La gauche et la droite n'ont rien à voir avec le bien et le mal au sens où on l'entend couramment ou le blanc et le noir. Le bien est quelque chose de purement social et relatif. Dans l'Allemagne nazie, exterminer les Juifs, c'était bien. Le blanc, comme je te le disais tout à l'heure, est une teinte très claire de noir. Par contre, quoi que tu fasses, il y a aura toujours des choses à gauche et des choses à droite. Tu auras beau changer les nomenclatures, dire que la droite s'appelle désormais la gauche, vouloir que ce qui est à droite soit à gauche, ça ne change rien, il y aura toujours des choses d'un côté et d'autres de l'autre côté.
Il y aura toujours des choses partout. Vouloir les séparer en deux ou en trois ou en milles catégories dont les frontières changent d'un individu à un autre n'y changera rien, ça ne changera pas la nature des choses, tu parles juste d'effectuer un classement, tout le monde peux en effectuer un en effet (c'est d'ailleurs le cas) mais c'est selon des critères personnels et pas selon une échelle de valeur naturelle: l'échelle de valeur est une notion éminemment personnelle!
Non, j'estime qu'il y a une échelle dont je ne peux pas bouger le curseur, elle me dépasse. Quelle que soit mon appréciation d'une oeuvre, ça ne change rien au fait qu'elle soit bonne ou mauvaise.
Ben c'est ta croyance Stavro, le "problème" c'est que comme c'est une croyance on ne peut pas démontrer son existence.
Mais ce n'est pas grave pour moi tant que personne n'essaie d'imposer sa croyance aux autres. Vive la laïcité! ;o)
Mais ce n'est pas grave pour moi tant que personne n'essaie d'imposer sa croyance aux autres. Vive la laïcité! ;o)
Non.
Si tu veux exprimer l'idée d'une pomme par le symbole "111", l'idée d'ajouter par le symbole "-" et l'idée de deux pommes par le symbole "456788900876" alors, oui, tu peux écrire :
111-111=456788900876
Seulement tu diras exactement le meme chose que moi qui exprime la meme idée avec 1+1=2 (une autre convention que la tienne).
Le consensus, pour ce qui est de compter, ne se trouve PAS dans l'acte de compter en lui-meme; il se trouve dans le fait qu'on utilise les memes symboles pour le faire.
Quant au rapport entre tout cela et Barbara Cartland... ?
Si tu veux exprimer l'idée d'une pomme par le symbole "111", l'idée d'ajouter par le symbole "-" et l'idée de deux pommes par le symbole "456788900876" alors, oui, tu peux écrire :
111-111=456788900876
Seulement tu diras exactement le meme chose que moi qui exprime la meme idée avec 1+1=2 (une autre convention que la tienne).
Le consensus, pour ce qui est de compter, ne se trouve PAS dans l'acte de compter en lui-meme; il se trouve dans le fait qu'on utilise les memes symboles pour le faire.
Quant au rapport entre tout cela et Barbara Cartland... ?
Il y aura toujours des choses partout. Vouloir les séparer en deux ou en trois ou en milles catégories dont les frontières changent d'un individu à un autre n'y changera rien, ça ne changera pas la nature des choses, tu parles juste d'effectuer un classement, tout le monde peux en effectuer un en effet (c'est d'ailleurs le cas) mais c'est selon des critères personnels et pas selon une échelle de valeur naturelle: l'échelle de valeur est une notion éminemment personnelle!
Il est tard, pardon d'avance pour ma philo' de comptoir :
Il me semble que, au-dela du personnel, de l'individuel, il y a toute une culture, une société qui value certaines formes d'art sur d'autres. En l'occurence pour l'écriture, certains textes seront considérés comme ayant une haute valeur artistique parce qu'ils embrassent certains canons valorisés par la société en question, la ou d'autres ne seront que pur divertissement, voire des navets sans intéret.
