Rien de grave de Justine Lévy
Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Biographies, chroniques et correspondances
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Blessures, mensonges et renaissances
Quand on plonge dans ce roman qui raconte par le menu une rupture, on oublie vite le pesant patronyme que porte cette jeune femme. Dès les premières pages, on rentre brutalement dans le désespoir de son héroïne, Louise, dont le mari est parti avec une autre. Echos autobiographiques puisque l’époux de Justine Lévy l’a quittée pour un mannequin d’origine italienne, reconvertie avec succès dans la chanson. Les journaux à sensation en avaient fait leurs choux gras, on s’en souvient.
Justine Lévy exprime avec justesse et acuité le vide laissé par l’abandon de l’être aimé. Elle égrène les souffrances et les égarements d’une vie désormais teintée de noir, d’incompréhension. Son héroïne se remet continuellement en question avec une lucidité matinée d’humour qui fait souvent sourire, mais jaune. D’une plume à la fois tendre et cinglante, Justine Lévy n’épargne personne et surtout pas elle-même. Deuils, maladies, dépendances, tout y est relaté, et la réalité se mêle adroitement à la fiction pour tisser la chronique très personnelle d’un amour brisé, d’une descente aux enfers, d’une lente remontée vers la lumière avec l’espoir d’un nouvel amour.
Les éditions
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Rien de grave [Texte imprimé], roman Justine Lévy
de Lévy, Justine
Stock / Libel. Pas Inst
ISBN : 9782234056732 ; 20,00 € ; 18/02/2004 ; 194 p. ; Reliure inconnue -
Rien de grave [Texte imprimé], roman Justine Lévy
de Lévy, Justine
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253111825 ; 4,75 € ; 05/10/2005 ; 219 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (24)
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Passionnant à mon égard
Critique de EmmyS (, Inscrite le 20 octobre 2016, 23 ans) - 5 novembre 2016
On s'en fout
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 26 avril 2015
Fait no 1: Quand on pense que cette dame est lectrice pour un éditeur, on comprend pourquoi tant de livres intéressants sont lourdés au profit d'autres en fait beaucoup plus people...
Fait no 2: l'écriture de Justine Lévy n'est pas inintelligente (heureusement d'ailleurs, parecequ'un ou une roi bobo doit être forcément intelligent et doit forcément faire Khâgne à un moment ou à un autre pour écrire) mais en réalité vide de substance et d'émotion originale. C'est surtout l'écriture d'une dinde "fille de" avec des cornes qui se regarde le nombril en permanence, et qui profite de sa notoriété acquise pour faire partager à d'autres béotiens flatteurs les tréfonds de son intimité et ses états d'âme très mineurs.
Fait no 3: Le mari trompeur de la dame était un philosophe actuel ô combien surfait, qui est de plus est très bien vu par une certaine classe qui fait la loi en France - et aussi dans le VIème arrondissement. Je ne voudrais pas être méchant, mais moi-même je me félicite parfois d'appartenir à une certain milieu qui se méfie par nature de ce genre d'augustes : ça évite dans la vie d'avoir à rencontrer un tas de gens inutiles et d'acheter ensuite leurs oeuvres.
Fait no 4: J'ai vu le film Terminator et j'ai également constaté qu'elle (Terminator) est en effet en couple avec un nabot laid qui lui appartient à la caste des dirigeants (et qui est également très menteur ce qui n'empêche pas certains de voter pour lui, dont quelques uns qui travaillent au Figaro, ce catalogue d'objets de luxe pour retraités habitant Neuilly.) De ce fait, je dois avouer que je n'ai pas eu besoin de Justine Lévy pour voir tout ça, et aussi qu'elle se faisait souvent lifter, ajuster, refaire, recadrer, photoshopper à mort. Mais quel en est l'intérêt ?
