D'ailleurs, je viens de vérifier et la bd est arrivée à ma biblio. Je serai donc en mesure de critiquer le premier tome mardi puisque lundi, c'est fermé. ;-)
Pourquoi les auteurs ont-ils situé l'action de cette histoire au Canada ?
Tout simplement parce qu'ils y travaillent ensemble dans un atelier au moment de la création. ils ont d’abord eu envie de faire une bédé ensemble car l'un, Loisel, avait envie de crayonner, de créer, de jeter les dessin sur la feuille... mais pas d'encrer, travail qu'il trouve trop fastidieux. Tandis que l'autre, Tripp, appréciait ce long travail de l'encrage...
Après l'histoire, qui n'est pas une aventure spécifiquement du Québec, prend chair au Québec, avec un Québécois pour reprendre tous les dialogues... pour les rendre plus vrais que vrais !
J'espère que Dirlandaise ne trouvera rien à redire sur ce sujet-là, car les auteurs, justement, n'ont pas joué aux petits Français arrogant...
Enfin, je me chargerai de transmettre le point de vue de Dirlandaise aux auteurs que je vais croiser à Angoulême d'ici très peu de temps...
Tout simplement parce qu'ils y travaillent ensemble dans un atelier au moment de la création. ils ont d’abord eu envie de faire une bédé ensemble car l'un, Loisel, avait envie de crayonner, de créer, de jeter les dessin sur la feuille... mais pas d'encrer, travail qu'il trouve trop fastidieux. Tandis que l'autre, Tripp, appréciait ce long travail de l'encrage...
Après l'histoire, qui n'est pas une aventure spécifiquement du Québec, prend chair au Québec, avec un Québécois pour reprendre tous les dialogues... pour les rendre plus vrais que vrais !
J'espère que Dirlandaise ne trouvera rien à redire sur ce sujet-là, car les auteurs, justement, n'ont pas joué aux petits Français arrogant...
Enfin, je me chargerai de transmettre le point de vue de Dirlandaise aux auteurs que je vais croiser à Angoulême d'ici très peu de temps...
Je prends quelques minutes pour clarifier le fond de ma pensée. L'histoire de Loisel et Tripp est certainement très mignonne et tout et tout mais j'aurais trouvé la démarche intéressante si les auteurs avaient situé l'action dans une région qu'il connaissent profondément. Alors là, oui l'oeuvre aurait pu apporter beaucoup en livrant l'âme profonde des habitants et surtout, en ayant été créée par des gens connaissant à fond leur sujet.
Là où je bloque, c'est quand on s'approprie ce qui ne nous appartient pas. Situer une histoire dans une région du Québec qui est totalement étrangère aux auteurs, c'est, à mon avis, faire preuve d'une grande arrogance. Prétendre nous présenter ce qu'était la vie à cette époque, ce qu'étaient les problèmes de la population, ce qu'était leur façon de vivre et le contexte dans lequel ils évoluaient sans avoir seulement habité cette région, je trouve cela assez navrant.
Exemple : j'effectue un voyage en Bretagne, je visite un peu, je me balade ici et là. Ensuite, je reviens et je ponds un livre intitulé "Contes et légendes de la Bretagne profonde". Est-ce que je vais avoir la moindre chance d'être prise au sérieux ? Les habitants de la Bretagne ne vont-ils pas faire entendre leur voix pour protester contre cette intrusion et ce vol éhonté.
Au risque de passer pour une fanatique, voilà ce que je pense profondément : Je trouve la démarche de Loisel et Tripp d'une légèreté difficile à approuver mais enfin, c'est leur droit mais vendre le Québec de cette façon n'obtiendra jamais mon approbation ni même mon admiration. Les dessins sont sans doute très jolis mais reprendre l'histoire du Survenant, un de nos grands romans québécois, c'est ne rien respecter du tout et s'arroger tous les droits. Qu'ils se mêlent de ce qu'ils connaissent et qu'ils ne viennent pas se pavaner en tentant de charmer les lecteurs avec une histoire qui ne leur appartient pas, c'est pitoyable comme le dit si justement monsieur Gauthier.
J'ai habité la campagne profonde du Québec. Bien sûr, l'époque n'est pas la même mais je connais le Québec rural et surtout, je connais les habitants et leurs problèmes. J'attends donc de voir ce que vont nous sortir ces deux Français qui font leur beurre en nous présentant leur vision d'un pays qu'ils ne connaissent pas suffisamment pour en parler.
