que j'ai lu. Cela fait 3 ans et je l'ai encore en mémoire. J'ai très hâte de lire un monde sans fin, j'espère ne pas être déçue car mes attentes sont très hautes.
Que du positif
Critique de Cymiel66 (, Inscrite le 5 mai 2008, 58 ans) - 7 mai 2008
Une histoire envoûtante, une vision du moyen-âge très réaliste.
Ce livre était un livre imposé à l'école de mes enfants, elles n'ont pas su le lire mais moi, je n'ai pu m'en séparer. Je l'ai dévoré, ce livre m'a ouvert une porte sur une période que je connaissais mal, depuis, je ne lis plus que sur cette période. Bizarrement, ce n'est pas les bâtisseurs de cathédrales que je garde en mémoire, mais plutôt les manipulations de l'Église pour garder le pouvoir et les méthodes employées par les seigneurs vis à vis du petit peuple.
Seul reproche, les scènes crues qui à mon sens n'étaient pas nécessaires, en tout cas pas avec autant de détails.
Ce livre était un livre imposé à l'école de mes enfants, elles n'ont pas su le lire mais moi, je n'ai pu m'en séparer. Je l'ai dévoré, ce livre m'a ouvert une porte sur une période que je connaissais mal, depuis, je ne lis plus que sur cette période. Bizarrement, ce n'est pas les bâtisseurs de cathédrales que je garde en mémoire, mais plutôt les manipulations de l'Église pour garder le pouvoir et les méthodes employées par les seigneurs vis à vis du petit peuple.
Seul reproche, les scènes crues qui à mon sens n'étaient pas nécessaires, en tout cas pas avec autant de détails.
Revivez la passion des bâtisseurs de cathédrale !
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 4 avril 2008
Une grande fresque historique dans l'univers des seigneurs, des serfs, des moines, de l'Église toute puissante. Dans l’Angleterre du XIIe siècle traversée par les guerres, les famines, les luttes pour le pouvoir, l’argent, la gloire de Dieu, l'amour, la survie.
Ken Follet a fait un remarquable travail d’historien pour faire revivre le Moyen-âge avec ses décors, coutumes, personnages. On apprend tout sur cette époque et il est bien difficile de lâcher le livre pour revenir dans le monde réel car Ken Follet a le sens de l'action, du rebondissement, du suspense, des machinations bien huilées…
Autour de la construction d’une cathédrale, il greffe la saga de plusieurs familles, de Tom le bâtisseur, du prieur Philip, d’Aliena la comtesse déchue et de William le méchant chevalier. Je mettrai là ma première réserve : les personnages sont un peu simples (mais si on veut être positif on peut dire qu’ils sont bien typés…), mais le souffle de l’épopée permet d’oublier ce défaut. Plus gênante par contre est la complaisance avec laquelle il décrit viols et meurtres, même si l’époque n’avait rien de tendre. La fluidité du style permet de faire passer cela aussi.
Vous refermerez le livre à regret et vous resterez habité par la passion de ces bâtisseurs dont la foi et l’orgueil ont élevé ces cathédrales que vous ne regarderez plus jamais de la même façon.
Clin d’œil pour ceux qui jouent aux « Colons de Catane » : pour se développer il faut effectivement du bois, de la pierre, des moutons, de l’or…
Ken Follet a fait un remarquable travail d’historien pour faire revivre le Moyen-âge avec ses décors, coutumes, personnages. On apprend tout sur cette époque et il est bien difficile de lâcher le livre pour revenir dans le monde réel car Ken Follet a le sens de l'action, du rebondissement, du suspense, des machinations bien huilées…
Autour de la construction d’une cathédrale, il greffe la saga de plusieurs familles, de Tom le bâtisseur, du prieur Philip, d’Aliena la comtesse déchue et de William le méchant chevalier. Je mettrai là ma première réserve : les personnages sont un peu simples (mais si on veut être positif on peut dire qu’ils sont bien typés…), mais le souffle de l’épopée permet d’oublier ce défaut. Plus gênante par contre est la complaisance avec laquelle il décrit viols et meurtres, même si l’époque n’avait rien de tendre. La fluidité du style permet de faire passer cela aussi.
Vous refermerez le livre à regret et vous resterez habité par la passion de ces bâtisseurs dont la foi et l’orgueil ont élevé ces cathédrales que vous ne regarderez plus jamais de la même façon.
Clin d’œil pour ceux qui jouent aux « Colons de Catane » : pour se développer il faut effectivement du bois, de la pierre, des moutons, de l’or…
je ne vais pas me faire que des amis apparemment !
Critique de C.line (sevres, Inscrite le 21 février 2006, 47 ans) - 10 mars 2008
Personnellement "les piliers de la terre" m'a ennuyé.
J'ai lu ce roman il y a quelques années et je me souviens assez nettement de ma difficulté à en venir à bout.
Peut-être devrais-je le relire mais... non !
Ma première lecture a été bien trop poussive pour que je m'y replonge !
Les personnages sont attachants mais quand même un peu mièvres et niais par moment.
Les intrigues un peu faciles et courues d'avance
Alors certes il y a quelques scènes crues, brutes qui donnent un caractère plus "authentique" au récit mais chez moi, ça n'a pas suffit.
Je me souviens d'une dame qui m'a accosté dans le métro un jour en me voyant lire ce roman. Je n'ai jamais osé lui dire que je m'y ennuyais tant elle mettait de coeur à m'expliquer qu'elle avait adoré !
Peut-être ne suis-je pas faite pour ces histoires... pourtant le moyen age, les cathédrales... c'est mon truc.
J'ai lu ce roman il y a quelques années et je me souviens assez nettement de ma difficulté à en venir à bout.
Peut-être devrais-je le relire mais... non !
Ma première lecture a été bien trop poussive pour que je m'y replonge !
Les personnages sont attachants mais quand même un peu mièvres et niais par moment.
Les intrigues un peu faciles et courues d'avance
Alors certes il y a quelques scènes crues, brutes qui donnent un caractère plus "authentique" au récit mais chez moi, ça n'a pas suffit.
Je me souviens d'une dame qui m'a accosté dans le métro un jour en me voyant lire ce roman. Je n'ai jamais osé lui dire que je m'y ennuyais tant elle mettait de coeur à m'expliquer qu'elle avait adoré !
Peut-être ne suis-je pas faite pour ces histoires... pourtant le moyen age, les cathédrales... c'est mon truc.
Une fresque égoistement parfaite.