Conclusion: Lévy n'est peut-être pas un si mauvais écrivain et ses prochaines oeuvres seront peut-être dignes, mais ce bouquin est au moins aussi nul que l'un ou l'autre de son grotesque père. De plus elle n'est pas laide, ce qui est vraiment rare pour une intellectuelle française (généralement elles sont aussi moches qu'une mannequin star anorexique et camée - car dans notre vieux pays européen aux idées retardataires on doit, hélas, être moche pour être pris au sérieux) donc elle a quand même du mérite: mais à mon avis elle devrait plutôt faire actrice puisqu'elle a un bon carnet d'adresses. Mais bon pour l'écriture ce n'est pas encore ça, son style est très suffisant sinon tout à fait classique. Donc, pour confier l'essentiel de mes pensées intimes, à mon avis la prochaine fois j'irais plutôt voir un film à l'Odéon.
Idem
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 4 avril 2015
ET POURQUOI PAS CINQ ÉTOILES?
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 30 mars 2015
Dès que le style est assimilé, le livre est franchement bon, j’irais jusqu’à dire épatant même ! Une écriture brute de décoffrage très franche, très directe, très sincère. Une mise à nu exceptionnelle sans aucune fausse pudeur, sans aucune pudeur du tout d’ailleurs. Franchement, je ne pensais pas quelqu’un être capable d’écrire avec ce niveau « d’indécence » là !... C’est parfois très cru, parfois très violent, toujours très vrai. Ce sont les sentiments à fleur de peau d’une écorchée vive qui vous éclatent à la figure. Une femme qui a tout perdu, qui doit se reconstruire tout doucement en repartant de zéro et qui vous expose son long, tortueux et torturé chemin vers son renouveau !...
L’histoire n’est bien sûr pas nouvelle, et tous ceux qui ont eu une rupture amoureuse se reconnaîtront à un moment ou à un autre lors de la lecture de ce livre. Ici par contre c’est le talent de l’écrivain qui vous éclabousse. Car disons-le, en faisant abstraction de toute polémique, Justine LÉVY, a un certain talent, et un talent certain !...
Je me suis demandé pendant un long moment la « note » finale que j’attribuerais à ce livre que j’ai trouvé très très bon… Finalement, c’est... Cinq étoiles !...
Un intérêt très personnel
Critique de Anna Rose (, Inscrite le 3 octobre 2006, 52 ans) - 18 mars 2015
Justine Lévy écrit bien, je me suis laissée facilement prendre au piège de ces 200 pages très personnelles.
Je n'ai pu cependant me détacher de son histoire familiale et des personnages réels qui la peuplent. Au contraire, cela apportait de l'intérêt à une histoire somme toute banale; elle en devenait extra ordinaire de par la qualité des protagonistes - dont l'un deviendrait femme de président de la République!
J'ai trouvé très drôle la description du mari trompeur: quel fat, quel imbécile! Quelle lucidité de la part de l'auteur de le percevoir ainsi malgré tout l'amour qu'elle lui a porté.
Justine Lévy est sympathique, attachante mais elle est également énervante dans ce rôle de fille à papa dont elle semble se complaire.
le journal d'une rupture
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 11 juillet 2010
Tout est dit , les relations avec le père qu'elle idolâtre , la grand mère ( je suis allée en jean à l'enterrement ) , la mère, les médicaments , et sa rupture , son sentiment d'abandon . Une écriture abrupte mais éclatante de simplicité et sincérité .
On se laisse prendre au jeu .
Rien de grave
Critique de Bouclette (, Inscrite le 6 mai 2010, 46 ans) - 6 mai 2010
Style d'écriture un peu lisse pour certain?!
Je cite:"Un style primaire, des phrases saccadées et répétitives, presque enfantines.
Inutile et insipide."
C'est à se demander qui est le plus primaire!
C'est beau la simplicité, la transparence!
il ne suffit pas de s'appeler lévy ...
