Le Médecin malgré lui de Molière

Le Médecin malgré lui de Molière

Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Théâtre , Littérature => Francophone

Critiqué par Elyria, le 29 mars 2006 (Inscrite le 25 mars 2006, 33 ans)
La note : 1 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 74 avis)
Cote pondérée : 9 étoiles (62ème position).
Discussion(s) : 2 (Voir »)
Visites : 19 899  (depuis Novembre 2007)

J'aime pas les Molières

Saviez-vous que Molière était un plagieur, certes, à l'époque, la propriété culturelle était assez mal définie, mais tout de même!
D'ailleurs Cyrano de Bergerac ne nous laisse entrevoir qu'une partie de ce que j'appellerais la grande imposture, il déroba aussi l'Avare au théâtre de la Grèce ancienne (pardonnez-moi si c'est Rome...).
Bref une histoire insipide plus du tout à l'ordre du jour, des personnages comme d'habitude chez Molière mauvais et fades pour une histoire sans queue ni tête totalement dépourvue d'humour!
Ce genre de livre me met en colère, en colère et re en colère!

Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.

Les éditions

  • Le médecin malgré lui [Texte imprimé], farce Molière éd. présentée, annotée et commentée par Nathalie Barberger,...
    de Molière, Barberger, Nathalie (Editeur scientifique)
    Larousse-Bordas / Petits classiques Larousse.
    ISBN : 9782038716672 ; 0,50 € ; 01/01/1999 ; 159 p. ; Poche
»Enregistrez-vous pour ajouter une édition

Les livres liés

Pas de série ou de livres liés.   Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série

Note: les critiques réalisées dans le cadre d'un programme scolaire sont groupées en fin de page.

Voilà un pouls qui dit que cette farce est bonne !

9 étoiles

Critique de Froidmont (Laon, Inscrit le 28 octobre 2022, 33 ans) - 6 août 2023

Martine de son homme désire vengeance pour les coups de bâton qu’elle eut, elle compense disant à deux valets cherchant un médecin que Sganarelle en est un produit tout divin mais qu’il faut le forcer à s’admettre pour tel en baillant sur son dos quelques coups de poutrelle.
Désormais médecin, le voilà appelé à soigner le mutisme d’une fiancée. Mais Lucinde le feint car elle aime Léandre, et non ce fade Horace à qui il faut prétendre ! Sganarelle aidera les amours réciproques sous le nez de Géronte d’un latin de broque.

Le scénario n’est ni ambitieux ni épais. Ce n’est rien qu’une farce, un goût de plaisanter, rire sur un sujet qui touche à cette époque : un médecin-brigand au latin équivoque qui donne à son patient quelque remède flou et qui part en chantant, content de ceux qu’il floue. Mais cette farce-là est-elle réussie ? Considérant les mots et les gestes, c’est oui ! Tout le comique est là que la farce a en reste : le comique de mots, le comique de gestes, et des situations classiques et burlesques (séductions éhontées, paroles ubuesques).
Relire cette pièce, un plaisir toujours neuf. Voir Sganarelle user, comme d’un coup de bluff, de ce vocabulaire pseudo-médical me pousse à regretter ces folies lexicales. J’aurais avec plaisir suivi ses aventures, vu se développer toute cette imposture ; même si, je l’admets, il vaut mieux s’arrêter avant que de gâter les meilleures idées.
Pour ce qui est ici de l’aspect satirique, il est moins abouti, quoique déjà caustique, que ce ne sera fait dans sa pièce dernière, car il nous met en scène un médecin faussaire. Il est plus fort, je pense, à mettre un médecin qui nous soit présenté comme authentique et bien pour une Faculté qui ne veut pas admettre qu’elle tâtonne en tout et se donne du « maître », et traite d’ignorant qui voudrait critiquer l’opinion médicale de la Faculté. Hippocrate l’a dit, Hippocrate ne ment ; mais comme Sganarelle le fait à tout vent (il lui manquerait donc cette sincérité qui aurait davantage permis d’attaquer l’obscur art médical au dix-septième siècle qui fit peu de progrès depuis que Sainte Thècle est morte assassinée au dedans de sa grotte, mais qui se veut meilleure qu’au temps des zélotes), plus que du médecin, il est une satire de tous ces charlatans qui ne cessent de bruire. Et c’est là un bon point, car toujours actuel et malheureusement, sans doute, intemporel.

