Bien sûr il y a "Souvenirs de la maison des morts" dans lequel Dostoïevski a découvert beaucoup en psychologie (chose qui a fait que Freud l'admirait tellement)
En préface de "Les frères Karamazov" dans l'édition Folio, il y a un essai de Freud sur la personnalité de Dostoïevski. Si je me souviens bien l'essai est assez consternant, à tel point Freud voyait plus la névrose que le génie chez l'auteur russe (enfin les deux sont liés probablement). Tout y passe : le père, l'homoexualité refoulée,... mais finalement avec le recul je me dis que Freud était le plus névrosé des deux :-)
Dirlandaise, je suis intéressé par le Frankl car justement une amie m'en parlait récemment. Elle me disait que sa foi lui avait permis de donner un sens à sa souffrance. J'ai mis le livre dans ma LAL.
Bien sûr il y a "Souvenirs de la maison des morts" dans lequel Dostoïevski a découvert beaucoup en psychologie (chose qui a fait que Freud l'admirait tellement)
En préface de "Les frères Karamazov" dans l'édition Folio, il y a un essai de Freud sur la personnalité de Dostoïevski. Si je me souviens bien l'essai est assez consternant, à tel point Freud voyait plus la névrose que le génie chez l'auteur russe (enfin les deux sont liés probablement). Tout y passe : le père, l'homoexualité refoulée,... mais finalement avec le recul je me dis que Freud était le plus névrosé des deux :-)
Dirlandaise, je suis intéressé par le Frankl car justement une amie m'en parlait récemment. Elle me disait que sa foi lui avait permis de donner un sens à sa souffrance. J'ai mis le livre dans ma LAL.
J'ai lu Frankl avec beaucoup de respect pour ce qu'il a enduré. S'évader par l'esprit est très utile sinon indispensable lorsqu'une situation de laquelle on ne peut s'extirper est intenable.
J'ai acheté le livre de Dostoïevski dont tu parles Saule justement la semaine dernière dans l'édition folio justement ! Je vais le lire bientôt. J'ai lu quelques pages de l'essai de Freud et ça s'annonce intéressant. ;-)
Ah les frères Karamazov c'est le chef d'oeuvre parmi les chef-d'oeuvre. La manière dont Dostoïevski introduit les personnages dans le premier chapitre est sidérante.
L'essai de Freud est intéressant, parce que Freud était quand même très intelligent, mais sa théorie me semble tout à fait fumeuse. Tu te feras ton idée.
L'essai de Freud est intéressant, parce que Freud était quand même très intelligent, mais sa théorie me semble tout à fait fumeuse. Tu te feras ton idée.
Ah les frères Karamazov c'est le chef d'oeuvre parmi les chef-d'oeuvre. La manière dont Dostoïevski introduit les personnages dans le premier chapitre est sidérante.
L'essai de Freud est intéressant, parce que Freud était quand même très intelligent, mais sa théorie me semble tout à fait fumeuse. Tu te feras ton idée.
Saule, je ne sais si tu te souviens, il y a qq semaines, je cherchais à lire un 'polard' et tu m'as conseillé 'crime et chatiment'.
je n'en suis qu'au chapitre IV, mais je prend un pied indescriptible.
les Freres Karamazov me semble etre un roman trop compliqué pour moi, mais ... qui sait... un jour !
quand je lis Dosto, c'est comme quand j'écoute Wagner, on sent "l homme", il font tomber les masques, on est dans le vrai, on sent cette terre boueuse d'où l'on a ete extrait et où l'on retombe sans cesse.
Jules, je n'arrive pas à lire 'si c'est un homme'. c'est une lecture qui m'est insuportable. de meme que 'le roi des aulnes' de Tournier m'avait donné la nausée. Je n'ignore pas que le monde ne tourne pas autour de puppy le chien et blanche-neige, mais j'ai pas envie de m'endurcir le coeur avec des 'images' aussi insoutenables.
Les frères Karamazov n'est pas compliqué, c'est très riche. Toi qui aime les gens qui claquent la porte et quittent un repas, tu vas te retrouver dans les frères Karamazov !
Tout est excessif, dans la malice comme dans la bonté.
Le livre est bourré de citations bibliques, mais souvent l'éditeur ne les a même pas remarquées et elles ne sont pas mentionnées en bas de page !
Mais mon préféré c'est Crime et Chatiment, peut-être car c'est le premier que j'ai lu. Et puis le personnage de Sonia est merveilleux.
Bonne lecture !
Tout est excessif, dans la malice comme dans la bonté.
Le livre est bourré de citations bibliques, mais souvent l'éditeur ne les a même pas remarquées et elles ne sont pas mentionnées en bas de page !
Mais mon préféré c'est Crime et Chatiment, peut-être car c'est le premier que j'ai lu. Et puis le personnage de Sonia est merveilleux.