Critique de Vilaine cafteuse (Angers, Inscrite le 11 décembre 2007, 34 ans) - 1 mars 2008
Ken Follet a signé là une oeuvre unique, j'ai même envie de dire un chef d'oeuvre !
Pourtant, un pavé de milles pages pourrait en décourager plus d'un mais il a su tout mettre en oeuvre pour que le lecteur ne sente à aucuns moments le poids des pages lui peser. Une fois la dernière page tournée, on ne pense qu'à ces histoires de chevaliers et de cathédrales, on a envie de dire mince c'est déjà fini mais pourtant je l'ai entamé hier, comment ça se fait?! Flûte alors monsieur Follet, plonger son lecteur dans une intrigue si parfaite est un crime, eh oui la réalité, on y revient comment maintenant? Tous les livres qu'on peut lire après nous paraissent bien souvent un peu fade, il en faut du temps pour retrouver les joies de la lecture.
Pourtant je dois avouer qu'en le lisant même si je restais scotchée au récit à aucuns moments j'ai eu le sentiment d'être devant "un pilier de la littérature." C'est en refermant un beau matin l'oeuvre que je me suis sentis perdue, déboussolée. Ils sont rares ces auteurs (surtout contemporains) qui parviennent en quelques phrases à nous faire changer d'époque et de lieu et je dois dire qu'avec les piliers de la terre, Ken Follet est rentré dans ce cercle très fermé des auteurs complets.
En bref, c'est une machine à remonter le temps à lui seul ! Mais une fois qu'on a gouté au Moyen Age, comment revenir sans encombre au XXIe siècle? Là est le seul défaut que j'ai trouvé à ce roman.
J'attends donc avec impatience, le 2 octobre date à laquelle les librairies moroses se verront ornées de la suite littéraire des piliers de la terre que Ken Follet a gentiment accepté de nous écrire. Selon toute vraisemblance aux piliers de la terre succédera "un monde sans fin." Puisse ce roman être réellement sans fin.
Pourtant, un pavé de milles pages pourrait en décourager plus d'un mais il a su tout mettre en oeuvre pour que le lecteur ne sente à aucuns moments le poids des pages lui peser. Une fois la dernière page tournée, on ne pense qu'à ces histoires de chevaliers et de cathédrales, on a envie de dire mince c'est déjà fini mais pourtant je l'ai entamé hier, comment ça se fait?! Flûte alors monsieur Follet, plonger son lecteur dans une intrigue si parfaite est un crime, eh oui la réalité, on y revient comment maintenant? Tous les livres qu'on peut lire après nous paraissent bien souvent un peu fade, il en faut du temps pour retrouver les joies de la lecture.
Pourtant je dois avouer qu'en le lisant même si je restais scotchée au récit à aucuns moments j'ai eu le sentiment d'être devant "un pilier de la littérature." C'est en refermant un beau matin l'oeuvre que je me suis sentis perdue, déboussolée. Ils sont rares ces auteurs (surtout contemporains) qui parviennent en quelques phrases à nous faire changer d'époque et de lieu et je dois dire qu'avec les piliers de la terre, Ken Follet est rentré dans ce cercle très fermé des auteurs complets.
En bref, c'est une machine à remonter le temps à lui seul ! Mais une fois qu'on a gouté au Moyen Age, comment revenir sans encombre au XXIe siècle? Là est le seul défaut que j'ai trouvé à ce roman.
J'attends donc avec impatience, le 2 octobre date à laquelle les librairies moroses se verront ornées de la suite littéraire des piliers de la terre que Ken Follet a gentiment accepté de nous écrire. Selon toute vraisemblance aux piliers de la terre succédera "un monde sans fin." Puisse ce roman être réellement sans fin.
J'en veux encore !!!
Critique de Olivier1180 (Bruxelles, Inscrit le 21 octobre 2007, 53 ans) - 28 octobre 2007
Pourquoi? Pourquoi? Mais pourquoi faut-il que ce soit déjà fini après quarante ans d'une épopée si fantastique!
S'il vous plaît Monsieur Follet, donnez-nous une suite, j'en reprends pour quarante années de plus sans sourciller...
C'est trop court (t'as vu la brique?), ça se lit trop bien mais surtout trop vite tant on est happé dans cette histoire où se mèlent amour, courage, trahisons, justice et injustice, mais où en final tout finit bien!
Allez-y, dévorez comme moi ce livre et surtout, régalez-vous!
S'il vous plaît Monsieur Follet, donnez-nous une suite, j'en reprends pour quarante années de plus sans sourciller...
C'est trop court (t'as vu la brique?), ça se lit trop bien mais surtout trop vite tant on est happé dans cette histoire où se mèlent amour, courage, trahisons, justice et injustice, mais où en final tout finit bien!
Allez-y, dévorez comme moi ce livre et surtout, régalez-vous!
Aussi beau qu'une cathédrale !
Critique de Domimag (, Inscrit le 6 juillet 2007, 67 ans) - 6 juillet 2007
Le roman historique est mon genre littéraire préféré surtout lorsqu'il s'y mélange un peu de romantisme, un peu de religion et de mystère. J'adore tout ce qui se rapporte aux cathédrales. Serais-je donc original en disant que c'est là un des meilleurs sinon LE meilleur livre que j'ai jamais lu ?
Ken Follett écrit dans plusieurs genres : thriller, espionnage, roman historique mais je trouve que c'est dans ce dernier style qu'il excelle.
Les piliers de la terre comporte plus de 1000 pages en caractères serrés mais on arrive au bout en étant déçu d'avoir déjà fini.
Le centre du roman c'est l'histoire de la construction d'une cathédrale gothique au 12° siècle en Angleterre à Kinsbridge. Ken Follett greffe la saga de plusieurs familles autour de ce thème central avec un art de la narration stupéfiant. Les caractères humains sont décrits de manière remarquable, on s'y croit vraiment. Les femmes sont à l'honneur dans ce livre : Aliena et Ellen sont magnifiques !
Des épisodes historiques réels sont narrés dans ce roman et avec quel génie Follett parvient à y intégrer l'authentique assassinat de Thomas Beckett l'archevêque de Canterbury (qui sera canonisé peu après) !
Sous la pression de ses lecteurs, Ken Follett sort la suite de ce roman en octobre 2007 (en Anglais) : "World without end", un nouveau pavé de près de 1000 pages. La cathédrale de Kingsbridge reste au centre de l'histoire mais celle-ci se déroule 200 ans plus tard pendant la grande peste noire qui ravagea l'Europe. Les protagonistes sont les descendants des personnages du premier roman. Ca promet !
