Le sumo qui ne pouvait pas grossir de Éric-Emmanuel Schmitt
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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une grosse brute toute en douceur
.. enfin grosse, c'est vite dit, parce que notre jeune héros a bien du mal à entrer dans la norme "Sumo". Mais plus que l'apprentissage de l'art lui-même, qui reste la toile de fond de l'histoire, le but véritable c'est non pas la maîtrise de son corps, ou la victoire du combat mais la recherche de son "moi", ce Moi qui conditionne tout notre équilibre d'adulte. Et c'est guidé par son "Maître" que le jeune garçon de 15 ans va grandir et découvrir les mystères de bien des secrets de sa vie, apprendre à dénouer des noeuds et ôter des chaînes qui l'entravaient à son insu d'ailleurs, et changer son regard sur les autres. C'est libéré, qu'il va pouvoir quitter sa vie d'errance, et choisir librement son avenir.
Un joli livre, très -trop- court, que je conseille à tout le monde parce qu'il est apaisant et serein.
Les éditions
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Le sumo qui ne pouvait pas grossir [Texte imprimé] Éric-Emmanuel Schmitt
de Schmitt, Éric-Emmanuel
Albin Michel
ISBN : 9782226190901 ; 12,00 € ; 01/04/2009 ; 101 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (20)
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Un peu trop mince !
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 28 juin 2017
Un roman poids plume pour les zappeurs des temps modernes.
Un peu " Peace and love " mais pas mal
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 9 avril 2016
Un des « messages » que véhicule ce très court roman, c’est que nous sommes étouffés par nos préjugés.
Si l’on exclut le côté un peu « peace and love » d’Eric-Emmanuel Schmitt, voici un bouquin agréable à lire avec pas mal d’humour.
Extraits :
- Car il faut préciser qu’à l’époque, je souffrais d’allergie. J’étais devenu intolérant à la terre entière. Y compris à moi. Un sujet captivant pour la médecine si elle s’était penchée sur mon cas : je faisais de l’allergie universelle. Rien ne m’attirait, tout me répugnait, vivre me provoquait des démangeaisons, respirer mettait mes nerfs en pelote, regarder alentours me poussait à m’éclater la cervelle contre les murs, observer les humains me filait la nausée, subir leur conversation couvrait ma peau d’eczéma, approcher la laideur m’ôtait le souffle ; quant à les toucher, à cette seule idée, je pouvais m’évanouir. Bref, j’avais organisé mon existence en fonction de mon infirmité : adieu école, je n’avais pas d’amis, et la nuit, j’allais coucher dans de lieux déserts, souvent malodorants, tant je tenais à dormir seul. Même penser me donnait des douleurs ? Réfléchir ? Inutile. Me rappeler ? J’évitais … Prévoir ? J’évitais aussi. Je m’étais coupé du passé et de l’avenir.
- D’ordinaire, la compassion, ça tue un Japonais car il n’existe pas plus humiliant.
- Si ce que tu dis n’est pas plus beau que le silence, alors tais-toi !
Orientalerie
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 18 juillet 2013
Japon, Tokyo, un adolescent pas gâté par la vie qui a fui de chez lui et survit en vendant sur le trottoir, à la sortie d’une gare, des sex-toys. Un individu un peu mystérieux s’intéresse à lui et, bizarrement, cherche absolument à lui faire assister à un tournoi de Sumos, lui qui, malingre et surtout soucieux de survie, est à mille lieux de ce genre de plaisanterie !
« J’éclatai de rire. Et là, je rigolais sincèrement, longuement. Si j’avais une certitude, c’était que je n’irais jamais voir un match de sumo, le sommet de ce que je haïssais au Japon, le pic du ringard, le Fuji-Yama de l’horreur. - Des tas de lard de deux cents kilos en chignon, quasi nus, un string de soie dans le cul, qui s’agitent sur une piste en cercle, merci ! Suffit pas de me glisser une invitation, faudrait aussi me payer pour que j’aille voir des sacs de graisse se foutre sur la gueule. Me payer cher. Vachement cher. »
Mais bien entendu il y parviendra et va réussir le tour de force d’intéresser notre jeune gars à la philosophie sous-jacente du combat Sumo. Hélas, le titre nous le révèle, notre apprenti sumo ne peut grossir ce qui – on en conviendra – n’est pas très « politiquement correct » pour un sumo. Mais la volonté, la volonté …
Bref la situation va évoluer jusqu’à un dénouement à la fois « happy end » et pseudo philosophique. Décevant. Il faut bien le dire. Un Daniel Charneux avec « Nuage et eau » ou un Olivier Adam avec « Le cœur régulier » sont bien plus crédibles en matière « d’Orient » et de Japon en particulier.
Une fable sur la quête de soi...
Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 13 novembre 2012
Doit-on écouter les conseils ou pire les suivre ? Quel sens donner à sa vie ? Comment se réaliser ? A l'inverse peut-on se laisser guider par un quidam qui déclare savoir ce qui est bon pour vous ?
Un court texte philosophique qui pose plus de questions qu'il n'apporte de réponse. Pas très éloigné de l'Alchimiste finalement.
