Pars vite et reviens tard de Fred Vargas
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Peste soit...
Je viens de lire le dernier Fred Vargas. Un auteur (ou une auteure ?) avec qui il faut compter désormais dans le monde du polar.
Evidemment, je ne peux pas vous raconter l'histoire, ce serait littérairement incorrect avec ce genre d'énigmes. Sachez toutefois que nous commençons dans un quartier populaire de Paris, sur une petite place au carrefour Edgar-Quinet, et que nous plongeons avec Joss Le Guern, crieur public de son état et Breton d'origine, dans un petit monde de gens un peu paumés, un peu ou beaucoup blessés par la vie, et qui se sont recomposé une sorte de famille bon enfant. Depuis quelques semaines, Joss découvre dans sa boîte à nouvelles de mystérieux messages à crier. Le subtil Decambrais, l'intello de la place, a tôt fait de repérer leur origine : l'annonceur anonyme copie des textes anciens, pour annoncer on ne sait quelle catastrophe. A l'autre bout de Paris, le commissaire Adamsberg a l'attention attirée par de mystérieux "4" peints sur des portes d'immeubles. Heureusement que ce policier atypique a vite la puce à l'oreille... Je n'en dis pas plus !!! Sinon qu'une fois de plus, Fred Vargas, ce délicieux bout de femme, nous emmène encore une fois dans une intrigue complexe, captivante, détournée. Qu'encore une fois, elle nous fait goûter aux mystères de Paris et d'Adamsberg. Qu'on sent à quel point elle aime et connaît Paris, et surtout ses habitants si populaires (sans connotation négative à ce mot). Et qu'elle se fait même des clins d'oeil personnels, car elle réussit à mettre en présence Adamsberg et Marc Vandoosler, héros d'une autre série dont elle est aussi l'auteur ("Debout les morts", "Un peu plus loin sur la droite"...) Quel humour ! A quand le prochain, chère Fred Vargas ???
Les éditions
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Pars vite et reviens tard [Texte imprimé] Fred Vargas
de Vargas, Fred
V. Hamy / Chemins nocturnes (Paris).
ISBN : 9782878581522 ; 15,00 € ; 15/10/2001 ; 300 p. ; Broché -
Pars vite et reviens tard [Texte imprimé] Fred Vargas présentation, notes, questions et après-texte établis par Michèle Sendre-Haïdar,...
de Vargas, Fred Sendre-Haïdar, Michèle (Editeur scientifique)
Magnard / Classiques & contemporains (Paris).
ISBN : 9782210754874 ; 5,20 € ; 03/06/2006 ; 398 p. ; Broché -
Pars vite et reviens tard [Texte imprimé] Fred Vargas
de Vargas, Fred
J'ai lu / J'ai lu. Roman policier
ISBN : 9782290349311 ; 7,80 € ; 06/10/2005 ; 346 p. ; Broché
Les livres liés
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Un peu déçu
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 25 février 2019
Commence alors une enquête pour trouver le ou les coupables. Elle est intéressante en soi, mais à mon goût, un peu trop longue d’un côté. Et puis j’aurais tant voulu qu’il s’agisse réellement de la peste (mais je suis un vicieux, je sais).
Extraits :
- Ils ont pu tirer fierté de ce qui leur était reproché. C’est ce qui se fait généralement. Dites à quelqu’un qu’il est con, il vous répondra qu’il en est fier. Réflexe de défense ordinaire, quelle que soit l’accusation.
- Ca s’appelle décorer un gars. Ils lui ont enfoncé des punaises dans le corps et puis ils lui ont enfoncé une matraque dans les, dans le, dans le cul.
les puces attaquent
Critique de Fanou03 (*, Inscrit le 13 mars 2011, 49 ans) - 2 juillet 2014
Ce que j'ai trouvé le plus intéressant c'est d'abord l'ambiance, construite autour de la peur, ancestrale pourrait-on dire, de la peste et de son retour. Le traitement des différents personnages liés à l'affaire, si ils n'échappent pas toujours à la caricature, sont assez réussis et étonnants, comme par exemple Joss le Guern et son étrange métier de crieur.
Enfin je tire mon chapeau à Fred Vargas pour le portrait dual qu'elle brosse ici de Adamsberg et de Danglard. Avec cette description fine de leurs deux caractères, à la fois opposés et complémentaires, l'auteure a écrit là me semble-t-il de fort belles pages sur les deux protagonistes récurrents de ses romans, leur donnant, sous sa plume inspirée, la chair, le sang et une attachante humanité.
Le jour où la peste fera son retour, on fera moins les malins !
Critique de Nola Tagada (Paris, Inscrite le 22 octobre 2012, 39 ans) - 10 juillet 2013
Verdict : j’ai vraiment bien aimé.