Vivement 2008 pour la suite en Français !
Si vous avez aimé ce livre, ne manquez pas la trilogie d'Edith Pargeter ! (la pierre de vie, le rameau vert et la graine écarlate)
Ken Follett écrit dans plusieurs genres : thriller, espionnage, roman historique mais je trouve que c'est dans ce dernier style qu'il excelle.
Les piliers de la terre comporte plus de 1000 pages en caractères serrés mais on arrive au bout en étant déçu d'avoir déjà fini.
Le centre du roman c'est l'histoire de la construction d'une cathédrale gothique au 12° siècle en Angleterre à Kinsbridge. Ken Follett greffe la saga de plusieurs familles autour de ce thème central avec un art de la narration stupéfiant. Les caractères humains sont décrits de manière remarquable, on s'y croit vraiment. Les femmes sont à l'honneur dans ce livre : Aliena et Ellen sont magnifiques !
Des épisodes historiques réels sont narrés dans ce roman et avec quel génie Follett parvient à y intégrer l'authentique assassinat de Thomas Beckett l'archevêque de Canterbury (qui sera canonisé peu après) !
Sous la pression de ses lecteurs, Ken Follett sort la suite de ce roman en octobre 2007 (en Anglais) : "World without end", un nouveau pavé de près de 1000 pages. La cathédrale de Kingsbridge reste au centre de l'histoire mais celle-ci se déroule 200 ans plus tard pendant la grande peste noire qui ravagea l'Europe. Les protagonistes sont les descendants des personnages du premier roman. Ca promet !
Vivement 2008 pour la suite en Français !
Si vous avez aimé ce livre, ne manquez pas la trilogie d'Edith Pargeter ! (la pierre de vie, le rameau vert et la graine écarlate)
Ken Follett au sommet de son art
Critique de Pascalou (, Inscrit le 5 mars 2007, 43 ans) - 5 mars 2007
J'ai toujours été un lecteur de Ken Follett et n'ai jamais été déçu par ses livres. Cependant quand j'ai vu le sujet du livre je me suis dit qu'il s'était peut-être dispersé mais j'ai décidé de lui rester fidèle.
Et bien je crois que cet ouvrage est le premier roman que je prends plaisir à relire ! Ce n'est pas dans mes habitudes de lecteur de livres à intrigues mais là je suis tombé dessus dernièrement en fouillant dans mes placards et je m'y suis remis.
Comme la première fois, je me suis laissé prendre par cette fantastique saga, charmer par ces personnages étonnants de justesse bref, envoûter par un livre qui reste et pour longtemps MON livre référence.
MERCI MONSIEUR FOLLETT !!!
Et bien je crois que cet ouvrage est le premier roman que je prends plaisir à relire ! Ce n'est pas dans mes habitudes de lecteur de livres à intrigues mais là je suis tombé dessus dernièrement en fouillant dans mes placards et je m'y suis remis.
Comme la première fois, je me suis laissé prendre par cette fantastique saga, charmer par ces personnages étonnants de justesse bref, envoûter par un livre qui reste et pour longtemps MON livre référence.
MERCI MONSIEUR FOLLETT !!!
Long mais bon
Critique de Mim (Onex Genève, Inscrite le 30 septembre 2006, 55 ans) - 19 janvier 2007
Moi qui n'avais jamais rien lu de Ken Follett, me voilà bien surprise.
Ma tante m'avait offert ce livre et je n'ai jamais eu le courage de l'ouvrir jusqu'aux vacances de Noël.
J'ai toujours trouvé quelques minutes pour avancer dans le roman et, finalement, je l'ai lu assez vite.
Je suis plutôt adepte de romans policiers, thrillers psychologiques, etc... mais je voulais tout de même découvrir ce pavé dont tout le monde autour de monde faisait l'éloge.
Je ne peux pas dire que j'ai été déçue car c'est un roman passionnant même si, a priori, ce n'est pas mon genre.
C'est intéressant, divertissant et aussi, par moments, captivants.
Mais j'avoue que j'ai trouvé un peu long...
Je suis tentée par le 3ème jumeau dont on m'a dit le plus grand bien. A suivre.
Ma tante m'avait offert ce livre et je n'ai jamais eu le courage de l'ouvrir jusqu'aux vacances de Noël.
J'ai toujours trouvé quelques minutes pour avancer dans le roman et, finalement, je l'ai lu assez vite.
Je suis plutôt adepte de romans policiers, thrillers psychologiques, etc... mais je voulais tout de même découvrir ce pavé dont tout le monde autour de monde faisait l'éloge.
Je ne peux pas dire que j'ai été déçue car c'est un roman passionnant même si, a priori, ce n'est pas mon genre.
C'est intéressant, divertissant et aussi, par moments, captivants.
Mais j'avoue que j'ai trouvé un peu long...
Je suis tentée par le 3ème jumeau dont on m'a dit le plus grand bien. A suivre.
Génial!
Critique de Cracotte (, Inscrite le 26 décembre 2006, 48 ans) - 5 janvier 2007
Cet ouvrage est superbe. Je l'ai lu très vite, trop vite. Je regrette déjà de l'avoir teminé et pourtant difficile de le lacher une fois commencé.
Le roman relate telle une fresque la vie de gens au moyen âge.
Ce que j'ai aimé dans cet ouvrage :
- le déroulement de la vie de personnages auxquels on s'attache nécessairement .
- la vie de l'Eglise : moine, prieur, évêque
- le contexte du roman : le moyen âge
Le roman est très imposant, il aborde des thèmes très divers et somme toute intéressants tel que la vie monastique, la reconquête du pouvoir, le statut de la femme au moyen âge, la vie au moyen âge...
C'est vraiment un ouvrage magnifique.
Le roman relate telle une fresque la vie de gens au moyen âge.
Ce que j'ai aimé dans cet ouvrage :
- le déroulement de la vie de personnages auxquels on s'attache nécessairement .
- la vie de l'Eglise : moine, prieur, évêque
- le contexte du roman : le moyen âge
Le roman est très imposant, il aborde des thèmes très divers et somme toute intéressants tel que la vie monastique, la reconquête du pouvoir, le statut de la femme au moyen âge, la vie au moyen âge...
C'est vraiment un ouvrage magnifique.
A LIRE A L'OMBRE D'UNE CATHEDRALE....