Bonne lecture !
Mais mon préféré c'est Crime et Chatiment, peut-être car c'est le premier que j'ai lu. Et puis le personnage de Sonia est merveilleux.
Bonne lecture !
Ce qui m'étonne toujours dans Crime et Châtiment, c'est qu'on y trouve à la fois les qualités de la littérature la plus exigeante et celles de la littérature populaire. C'est vraiment une réussite exceptionnelle.
Oui, il y a un aspect littérature populaire, et le récit est très coloré. Par moment le style est un peu "à la serpe", on dirait qu'il écrit d'un jet (mais je suppose que ça murissait depuis longtemps). Dans "Crime et Chatiment" il y a moins de digressions que dans l'Idiot, ça le rend aussi plus facile à lire.
Il y a un essai de Gides que j'avais beaucoup aimé sur Dostoïevski, Gides qui était plein d'admiration pour l'auteur russe.
Il y a un essai de Gides que j'avais beaucoup aimé sur Dostoïevski, Gides qui était plein d'admiration pour l'auteur russe.
Oui, il y a un aspect littérature populaire, et le récit est très coloré. Par moment le style est un peu "à la serpe", on dirait qu'il écrit d'un jet (mais je suppose que ça murissait depuis longtemps). Dans "Crime et Chatiment" il y a moins de digressions que dans l'Idiot, ça le rend aussi plus facile à lire.
Il y a un essai de Gides que j'avais beaucoup aimé sur Dostoïevski, Gides qui était plein d'admiration pour l'auteur russe.
Crime et Châtiment est absolument magnifique mais je dois avouer que son épilogue ne me convainc pas. Je trouve qu'en l'adoucissant, il le gâche un peu. Du coup, c'est L'Idiot mon préféré (dont les digressions sont splendides et parfaitement maîtrisées et pas du tout plombantes - contrairement à Guerre et Paix où Tolstoï m'emmerdait quand il quittait l'histoire), suivi de peu par Les Possédés mais ça, tu devais déjà t'en douter Saule.
Les Possédés, j'avais eu du mal avec. Je le trouvais compliqué et sombre. Je devrais le relire, pour me faire une meilleure idée.
Les Possédés, j'avais eu du mal avec. Je le trouvais compliqué et sombre. Je devrais le relire, pour me faire une meilleure idée.
Oui, Les Possédés est extrêmement sombre mais ca fait partie des choses que j'avais particulièrement aimé dedans. Je crois que c'est le deuxième Dostoïevski que j'ai lu (après Le Joueur) et il a achevé de me rendre Dosto indispensable. Je trouve aussi que c'est l'occasion pour Dostoievski de montrer qu'il est bien le plus grand écrivain de tous les temps : on trouve une trame à peu près semblable au Père et Fils de Tourguéniev (relation père/fils, nihilisme en Russie) mais Dosto le surpasse tellement, le pousse encore plus loin, jusqu'à faire paraître le chef-d'oeuvre de Tourgueniev presque fade. Et puis on trouve des digressions absolument fabuleuses (notamment celle sur Dieu et le suicide qu'on retrouve sur une bonne partie du livre) et puis, je sais pas si c'est vrai, mais je trouve qu'on dirait que Dosto se dédouble dans ce roman et qu'il oppose finalement le jeune Fedor plein de feu qui rejoint les mouvements nihilistes au Dostoievski post-goulag, plus mûr et fervent croyant. Je le considère vraiment comme un chef d'oeuvre et j'avoue que je comprends pas pourquoi il est relativement obscur comparé à d'autres de ses livres.
D'où ton pseudo :))...
J'ai adoré aussi la lecture de ce livre qui est resté pour moi un de mes plus grands souvenirs de lecture... pour ne plus être un souvenir du tout ... Je l'ai lu il y a plus de vingt ans et j'ai quasiment tout oublié.
J'ai adoré aussi la lecture de ce livre qui est resté pour moi un de mes plus grands souvenirs de lecture... pour ne plus être un souvenir du tout ... Je l'ai lu il y a plus de vingt ans et j'ai quasiment tout oublié.
Un livre de l'attente et "sans action": Un balcon en forêt de Gracq
D'où ton pseudo :))...
J'ai adoré aussi la lecture de ce livre qui est resté pour moi un de mes plus grands souvenirs de lecture... pour ne plus être un souvenir du tout ... Je l'ai lu il y a plus de vingt ans et j'ai quasiment tout oublié.
Exactement :)
Alors, c'est que c'est sûrement le moment de le relire. Surtout qu'avec vingt ans de plus, t'auras certainement une perspective différente.
Bonsoir!
J'ai pas pu venir avant sur le site, merci pour tous ces titres! Je peux me pencher sur cette question jusqu'à la fin de mes jours à ce que je vois!