J’ai tout de même eu un peu de mal à rentrer dedans, disons que les 60 premières pages ont été un peu longues. Il faut dire que le premier meurtre arrive assez « tard » dans l’histoire et que toute la mise en place de l’histoire du pourquoi du comment Joss le Guern est devenu Crieur est légèrement longuette. Vous vous demandez ce qu’est cette histoire de Crieur hein ?!
Entre nous, on aurait pu nous expliquer ce qu’est un Crieur en quelques pages, pas besoin de chapitres entiers ! Du coup, je vais vous le dire en deux mots, ce qui m’évitera en plus de vous gâcher l’histoire du pourquoi du comment Joss Le Guern est devenu Crieur. Un crieur est une personne qui vient crier les nouvelles qu’on lui demande de faire passer sur la place publique, en l’occurrence ici, sur la place Edgar Quinet à Paris. Ce sont donc toutes sortes de nouvelles et qui n’ont plutôt rien à voir avec les actualités, pour ça il y a les journaux ! Le métier de Crieur avait disparu depuis bien longtemps mais Joss le Guern, un de nos héros, a remis ça au goût du jour et cela plait beaucoup dans le quartier.
Le principe : vous écrivez votre nouvelle sur un bout de papier que vous glissez avec une pièce de 5 francs dans la petite urne mise à disposition et hop le tour est joué ! C’est vrai que c’est plutôt sympa : à heure fixe, Joss monte sur sa petite estrade et crie les nouvelles que vous lui avez données.
La chose dont notre héros ne se doutait pas, c’est que son métier allait le rendre célèbre. En effet, l’histoire débute réellement avec d’étranges nouvelles que Joss doit faire passer : des espèces de bouts de texte sans queue ni tête qui semblent être tirés d’un livre. Ces nouvelles sont spéciales, régulières et bien payées. Même si personne n’y comprend rien, c’est toujours bon pour les affaires de Joss Le Guern. Un jour, Decambrais, un conseiller en choses de la vie, qui vit également sur cette place, trouve l’origine des bouts de textes criés par Joss : un recueil sur la peste. Plus le temps passe, plus Decambrais se rend compte que ces nouvelles annoncent rien de moins que la peste, la mort noire… Flippant quand même non ?! Decambrais embarque alors Joss Le Guern pour aller trouver Adamsberg, un flic tout à fait particulier qui vient d’être promu commissaire de la brigade criminelle. Certes, il n’y a pas de crimes mais mieux vaut prévenir que guérir selon Decambrais !
Adamsberg, plutôt du genre tête dans les nuages et son assistant Danglard se divertissent quant à eux avec des histoires de quatre tagués dans différents immeubles de la ville. Pas grand-chose à se mettre sous la dent. Jusqu’au premier meurtre. Le cadavre est retrouvé nu, couvert de charbon noir et de puces de rats dans un immeuble tagué. Coïncidence ou pas ?!! Ni une, ni deux, la presse s’empare de l’affaire et sème un vent de panique dans la capitale en annonçant la prochaine épidémie de Peste. Les cadavres s’enchainent et le Joss Le Guern continue de crier des nouvelles qui parlent de Peste, l’enquête est lancée !
Fred Vargas nous propose là une intrigue tout à fait particulière, il fallait y penser. On est vite pris dans l’histoire, les pages s’enchainent, le lecteur est mû par une terrible curiosité qui ne vous lâchera pas jusqu’à la fin. Comment Adamsberg et Danglard vont-ils se dépatouiller avec tout ça ?
Les personnages sont hyper attachants. J’ai presque eu envie de déménager pour aller m’installer Place Edgar Quinet et entendre les nouvelles de Joss Le Guern, de même que j’ai eu fortement envie d’aller boire un café avec Decambrais pour qu’il m’explique un peu la vie. Idem pour notre commissaire et son assistant, un duo de choc insolite non dénué d’humour. On fini par avoir l’impression de faire partie de la vie quartier et je trouve que c’est très représentatif d’un bon bouquin, bien écrit : on y est, on est dedans !
En plus et c’est gratuit, vous apprendrez des choses sur la Peste, vous sortirez de votre lecture moins bête !
Petit hic : notre bon commissaire inculpe quand même « le présumé coupable » sur la base d’une intuition, c’est un peu tiré par les cheveux ! Le reste se tient. Tu m’étonnes, le plus dur c’est quand même de trouver un gus à mettre en garde à vue pour le faire parler ! Tiens on va faire ça sur une intuition !
Pour conclure : style sympa, rythmé et ponctué par l’humour qu’il faut, histoire originale, personnages attachants : un petit polar qui va bien ! Merci Fred Vargas pour ce 1er roman découvert, je ne manquerai pas d’en lire d’autres !