Critique de Laurent2801 (, Inscrit le 12 février 2006, 51 ans) - 14 août 2006
Il y a du James Michener chez Follett.
Les fans de l'auteur de Colorado, Texas et l'Alliance trouveront un extreme plaisir à lire Les Pilliers de la Terre, à retrouver une multitude de personnages ayant une épaisseur, un vrai passé et un destin incroyable, pris dans la tourmente de la grande histoire.
Follett a l'intelligence de ne pas sombrer dans un manichéisme trop voyant.
Mais c'est surtout le souffle du Temps et de la Vie qu'il injecte à ses personnages qui est surprenant et nous fait les aimer.
La fin reste ouverte pour une possible suite...
L'un des meilleurs roman historique que j'ai lu.
A decouvrir même si vous n'êtes pas féru de Moyen âge
et de cathédrales
Bonne lecture
Les fans de l'auteur de Colorado, Texas et l'Alliance trouveront un extreme plaisir à lire Les Pilliers de la Terre, à retrouver une multitude de personnages ayant une épaisseur, un vrai passé et un destin incroyable, pris dans la tourmente de la grande histoire.
Follett a l'intelligence de ne pas sombrer dans un manichéisme trop voyant.
Mais c'est surtout le souffle du Temps et de la Vie qu'il injecte à ses personnages qui est surprenant et nous fait les aimer.
La fin reste ouverte pour une possible suite...
L'un des meilleurs roman historique que j'ai lu.
A decouvrir même si vous n'êtes pas féru de Moyen âge
et de cathédrales
Bonne lecture
Grande épopée romanesque
Critique de Chrisk (, Inscrite le 4 juillet 2006, 69 ans) - 4 juillet 2006
Un roman passionnant se déroulant dans l'Angleterre du Moyen-Age: le destin d'un homme, Tom le Bâtisseur, qui rêvait de bâtir des cathédrales pendant une période plutôt turbulente et cruelle...
Tourbillonnant
Critique de Critique de la raison pure (Paris, Inscrite le 8 mai 2006, 41 ans) - 11 mai 2006
De rebondissements en rebondissements, de surprise en surprise, nous avançons dans la lecture. C'est magique, c'est cruel, c'est poignant, c'est tout simplement fantastique! Inutile de dire que c'est un livre à LIRE passionnément...
Un roman à emmener sur une île déserte ? N'hésitez pas prenez celui-là
Critique de Tételle (, Inscrite le 4 novembre 2004, 51 ans) - 6 mars 2006
L'histoire de bâtisseurs de cathédrales au XIIè siècle en GB, voilà le thème du roman qui a priori n' a rien d'excitant, sauf peut-être pour les passionnés d'histoire, et pourtant, quelle épopée fabuleuse !
Sans doute, en tout cas, pour le moment, mon roman préféré.
Il est complet mêlant aventures à rebondissements, suspens, émotions à travers une histoire d'amour très forte et des liens affectifs tissés entre les personnages d'une rare justesse; peinture d'une société moyen-âgeuse très juste avec toute l'admiration et l'étonnement qu'elle peut susciter chez le lecteur... Tout cela sur fond historique bien réel avec une mise en scène de personnages qui ont réellement existé (Un plus culturel donc pour connaître un peu l'histoire du XIIè siècle en GB, qui n'est pas un sujet d'étude favori !) En outre, le style de Ken Follet est tout à fait agréable : juste, clair et bien travaillé. Il est très facile d'entrer dans ce roman, mais il est impossible d'en sortir, et même terminé, on en redemande. J'aimerais depuis me passionner autant pour un autre roman, mais aucun autre ne l'égale pour le moment.
Sans doute, en tout cas, pour le moment, mon roman préféré.
Il est complet mêlant aventures à rebondissements, suspens, émotions à travers une histoire d'amour très forte et des liens affectifs tissés entre les personnages d'une rare justesse; peinture d'une société moyen-âgeuse très juste avec toute l'admiration et l'étonnement qu'elle peut susciter chez le lecteur... Tout cela sur fond historique bien réel avec une mise en scène de personnages qui ont réellement existé (Un plus culturel donc pour connaître un peu l'histoire du XIIè siècle en GB, qui n'est pas un sujet d'étude favori !) En outre, le style de Ken Follet est tout à fait agréable : juste, clair et bien travaillé. Il est très facile d'entrer dans ce roman, mais il est impossible d'en sortir, et même terminé, on en redemande. J'aimerais depuis me passionner autant pour un autre roman, mais aucun autre ne l'égale pour le moment.
Un des meilleurs romans
Critique de An2me (, Inscrite le 20 février 2006, 51 ans) - 20 février 2006
Voici un de mes 3 romans favoris
exceptionnel
Critique de Pierre666 (Strasbourg, Inscrit le 13 octobre 2005, 43 ans) - 6 novembre 2005
Moi qui ai une "sainte" horreur du religieux (hum)... je dois dire que j'ai trouvé ce livre éblouissant. Après ça, impossible, de passer à coté des cathédrales et des églises sans une petite pensée pour Ken follett et notre bon vieux "Tom le bâtisseur". Il y en a vraiment pour tous les goûts (histoire d'amour, violence, haine, complot, philosophie...) Bref "un concentré de génie".
envoutant
Critique de Souricette (PERIGUEUX, Inscrite le 6 novembre 2005, 61 ans) - 6 novembre 2005
Depuis que j'ai achevé ce livre, je n'ai plus jamais regardé une cathédrale ( ou même une simple église ) avec le même regard !!
Une saga historique efficace
Critique de Isaline (Tours, Inscrite le 16 avril 2005, 44 ans) - 22 août 2005
Vous avez quelques jours de repos ? Vous avez envie de vous embarquer dans un livre que vous ne lâcherez pas avant la dernière page ? Et bien Les Piliers de la terre, ce roman de Ken Follet est fait pour vous.