Barbara Cartland est surement divertissante, seulement elle n'est que cela : divertissante. Elle n'obéit pas aux canons, aux exigeances auxquelles on s'attends pour qualifier son oeuvre de "littérature" parce que la littérature, il me semble, n'a pas pour simple but de divertir : elle aspire a plus haut, selon des criteres plus sélectifs.
Puisque la littérature, ben oui, reste l'une des formes d'écriture les plus valorisé dans nos cultures Barbara Cartland, donc, n'a pas la meme valeurs qu'un Umberto Ecco : ils ne sont pas dans la meme catégorie, et la catégorie ou évolue Ecco, parce qu'elle place la barre assez haut pour adhérer aux canons en question, est plus valable que celle ou évolue Cartland.
Ce n'est pas du mépris (en tant que lecteurs on peut passer d'une catégorie a l'autre), on peut discuter de la valeur des canons en question (et surtout de ceux qui les fixent !), il n'empeche : lire Ecco est plus stimulant et enrichissant que lire Cartland (et je ne pense pas insulter cette pauvre dame en disant cela).
Et oui ! Lis-t-on pour se détendre ou pour s'instruire ?
Toujours ni l'un ni l'autre dans mon cas (mais tant mieux si je m'instruis, et souvent ça me détend, mais ce n'est toujours pas ma motivation première de lectrice...).
Alors pourquoi lis-tu ?
Pour me recentrer sur moi-même et me mettre dans une bulle.
Et partir à la rencontre d'un monde que je ne connais pas, pour y ressentir des émotions et éprouver des sentiments.
Je lis surtout pour ça, ressentir des émotions.
Et être charmée par des mots, des façons de dire.
on peut discuter de la valeur des canons en question (et surtout de ceux qui les fixent !), il n'empeche : lire Ecco est plus stimulant et enrichissant que lire Cartland
Mon problème est juste que certains veuillent faire croire que c'est indiscutable. Je n'ai jamais dit que si on évaluait Cartland et Eco sous n'importe quel critère (par exemple le nombre de mots) il n'y aurait pas de différence. J'ai dit que les jugements de valeur sont hautement subjectifs et les canons dont tu parles Oburoni n'objectivent rien du tout. On ne transforme pas la subjectivité en objectivité par un consensus!
On n'élève pas l'humanité en lui disant ce qu'elle doit lire et ce qu'elle doit ne pas lire (à moins que l'interdit ne pousse justement à la transgression auquel cas on peut imaginer une élévation par ce biais? ^^).
QUI est autorisé à décréter ce qui est ( ou non ) le la Grande littérature ?
Ta question est mal posée. D'ailleurs rien de de la poser tu t'énerves et y répond sans chercher à y réfléchir, parce qu'elle
sous entend qu'il y a des gens qui "savent" , d'autres pas, qu'il y a des donneurs de leçons de lecture, et d'autres qui doivent obéir.
(Tu fais néanmoins exactement la même chose en décrétant que Proust est chiant à périr et pas de la grande littérature et en incendiant celui qui n'a pas aimé "Croc blanc", que tu considères comme un roman "de premier plan").
On est donc bien d'accord pour dire que "personne" (en tant qu'être individuel) ne détient la variété vraie et absolue.
MAIS, et le mais est capital, ça ne veut en aucun dire qu'on ne peut pas effectuer de classification qualitative d'une oeuvre par rapport à une autre oeuvre, je pense qu'il existe quand même un certain nombre de critères (d'autres questions que "qui", il y a aussi "pourquoi", "comment" etc...) qui permettent de préjuger de la qualité artistique d'une oeuvre d'art quelle qu'elle soit.
Et ça ça n'a RIEN A VOIR AVEC LES GOUTS PERSONNELS de chacun.
(Je n'aime pas tellement Picasso, je n'aime pas les couleurs, les lignes géométriques trop sèches etc...je vais être plus touchée par un beau dessin de gosse ou d'ado qui a un beau coup de crayon, mais ça ne me viendrait pas à l'idée de crier au génie pour le gosse et dire que Picasso est un peintre de merde pour autant).