Un super début pour une fin minable
Critique de Batman38 (, Inscrit le 14 octobre 2012, 34 ans) - 15 octobre 2012
Je fus donc dans la globalité déçu par Fred Vargas qui pourtant avait émoustillé ma curiosité quand je lus le résumé...
Oh, la peste...
Critique de POOKIES (MONTPELLIER, Inscrit le 16 août 2006, 47 ans) - 22 octobre 2011
- le mystère de l'enquête
- des personnages atypiques et plus qu'attachants (et c'est sans parler de l'inspecteur)
- une enquête liée à des faits historiques
- une intrigue franco francaise (ca fait du bien de temps en temps de se retrouver en France, cocorico!)
Ce roman est très agréable, addictif et lorsqu'il se termine, la place d'Edgar-Quinet et sa population nous manquent.
Je me laisserai bien retenter par un autre livre de cette Mme Vargas que je découvrais.
Un polar tout simplement...
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 15 juin 2011
Reste un bon polar bien ficelé. Les personnages sont attachants, et à la fermeture du livre, on est pressé de vivre de nouvelles aventures du commissaire Adamsberg... N'est-ce pas là l'essentiel?
fred vargas
Critique de Scaphoide (, Inscrit le 9 décembre 2010, 59 ans) - 19 mai 2011
tout de suite à dix mètres de la librairie il y a une terrasse , on prend place , on commande son café, il fait beau , les gens joyeux et mignons avec leurs tenues d'été bien qu'on est à mi MAI. une voix vient me chuchoter , monsieur on ferme. ah bon!!!!!je suis où?????
j’étais encore emporté avec tous mes sens oubliant le temps et l'espace.
Lecture à contre-coeur !
Critique de BBC1000 (, Inscrit le 13 novembre 2009, 33 ans) - 13 novembre 2009
Lorsque je lis je ressens ce besoin d'identification, pour moi c'est très important. Sans cela, je me lasse très vite. Mon style de livre est tout autre.
Je finirai par vous décrire l'apparence. Je sais qu'on ne juge pas un livre à sa couverture. Cependant, je ne vois pas en quoi l'image qui figure sur celle-ci reflète l'histoire du livre. Elle n'a pas attiré mon regard et ne m'a pas procuré cette envie que ressent le lecteur de dévorer un roman.
Un titre ne fait pas l'histoire
Critique de Sssaf08 (, Inscrit le 13 novembre 2009, 31 ans) - 13 novembre 2009
par contre, expliquant un des fléaux les plus dévastateurs d'Europe, le livre est intéressant. Ce roman nous présente la peste dans un autre contexte que celui du Moyen-Age.
L'histoire devient palpitante plus ou moins vers les pages cent-cinquante, où l'on découvre le premier cadavre. A ce moment, les policiers établissent un profil physique et psychologique du meurtrier, c'est pourquoi on ne décroche plus. Cette ambiance nous propulse directement dans une série policière type.
un mystérieux argument
Critique de Turc 92 (, Inscrit le 13 novembre 2009, 32 ans) - 13 novembre 2009
A la lecture de ce livre, mes goûts pour la lecture n'ont pas vraiment changé car je n'aime simplement pas cette activité. Le titre choisi n'est pas du tout adapté au roman et ne veut presque rien dire. Le langage est difficile mais néanmoins assez fluide. C'est l'histoire d'un homme mystérieux, c'est pourquoi deviner une suite est impossible. Les moments d'action sont fréquents mais s'arrêtent soudainement.
Pour conclure, je pense que ce récit est bien rédigé et les personnages sont bien choisis. L'aventure et l'action peuvent être visibles car la scène est représentée d'une telle manière que l'on peut l'imaginer et même incarner un personnage.
Lire " Pars vite et reviens tard " cela en vaut-il la peine ?
Critique de Elicoyote 2 (, Inscrit le 13 novembre 2009, 32 ans) - 13 novembre 2009
Ensuite si l'on aime l'histoire, les énigmes à résoudre, les enquêtes, ce roman est parfait. Du début à la fin, on réfléchit, on se questionne, on essaye de participer à la résolution de l'énigme. Cette histoire est captivante, quand on commence à la lire, on ne peut plus s'arrêter, on veut aussi savoir la suite. Dans ce livre, on retrouve également beaucoup de rebondissements inattendus, surprenants et très excitants.
Et enfin "Pars vite et reviens tard" nous donne facilement la possibilité de rentrer dans son contexte et de s'identifier aux personnages. Ils sont familiers avec des traits caractéristiques que l'on trouve souvent chez d'autres personnages. C'est aussi un récit très réaliste
Approchez mesdames et messieurs !