Cette saga historique est difficile à résumer tant elle est dense (plus de mille pages…). Dans l’Angleterre du XIIème vous rencontrerez des personnages des plus attachants : Tom le bâtisseur qui veut consacrer sa vie à élever une cathédrale, Philip, un moine travaillant à la gloire de Dieu qui, à force de talent prendra une place capitale dans la vie de sa cité, Aliena, la fille d’un comte déchu qui tente de ne pas se laisser abattre par le destin terrible qui semble lui être réservé, Ellen qui vit dans la forêt avec son jeune fils Jack dont le père a été pendu pour des motifs troubles… Bref une saga dense, prenante : en un mot efficace… vous mordrez sans doute à l’hameçon comme beaucoup et vous plongerez donc avec grand plaisir au cœur de cette Angleterre en proie aux terribles guerres civiles qui suivirent la mort d’Henry I. Les luttes de pouvoir causeront le malheur de bon nombre de nos héros et vous suivrez avec passion leurs aventures jusqu’à l’arrivée au pouvoir d’Henri II. Vous aurez même le privilège (si l’on peut dire) d’assister à l’assassinat de Thomas Becket, le célèbre archevêque de Canterbury. Bref une belle épopée historique où l’on ne s’ennuie jamais puisque chaque page comporte son lot de surprises, et certaines sont des plus éprouvantes… un intense moment de lecture !
Cette saga historique est difficile à résumer tant elle est dense (plus de mille pages…). Dans l’Angleterre du XIIème vous rencontrerez des personnages des plus attachants : Tom le bâtisseur qui veut consacrer sa vie à élever une cathédrale, Philip, un moine travaillant à la gloire de Dieu qui, à force de talent prendra une place capitale dans la vie de sa cité, Aliena, la fille d’un comte déchu qui tente de ne pas se laisser abattre par le destin terrible qui semble lui être réservé, Ellen qui vit dans la forêt avec son jeune fils Jack dont le père a été pendu pour des motifs troubles… Bref une saga dense, prenante : en un mot efficace… vous mordrez sans doute à l’hameçon comme beaucoup et vous plongerez donc avec grand plaisir au cœur de cette Angleterre en proie aux terribles guerres civiles qui suivirent la mort d’Henry I. Les luttes de pouvoir causeront le malheur de bon nombre de nos héros et vous suivrez avec passion leurs aventures jusqu’à l’arrivée au pouvoir d’Henri II. Vous aurez même le privilège (si l’on peut dire) d’assister à l’assassinat de Thomas Becket, le célèbre archevêque de Canterbury. Bref une belle épopée historique où l’on ne s’ennuie jamais puisque chaque page comporte son lot de surprises, et certaines sont des plus éprouvantes… un intense moment de lecture !
Un must !
Critique de Asgard (Liège, Inscrit le 14 juillet 2005, 46 ans) - 22 juillet 2005
Ken Follet est vraiment un conteur exceptionnel, mais avec ce roman, il se surpasse ! J'ai adoré les personnages vraiment attachants dont les destins s'entrecroisent tout au long de l'histoire. Il ne faut vraiment pas redouter de se lancer dans les 1000 pages du livre.
Selon le site de l'auteur (http://www.ken-follett.com) la suite de ce grand roman est prévue pour 2007 (pour la version française, il faudra encore attendre un peu).
Selon le site de l'auteur (http://www.ken-follett.com) la suite de ce grand roman est prévue pour 2007 (pour la version française, il faudra encore attendre un peu).
Ouahhhh
Critique de Beren (, Inscrit le 20 juillet 2005, 47 ans) - 20 juillet 2005
Je viens a l'instant de terminer ce livre.
Pourquoi c'est déjà fini???? !!!!!!!!!!!
Pourquoi c'est déjà fini???? !!!!!!!!!!!
histoire de l'art
Critique de Fnette (, Inscrite le 2 juillet 2005, 40 ans) - 2 juillet 2005
je suis étudiante en histoire de l'art et c'est avec curiosité que je me suis plongée dans ce livre, et quel livre! Loin d'etre déçue (comme ça avait été le cas avec le davinci code) je voudrais le conseiller à tous les fans du moyen age et aux autres!
C'est un roman dans lequel on entre instantanément et d'où l'on peine à sortir. Quand aux septiques qui hesiteraient devant les nombre de pages, je ne dirai qu'une chose: c'est le compagnon idéal de vos vacances d'été!
C'est un roman dans lequel on entre instantanément et d'où l'on peine à sortir. Quand aux septiques qui hesiteraient devant les nombre de pages, je ne dirai qu'une chose: c'est le compagnon idéal de vos vacances d'été!
A lire et à relire
Critique de Moustique (bulligny, Inscrite le 4 février 2005, 35 ans) - 10 juin 2005
C'est le premier livre de Ken Follet que je lis mais je l'ai adoré, une fois commencé impossible de le lacher. Complétement transporté dans l'histoire, elle m'a fait réver. A lire de toute urgence!!
Très long mais très bon
Critique de Ena (Le Gosier, Inscrit le 25 octobre 2004, 62 ans) - 25 mai 2005
Saga extrêmement attachante de par les personnages et passionnante par la petite histoire qui se déroule sur fond de grande histoire. L’enjeu principal est la construction d’une Cathédrale dans une province anglaise au XIIème siècle. Peut être un léger petit reproche, le manichéisme ambiant laisse rarement planer de doute sur le fond des personnages mais cela n’est pas vraiment gênant tant les rebondissements sont nombreux et imprévisibles.
Vraiment fabuleux
Critique de Franckdrebbin (, Inscrit le 15 mai 2005, 45 ans) - 15 mai 2005
Le plaisir que l'on prend à découvrir ce livre est tout bonne indescriptible! Un livre ne m'avait pas fait une telle impression depuis des années...quand on commence à le lire, on a vraiment du mal à décrocher...du coup malgré son nombre important de pages, on le finit très rapidement! Coup de chapeau à Follett qui se surpasse vraiment!
Les piliers de la terre
Critique de Mariec (, Inscrite le 1 mai 2005, 73 ans) - 1 mai 2005
J'ai lu ce livre voilà déjà quelques années. J'ai beaucoup apprécié cette fresque historique. J'ai tellement aimé cette manière de nous présenter l'Histoire que je me suis même risquée à lire ses romans d'espionnage, qui n'a cependant jamais été ma lecture de prédilection et qui n'ont absolument rien à voir avec "les piliers de la terre". J'ai adoré tous les livres de l'auteur. Je pense même que le prochain je vais le lire en version originale (anglais) afin de pouvoir un profiter plus rapidement.
Une construction immense
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 30 avril 2005
C'est un bon roman, mais je ne suis pas aussi emballé que la majorité des lecteurs ayant été fascinés par cette saga. Son défaut principal ce sont les personnages. Ils sont intéressants grâce aux développements des histoires d'intrigues et de vengeances, des trahisons etc... mais finalement leur psychologie est trop primaire à mon goût.
Pourtant Ken Follett est un de mes auteurs préférés.