Là où je bloque, c'est quand on s'approprie ce qui ne nous appartient pas. Situer une histoire dans une région du Québec qui est totalement étrangère aux auteurs, c'est, à mon avis, faire preuve d'une grande arrogance. Prétendre nous présenter ce qu'était la vie à cette époque, ce qu'étaient les problèmes de la population, ce qu'était leur façon de vivre et le contexte dans lequel ils évoluaient sans avoir seulement habité cette région, je trouve cela assez navrant.
Exemple : j'effectue un voyage en Bretagne, je visite un peu, je me balade ici et là. Ensuite, je reviens et je ponds un livre intitulé "Contes et légendes de la Bretagne profonde". Est-ce que je vais avoir la moindre chance d'être prise au sérieux ? Les habitants de la Bretagne ne vont-ils pas faire entendre leur voix pour protester contre cette intrusion et ce vol éhonté.
Au risque de passer pour une fanatique, voilà ce que je pense profondément : Je trouve la démarche de Loisel et Tripp d'une légèreté difficile à approuver mais enfin, c'est leur droit mais vendre le Québec de cette façon n'obtiendra jamais mon approbation ni même mon admiration. Les dessins sont sans doute très jolis mais reprendre l'histoire du Survenant, un de nos grands romans québécois, c'est ne rien respecter du tout et s'arroger tous les droits. Qu'ils se mêlent de ce qu'ils connaissent et qu'ils ne viennent pas se pavaner en tentant de charmer les lecteurs avec une histoire qui ne leur appartient pas, c'est pitoyable comme le dit si justement monsieur Gauthier.
J'ai habité la campagne profonde du Québec. Bien sûr, l'époque n'est pas la même mais je connais le Québec rural et surtout, je connais les habitants et leurs problèmes. J'attends donc de voir ce que vont nous sortir ces deux Français qui font leur beurre en nous présentant leur vision d'un pays qu'ils ne connaissent pas suffisamment pour en parler.
Je ne dis pas que ton point de vue est impossible à comprendre. Je dis seulement que dans la littérature en général, dans la bande dessinée en particulier, un certain nombre d'auteurs ont situé leurs histoires dans des régions qu'ils avaient visitées, traversées, dans lesquelles ils avaient habité un certain temps... sans pour autant que cela déclenche trop de polémique.
Mais, attendons que tu aies lu cette série pour en reparler...
Mais, attendons que tu aies lu cette série pour en reparler...
Oui en attendant, j'ai regardé cette vidéo de Casterman qui donne une bonne idée du contenu.
http://www.youtube.com/watch?v=hoMnq4vZjic
http://www.youtube.com/watch?v=hoMnq4vZjic
Et, d'ailleurs, cette vidéo te fait-elle hurler ?
Et, d'ailleurs, cette vidéo te fait-elle hurler ?
Je n'ai pas l'habitude de hurler... mais seulement celle de constater. ;-)
Et que constates-tu avec cette petite présentation ? ;)
Je constate que les auteurs ont bien fait de laisser les dialogues à des connaisseurs... ce qui évite les écueils classiques de Français essayant de parler "à la Québécoise". ;-)
D'ailleurs, je pense que je vais relire la série entière comme cela je donnerai un avis plus rafraichi en quelque sorte...
D'ailleurs, je pense que je vais relire la série entière comme cela je donnerai un avis plus rafraichi en quelque sorte...
Excellente idée mais je sais d'avance que ta critique sera probablement dithyrambique. Comment pourrais-tu émettre un avis éclairé sans connaitre la région où se situe l'action ? Tu t'attarderas sans doute sur la qualité des dessins, la mignonnerie (ouille !...) de l'histoire, les personnages attachants comme tous les autres lecteurs européens. ;-)
Il ne faut jamais s'engager avant de savoir... on verra bien !
Qui te dit que je vais descendre cette bd en flammes ? Je dois la lire avant pour me faire une idée. Je ne vais pas la descendre juste pour le plaisir, je n'ai jamais agi comme cela. Si elle me plaît, je vais le mentionner mais attention, j'ai de sérieux doutes...
Mais pourquoi les auteurs ont-ils choisi de situer leur histoire au Québec ? Il n'y a pas suffisamment de petits villages en France qui n'attendent sans doute que cela, servir de toile de fond à une oeuvre comme celle-là ? Pourquoi risquer de dénaturer une région qu'ils ne connaissent pas suffisamment puisqu'ils ont dû faire appel à des Québécois pour se faire conseiller ? Je n'arrive pas à comprendre leur démarche... Est-ce que le Québec ferait vendre par hasard ?