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 21 août 2009
En voilà du polar!!
Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans) - 31 juillet 2009
Les amateurs de polar ne peuvent qu'apprécier l'ambiance et l'intrigue bien ficelée. Je lirai d'autres livres de Vargas, même si ce n'est pas mon genre favori, et même si les personnages sont poussés à l'excès dans le genre de ceux de Gavalda, paumés et décalés. Bonne lecture!
Enfin un bon policier
Critique de Lxlie (, Inscrite le 25 mai 2008, 46 ans) - 8 février 2009
Lecture pestive
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 10 janvier 2009
Cela me fait penser aux « journalistes » télévisuels d'aujourd'hui qui nous saoulent de « micro-trottoirs » en ouvrant le ventre de tous les péquins anonymes pris par surprise et ainsi offerts à nos appétits de voyeurs : « Qu'est-ce que vous pensez des soldes ? ». Le type, sur son trottoir, n'en pense rien sur le coup mais il répond n'importe quoi en espérant ne pas avoir l'air trop con. Et il a quand même l'air con forcément. Et ça permet au journaleux de jouer les malins. Et à la télé de nous envoyer tous, l'air de rien, hanter les magasins à la recherche des bonnes occases. Eh oui, il faut ça pour que les affaires reprennent. Nous sommes les... poissons de la farce...
Aucun rapport avec le bouquin ? Si. C'était aussi pour dire que l'amie Vargas écrit avec goût et intelligence. Et je tiens à souligner qu'elle évoque Samuel Pepys, mon diariste préféré (à propos de la peste de 1665). Et ça, c'est très bien.
Pour le reste, je me suis légèrement et agréablement ennuyé.
Reviens bientôt...
Critique de Paquerette01 (Chambly, Inscrite le 11 juillet 2008, 53 ans) - 24 décembre 2008
Objectif atteint par Fred VARGAS.
C'est bien écrit, l'intrigue est romancée, à la fois rythmée sans avoir une écriture speed ou vulgaire.
Oui, j'avoue, j'ai bien aimé...
(Juste un petit bémol sur la fin, qui, sans faire de jeu de mot facile, me laisse un peu sur ma faim....)
Un titre qui intrigue
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 8 novembre 2008
Une histoire policière très au-dessus de la moyenne.
Encore !
Critique de Lindy (Toulouse, Inscrite le 28 mai 2006, 46 ans) - 21 octobre 2008
le meilleur de Fred Vargas
Critique de Velmoz (, Inscrite le 28 octobre 2006, 58 ans) - 23 juillet 2008
J'ai essayé de lire les autres romans notamment "sous les vents de Neptune" mais l'histoire ne m'a pas passionnée et pour tout dire je n'ai pas réussi à le terminer.
J'ai beaucoup aimé "pars vite et reviens tard" l'intrigue est vraiment original même si la fin m'a un peu déçue j'aurais aimé quelque chose de plus.... fantastique....
Lu vite et reviendrai pas
Critique de Gooneur (TOULOUSE, Inscrit le 14 janvier 2008, 40 ans) - 30 mai 2008
La place au crieur.
Critique de Nana31 (toulouse, Inscrite le 29 janvier 2006, 55 ans) - 26 janvier 2008
Vive les puces
Critique de Bubulle (, Inscrit le 8 décembre 2007, 44 ans) - 8 décembre 2007
agréable lecture
Critique de Djémsy (Bruxelles, Inscrite le 7 août 2005, 37 ans) - 10 août 2007
Parfois on se demande où l'auteur veut en arriver mais c'est pas pour autant que ça nous ennuie, en effet, ce livre est bourré d'humour, et on peut bien faire quelques petites pauses pour mieux continuer.
Le début est un petit peu surprenant et déconcertant de part le style de l'auteure.
La fin me semble un peu lisse.
Mais le tout ensemble fait un très bon livre, agréable de lecture, et beaucoup d'imagination pour la personnalité des personnages, pas stéréotypé pour un sou, ce qui donne beaucoup de saveur à l'ouvrage.
Un excellent polar de Fred Vargas adapté au cinéma
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 8 août 2007
Le style un peu appuyé de la dame et les effets parfois un peu forcés peuvent agacer mais à petite dose, un polar de temps en temps ne se refuse pas. Et celui-ci est sans doute l'un des meilleurs.
Le commissaire Adamsberg (qui sera incarné à l'écran par José Garcia), personnage récurrent des polars de Fred Vargas, vaut assurément le détour par Paris puisque c'est dans ce grand village que se déroulent la plupart de ses enquêtes. Pars vite et reviens tard se situe plus précisément au coeur de "notre" quartier et nous entraîne sur les traces des anciennes épidémies de peste.