Seul bémol que je relève souvent , le texte par lui-même fait moins de 100 pages , on le lit en moins d'une heure et le livre coûte 10 euros ...
Le sumo qui ne pouvait pas grossir
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 23 avril 2012
Un peu trop fait sur mesures
Critique de Leroymarko (Toronto, Inscrit le 19 septembre 2008, 51 ans) - 28 décembre 2011
C'est court et écrit gros
Critique de Bobo (, Inscrit le 10 décembre 2009, 65 ans) - 27 avril 2010
Il se retrouve à Tokyo à vendre des choses pas belles (sex toys ? car il est question de canard), il est très maigre mais malgré cela un vieux monsieur le harcèle en le persuadant qu'il va devenir gros !
Pour le convaincre il l'invite à des combats de Sumo, le jeune gars ne veut pas y aller mais après être tombé au plus bas il y va quand même : incroyable !
Il n'aime pas les sumos mais après avoir vu le combat il veut devenir sumo : re-incroyable.
Mais des pensées négatives l'empêchent de grossir mais grâce à la méditation il va passer cet obstacle, tiens nous sommes avec David Carradine dans Kung Fu : petit scarabée doré a gagné.
Chose incroyable il va devenir un bon sumo, non et bien si mais grâce à la méditation il renonce à devenir un Champion.
Attendez c'est pas fini, le vieux monsieur et bien en fait c'est son oncle, si si, et il va lui dire la vérité, en fait sa mère est atteinte d'une maladie génétique qui l'empêche de montrer qu'elle aime son fils...
bon j'arrête la. Eric-Emmanuel Schmitt nous avait habitué à mieux notamment avec Odette Toulemonde.
Si vous avez un matin le neurone engourdi vous pouvez lire ce livre, cela ne le remettra pas sur pied mais cela n'empirera pas.
Comme c'est mon anniversaire dans 7 jours je mets 3,5
Le bien-être en soi facilite l'acceptation des autres
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 16 mars 2010
Shomintsu lui donne l’occasion de voir un combat de l’hercule Ashoryu, le champion. Jun en sort conquis. Il fera l’apprentissage de cet art à l’école de sumos dirigée par Shomintsu et ce dernier l’initiera au bouddhisme zen.
Ses difficultés à grossir persistent malgré l’entraînement et la nourriture généreuse, jusqu’au jour où il s’ouvre à son maître sur son enfance, notamment, le manque d’intérêt de sa mère envers lui et le suicide de son père. Ce dialogue chasse les pensées négatives de l’esprit de Jun et elles sont remplacées par l’acceptation de soi et des autres, puis un rapprochement possible avec sa mère, après avoir compris les causes de la mésentente.
Ce trop court récit d’Éric-Emmanuel Schmitt m’a donné à réfléchir sur l’importance d’être bien avec soi-même. Merci à l’auteur pour les quelques sourires ironiques et les émotions sans sensibleries qu’il nous livre, au moment où l’adolescent déchiffre les messages de sa mère analphabète (p.29). Que ce soit la petite tache ombrée sur une feuille blanche qui fait savoir que sa mère a pleuré son départ, ou les empreintes de rouge à lèvres qui chuchotent, je t’embrasse (p.35).
Poids plume!
Critique de Hibou (, Inscrite le 28 décembre 2009, 49 ans) - 13 mars 2010
un petit poids
Critique de Printemps (, Inscrite le 30 avril 2005, 66 ans) - 28 novembre 2009
Mais c'est peut-être cela qui est zen.
Un happy end dans la découverte de l'autre et son acceptation, de l'autre et de soi.
Un moment de lecture agréable qui remet en question notre course à toujours plus.
Bref, recommandable à tous.
J'ai encore adoré
Critique de Pauline3340 (BORDEAUX, Inscrite le 2 août 2008, 56 ans) - 12 octobre 2009
L'histoire est un peu comment dire "du déja lu"? Peut être. En tout cas un bon moment de lecture. J'ai suivi ce petit sumo qui deviens un grand et futur soit. C'est pas mal pour un petit livre.
En plus il est sur le chemin du zen de la philosophie bouddhiste, c'est excellent aussi pour certain chemin de vie.
Je le ferai lire à ma belle-fille. Je vais essayer de le conseiller à ma fille mais c'est pas gagné. Vive l'adolescence.
Pas de livre zen sur l'adolescence...
Revenons au sumo. A lire pour un petit moment de lecture sympa et peut-être aussi ne pas accuser trop ses parents sans savoir.
Bonne lecture.
Un bon roman
Critique de Kyp (, Inscrit le 4 septembre 2009, 31 ans) - 26 septembre 2009
Un peu facile
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 20 septembre 2009
Je reste sur une déception par rapport à d'autres oeuvres beaucoup plus fortes.
Certes le héros est attachant mais il manque effectivement de poids pour qu'on ait le temps de regretter la courte apparition qu'il fait dans notre vie.