Je peux te dire qu'il y a plein de petits villages et bourgs de France profonde qui ont servi de toile de fond à des ouvrages de BD : pour te citer les auteurs que je connais (il y en a sûrement beaucoup d'autres) : Comes (Silence, la Belette, et quasiment toutes ses histoires), Rabaté (Un Ver dans le fruit, Les Petits ruisseaux) Servais (La Tchalette et beaucoup d'autres) JC Kraehn (Bout d'homme), Dumontheuil (Qui a tué l'idiot?) Cestac (Super catho)... ça c'est une chose... et ensuite... eh bien lis-là cette bd et on en reparlera ensuite.
Un lien à lire (avant ou après la bd) pour te donner un autre éclairage http://actuabd.com/Loisel-Tripp-Magasin-general-2-…
Mais pourquoi les auteurs ont-ils choisi de situer leur histoire au Québec ? Il n'y a pas suffisamment de petits villages en France qui n'attendent sans doute que cela, servir de toile de fond à une œuvre comme celle-là ? Pourquoi risquer de dénaturer une région qu'ils ne connaissent pas suffisamment puisqu'ils ont dû faire appel à des Québécois pour se faire conseiller ? Je n'arrive pas à comprendre leur démarche... Est-ce que le Québec ferait vendre par hasard ?
Et moi je ne comprends décidément pas ton raisonnement. Un artiste va-t-il s'interdire de parler d'un lieu sous prétexte qu'il n'y est pas né ?
Si je suis ta logique jusqu'au bout, devrait-on dire que Van Gogh n'aurait jamais dû peindre ses tournesols en Provence ? Faudrait-il obtenir un "brevet de connaissance" du pays dont on veut parler ? Faudrait-il obliger les guides touristiques à n'embaucher que des gens du cru pour parler de chaque édition ? Non vraiment, je ne te suis pas, même si je comprends qu'il peut être très irritant d'entendre quelqu'un parler de sa région sans la connaître et en sortant des contre-vérités... dans ce cas, on a tout à fait le droit de critiquer ! Visiblement c'est un peu ce qui est arrivé à Fred Vargas chez vous... et vous avez sûrement eu raison de la moquer pour ça.
On en reparle de toute façon...
On en reparle de toute façon...
Pas certaine d'avoir le goût d'en reparler. Je dois avant tout digérer car j'ai eu ma dose de bouillie indigeste...
C'était encore pire que ma bûche de Noël qui a pris le bord de la poubelle tellement le glaçage était lourd et toquant...
Dont acte et n'en parlons plus !
Pas certaine d'avoir le goût d'en reparler. Je dois avant tout digérer car j'ai eu ma dose de bouillie indigeste...
Que répondre à ça ?... Je remarque que c'est la deuxième fois que tu boudes... Si tu digères aussi mal les réactions qui ne te conviennent pas, précises bien avant de lancer un débat que tu ne veux parler qu'avec les gens qui sont de ton avis... ou évite les forums tout court...
@Dirlandaise
Je viens juste de lire ta critique... en plus tu es tellement prévisible...
Je viens juste de lire ta critique... en plus tu es tellement prévisible...
Je suis peut-être prévisible mais vous, vous m'êtes de plus en plus antipathique.
De quoi voulez-vous discuter ? Voyez-vous, je connais trop les petits villages québécois et leur misère pour apprécier je le répète, que deux Français viennent jouer dans nos racines profondes. Cela me rend de mauvaise humeur. J'ai bien précisé que je voulais digérer ce que je venais de lire avant d'en reparler et ceci afin d'éviter de m'emporter et être en mesure d'en parler calmement.
Sans vouloir raconter toute l'histoire de ma famille, j'ai souvent effectué des visites dans les maisons des gens et de la misère, j'en ai vue. Je connais les difficultés vécues par les habitants de villages éloignés. Je suis issue d'un famille terrienne. Mon grand-père possédait d'immenses terres agricoles et le terroir québécois, je le connais un peu beaucoup même alors, je ne peux rester indifférente à cette bande dessinée et je trouve navrant la façon dont les auteurs ont traité le sujet.
De quoi voulez-vous discuter ? Voyez-vous, je connais trop les petits villages québécois et leur misère pour apprécier je le répète, que deux Français viennent jouer dans nos racines profondes. Cela me rend de mauvaise humeur. J'ai bien précisé que je voulais digérer ce que je venais de lire avant d'en reparler et ceci afin d'éviter de m'emporter et être en mesure d'en parler calmement.
Sans vouloir raconter toute l'histoire de ma famille, j'ai souvent effectué des visites dans les maisons des gens et de la misère, j'en ai vue. Je connais les difficultés vécues par les habitants de villages éloignés. Je suis issue d'un famille terrienne. Mon grand-père possédait d'immenses terres agricoles et le terroir québécois, je le connais un peu beaucoup même alors, je ne peux rester indifférente à cette bande dessinée et je trouve navrant la façon dont les auteurs ont traité le sujet.
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