[...]- Tu sais Camille, que le jour où Dieu créa Adamsberg, Il avait passé une fort mauvaise nuit.
- Ah non, dit Camille en levant les yeux, je ne savais pas.
- Si. Et non seulement Il avait mal dormi, mais Il se trouvait à court de matériel. Si bien que, comme un étourdi, Il alla frappé chez son Collègue pour lui emprunter quelque attirail.
- Tu veux dire ... le Collègue d'en-bas ?
- Evidemment. Ce dernier se jeta sur l'aubaine et s'empressa de lui procurer des fournitures. Et Dieu, hébété par sa nuit blanche, mélangea le tout inconsidérement. De cette pâte, Il tira Adamsberg. Ce fut vraiment un jour pas ordinaire.
- Je n'étais pas au courant.
- Ca traîne dans tous les bons livres, dit Danglard en souriant.
[...]
Dès son réveil et sans bouger de son lit, son premier regard fut pour sa fenêtre. Il pleuvait. Adamsberg replia ses bras sur ses yeux et se conforta dans son intention de ne pas foutre un pied à la Brigade.
Excellent et original policier.
Critique de Domimag (, Inscrit le 6 juillet 2007, 67 ans) - 6 juillet 2007
Bien écrit, plaisant, original = ce roman, le véritable titre aurait dû être "Fuis vite, longtemps et reviens tard"... cette phrase peut vous paraitre obscure mais vous comprendrez en lisant le livre, je ne voudrais pas vous dévoiler l'enquête.
C'est le premier roman que je lis de cet auteur et sûrement pas le dernier. Les caractères décalés du commissaire Adamsberg et de son adjoint Danglard m'ont beaucoup plu. F.Vargas amène bien son sujet avec le crieur public, profession ressuscitée par Le Guern, un breton débarqué à Paris. Le développement de l'histoire est remarquable, le suspense présent et la fin compliquée à souhait nous surprend malgré tout. Le style de l'auteur, pudique et cool, convient parfaitement à l'histoire, ça se lit d'une traite !
Un policier original qui n'a rien à envier aux étrangers (Mankell etc...)
Quatre
Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 6 juillet 2007
Nous voilà donc au cœur d’une enquête policière à la française où l’on suit un commissaire à l’allure nonchalante et à l’esprit réfléchi. Celui-ci découvre avec nous le mysticisme lié à la peste qui a notamment touché la France jusqu’au début du XXème siècle.
Un bon polar où la clé n’est ni l’action ni les rebondissements mais plutôt l’atmosphère mystérieuse entretenue par l’auteure.
la peste
Critique de Chrisair (Yvelines, Inscrite le 13 septembre 2005, 47 ans) - 7 avril 2007
L’intérêt part vite et revient tard
Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 29 janvier 2007
Les personnages sont inégaux. Comme dans beaucoup de romans « grand public », certains protagonistes ont trop de particularités, bien qu’on ne puisse pas vraiment parler de caricatures, sauf concernant Le Guern. Avec ses défauts grossièrement collés à la super-glue, Adamsberg m’a semblé artificiel ainsi que son histoire avec Camille. J’ai trouvé Decambrais bien plus crédible par exemple.
La discussion avec Ferez est confondante de simplisme. Parmi les hypothèses développées, une seule trouve grâce auprès de la pseudo-logique du psychologue. Elle devient alors la base pour échafauder d’autres hypothèses d’où il ne sortira à nouveau qu’une certitude et ainsi de suite jusqu’à ce que le profil psychologique et les motivations du tueur soient établis. Nous sommes prévenus au début du livre : l’enquêteur carbure à l’intuition !
La justice est à géométrie variable dans ce polar. Parce que les apparences sont contre lui, un homme est condamné pour tentative de viol sur mineure à la place des vrais agresseurs. Mais personne ne semble avoir pensé à recueillir le témoignage de la victime qui aurait disculpé son sauveur. Grotesque ! Par contre deux personnes coupables d’avoir prémédité le meurtre d’une petite dizaine d’individus sont relâchées en raison d’un passage à l’acte déficient. C’est digne du commissariat de « Plus belle la vie ». Et je pourrais continuer.
Je dois tout de même reconnaître que j’ai pris du plaisir avec ce roman. L’auteur écrit bien et n’en fait pas de trop. Le petit monde de la place Quinet est vivant. Ca sent un peu le téléfilm policier de TF1 et son lot de bons sentiments. Je suis peut-être un peu rat en n’attribuant qu’un 3. Mais ça ne vaut pas un quatre, même doublement barré sur le retour.
Je suis conquise!