Un bon agrément

8 étoiles

Critique de Harp7 (, Inscrit le 30 décembre 2014, 27 ans) - 22 mars 2015

Médecin malgré lui, un peu le prédécesseur du Malade Imaginaire, critique l'influence hyperbolique des médecins de l'époque. Molière décrit ceux-ci comme étant des imposteurs qui possèdent, à titre de seule vertu, une belle capacité à jouer avec les mots.

À la suite d'un conflit conjugal, Martine décide de se venger de Sganarelle en faisant croire aux autres qu'il est médecin, ce qu'il n'est aucunement. Sganarelle tente, tant bien que mal, de faire comprendre à Valère et Lucas qu'il n'est pas réellement médecin, mais ces derniers refusent catégoriquement de le croire et iront même jusqu'à le battre jusqu'à ce qu'il consente à être médecin, malgré lui, et qu'il aille soigner la pauvre Lucinde, devenue malade. À son arrivée chez Géronte, Sganarelle continue de berner tout le monde sur sa réelle identité en utilisant des expressions inexistantes pour désigner les symptômes de la malade. Tout le monde se laisse embarquer dans le jeu du faux médecin.

Molière vient mettre en évidence le fait que les gens de l'époque vénéraient les médecins, alors que ceux-ci n'avaient pas suffisamment de compétences pour les soigner. En somme, une très belle oeuvre littéraire d'un des plus grands auteurs de tous les temps. Conseillé pour tous les amateurs de littérature, et plus précisément de Jean-Baptiste Poquelin. Vous serez séduit par son humour et sa morale qu'il nous procure.

Une pièce " culte " !

9 étoiles

Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 16 juin 2010

Que dire de plus de cette pièce lue et relue pendant mes études.
Un très grand classique de l'un de nos meilleurs écrivains ,croquis féroce et combien réaliste de la société !

le médecin malgré lui.

9 étoiles

Critique de Sabrina (, Inscrite le 1 mai 2010, 28 ans) - 1 mai 2010

Une pièce très amusante comme la plupart de Molière.
Martine a décidé de se venger de Sganarelle, son vaurien de mari ! Les circonstances vont lui offrir une occasion bien tentante : le faire passer pour un médecin - malgré lui !

Toujours aussi drôle

9 étoiles

Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 40 ans) - 28 janvier 2010

J'ai pu étudier Le médecin malgré lui lorsque j'étais en classe de 6ème, ce qui remonte presque à une quinzaine d'années et ça fait bizarre de le relire après tout ce temps. Le médecin malgré lui est une pièce écrite par Molière en 1666. Il signe son grand retour dans le genre de la farce. Bien que malade de la tuberculose, il ne lui reste que 7 ans à vivre, en plus d'avoir écrit la pièce, il en assure également la mise en scène ainsi que le rôle principal.
Le médecin malgré lui est, avant tout, une satire de la médecine du 17ème siècle. Les docteurs y sont représentés beaux parleurs avec leurs tirades en latin (dans la bouche de Sganarelle, ce ne sont qu'une suite de mots soit inventés, soit n'ayant rien à voir avec la médecine).

Le comique est verbal. Jacqueline, Lucas, Thibaut, Perrin s'expriment en vieux français. Sganarelle invente des diagnostics sans queue ni tête ("C'est une grande question de savoir si les femmes sont plus faciles à guérir que les hommes. Les uns disent que non, les autres disent que oui. Moi je dis oui et non", concernant Lucinde, la fille de Géronte qui veut se marier avec Léandre, il lui conseillera " une prise de fuite purgative mêlée de deux drachmes de matrimonium en pilule").