Dans ce livre-ci, je trouve qu'il met trop l'accent sur le décor et les précisions d'architecture, son récit en lui-même est plutôt superficiel.
Pourtant Ken Follett est un de mes auteurs préférés.
Dans ce livre-ci, je trouve qu'il met trop l'accent sur le décor et les précisions d'architecture, son récit en lui-même est plutôt superficiel.
pas courant!
Critique de Tina (, Inscrite le 28 avril 2005, 47 ans) - 28 avril 2005
j'étais déçue que ça se termine malgré la taille de la "bête" comme dirait christof13!!!! c'était super, c'est léger et en même temps très documenté! à quand d'autres romans historiques de la même trempe?!!!
Magnifique fresque historique
Critique de Christof13 (, Inscrit le 28 juillet 2004, 45 ans) - 24 mars 2005
La taille de la bête m'avait un peu rebuté au début surtout pour un roman dit "historique" mais c'était sans compter les qualités exceptionnelles d'écrivain de Ken Follet. C'est tellement passionnant à lire que l'on en oublie la taille et il se dévore comme un simple thriller de poche. Ken Follet nous fait traverser une partie de l'Histoire avec une aisance incroyable. Quelle classe !
les piliers de la terre
Critique de Pinapi (, Inscrit le 9 février 2005, 71 ans) - 19 février 2005
une très belle histoire bien menée et captivante. Un mélange d'histoire, d'amour, d'aventure. ON y apprend comment se bâtit une église avec toutes les manigances pour arriver à ses fins. On découvre Tom le bâtisseur avec son intrigante compagne Ellen, Philippe le prieur ainsi qu'Aliena une duchesse déchue. UN excellent roman. très difficile à quitter.
Nuits blanches en perspective...
Critique de Be_no_it (Paris, Inscrit le 12 août 2004, 49 ans) - 13 août 2004
Excellent roman historique : l'action se déroule principalement en Angleterre pendant le moyen-âge.
Au départ un père accompagné de sa petite famille cherche un emploi de maitre-bâtisseur : son rêve : ériger une cathédrale.
Et puis, sur son chemin il va faire des rencontres qui vont engendrer maintes et maintes péripéties.
Beaucoup d'action, la vie d'époque est bien restituée, on ne s'ennuie pas une seconde.
Au départ un père accompagné de sa petite famille cherche un emploi de maitre-bâtisseur : son rêve : ériger une cathédrale.
Et puis, sur son chemin il va faire des rencontres qui vont engendrer maintes et maintes péripéties.
Beaucoup d'action, la vie d'époque est bien restituée, on ne s'ennuie pas une seconde.
Déjà fini ?
Critique de Chipoune (, Inscrite le 26 juillet 2004, 49 ans) - 27 juillet 2004
Impossible de ne pas s'attacher aux personnages qui vivent dans ce roman. On a l'impression de vivre avec eux dans ce Moyen-Age turbulent. Après avoir passé par toutes sortes d'émotions : l'injustice, la beauté, la cruauté, l'horreur et l'espoir, on ressort de cette lecture avec le regret que ce soit déjà fini...
bien, mais....
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 27 juillet 2004
Grande fresque historique très axée sur le clergé du 12° siècle, les piliers de la terre nous entraînent dans les méandres de l'ambition humaine.
Une dizaine de personnages principaux déroulent leurs vies qui s'entrecroisent, au milieu des cathédrales qui se construisent, des rois qui se font et se défont, des hauts dignitaires écclésiastiques qui oublient souvent leur amour de Dieu au profit de la crainte qu'Il leur inspire...
C'est très prenant, mais l'auteur nous ressitue trop à tout bout de champ les évènements antérieurs, ça agace un peu. C'est romanesque, puissant, évocateur, mais ça ne soulève pas. On n'oublie à aucun moment qu'on lit une histoire... Sur plus de 1000 pages, la gageure de ne pas lasser est cependant réussie, on en vient à bout sans difficultés
Une dizaine de personnages principaux déroulent leurs vies qui s'entrecroisent, au milieu des cathédrales qui se construisent, des rois qui se font et se défont, des hauts dignitaires écclésiastiques qui oublient souvent leur amour de Dieu au profit de la crainte qu'Il leur inspire...
C'est très prenant, mais l'auteur nous ressitue trop à tout bout de champ les évènements antérieurs, ça agace un peu. C'est romanesque, puissant, évocateur, mais ça ne soulève pas. On n'oublie à aucun moment qu'on lit une histoire... Sur plus de 1000 pages, la gageure de ne pas lasser est cependant réussie, on en vient à bout sans difficultés
Passionnant !
Critique de Vallée (Bruxelles, Inscrite le 4 juillet 2004, 52 ans) - 4 juillet 2004
Une telle brique "historique" me faisait un peu peur ; en plus c'est pas vraiment le style de livre que je lis habituellement. Et pourtant, dès les premières lignes, je me suis attachée aux personnages et j'ai été happée par l'histoire. C'est tout simplement captivant.
Les piliers de la terre
Critique de Jorge (Villejuif, Inscrit le 7 mai 2004, 51 ans) - 13 mai 2004
Impressionnant, ce livre ensorcelle dès les premières pages.
Délaissant, un temps, les romans d'espionnage Ken Follet s'attaque au moyen âge et à la construction des cathédrales. Le livre est très bien documenté. Mais les descriptions ne sont pas pour autant d'une lourdeur rébarbative. Au contraire, en quittant le livre on a plutôt envie d'en savoir un peu plus sur la période. Enfin les personnages sont très attachants. Bref, un régal.
Délaissant, un temps, les romans d'espionnage Ken Follet s'attaque au moyen âge et à la construction des cathédrales. Le livre est très bien documenté. Mais les descriptions ne sont pas pour autant d'une lourdeur rébarbative. Au contraire, en quittant le livre on a plutôt envie d'en savoir un peu plus sur la période. Enfin les personnages sont très attachants. Bref, un régal.
Cathédralogie 101
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 9 mai 2004
Au départ je dois dire que je n'aime pas les romans d'espionnage de Ken Follett. Je partais avec une très mauvaise impression de l'auteur. Ses trucs contemporains ne sont à mon avis que des ramassis de déjà vu.
C'était avant d'ouvrir "Les piliers de la terre" reçu en cadeau de ma maman à Noël dernier.