Critique de Lilie-de-rennes (Rennes, Inscrite le 22 novembre 2005, 42 ans) - 15 janvier 2007
Je n'ai pas du tout été déçue! Ce polar est superbe, je ne me suis pas ennuyée une seconde, l'intrigue est bien ficelée et mélange habilement l'histoire policière avec un épisode historique passionnant, que j'avais auparavant eu l'occasion d'étudier de manière approfondie.
J'ai aimé le ton et l'ambiance du livre.
Bref je suis conquise!
J'attends un petit peu avant de lire un autre Vargas (il faut varier), mais ce n'est que pour mieux apprécier le suivant!
le-monde-de-lilie.over-blog.com
Mise en scène
Critique de Ly (Echirolles, Inscrite le 8 septembre 2006, - ans) - 8 septembre 2006
Mais j'en parle plus longuement dans mon blog de lecture...
http://autourdulivre.over-blog.com
Bienvenue si vous y allez!
J'ai appris que "Pars vite et reviens tard" allait être porté à l'écran ( José Garcia dans le rôle d'Adamsberg) et j'espère que Madame Vargas veillera à ce que l'adaptation soit digne de la qualité de son roman...
En effet deux films tirés de romans célèbres "Et si c'était vrai" et "Da vinci code" ont plutôt été des flops...
Le fléau...
Critique de Gwenaelle (, Inscrite le 14 août 2005, 33 ans) - 15 juin 2006
Un très bon polar
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 23 mai 2006
Je ne saurais dire précisément pourquoi j'ai aimé ? Parce que ce n'est pas un polar "classique " l'idée de la peste est originale et comme on l'a dit si souvent dans le livre , cette idée remonte à une peur historique .
Ensuite , je pense que ce sont les deux histoires parallèles qui finissent par se rejoindre -les 4 avec CLT sur les appartements et les annonces bizarroïdes du crieur public. (entre parenthèses une phrase m'a beaucoup fait rire ; lorsque Adamsberg fait un topo à ses lieutenants et parle de Decambrais qui est "conseiller en chose de la vie " et Joss qui est "crieur public ou qui vend des mots " un de ses lieutenants dit : Ils sont tous cinglés sur cette place? )
Les différents personnages de ce roman servent à créer une ambiance assez "glauque ", ainsi que les lieux .
On suit l'histoire ,c'est comme si on voulait être tout près du commissaire , on bute en même temps que lui , on s'exaspère avec lui , et on voudrait le suivre lorsqu'il a une idée on voudrait comprendre pourquoi il a cette intuition que le "semeur de peste " se trouve sur la place mais le fait que je ne comprenne pas tout m'a fait tourner les pages encore plus vite .
Quant à la fin , bien que assez complexe mais prédits par le psychiatre , elle est magistrale (on comprend pourquoi Damas est libre puisque les puces n'ont pas tué ) mais sa soeur aurait dû être arrêtée puisque c'est elle l'auteur principal et non son frère qui sera considéré simplement comme complice (principe de droit pénal )
La peste est de retour
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 18 avril 2006
D'entrée de jeu, c'est prenant, on a envie de connaître la suite, on tente de deviner la fin, on va de surprise en surprise.
Frad Vargas s'y entend pour distiller les informations qui relancent l'histoire. Elle dépeint les personnages avec beaucoup de force, n'hésitant pas, parfois, à aller jusqu'à la limite du cliché, ce qui n'est pas dérangeant car tout se fond en un ensemble harmonieux.
Mon seul regret, c'est que Fred Vargas n'ait pas donné autant de consistance à son commissaire Adamsberg que Mankell l'a fait avec Wallander ou Connelly avec Bosch. Celui-ci me paraît un peu mou et tout se passe dans sa tête, sans que le lecteur puisse suivre son raisonnement en temps réel en même temps que le policier. C'est dommage, parce que le reste est de bonne qualité, j'ai beaucoup apprécié.
mon premier Vargas
Critique de Ivy (Toulouse, Inscrite le 21 décembre 2005, 40 ans) - 28 janvier 2006
Les personnages sont assez bizarres et tous à problèmes, mais ils sont attachants. L'intrigue est très bien menée et on apprend en même temps plein de choses sur la peste (quand j'ai lu la biographie de l'auteur je n'ai pas été surprise d'apprendre qu'elle s'était spécialisée dans l'étude du Moyen Age).
Le duo entre les deux policiers est très intéressant car malgré des différences profondes concernant leur façon de travailler (l'un se sert de son intuition alors que l'autre ne s'intéresse qu'aux faits), ils s'entendent vraiment bien.
J'ai été séduite par le style de cet auteur, je vais d'ailleurs me mettre à la lecture de ses autres romans.