Critique de Alicia13 (martigues, Inscrite le 6 février 2010, 40 ans) - 27 avril 2010
Coup de coeur
Critique de Rosedray (, Inscrite le 24 avril 2010, 29 ans) - 24 avril 2010
Si et si et si
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 16 septembre 2007
Maintenant, les confidences de déprimées, même habilement tournées, ce n’est pas trop mon truc. Mais c’est personnel. Ceux qui aiment auront raison de s’intéresser à ce « Rien de grave » qui l’est malgré tout un peu.
Un petit exemple ?
« (…) rien ne me fait plus peur qu’une photo, rien ne me semble plus faux-cul qu’une belle photo de bonheur avec toutes la quantité de malheur qu’elle promet, qu’elle contient, mais sans le dire ».
Pas digne d'un prix nobel certes, mais une agréable lecture.
Critique de Angie P (, Inscrite le 2 juillet 2006, 35 ans) - 15 mars 2007
Bof
Critique de Muchado (Paris, Inscrite le 21 avril 2006, 43 ans) - 29 juillet 2006
Melle Lévy est une de ces jeunes femmes dépressive chronique depuis l'âge de 12 ans et que rien (ni personne) ne soignera. Et pour ma part, "écouter" une fille comme ça se plaindre de sa pauvre vie au lieu de vouloir en faire quelque chose, ça me désole.
Ben oui, c'est triste de se faire plaquer et de se droguer, mais bon... pas de quoi en faire un bouquin ! Il y a tellement de choses plus intéressantes à lire !
Maux d'amour et mots sordides
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 28 novembre 2005
De même, dans son parcours de vie, on se détermine rarement pour l'option "Fille plaquée par un mannequin à la mode". Cette dernière a le toupet d'en faire une chanson en la susurrant, de manière innocente. Le texte est drôle, puisqu'elle le fait parler avec sa voix de femme, mais, à la lumière de sa vie privé, cela prend une dimension que je désapprouve.
Le livre en question est un moindre mal, une réponse à la chanson, une compensation. Il n'y a rien de très honorant à procéder de la sorte, vous allez me dire que ça n'est pas terrible, mais il me semble que c'est humain. Si j'avais eu les moyens de faire publier un tel livre, je l'aurais fait.
Il s'avère que je l'ai feuilleté un bon quart d'heure en librairie, en survolant une cinquantaine de pages. Le style est assez plat, mais le contenu assez émouvant.
De Justine Lévy, lisez plutôt son premier roman, c'est assez pétulant.
Je trouve les propos tenus par une critique précédente absolument déplorables. Il faut maintenant un certificat de bonne naissance, mais et quoi encore ? C'est littéralement odieux. Ces propos sont discriminatoires et infects. Je n'aurais probablement pas écrit ces lignes sur ce livre sans cela, et je tiens à faire part de mon opposition la plus formelle. C'est purement abject. Quelle honte ! Vade retro, Satanas !
Stéréotypes et amalgames....
Critique de Le rat des champs (, Inscrit le 12 juillet 2005, 74 ans) - 28 novembre 2005
Si je comprends toujours bien le sieur Enzo, il faut la condamner pour ça, c'est intolérable.
J'en viens à me demander si la critique fielleuse de ce personnage n'est pas due à son envie? Elle est jolie, célèbre et a plein de types à ses pieds. C'est ça alors?
Pffftttt... Sous couvert de critiques éclair, certains s'enfoncent de plus en plus dans le minable.
Pour en revenir au bouquin, puisque c'est de ça qu'on cause sur ce site, j'en dirai exactement la même chose que ce que j'écrivais sur le livre à clefs de Besson que le sieur Enzo trouvait si génial parce qu'il était d'extrême droite: les règlements de compte littéraires sous forme de livres à clefs, je déteste.