Wow! Quelle odyssée. Un peu à l'eau de rose j'en conviens, un peu répétitif, mais quelle histoire, quelle aventure, quelle méga-construction qui s'étend sur presque cinquante ans. On en vient à faire partie de la communauté de Kingsbridge. On se sent un des leurs, comme eux, plongé dans ma lecture, je redoutais William Hamleigh et dès que j'avais un moment de libre, j'allais lire sur l'évolution de cette cathédrale. Follett nous absorbe dans son histoire d'une manière unique. Chapeau!
C'était avant d'ouvrir "Les piliers de la terre" reçu en cadeau de ma maman à Noël dernier.
Wow! Quelle odyssée. Un peu à l'eau de rose j'en conviens, un peu répétitif, mais quelle histoire, quelle aventure, quelle méga-construction qui s'étend sur presque cinquante ans. On en vient à faire partie de la communauté de Kingsbridge. On se sent un des leurs, comme eux, plongé dans ma lecture, je redoutais William Hamleigh et dès que j'avais un moment de libre, j'allais lire sur l'évolution de cette cathédrale. Follett nous absorbe dans son histoire d'une manière unique. Chapeau!
Un pilier de la littérature
Critique de Denwall (Paris, Inscrit le 9 avril 2004, 43 ans) - 9 avril 2004
Comment peut-on passer à côté d'un pareil must ? Cela devient tout simplement impossible aujourd'hui tant l'ouvrage a été unanimement encensé par les critiques, d'amateurs ou de professionnels.
Est-ce à tort ou à raison ? Force est de constater qu'il s'agit bien d'un coup de génie, réalisé d'une main de maître.
Certes, c'est un pavé qui peut en effrayer plus d'un au premier abord mais quand on accroche à l'histoire, on ne peut plus le lâcher. Les décors, les coutumes, les personnages nous plongent dans une Europe du Moyen Age dont on devient curieux, même si ce n'est pas un monde qui nous attire a priori.
Car il faut bien le reconnaître, nous ne sommes pas tous fans de constructions de monastères par exemple... et bien c'est justement là que Follett montre tout son talent ! Il parvient à nous faire découvrir et aimer un monde qui nous est totalement étranger. On vit le quotidien de toutes ces personnes avec un étalage de métiers divers et le féodalisme pour toile de fond.
Ce n'est pas un livre d'Histoire mais un livre qui prend l'Histoire pour décor.
Merci et encore bravo Monsieur Follett.
Mention spéciale au personnage de Tom que j'ai trouvé absolument fantastique ;)
En deux mots : Enorme, dans tous les sens du terme; pour ceux qui ont le courage de commencer sa lecture...
Est-ce à tort ou à raison ? Force est de constater qu'il s'agit bien d'un coup de génie, réalisé d'une main de maître.
Certes, c'est un pavé qui peut en effrayer plus d'un au premier abord mais quand on accroche à l'histoire, on ne peut plus le lâcher. Les décors, les coutumes, les personnages nous plongent dans une Europe du Moyen Age dont on devient curieux, même si ce n'est pas un monde qui nous attire a priori.
Car il faut bien le reconnaître, nous ne sommes pas tous fans de constructions de monastères par exemple... et bien c'est justement là que Follett montre tout son talent ! Il parvient à nous faire découvrir et aimer un monde qui nous est totalement étranger. On vit le quotidien de toutes ces personnes avec un étalage de métiers divers et le féodalisme pour toile de fond.
Ce n'est pas un livre d'Histoire mais un livre qui prend l'Histoire pour décor.
Merci et encore bravo Monsieur Follett.
Mention spéciale au personnage de Tom que j'ai trouvé absolument fantastique ;)
En deux mots : Enorme, dans tous les sens du terme; pour ceux qui ont le courage de commencer sa lecture...
magistral
Critique de Lolia (, Inscrite le 18 mars 2004, 51 ans) - 19 mars 2004
lisez cette saga, le destin de cet homme qui batissait des cathédrales, ce livre est captivant, certes un pavé, mais qu'importe, moi je n'ai pas trouvé de longueurs, l'intrigue est bien menée, je n'ai pas pu laché ce livre, je l'ai lu en 3 jours, alors que je travaillais, toutes les nuits jusqu'à 4 heures, c'est pour moi génial, c'est instructif et haletant, grandiose
Super livre
Critique de Jasmine (Saint-Denis-les-Bourg, Inscrite le 15 février 2004, 61 ans) - 1 mars 2004
J'ai vraiment adoré ce livre que je viens de finir à l'instant.
Malgré le fait que ce roman comporte 1200 pages, je ne l'ai pas trouvé long tellement cette histoire m'a passionnée du début à la fin.
Follet a changé de genre car il avait l'habitude d'écrire plutôt des thrillers mais il a parfaitement réussi dans ce livre là.
La seule fausse note, à reprocher peut-être ce sont les descriptions des assassinats.
Je ne peux donc que vous conseiller de lire ce livre magnifique.
Malgré le fait que ce roman comporte 1200 pages, je ne l'ai pas trouvé long tellement cette histoire m'a passionnée du début à la fin.
Follet a changé de genre car il avait l'habitude d'écrire plutôt des thrillers mais il a parfaitement réussi dans ce livre là.
La seule fausse note, à reprocher peut-être ce sont les descriptions des assassinats.
Je ne peux donc que vous conseiller de lire ce livre magnifique.
Patience et longueur de temps...
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 24 décembre 2003
Eh oui ! C'est qu'il en faut de la patience (et du temps) pour arriver au bout de 1200 pages...Mais quelle belle récompense que de voir la cathédrale de Kingsbridge enfin terminée et les méchants tous punis ! Ce qui m'empêche de mettre 5 étoiles ? ....Les centaines de coquilles et fautes d'orthographe relevées dans les deux volumes de cette édition (Stock)... La version "livre de poche" est-elle mieux corrigée ?
Epique!
Critique de Bedefil (Gembloux, Inscrit le 25 novembre 2003, 57 ans) - 25 novembre 2003
Chaque soir, j'étais triste de devoir m'arrêter et je profitais de chaque instant disponible pour me précipiter sur le livre et lire quelques pages. Très bien documenté, très bien construit, le suspense et les rebondissements nous tiennent en haleine tout au long des 1200 pages. A conseiller.
Bâtir une cathédrale .....
Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans) - 24 mai 2003
Il en faut du temps pour bâtir la plus grande cathédrale du monde au XIIème siècle et pourtant voilà l'ambition de Tom le bâtisseur et de son successeur Jack Jackson ..... Au travers de la construction de cet édifice, on peut suivre les destins du prieur Philip, d'Aliéna, d'Alfred, d'Ellen, de Jack, de William et des autres avec l'amour et les haines qui les unissent, les rapprochent, les habitent ou les déchirent .....