Dis toi, donc, que personne n'est autorisé à rien, d'accord.
Mais quand une oeuvre:
perdure dans le temps, devient une référence, ou bien a fortement marqué son temps, ou bien est complètement novatrice, ou bien est vraiment originale, très conforme à un projet super ambitieux de l'auteur; quand il y a de la recherche, du travail, que c'est abouti, et surtout, surtout, surtout, surtout, surtout, quand elle est unique (c'est cette question là que je me pose, toujours quand je lis "penses-tu que beaucoup de gens pourraient écrire ça?"), absolument unique, (un autre ou une autre ne pourrait pas refaire la même chose impossible), alors c'est une grande oeuvre.
Proust c'est peut-être chiant, mais des Proust y'en a qu'un, dans son genre à lui (qu'on n'aime ou pas, mais ce n'est pas le problème!!!!).
Les Marc Levy, Musso et beaucoup d'autres sont littérairement clonables et interchangeables à merci,et à partir de là pour moi tout est dit.
On n'élève pas l'humanité en lui disant ce qu'elle doit lire et ce qu'elle doit ne pas lire ^^).
Mais ce n'est pas ça le débat bordel Virgile!!!!
On lit bien ce qu'on veut, on s'éclate bien avec ce qu'on veut, on aime bien ce qu'on veut.
Comme toi j'adore "Le petit sauvage", d'Alexandre Jardin.
Et puis j'ai adoré plus que tout "Crimes et châtiments "de Dostoïevski.
Je suis bien consciente que j'ai pas adoré pareil ni pour les mêmes raisons.
Et je me rends bien compte que si toi, Virgile, je pense que pourrais nous pondre "Le petit sauvage", tu ne pourras jamais écrire un truc de la trempe de "Crimes et châtiments", tu piges la méga nuance, quand même???
DONC, on n'est pas obligé de n'aimer QUE de la grande littérature, mais il y a quand même bel et bien la grande littérature, la moyenne, la petite et la microscopique.
Moi je me suis bien amusée en vous lisant ! :-)
On va obliger Feint et Palorel à lire un Cartland, et nous dire quoi.Pas trop envie. (Bon, je n'ai pas tellement envie non plus de lire un roman d'Eco.) En fait, il y a plein de livres que je n'ai pas envie de lire - ou de relire. Des livres dont une majorité de lecteurs avertis disent qu'ils sont mauvais, et aussi des livres dont les mêmes disent du bien. Certains parce que je les crois assez surestimés (la Peste, certains romans de Duras, de Zola...) ou très surestimés (Malraux, Bo... - non je dis rien), certains parce qu'à tort ou à raison je n'arrive pas trouver l'envie (Yourcenar, Tolstoï, Hugo, quelques gros pavés américains...). Bien sûr c'est assez violent à recevoir pour les lecteurs qui aiment ces livres, mais il ne s'agit que d'avis et d'envies très subjectifs, je suis très conscient de ne détenir aucune vérité ; c'est pourquoi quand je lis cette critique très négative de Croc-Blanc alors que London a dû être mon auteur fétiche entre 8 et 10 ans et que je l'aime toujours beaucoup, ou quand Frunny remet assez vivement Proust en question alors que la Recherche me paraît l'œuvre la plus riche qui ait jamais été écrite ; ça ne me gêne pas, ça ne change pas ce qu'éventuellement je pense de celui qui affirme ainsi son avis et ça m'intéresse de savoir qu'on peut penser ça.
la belle littérature.
Aie ! Aie ! Aie ! Aria, attends-toi à ce que Virgile te demande : - c’est quoi « la belle littérature » ?
;-))
Non.
Si tu veux exprimer l'idée d'une pomme par le symbole "111", l'idée d'ajouter par le symbole "-" et l'idée de deux pommes par le symbole "456788900876" alors, oui, tu peux écrire :
111-111=456788900876
Seulement tu diras exactement le meme chose que moi qui exprime la meme idée avec 1+1=2 (une autre convention que la tienne).