Sincère
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 28 novembre 2005
En lisant Rien de grave, je n'ai jamais été gênée de pouvoir reconnaître les personnages publics qui y sont affublés d'un faux nom, j'ai complètement mis de côté ce côté people et ragots. Ce qui m'a beaucoup touchée, c'est la sincérité de Louise qui raconte ses failles, ses manquements, qui analyse ses comportements, qui s'exprime en toute candeur. Elle a ce côté con-con de la fille pourrie-gâtée qui subit pas mal de choses sans se rendre compte de ce qui se passe vraiment. Et puis un jour elle grandit, elle se rend un peu plus compte, et au lieu de se morfondre à nouveau et de se complaire dans l'examen de ses erreurs, elle raconte, ça peut servir à d'autres, de savoir comme c'est facile de se laisser aller. Un peu de fiel au passage, mais encore, vraiment parce que c'est plutôt sain comme réaction que les regrets éternels.
La vie n'est facile pour personne, même quand on est jeune, jolie, riche et plutôt intelligente.
C'est rassurant, au fond, non ?
Fille à papa
Critique de Enzo (, Inscrit le 21 novembre 2005, 55 ans) - 28 novembre 2005
Mais bon, n'accablons pas JJL, elle a déjà son père a supporter...
Critique de Trefoil (Mons, Inscrite le 12 février 2004, 55 ans) - 28 novembre 2005
Justine est la fille de BHL. C'est d'ailleurs le seul personnage à garder son identité dans le roman mais les autres sont connues.
Contexte : Carla Bruni a piqué le mari de Justine, Rafaël (celui de la chanson)
Justine a ressenti le besoin de coucher son malheur dans un livre pour essayer de cicatriser.
On y apprend quand même qu'elle a dû être vachement difficile à vivre car complètement accroc aux médicaments, béquilles utilisées pour essayer d'être à la hauteur. Elle a été super gâtée par papa, toujours là pour colmater les fuites et faisant peut être de sa fille plus une passoire qu'une forteresse. Elle semble s'en être d'ailleurs sortie le jour où papa a refusé de l'aider une fois de plus.
Elle a tout mis dans cet homme (Rafaël), elle n'existait plus vraiment en dehors de lui et puis elle l'a perdu donc elle n'était plus. Il a fallu des années pour se reconstruire.
Je ne sais pas si c'est réussi.
Elle est en tout cas pathétique et je ne peux que plaindre cette petite fille riche qui n'existe pas toute seule.
Il y a par contre de bons passages relativement à la culpabilité qu'elle a vis-à-vis de sa maman. Elle y est très sincère même si cela choque. Elle est très sincère tout au long du livre, sorte de journal intime qu'elle partage sans complexe. J'espère que cela fut thérapeutique.
Rien de bon
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 15 août 2005
En bref, un long monologue égoïste. La narratrice nous raconte ses états d’âme. Elle s’apitoie sur elle-même, embouteille sa rage, elle se déteste (moi aussi) Pour ajouter à ce gâchis dont le but implicite est de nous faire pleurer sur son sort, la qualité de l’écriture est déplorable. Un style primaire, des phrases saccadées et répétitives, presque enfantines.
Inutile et insipide.
Sans saveur
Critique de Lynn78 (, Inscrite le 28 janvier 2005, 46 ans) - 12 février 2005
C'est donc sans a prori que j'ai partagé ces quelques pages avec Louise, et donc sans déception que je les termine.
Tout d'abord, le style. Que dire d'un style aussi brouillon et confus ? Peut-être se veut-il naturel, comme tout droit sorti des pensées embrouillées de la narratrice ? Cet effet est relativement bien obtenu, mais est-ce une raison pour oublier les règles de base de la ponctuation ?
On ressent tout le désespoir et le malheur de Louise (il en faudrait moins) mais au fur et à mesure que l'histoire se déroule sous forme de flash-backs, on a envie d'une Louise qui se prenne en charge et qui y mette un peu du sien, qui soit moins égoïste. Si le personnage est extrêmement bien développé, sa personnalité agace. Je n'ai pas réussi à m'y attacher et l'oublierai probablement vite...