Incroyable, on se sent revenu au XIIeme siècle, et on voit la cathédrale se bâtir peu à peu ....
Incroyable, on se sent revenu au XIIeme siècle, et on voit la cathédrale se bâtir peu à peu ....
Envie d'en savoir plus.
Critique de Otbest (Bruxelles, Inscrit le 28 mai 2001, 68 ans) - 27 août 2001
Lorqu'un livre donne l'envie d'en savoir plus, c'est que l'auteur est arrivé à faire passer un message important. Après "Les piliers de la terre", j'ai entamé des livres sur les templiers, les bâtisseurs et les voyages initiatiques des compagnons. Rares sont les romans qui arrivent à ce résultat. On en redemande.
Brillant, mais...
Critique de Persée (La Louvière, Inscrit le 29 juin 2001, 73 ans) - 21 août 2001
D'accord avec la plupart d'entre vous. C'est un joyau. Avec cependant quelques petites impuretés. Un peu trop de technique littéraire, une certaine complaisance dans l'une ou l'autre scène cruelle (certes, l'époque devait l'être). Une seconde lecture après quelques années m'a permis de constater que j'en avais absolument tout oublié. J'y ai retrouvé cependant le même plaisir à sa relecture (Du plaisir, je m'en souvenais encore). Un seul reproche sérieux : on se demande ce que vient faire l'épisode final (l'évocation de la mort de Thomas A' Beckett): du bois de rallonge ?
Une saga captivante
Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 17 août 2001
Effectivement, dès qu'on a lu les premières pages, on est piégé: plus moyen de lâcher ce livre! On pense à Alexandre Dumas, au Druon des Rois maudits, ou à bien d'autres encore. L'intérêt ne faiblit pas, et on est un peu triste à la fin de quitter des personnages si attachants...
C'est vrai que comme le soulignent les autres critiqueurs, on sent là-dessous un travail d'historien remarquable.
La psychologie des personnages est finement étudiée et restituée, et on apprend énorméméent de choses sur l'histoire du Moyen-Age et sur la cosntruction des cathédrales, ainsi que sur la passge du style roima au style ogival.
Bref, j'ai adoré...
C'est vrai que comme le soulignent les autres critiqueurs, on sent là-dessous un travail d'historien remarquable.
La psychologie des personnages est finement étudiée et restituée, et on apprend énorméméent de choses sur l'histoire du Moyen-Age et sur la cosntruction des cathédrales, ainsi que sur la passge du style roima au style ogival.
Bref, j'ai adoré...
Prenant!
Critique de Stéphanie (Chevreuse, Inscrite le 12 juillet 2001, 53 ans) - 12 juillet 2001
Effectivement, "Les piliers de la terre" est un livre prenant, passionnant. Effectivement on s'attache aux personnages, qui possèdent de si forts caractères. Effectivement, les descriptions de la construction cathédrale sont très intéressantes. Mais je mitigerai ma critique car je suis sortie épuisée par tous les malheurs que subissent les héros. De plus, j'ai regretté que Ken Follett ne développe pas un peu plus le contexte historique de cette période afin de mieux situer cette histoire au sein de l'histoire européenne. Enfin, la fin s'étire un peu en longueur, mais ce n'est pas bien grave car j'ai quitté avec regret ce très bon livre.
Attention nuit blanche
Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 50 ans) - 18 juin 2001
Si vous commencez ce livre vous ne le lâcherez plus. Alors attention, si vous voulez dormir, ne l'ouvrez pas. Dès les premières pages, on est envoûté par cette histoire fascinante se déroulant au moyen age. On trouve de tout dans ce roman : passion amoureuse, suspense, épopée humaine.
Un bon roman, par un écrivain qui connait son métier: écrire des livres qui ne vous lâchent plus jusqu'à la dernière page.
A lire pour se reposer d'un livre plus coriace, mais à lire absolument
Un bon roman, par un écrivain qui connait son métier: écrire des livres qui ne vous lâchent plus jusqu'à la dernière page.
A lire pour se reposer d'un livre plus coriace, mais à lire absolument
Il est venu le temps des cathédrales...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 25 février 2001
Commençons simplement : 1186 pages lues en quelques jours seulement !
Ce roman est un chef-d'oeuvre depuis la première jusqu'à la dernière ligne, il est littéralement impossible de lacher ces pages qui nous envoûtent (en voûtes) et le désir de continuer prévaut sur tout le reste.
Follet nous promène au travers de trois générations de bâtisseurs dans ces époques troublées qui ont vu naître les plus grandes cathédrales d'Europe. Il nous prend par la main et nous montre les arcs en plein cintre, les clefs de voûtes, les mortiers et autres colonnades qui sont autant de défis pour ces bâtisseurs, mais en même temps, il nous parle des interrogations de ceux-ci, des espoirs, des idées, des nouveautés, des inventions qui traversent leurs esprits embrumés par les miasmes de l'époque.
Et l'époque, parlons-en ; Follet nous la décrit dans ses moindres détails, on vit avec les habitants, avec le clergé tout puissant, avec les luttes intestines et les fourberies politiques.
Le prodige de Follet : on est plongé en plein Moyen-Age, on y est, on y vit, on le ressent, avec ses passions et ses drames... le tout servit avec un style incommensurable.
Ce roman est un chef-d'oeuvre depuis la première jusqu'à la dernière ligne, il est littéralement impossible de lacher ces pages qui nous envoûtent (en voûtes) et le désir de continuer prévaut sur tout le reste.
Follet nous promène au travers de trois générations de bâtisseurs dans ces époques troublées qui ont vu naître les plus grandes cathédrales d'Europe. Il nous prend par la main et nous montre les arcs en plein cintre, les clefs de voûtes, les mortiers et autres colonnades qui sont autant de défis pour ces bâtisseurs, mais en même temps, il nous parle des interrogations de ceux-ci, des espoirs, des idées, des nouveautés, des inventions qui traversent leurs esprits embrumés par les miasmes de l'époque.
Et l'époque, parlons-en ; Follet nous la décrit dans ses moindres détails, on vit avec les habitants, avec le clergé tout puissant, avec les luttes intestines et les fourberies politiques.
Le prodige de Follet : on est plongé en plein Moyen-Age, on y est, on y vit, on le ressent, avec ses passions et ses drames... le tout servit avec un style incommensurable.
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