Le consensus, pour ce qui est de compter, ne se trouve PAS dans l'acte de compter en lui-meme; il se trouve dans le fait qu'on utilise les memes symboles pour le faire.
Obunori a compris, Virgile pas encore. L'exemple de 2 + 2 = 4 montre qu'il existe des vérités indépendantes de nous-même. Même si les hommes n'existaient pas, 2 + 2 = 4 serait vrai. Les nombres, les mathématiques, existent indépendamment de nous, de nos représentations.
Obunori, je te conseille ce livre passionnant : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/24362
Quant au rapport entre tout cela et Barbara Cartland... ?
Le rapport avec Cartland, c'est que, comme pour les math je me dis que (peut-être) Tolstoï est un chef-d'oeuvre, indépendant de notre époque, de notre monde, de nos jugements,.. . C'est un chef-d'oeuvre, point. Je sais que c'est osé et que ça fera bondir Virgile. Mais n'empêche, ça me trotte en tête (t'inquiète Virgile, je ne vais pas le démontrer).
Ça vaut le détour, je vous assure !
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/2432
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/2432
Obunori, je te conseille ce livre passionnant : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/24362
Oh, merci ! Je viens de l'ajouter a ma LAL ;-)
(mais j'ai un peu peur : moi et les maths cela fait deux !!)
; c'est pourquoi quand je lis cette critique très négative de Croc-Blanc alors que London a dû être mon auteur fétiche entre 8 et 10 ans et que je l'aime toujours beaucoup, ou quand Frunny remet assez vivement Proust en question alors que la Recherche me paraît l'œuvre la plus riche qui ait jamais été écrite ; ça ne me gêne pas, ça ne change pas ce qu'éventuellement je pense de celui qui affirme ainsi son avis et ça m'intéresse de savoir qu'on peut penser ça.
Oui, je l'avais bien compris venant de toi. Et je réagis comme toi : c'est plutôt amusant de voir des gens qu'on estime avoir des avis opposés sur des livres (comme le monde de Sophie). Et c'est intéressant quand c'est des livres qu'on aime (comme Croc-blanc, avec sa belle couverture, qui est le livre de mon enfance).
Les romans dit "de plage" (Cartland, Levy, Coelho, ...) sont d'un abord plus facile car ils comportent moins de vocabulaire, ont des constructions syntaxiques plus simple, une trame unique et ne comportent généralement pas de réflexion dense sur des sujets graves.
Si je lis ces romans dans une trop grande proportion, je finirai par perdre une partie de mon vocabulaire car je ne le verrai plus utilisé, je perdrai mon aptitude à former des phrases complexes et, en sus, je perdrai sans doute ma faculté de réflexion face à des sujets "graves" qui ne sont pas présents dans ces romans.
Et donc, peu importe la définition de l'intelligence, moi, lecteur lambda, je PERDRAI certaines facultés, je serai donc plus "bête" après une solide dose de ce genre de lecture.
Des romans comme Beach Music ou Continents à la dérive, comportent des réflexions très très denses sur le comportement humain et sur la façon dont nous évoluons, la lecture de ce genre de roman incite à la réflexion et parfois engendre des débats qui, eux aussi, poussent à la réflexion. A côté de cela le vocabulaire utilisé ainsi que la syntaxe éventuelle permet d'acquérir de nouvelles connaissances.
Ainsi, moi, lecteur lambda, je m'enrichis à ces lectures, je génère plus de réflections, bref, je serai plus "intelligent" après ces lectures.
Ce qui précède est une évidence, une réalité, une vérité, appellez cela comme vous voulez, mais cela ne peut en aucun cas être nié sous peine d'aliénation mentale profonde (et je pèse mes mots).
