Le cycle d'Elric, tome 1 : Elric des Dragons de Michael Moorcock
(Elric of Melniboné)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 11 avis)
Cote pondérée : (2 937ème position).
Visites : 7 238 (depuis Novembre 2007)
Héroic quand tu nous tiens!
Enfin de la bonne héroic! Ce livre est le premier tome du cycle d'Elric, empereur albinos d'un pays "lointain".
Depuis son enfance, Elric est très faible physiquement. Il prend beaucoup de drogues pour supporter ses journées. Cependant, il a passé des heures dans la bibliothèque qui lui ont permis d'apprendre la magie. De plus, son cousin le déteste et rêve de prendre sa place... et pour compliquer l'histoire, des pays voisins veulent détruire le peuple de l'albinos et une épée étrange, Strombringer, va changer à jamais sa destinée.
Moorcock ne suit pas les stéréotypes: le héros est laid, faible, il prend des drogues et il est cruel à ses heures. Néanmoins, Elric peut aussi avoir des élans de générosité. C'est cette dualité qui me plaît dans ce livre. Dans la plupart des autres livres, les héros sont présentés comme gentils, généreux, beaux, forts...
Tandis qu'ici, Elric est comme... nous. Je crois que chacun pourrait s'identifier à lui. Essayez-le, vous serez agréablement surpris!
Les éditions
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Le cycle d'Elric, tome 1 : Elric des Dragons de Michael Moorcock
de Moorcock, Michael
Pocket
ISBN : 9782266107440 ; 2,99 € ; 14/09/2000 ; 189 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (10)
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Une agréable découverte, à lire EN ANGLAIS
Critique de Orea (, Inscrit le 23 janvier 2006, 30 ans) - 13 juillet 2015
En ce qui concerne la version anglaise, je trouve que l'écriture de Moorcock - sans être exceptionnelle, c'est entendu - possède toutefois une qualité remarquable : son caractère hypnotique. On se sent sans cesse happés par une atmosphère aux petits oignons, très délicatement aménagée par Moorcock. (Et c'est le cas tout au long de la saga.) Les phrases sont simples mais leur rythme lancinant, leur vocabulaire parfois désuet rappelle les racines épiques et mythologiques de l'heroic fantasy, et ce n'est pas pour déplaire.
Deux points forts, principalement : le héros, Elric, tragique, ambigu, auquel il est difficile de s'identifier (comme cela à été souvent rapporté) ; le caractère symbolique et profondément tragique du récit. Effectivement, la structure du récit est convenue, mais elle est rénovée par la force de l'image. Lisez Shakespeare et vous trouverez les mêmes schémas, sauf qu'encore une fois, le style est au rendez-vous. Trop avide de nouveauté et d'originalité alors qu'on lui sert la même tambouille depuis des dizaines d'années, le lecteur contemporain aurait-il oublié la force de la tragédie, du récit épique, qui trouve sa puissance dans l'énergie de la rénovation et de la répétition de thèmes anciens, à la fois puissants et profonds ? C'est à une Odyssée bis qu'on assiste avec Elric, et ce n'est pas plus mal. Pourquoi blâmer le manque d'originalité d'un ouvrage qui ne cherche pas à être original, mais seulement à plaire, à envoûter, et à charmer.
Effectivement, ce premier tome n'est pas le plus original de la série (lisez La Forteresse de la Perle), mais il n'est pas dénué de puissance et de tension tragique. Et l'on retiendra surtout des images, sculptés par Moorcock dans notre esprit : le corps blanc et frêle d'Elric assis sur le Trône de Rubis ; les navires des pillards encerclés par des barges d'or pyramidales, au milieu d'un labyrinthe de canaux ; le Navire des Terres et des Mers ; le duel des deux épées, Stormbringer et Mournblade. C'est dans cette succession d'images, dont la portée symbolique ne laisse pas indifférente, produisant une cosmologie de dieux et de symboles propres à Moorcock, ainsi que dans les hésitations et les errements moraux d'Elric que réside toute la puissance de cet excellent récit, shakespearien, épique, homérique, torturé.
Et pourtant ça fonctionne!
Critique de Kreuvar (, Inscrit le 3 avril 2012, 41 ans) - 21 décembre 2012
Impossible de décrocher du bouquin, me voilà déjà en train de commander l'ensemble des ouvrages du cycle pour savoir la suite!
C'est étrange mais c'est jouissif!
Elric des Dragons
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 9 juin 2011
Quel dommage.
Critique de Boris52 (nice, Inscrit le 3 juillet 2010, 72 ans) - 8 juin 2011
J'ai apprécié toutes ces idées magnifiques er prometteuses, mais à peine effleurées, si peu exploitées.