Fasciné, Hypnotisé, bref conquis
Critique de Neverwher (, Inscrit le 14 novembre 2005, 64 ans) - 12 décembre 2005
On se demande pourquoi on est là pendant les 20 premières pages et puis , plus rien à faire on est happé jusqu'à la fin du livre, surpris par la tournure des évènements et pour ma part conquis par l'écriture.
L'action peut paraitre lente par rapport à du polar classique, mais les réflexions et déductions d'Adamsberg ainsi que la découverte des différents personnages font de Vargas un style à part;
Et même si les flics "torturés"sont a la mode , celui là est intéressant à découvrir pour son originalité.
Enfin à lire si on est lassé du roman noir classique, pour découvrir autre chose.
Suite au prochain Vargas il m'en reste plein ..
Accoutumance
Critique de Sabyne (, Inscrite le 4 octobre 2005, 51 ans) - 23 novembre 2005
Voilà comment j'ai lu "tout Vargas". Maintenant, j'attends que la dame se décide à nous en faire un autre car, ne faisons pas la fine bouche, elle sait nous raconter des histoires et créer des personnages des plus attachants.
pas mal
Critique de Biby (, Inscrite le 3 septembre 2005, 37 ans) - 4 septembre 2005
03/09/2005 biby 18ans fleurus
Ca vous gratouille...
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 10 août 2005
Ce qui m’a plu dans ce roman policier, c’est la multitude des personnages non conventionnels, qu’on pourrait néanmoins croiser dans son quartier. Je reconnais que d’autres sont en demi-teinte et, à l’opposé des premiers, présentent trop de clichés. Mais je reste pourtant sur ma bonne impression.
Les enquêteurs sont faits de chair et de sang, et les digressions concernant leur vie privée étoffent leur caractère. J’ai l’impression que c’est très à la mode de montrer les petits travers et la vie quotidienne des inspecteurs. Parfois, ça n’apporte rien. Ici, ça m’a semblé à propos.
Décidément, elle me plaît, Vargas, ce n’est pas le dernier livre que je lirai d’elle...
Que la peste s'en mêle!
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 30 juillet 2005
Mais on ne se perd pas, on se plonge comme part de la foule, on suit l'intrigue, on a l'oeil ouvert et on se rend compte que l'ensemble n'est pas mal, vraiment pas mal du tout.
J'ai l'impression que ce roman ne cherche pas seulement à maintenir un suspense latent, mais peut-être d'explorer le sens de la peur chez le tout un chacun. Sans oublier les tergiversations intérieures des principaux protagonistes.
C'est un peu vrai aussi que certains personnages sont un peu "trop" caractéristiques, mais au fond, aucun qu'on ne puisse trouver dans la vie réelle, j'en suis sûre.
Un roman qui m'a plu, quand même, simplement.
CLT
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 9 mai 2005
Polar qui ne se prend pas au sérieux, personnages qu'on a du mal à prendre au sérieux et pourtant si attachants. Intrigue qui réussit à mêler l'histoire la plus ancienne à nos phobies ... vraisemblables. Très fort.
Bravo Fred Vargas. J'irai voir les autres pour retrouver Adamsberg, pour retrouver Danglard, et les autres.
J'ai bien aimé
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 7 février 2005
Oui, je sais, je n'emprunte jamais ! C'est vrai pour tout ce qui est littérature, car je garde, mais pour les policiers ce ne l'est pas. Je ne les achète pas et je ne les garde pas.
D'accord que cette histoire a quelques longueurs mais elle ne manque pas non plus d'intelligence. Le style est bon même si parfois on peut regretter l'une ou l'autre redondance.
Aaro-Benjamin trouve les personnages plutôt froids et ternes. Je ne suis pas tellement d'accord.
J'aime bien l'atmosphère de cette petite place avec tout son petit monde et son bistrot "Le Viking" Oui, j'aime bien Joss Leguern et son idée de faire le crieur en plein XXieme siècle, Decambrais et ses dentelles, Lisbeth, ainsi que le patron du Viking. Adamsberg et Danglaert sont égaux à eux-mêmes et on les suit avec plaisir même quand c'est dans le brouillard le plus total.
Quant à Fred Vargas, elle ne fait pas dans la dentelle, elle, en ce qui concerne la finale de son histoire: ce n'est pas rien que d'avoir trouvé une fin comme celle-là !
J'ai donc bien aimé tout en avouant que j'avais trouvé encore plus de charme à son livre "Sous le charme de Neptune"
Il fait trop noir on voit rien
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 14 janvier 2004
Adamsberg
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 20 mai 2003
Ancré dans une ambiance très réussie (petite place parisienne, le crieur, les anciens taulards, la peur ancestrale de "la" maladie, celle qui reste dans la mémoire collective comme la plus terrible ...), ce roman déroule une intrigue passionnante dans laquelle Adamsberg fait étalage de toute sa personnalité si particulière pour arrêter le(s) coupable(s)...