Le comique est aussi de geste. Sganarelle se fait rosser par Valère et Lucas qui le forcent à reconnaître qu'il est bien médecin, il cherche à palper les seins de la nourrisse, Géronte se fait battre aussi. Ce dernier, en sa qualité de bourgeois qui cherche à marier sa fille uniquement pour de l'argent, est le dindon de la farce.

Au contraire, les femmes apparaissent rusées et de caractère. Martine cherche à se venger des coups de bâton de Sganarelle en le faisant passer pour un médecin, Jacqueline a clairement vu dès le début que Sganarelle n'en était pas un.

Au final, on rit beaucoup de et avec Sganarelle, médecin malgré lui qui se prend au jeu et on rit beaucoup de Géronte en bourgeois qui ne comprend même pas sa propre fille. En outre, cette pièce est relativement courte. Elle peut se lit très facilement en 1h.

Les grands boulevards

8 étoiles

Critique de Laurent03000 (Moulins, Inscrit le 2 avril 2009, 42 ans) - 1 mai 2009

Voici l'une des comédies les moins bien connues de Molière, et pourtant elle est la fondatrice du théâtre de boulevard à la française. Tout est présent pour rire franchement et le texte, pourtant en-deçà de celui des fourberies de Scapin, nous réserve son lot de répliques cultes. Et Molière retrouve Sganarelle, son personnage fétiche, en plus d'un géronte qui devient l'archétype du vieil avare borné et trop sûr de lui. On retrouve aussi l'habileté de l'auteur à critiquer les travers de son époque. Et là non plus, aucune trace de Corneille...

critique:

9 étoiles

Critique de Florian33320 (, Inscrit le 18 avril 2009, 28 ans) - 18 avril 2009

J'ai trouvé ce livre bien , il définit bien la médecine de l'époque de Jean-Baptiste Poquelin toujours avec mais avec quelques scène qui ne se rapportent pas trop avec l'époque de Molière.Toujours écrit avec raffinement , bravo pour ce livre.

A mort les doublons !!!

4 étoiles

Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 31 mars 2006

Et oui, moi aussi je suis d'accord avec vous tous en particulier avec Jules qui décrit avec justesse que critiquer un livre ce n'est pas seulement dire que l'on ne l'aime pas mais s'appuyer sur des exemples concrets et un tant soit peu pertinents (ne serait-ce que pour soi-même).
Enfin je voudrais en profiter pour pousser un "coup de gueule" (pardonnez mon expression mais quand y'en a marre....) contre les doublons... volontaires ou non (j'en sais rien d'ailleurs)... je trouve cela nul. Pourquoi réécrire une critique quand une a déjà été faite? Elyria devrait y réfléchir car c'est particulièrement pénible de se retrouver avec 36 millions de critiques sur le même livre en particulier quand la critique ne contient que 4 phrases se bornant uniquement à dire que c'est nul ou bien. Exemple : le mystère de la chambre jaune etc.. j'en passe...
Ouvrez l'oeil et soyez sympa avec les lecteurs ayant déjà écrit une critique. Une critique éclair c'est aussi pas mal pour dire tout son avis...

Bravissimo !

10 étoiles

Critique de Shelton (Chalon-sur-Saône, Inscrit le 15 février 2005, 68 ans) - 30 mars 2006

Moi, ma note est pour Jules... Enfin, pour Molière aussi, quand même...