A côté de cela, le "j'aime - j'aime pas" n'entre pas en ligne de compte, même la notion de "valeur" sur laquelle Virgile revient constamment n'entre pas en ligne de compte car comme il le dit lui-même, de quelle valeur parle-t-on ? La valeur "plaisir à lire" ou la valeur "enrichissement intellectuel". La notion de libre-arbitre ou la notion de chacun-fait-ce-qui-lui-plait n'entre pas en compte ici non plus, car ce sont des acquis humains que je ne remets pas en question.
Bref, la seule et unique chose que je dis et redis depuis des années est qu'il y a certaines expressions de l'art (livre, film, tableau, sculpture, ...) qui engendrent des réflexions, qui génèrent des connexions neuronales, qui apportent des connaissances et donc qui permettent au cerveau d'être plus développé, plus construit après qu'avant. C'est ce que j'appelle une amélioration (et que j'ai naïvement traduit par "être plus intelligent"). Et, malheureusement, au contraire, il y a des livres ou (et surtout) des émissions TV qui abêtissent les gens en leur donnant tout à la petite cuillère, supprimant certaines facultés de réflexion, diminuant la qualité du cerveau.
En conclusion, je ne comprends pas cet acharnement à me contrer sur des mots de vocabulaire, sur des grands principes, sur des théories, sur des coupages de cheveux en quatre et sur cet amalgame de mauvaise foi... Vous seriez prêt à mettre tout sur le même pied d'égalité (au nom de je ne sais pas quoi finalement, je n'ai jamais compris) en acceptant le risque intrinsèque que cela comporte, à savoir que j'ai finalement raison et que in fine les hommes perdent leur vocabulaire et leur réflexion ? Vous rendez vous compte de ce que cela peut signifier ?
P.
Si je lis ces romans dans une trop grande proportion, je finirai par perdre une partie de mon vocabulaire car je ne le verrai plus utilisé, je perdrai mon aptitude à former des phrases complexes et, en sus, je perdrai sans doute ma faculté de réflexion face à des sujets "graves" qui ne sont pas présents dans ces romans.
Et donc, peu importe la définition de l'intelligence, moi, lecteur lambda, je PERDRAI certaines facultés, je serai donc plus "bête" après une solide dose de ce genre de lecture.
Des romans comme Beach Music ou Continents à la dérive, comportent des réflexions très très denses sur le comportement humain et sur la façon dont nous évoluons, la lecture de ce genre de roman incite à la réflexion et parfois engendre des débats qui, eux aussi, poussent à la réflexion. A côté de cela le vocabulaire utilisé ainsi que la syntaxe éventuelle permet d'acquérir de nouvelles connaissances.
Ainsi, moi, lecteur lambda, je m'enrichis à ces lectures, je génère plus de réflections, bref, je serai plus "intelligent" après ces lectures.
Ce qui précède est une évidence, une réalité, une vérité, appellez cela comme vous voulez, mais cela ne peut en aucun cas être nié sous peine d'aliénation mentale profonde (et je pèse mes mots).
A côté de cela, le "j'aime - j'aime pas" n'entre pas en ligne de compte, même la notion de "valeur" sur laquelle Virgile revient constamment n'entre pas en ligne de compte car comme il le dit lui-même, de quelle valeur parle-t-on ? La valeur "plaisir à lire" ou la valeur "enrichissement intellectuel". La notion de libre-arbitre ou la notion de chacun-fait-ce-qui-lui-plait n'entre pas en compte ici non plus, car ce sont des acquis humains que je ne remets pas en question.
Bref, la seule et unique chose que je dis et redis depuis des années est qu'il y a certaines expressions de l'art (livre, film, tableau, sculpture, ...) qui engendrent des réflexions, qui génèrent des connexions neuronales, qui apportent des connaissances et donc qui permettent au cerveau d'être plus développé, plus construit après qu'avant. C'est ce que j'appelle une amélioration (et que j'ai naïvement traduit par "être plus intelligent"). Et, malheureusement, au contraire, il y a des livres ou (et surtout) des émissions TV qui abêtissent les gens en leur donnant tout à la petite cuillère, supprimant certaines facultés de réflexion, diminuant la qualité du cerveau.