Regrets
Critique de Paikanne (, Inscrite le 1 juillet 2004, 59 ans) - 1 juillet 2004
plein de sensibilité et de lucidité
Critique de Isabel (, Inscrite le 31 mai 2004, 65 ans) - 7 juin 2004
Touchant
Critique de SOFIBI (, Inscrite le 1 mai 2004, 53 ans) - 11 mai 2004
Certains ont critiqué le livre en disant que ce n’était que VOICI romancé.. On ne peut pas nier le côté people vu la notoriété des personnages mais au delà de ça, je trouve l’auteur touchante. Elle décrit les relations avec son père, son inquiétude, cette façon d’être là sans empiéter dans sa vie avec beaucoup de tendresse.
De même, elle décrit assez bien ses interrogations, son manque de passion pour une relation qui ne la satisfait que pour son côté protecteur..
Touchant, c’est le mot qui me vient le premier à l’esprit en pensant à ce livre et j’avoue avoir été agréablement surprise par sa lecture.
Un peu déçue...
Critique de Clarabel (, Inscrite le 25 février 2004, 48 ans) - 8 mars 2004
Pourtant, Rien de Grave n'est pas seulement l'histoire de la rupture entre Louise et Adrien. La narratrice parle aussi de la mort de sa grand-mère, de la maladie de sa mère, de sa dépendance aux amphétamines... Tous ces bouts mis côte à côte vont permettre à la jeune femme de sortir de sa coquille de petite fille, de grandir et de se dire en dernière ligne: finalement, rien de grave. Non, et heureusement. Car on traverse son histoire en se sentant, par moments, mal à l'aise. Pourquoi s'abîme-t-elle autant? pourquoi tant de mal à cicatriser, tant de douleur rentrée et désormais difficile à expurger?.. Elle-même, Louise, s'en veut d'être devenue aussi sèche de coeur. A elle de nous expliquer pourquoi elle en est arrivée là. C'est sûr qu'on la comprend, qu'on a envie de la secouer et de dire que cet ex-homme de sa vie était "un poseur", comme le disait sa grand-mère. Preuve que Louise est guérie: elle dresse un portrait de lui sans complaisance, elle a les yeux ouverts sur ses défauts, sur ce qui fut, ne sera plus et ne pourra plus.
Ce qui est légèrement dérangeant, c'est ce côté "pipole" du roman. Personnellement, j'ignorais que tous ces personnages n'étaient pas que fictifs. La presse s'est chargée de déballer leur véritable identité, moi j'ai découvert ce "pot-aux-roses" telle une extraterrestre qui débarquait de Mars. Du coup, j'avais un peu la moue quand elle parlait de Terminator, cette femme qui est à l'origine de la rupture de son couple. Moi, j'aimais bien cette fille... Mais bon, on s'égare.
Louise, en fin de roman, se rend compte que Paula-Terminator n'est pas totalement responsable de l'échec de son couple; d'elle-même elle s'aperçoit qu'elle formait avec Adrien un couple d'enfants, un amour puéril et presque capricieux. En grandissant, un jour ou l'autre, tous deux auraient réalisé leur débacle...
Bref, Rien de Grave m'a un peu déçue. Je n'ai pas trop aimé le style d'écriture de Justine Lévy. Parfois je trouvais que c'était un peu long. Par contre, ce livre parle très justement de la rupture, de la solitude et du désarroi.
Sublime de détresse
Critique de Bedivere (Paris, Inscrite le 4 mars 2004, 48 ans) - 4 mars 2004
A travers son style, on percoit une enfant qui peine à devenir adulte, qui ne peut pas assumer les responsabilité de la vie, qui se cherche.
C'est un témoignage très touchant, très bien écrit et qui touchera ceux dont la sensibilité est restée intacte.
Les dernières lignes du livre sont troublantes de vérité.
Magnifique livre.
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les confidences de déprimée | 4 | Saule | 19 septembre 2007 @ 16:59 | |
merci d'expliquer ce point de vue : | 6 | Virginie | 1 mars 2004 @ 18:24 |