Rêveur, doux, compréhensif et intuitif, il fait preuve de beaucoup de qualités prêtées le plus souvent aux femmes. C'est peut être la principale influence d'une écriture féminine. D'ailleurs, Fred Vargas avoue avoir plus de mal à définir les personnages de femmes et c'est vrai que j'avais moins aimé "l'homme à l'envers" notamment à cause du personnage de Camille qui me semblait un peu caricatural.
Mais ici, les personnages sont solides et ils me semblent de plus en plus crédibles et intéressants au fur et à mesure des livres de Fred Vargas. En ajoutant l'ambiance forte et originale, les dialogues emplis de vérités et d'humour, on passe un très bon moment de lecture.
En plus, on fait un peu plus connaissance avec Adamsberg qui est vraiment un commissaire très spécial, à contre courant des autres flics du genre.
mon préféré
Critique de Catpat (Nieppe, Inscrite le 10 juin 2002, 59 ans) - 16 décembre 2002
Le retour de la peste
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 12 octobre 2002
L'idée est originale, réinventer la peste, la faire sévir à nouveau en France en semant des puces infestées par des rats dans des appartements judicieusement choisis, à savoir ceux sur lesquels aucun signe cabalistique (ici, le chiffre 4) n’a été peint. Mais leurs habitants ne meurent pas de la peste, mais bien de strangulation après avoir auparavant été noircis pour donner l’illusion d'une vraie peste. La psychose s’empare des Français, surtout parmi les plus irrationnels, ceux qui dans d’autres circonstances voteraient bien pour les idées simplistes de qui vous savez..
Le commissaire Adamsberg, de la brigade criminelle, son héros principal est un policier bien peu orthodoxe, les cheveux longs, style clown, amateur de jolies femmes, fâché depuis l'enfance avec les horaires, anti-physionomiste de talent, bref, une panoplie de "défauts" qui devraient en faire un policier médiocre…
Comme dans tous les policiers, le dénouement apparaît en fin de roman et, je ne sais si vous le ressentez comme moi, mais les fins de polars sont souvent décevantes, et ici, plus qu’ailleurs.
Autre élément qui me met mal à l’aise dans les polars : les raisons qui poussent au meurtre. On peut se douter que dans un polar, on pénètre forcément dans un univers glauque, pervers, peuplé d'envieux, de jaloux, de gens avides de fric et de pouvoir, mais ici, cela me dérange plus qu'ailleurs.
L’idée a quand même germé dans l'esprit torturé de l'auteure. Peut-être s’est-elle inspiré des faits divers qui pullulent dans des torchons comme "Détective" ? Moi, cet univers de dépravés ne m’intéresse pas, j'évite tout voyeurisme malsain.
Notre semeur de puces fait 8 ans de taule pour un meurtre qu’il n'a pas commis, puisqu’il n'y avait pas de meurtre, mais bien suicide. Il se laisse faire sans un mot pour sa défense, attendant sagement la fin de sa peine pour se venger de ses bourreaux "En prison, on s'obnubile facilement. C’est presque le seul recours qu'on a : s’obnubiler"
Le dénouement est assez peu protocolaire et notre auteure prend bien des libertés avec le système judiciaire. Le meurtrier présumé est libre alors que 5 personnes sont mortes et que trois autres étaient répertoriées en plus sur sa liste. On estimera qu'il a eu l'intention de donner la mort mais que sa tactique a échoué... Par contre, on épinglera uniquement le demi-frère celui qui a terminé le travail en étranglant les victimes. Ses motivations seront toutes autres que celles qui animaient l'ex-taulard.
Le pauvre était bâtard, sans le sou, alors que le fils officiel jouissait d’une belle fortune. Quoi de plus ingénieux que de lui coller tous ces meurtres sur le dos ? De plus, c’était quand même lui, le semeur de peste, le commanditaire et il en assumait les conséquences.
Bon, c'est vrai que dans un polar, faut bien qu’il y ait un coup de théâtre final, un retournement de situation qui déroute le lecteur, mais de grâce, pourquoi ne pas y mettre un brin de psychologie, au lieu de matraquer des faits brutaux sans aucune tentative d'explication plausible ?
Vous l'aurez compris, ce "Pars vite et reviens tard" de Fred Vargas m’a mise mal à l'aise et m'a laissée sur ma faim. Il n'atteint pas cet auteur de polars suédois, Hennning Mankell (la muraille invisible, la cinquième femme), qui émaille tous ses récits de considérations sociologiques sur les dérives de notre société.
Un simple clin d'oeil...
Critique de Thémis (Ligny, Inscrite le 17 avril 2001, 54 ans) - 1 février 2002
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