En conclusion, je ne comprends pas cet acharnement à me contrer sur des mots de vocabulaire, sur des grands principes, sur des théories, sur des coupages de cheveux en quatre et sur cet amalgame de mauvaise foi... Vous seriez prêt à mettre tout sur le même pied d'égalité (au nom de je ne sais pas quoi finalement, je n'ai jamais compris) en acceptant le risque intrinsèque que cela comporte, à savoir que j'ai finalement raison et que in fine les hommes perdent leur vocabulaire et leur réflexion ? Vous rendez vous compte de ce que cela peut signifier ?
P.
Les romans dit "de plage" (Cartland, Levy, Coelho, ...) sont d'un abord plus facile car ils comportent moins de vocabulaire, ont des constructions syntaxiques plus simple, une trame unique et ne comportent généralement pas de réflexion dense sur des sujets graves.
Si je lis ces romans dans une trop grande proportion, je finirai par perdre une partie de mon vocabulaire car je ne le verrai plus utilisé, je perdrai mon aptitude à former des phrases complexes et, en sus, je perdrai sans doute ma faculté de réflexion face à des sujets "graves" qui ne sont pas présents dans ces romans.
Et donc, peu importe la définition de l'intelligence, moi, lecteur lambda, je PERDRAI certaines facultés, je serai donc plus "bête" après une solide dose de ce genre de lecture.
Des romans comme Beach Music ou Continents à la dérive, comportent des réflexions très très denses sur le comportement humain et sur la façon dont nous évoluons, la lecture de ce genre de roman incite à la réflexion et parfois engendre des débats qui, eux aussi, poussent à la réflexion. A côté de cela le vocabulaire utilisé ainsi que la syntaxe éventuelle permet d'acquérir de nouvelles connaissances.
Ainsi, moi, lecteur lambda, je m'enrichis à ces lectures, je génère plus de réflections, bref, je serai plus "intelligent" après ces lectures.
Ce qui précède est une évidence, une réalité, une vérité, appellez cela comme vous voulez, mais cela ne peut en aucun cas être nié sous peine d'aliénation mentale profonde (et je pèse mes mots).
A côté de cela, le "j'aime - j'aime pas" n'entre pas en ligne de compte, même la notion de "valeur" sur laquelle Virgile revient constamment n'entre pas en ligne de compte car comme il le dit lui-même, de quelle valeur parle-t-on ? La valeur "plaisir à lire" ou la valeur "enrichissement intellectuel". La notion de libre-arbitre ou la notion de chacun-fait-ce-qui-lui-plait n'entre pas en compte ici non plus, car ce sont des acquis humains que je ne remets pas en question.
Bref, la seule et unique chose que je dis et redis depuis des années est qu'il y a certaines expressions de l'art (livre, film, tableau, sculpture, ...) qui engendrent des réflexions, qui génèrent des connexions neuronales, qui apportent des connaissances et donc qui permettent au cerveau d'être plus développé, plus construit après qu'avant. C'est ce que j'appelle une amélioration (et que j'ai naïvement traduit par "être plus intelligent"). Et, malheureusement, au contraire, il y a des livres ou (et surtout) des émissions TV qui abêtissent les gens en leur donnant tout à la petite cuillère, supprimant certaines facultés de réflexion, diminuant la qualité du cerveau.
En conclusion, je ne comprends pas cet acharnement à me contrer sur des mots de vocabulaire, sur des grands principes, sur des théories, sur des coupages de cheveux en quatre et sur cet amalgame de mauvaise foi... Vous seriez prêt à mettre tout sur le même pied d'égalité (au nom de je ne sais pas quoi finalement, je n'ai jamais compris) en acceptant le risque intrinsèque que cela comporte, à savoir que j'ai finalement raison et que in fine les hommes perdent leur vocabulaire et leur réflexion ? Vous rendez vous compte de ce que cela peut signifier ?
P.
En genéral je suis d'accord avec toi mais la, non, vraiment je ne suis pas.