Trop moyen pour un écrivain de cette catégorie
Critique de AntoineBXL (Bruxelles, Inscrit le 9 août 2008, 45 ans) - 5 septembre 2009
Le sumo qui ne voulait pas grossir
Critique de Habertus (, Inscrit le 6 août 2009, 81 ans) - 6 août 2009
C’est une belle et bonne histoire, picaresque, qui se passe aux confins de la ville et de la cambrousse japonaises, racontée assez simplement, sans prétention explicative. C’est, peut-être un peu dommage, comparé à son autre bouquin intitulé Milarepa.
Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages, tout de même ! Les lecteurs ne sont pas des bœufs.
L’auteur est philosophe d’origine, et à vouloir tout passer en revue, dans les domaines religieux et spirituel, il va un peu vite en besogne, au risque de nous proposer une spiritualité syncrétique à la va comme je te pousse.
Bref, j’arrête de lâcher du venin. Il ne faut pas cracher dans la soupe.
Il y a l’idée de ce garçon de quinze ans, lâché par son père, tenu par un fil à sa mère, protégé par les dieux.
Il part de chez lui, fait tous les métiers, a un jugement critique sur la vie, le justice, les réalités, mais ne sait rien de l’effort bien dirigé.
Cela il va le découvrir dans ce sport exigeant de prendre poids et muscle et rigueur intellectuelle, si, si !,au pays où les sumos (pluriel ?) sont des demi-dieux de deux cents kilo.
Pas assez d’adages à l’allure zen dans ce livre, pour mon goût, tels que l’on croit qu’ils doivent être écrits . J’en cite un, très beau (je suis jaloux, j’aurais aimé l’avoir inventé, car en plus il est poétique. Pour un peu c’eût dû être un haïku !) : « à l’envers des nuages, il y a un ciel. »
Et un autre : « le but, ce n’est pas le bout du chemin, c’est le cheminement »
Je n’en ai pas repéré d’autre.
La chute du livre est sympathique, le jeune sumo retombe sur ses pieds. Happy end !
Un texte plutôt agréable à lire, bien que trop court et pas assez exploité.
Critique de Yanne (, Inscrite le 26 avril 2009, 35 ans) - 14 juin 2009
L'histoire est très intéressante, pourrait se montrer passionnante, voire dévorante mais elle n'est malheureusement pas assez exploitée.
Les premières pages partent d'un scénario original, les deux dernières pages sont très bien tournées, mais tout ce qui se trouve entre les deux paraît vide, comme s'il s'agissait d'un brouillon.
Un livre plutôt décevant pour un auteur de renom qui nous avait habitué à bien mieux, mais avec lequel on passe tout de même un agréable moment.
Petite frustration...
Critique de Kilidetou (Angers, Inscrite le 25 juillet 2008, 45 ans) - 8 juin 2009
Mais cette fois-ci, ça parait "survolé". Pas baclé, non. Un peu frustrant. Comme une impression qu'il manque des pages... Il y aurait eu tant à dire de la force que puise Jun dans la pensée bouddhiste. Et de tout son cheminement intérieur.
A lire tout de même pour une bonne heure de lecture très agréable. Comme d'habitude !
A lire sans attendre par les ados et leurs parents
Critique de Ddh (Mouscron, Inscrit le 16 octobre 2005, 83 ans) - 8 juin 2009
Le roman se déroule au Japon, comme le suggère d’ailleurs le titre. Jun un ado qui a abandonné études, foyer et vie ordonnée en société se retrouve sur le pavé à vendre de la pacotille pour subsister. Shomintsu, un sage, passe et repasse devant lui, jour après jour, et lui répète : je vois un gros en toi alors qu’il a la peau sur les os. Le sumo est la fierté du Japonais : on l’admire et les combats de sumo sont l’objet de nombreux paris. Il s’en suit une lente conversion de Jun grâce à Shomintsu qui le mène sur le chemin de la sagesse Zen, idéal du bouddhiste.
Mais ce roman va plus loin. En transposant les problèmes vers ce lointain Japon, l’auteur ne braque pas directement le lecteur dans sa sensibilité de la vie de tous les jours mais ceux-ci lui reviennent en boomerang. Eric-Emmanuel Schmitt invite chacun à une réflexion plus profonde et pousse adultes et ados à mieux se comprendre.
Le sumo qui ne pouvait pas grossir ? Une fable du 21ème siècle qui peut servir de bible à tout honnête homme.
Ce roman atteint son objectif : apporter un message éducatif évident. Pour ce faire, l’auteur va à l’essentiel ; le nombre de pages est d’ailleurs restreint, 102 pages. De plus il progresse de façon linéaire en toute clarté.
Décevant
Critique de Franaud (, Inscrite le 23 mars 2004, 49 ans) - 26 mai 2009
Une nouvelle qui ne voulait pas grossir
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 21 mai 2009
C’est une fable minimaliste, sympathique mais oubliable. Pourtant, l’Orient est foisonnant en matière de richesses spirituelles et il y’avait là l’opportunité de développer une belle histoire.
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Le sumo qui ne pouvait pas grossir: Personnage | 2 | Thomas1325 | 24 octobre 2011 @ 21:20 |
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