Fan du "Cid" de Charles Baudelaire

8 étoiles

Critique de Poupi (Montpellier, Inscrit le 11 août 2005, 34 ans) - 30 mars 2006

Il est vrai que je ne savais pas que Cyrano avait un rapport avec "l'Avare" mais saviez-vous, pauvres ignorants, béotiens à la culture structurellement lacunaire, que Baudelaire avait écrit "le Cid", ainsi que "Woyzek" et "En attendant Godot" ! Trois pièces du XVème siècle que j'affectionne beaucoup!
On remercie également Elyria pour sa critique très constructive et fédératrice! J'ai moi-même commencé à fréquenter CL à l'âge de 14 ans ; même ma critique (absolument débile je le reconnais) de Mme Bovary, est à peu près imagée, en tout cas écrite en Français!
Pour en revenir au livre qui a été doublonné en ce jour..."Le médecin malgré lui" est une des pièces les plus drôles de Mr Poquelin (oui Elyria, Cyrano s'appelait en réalité comme Molière, c'est-à-dire Jean-Baptiste Poquelin) et nous l'en remercions! Un vieux Sganarelle ivrogne devant s'improviser médecin (bien malgré lui), ça promet! Des scènes désopilantes (oui oui, même dans Molière) et beaucoup de répartie dans les vers du fondateur de la 'Comédie Française'!
Je me demande qui est cette fille pour juger du théâtre classique, et quelle culture elle a pour attribuer Molière et Cyrano à Sophocle ou Plaute... Lisez plutôt ces auteurs, ma chère, et nous en reparlerons... Des personnages tout à fait à l'ordre du jour, parfaitement, pas fades pour un sou, drôles, inconstants et absolument loufoques... Rha mais bon sang! Lisez Molière, et appréciez la culture française, le charme du classique, le confort d'un fauteuil de théâtre, le velours d'un costume, le burlesque d'un tartuffe...

Une découverte presque en première mondiale !...

8 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 30 mars 2006

Et voilà que tout nous est enfin révélé, à nous pauvres ignorants !... Comment est-ce possible que pendant des siècles un tel imposteur ait pu faire illusion !... Et il paraît qu'en plus ses textes et ses personnages sont totalement nuls !...

Elyria sera notre pucelle à nous, celle qui nous sauvera de tous ces imposteurs littéraires moins doués les uns que les autres.

A quand le tour de Voltaire, Diderot, Hugo, Camus, Sartre, Malraux et autres zouaves ?...

Et tout cela en quelques maigres lignes lapidaires comptant presque autant de fautes que de mots.

J'en profite pour donner quelques nouvelles pistes à notre Maigret de la littérature en commençant par des criminels de grands chemins comme Anouilh qui se permit d'écrire un "Antigone" et un "Oedipe ou le roi boiteux" et Bauchau qui, à son tour, a persisté en écrivant un autre "Antigone" et un "Oedipe sur la route"

Dans les deux cas, j'espère qu'eux ou leurs héritiers seront condamnés à verser des droits aux descendants de notre cher Sophocle qui lui même...

Ah, je pense soudain aussi à Giono qui pilla Homère en écrivant "Naissance de l'Odyssée" et à Ismaïl Kadaré avec "Homère H" et "La fille d'Agamemnon", mais j'arrête ici... Au plus j'y pense, au plus j'en trouve !... Catastrophe !... De grands pans de la littérature mondiale vont s'effondrer !

Mais que vient faire Cyrano de Bergerac dans une affaire criminelle imputée à Molière ?... En plus que sur base de la phrase écrite par notre pucelle, ce serait Cyrano qui aurait plagié "L'avare" !... Devrions-nous "entrvoir" ici une petite erreur ?

Et puis, cette histoire d'avare semble tellement "inCipide" que l'on se demande si cela valait la peine de faire tout ce foin!...

Mais respectons la colère et la "re colère" de notre vaillante pucelle.

Nous pouvons espérer qu'une fois calmée elle cessera de nous écrire des critiques sur les tickets de cinéma qu'elle trouve dans ses poches.

Oui, il convient de soutenir les jeunes critiques mais un zeste de nuance, un minimum d'explications, et une écriture en langue française me paraîtraient être des atouts importants pour une véritable critique.

PS: Ma note est pour Molière

Les critiques éclairs scolaires (62) » Montrer

Forums: Le Médecin malgré lui

  Sujets Messages Utilisateur Dernier message
  désolé mais je craque! 36 Elyria 5 août 2006 @ 09:01
  Revu par Elyria, avec un commentaire de Jules 13 Aria 13 juillet 2006 @ 22:50

Autres discussion autour de Le Médecin malgré lui »