Que lire des ouvrages complexes (de par leurs sujets ou leurs styles) rende plus intelligent (=aiguise notre esprit critique, développe notre vocabulaire, nous rende plus ouvert au monde) cela je ne le nie pas.
Ce qui ne me semble pas logique est de dire que, a contrario, lire des navets rends stupide.
C'est non seulement assumer, d'une part, que ceux qui lisent ce genre de livres ne maitrisent pas un vocabulaire plus complexe (ce qui est faux) mais aussi que, meme s'ils le maitrisent le fait de lire des Cartland le leur fait perdre. C'est tres étroit comme point de vue !
Je vois les choses comme étant une question de contexte : tout comme le style utilisé pour écrire une critique varie de celui utilisé dans un message sur les forums, le style d'une Cartland varie de celui d'un Ecco parce qu'ils n'ont pas le meme objectif, ne suivent pas les memes canons, ne visent pas la meme audience. Cela ne veut PAS dire que cette audience est incapable faire la différence. Les fans de Cartland peuvent apprécier Ecco et vice-versa, il suffit juste d'aborder ces deux auteurs pour ce qu'ils sont : évoluant dans des catégories différentes.
Parce que tu as tendance à limiter la littérature à des clichés.
Ce qu'il y a d'honnête avec Cartland, c'est que jamais personne n'a prétendu que c'était de la grande littérature ; voilà pourquoi ça n'est pas nuisible. Au moins, on est libre de ne pas soucier de ses livres.
Les romans dit "de plage" (Cartland, Levy, Coelho, ...) sont d'un abord plus facile car ils comportent moins de vocabulaire, ont des constructions syntaxiques plus simple, une trame unique et ne comportent généralement pas de réflexion dense sur des sujets graves.Il y a beaucoup de livres avec du vocabulaire, des constructions syntaxiques complexes, une trame plurielle et un sujet grave qui sont faibles malgré tout ça. (Tiens, ça me fait penser à quelques pages que j'ai lues de Jan Karski, de Yannick Haenel.)
Ce qu'il y a d'honnête avec Cartland, c'est que jamais personne n'a prétendu que c'était de la grande littérature ; voilà pourquoi ça n'est pas nuisible. Au moins, on est libre de ne pas soucier de ses livres.
En genéral je suis d'accord avec toi mais la, non, vraiment je ne suis pas.
Que lire des ouvrages complexes (de par leurs sujets ou leurs styles) rende plus intelligent (=aiguise notre esprit critique, développe notre vocabulaire, nous rende plus ouvert au monde) cela je ne le nie pas.
Ce qui ne me semble pas logique est de dire que, a contrario, lire des navets rends stupide.
Si les uns engendrent des connexions, les autres les suppriment.
C'est non seulement assumer, d'une part, que ceux qui lisent ce genre de livres ne maitrisent pas un vocabulaire plus complexe (ce qui est faux) mais aussi que, meme s'ils le maitrisent le fait de lire des Cartland le leur fait perdre. C'est tres étroit comme point de vue !
Je n'ai jamais dit que les lecteurs ne possédaient pas le vocabulaire avant, j'ai juste dit qu'à force de ne plus le voir ou l'entendre (le vocabulaire en question), on en perd l'usage et donc la mémoire et donc la connaissance
Je vois les choses comme étant une question de contexte : tout comme le style utilisé pour écrire une critique varie de celui utilisé dans un message sur les forums, le style d'une Cartland varie de celui d'un Ecco parce qu'ils n'ont pas le meme objectif, ne suivent pas les memes canons, ne visent pas la meme audience. Cela ne veut PAS dire que cette audience est incapable faire la différence. Les fans de Cartland peuvent apprécier Ecco et vice-versa, il suffit juste d'aborder ces deux auteurs pour ce qu'ils sont : évoluant dans des catégories différentes.
C'est ce que j'espère de tout coeur : qu'ils puissent faire la différence et prendre les uns pour le plaisir ou la détente et les autres pour l'enrichissement.
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