Et puis, quel dommage, le récit parait fabriqué d'une manière "mécanique " , sans magie, sans chaleur, sans ce souffle qui vous décolle de votre socle quotidien sans vous relâcher une seconde jusqu'à la fin .
Peut-être cette Fantasy-là a-t-elle vieilli ?
Ou bien n'ai-je pas assez approfondi le cycle ?
Mais je n'ai plus vraiment envie de le faire après ce premier tome.
le torchon déguisé en serviette, ou l'inverse
Critique de Xa4 (Bruxelles, Inscrit le 5 mars 2001, 44 ans) - 15 octobre 2005
D'une certaine manière, le livre a tout de même pas mal vieilli. Les aventures et les rebondissements qui tombent du ciel sans autre explication que : "c'est de la magie", c'est un procédé un peu passé de mode. Et "Elric des dragons" en use et en abuse.
Les personnages ont le goût du stéréotype, voire de la caricature, ce qui ne devrait rien arranger.
Mais alors, pourquoi suis-je resté scotché au livre jusqu'à la fin ?
Tout d'abord le personnage d'Elric échappe au défaut que j'indique ci-dessus. Il est aisé de s'identifier à lui, de faire siennes ses réflexions. De s'interroger sur la manière dont on réagirait à sa place.
Ensuite, si les personnages manquent d'épaisseur, le monde décrit (Melniboné et les jeunes royaumes, les dieux et les élémentaires), bien que ce volume ne fasse qu'effleurer le sujet, révèle un potentiel grandiose qui, je l'espère, peut briller dans les volumes suivants.
Le style simple aide également le lecteur à se sentir absorbé par l'hiistoire : jamais on ne bute sur une phrase pour se retrouver à plat ventre dans la réalité.
En toute logique, cependant, les défauts auraient dû l'emporter sur les qualités. Ce n'est pas le cas et l'on ressort du livre avec la déception des bonnes choses, toujours trop courtes évidemment.
Au final, Elric des dragons est une grande réussite. Mais allez donc savoir pourquoi ...
Un auteur à part
Critique de Belial (Anvers, Inscrit le 25 août 2005, 45 ans) - 25 août 2005
Cependant il reste bien des perles de la « Sword and Sorcery », et Elric tient une place particulière. Un récit allégorique à plusieurs niveaux de lecture, un héros torturé et en quête de sens, une nation décadente et une histoire sombre et désespérée. Un classique du genre.
Moorcock m'a toujours décu
Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 50 ans) - 7 décembre 2004
Mais gros problème nous sommes face à quelqu'un qui ne sait pas écrire une ligne. Moorcock c'est le royaume du sujet-verbe-complément. Un roman de 200 pages peut se lire en deux trajets de métro. Et ça c'est très frustrant quand les idées sont si bonnes.
Génial
Critique de Isegrin (, Inscrit le 5 décembre 2003, 44 ans) - 15 janvier 2004
Je voulais juste répondre à Aethus à propos de :
"Tandis qu'ici, Elric est comme... nous. Je crois que chacun pourrait s'identifier à lui."
Oui, Elric est chaotique mais je pense que nous le sommes tous peu...Elric est imprévisible, d'accord...mais nous le sommes tous aussi un peu...
Ce n'est pas parce que un personnage est imprévisible que les lecteurs ne peuvent pas s'identifier à lui.
A contrario, un personnage peut être prévisible sans que les lecteurs puissent s'identifier à lui.
Un cycle très prenant
Critique de Aethus (Evreux, Inscrit le 13 janvier 2004, 38 ans) - 13 janvier 2004
Mais je ne suis pas d'avis de la critique pour ce qui est de l'identification au personnage...
"Tandis qu'ici, Elric est comme... nous. Je crois que chacun pourrait s'identifier à lui."
Moorcock a voulu faire un personnage qui justement est difficile à suivre, personnage très chaotique par définition, et il est très difficile (surtout dans les tomes qui suivent "Elric des dragons") de savoir ce qu'Elric va faire dans chacune de ses actions... L'auteur met la personne qui va s'identifier au héros dans une situation périlleuse, elle ne peut pas réagir comme Elric car elle ne le comprend pas tout comme il ne se comprend pas lui-même...
Pour ce qui est du cycle d'Elric...
Je donne 4 étoiles à ce premier tome
3 étoiles aux tomes II, III et IV
4.5 étoiles aux tomes V et VII
4 étoiles au tome VIII
Je n'ai pas encore eu la chance de lire le tome VI (épisode à part) et le tome IX ("Elric à la fin des temps")
C'est bien, évidemment
Critique de Elric (Boussu, Inscrit le 15 mai 2001, 50 ans) - 14 août 2001
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