Pour la question de SJB ( je crois), oui, je parlais de l'ennui métaphysique, comme celui qu'exprime Kertész dans son oeuvre ( Etre sans destin), il prétendait qu'en captivité, on s'ennuie, je vous mets l'extrait, c'est au moment où Gyurka, le déporté est libéré et qu'un journaliste lui pose des questions sur sa captivité:
""-Comment imaginerais-tu l'enfer?
Je l'imaginerais comme un endroit où l'on ne peut pas s'ennuyer", cependant ai-je ajouté, on pouvait s'ennuyer dans un camp de concentration, même à Auschwitz, sous certaines conditions bien sûr. Il s'est tu un moment puis il a demandé, mais déjà presque à contrecoeur, me semblait-il: " Et comment expliques-tu cela?", et après une brève réflexion, j'ai trouvé une réponse: " le temps". "Comment ça, le temps?" "Je veux dire que le temps ça aide." "Ca aide...?A quoi?" "A tout""
Je ne sais pas si cette perception du temps est similaire entre ceux qui ont connus la captivité des camps ( que ce soient des camps nazis, japonais ou russes) et ceux qui ont connus celle de la prison.
J'ai beaucoup de mal avec Dostoïevski, j'ai tenté "les possédés" mais c'est un des seuls livres que je n'arrive pas à lire, probablement qu'il me faudra encore un peu de temps avant de me jeter dedans...
Néanmoins comme tu le disais Jules :
"Mais tu veux aussi élargir le débat: sensationnel ou non ?
Je dirais qu'il y a de très nombreuses manières de ressentir l'enfermement. Il y a même des gens qui s'y adaptent très bien !"
Je pensais également au lecteur, pour moi, il n'est pas anodin qu'un auteur comme Levi soit davantage lu que Semprun qui, si je peux me permettre possède davantage de talent littéraire. Ou encore si l'on doit citer une oeuvre portant sur la captivité de cette époque, on parlera davantage de Rousset que d'Améry. Est-ce alors cette attente du public appréciant l'anecdote macabre, un peu gore qui conditionne dans un sens l'écriture de l'enfermement et ainsi influence l'écrivain dans ses choix?
J'ai pas pu venir avant sur le site, merci pour tous ces titres! Je peux me pencher sur cette question jusqu'à la fin de mes jours à ce que je vois!
Pour la question de SJB ( je crois), oui, je parlais de l'ennui métaphysique, comme celui qu'exprime Kertész dans son oeuvre ( Etre sans destin), il prétendait qu'en captivité, on s'ennuie, je vous mets l'extrait, c'est au moment où Gyurka, le déporté est libéré et qu'un journaliste lui pose des questions sur sa captivité:
""-Comment imaginerais-tu l'enfer?
Je l'imaginerais comme un endroit où l'on ne peut pas s'ennuyer", cependant ai-je ajouté, on pouvait s'ennuyer dans un camp de concentration, même à Auschwitz, sous certaines conditions bien sûr. Il s'est tu un moment puis il a demandé, mais déjà presque à contrecoeur, me semblait-il: " Et comment expliques-tu cela?", et après une brève réflexion, j'ai trouvé une réponse: " le temps". "Comment ça, le temps?" "Je veux dire que le temps ça aide." "Ca aide...?A quoi?" "A tout""
Je ne sais pas si cette perception du temps est similaire entre ceux qui ont connus la captivité des camps ( que ce soient des camps nazis, japonais ou russes) et ceux qui ont connus celle de la prison.
J'ai beaucoup de mal avec Dostoïevski, j'ai tenté "les possédés" mais c'est un des seuls livres que je n'arrive pas à lire, probablement qu'il me faudra encore un peu de temps avant de me jeter dedans...
Néanmoins comme tu le disais Jules :
"Mais tu veux aussi élargir le débat: sensationnel ou non ?
Je dirais qu'il y a de très nombreuses manières de ressentir l'enfermement. Il y a même des gens qui s'y adaptent très bien !"
Je pensais également au lecteur, pour moi, il n'est pas anodin qu'un auteur comme Levi soit davantage lu que Semprun qui, si je peux me permettre possède davantage de talent littéraire. Ou encore si l'on doit citer une oeuvre portant sur la captivité de cette époque, on parlera davantage de Rousset que d'Améry. Est-ce alors cette attente du public appréciant l'anecdote macabre, un peu gore qui conditionne dans un sens l'écriture de l'enfermement et ainsi influence l'écrivain dans ses choix?
L'ennui métaphysique serait plutôt un sujet pour Saule que pour moi. ;-))
Moi cette idée me fait horreur.
Ma grand-mère, qui est morte à plus de nonante ans, m'avait un jour dit :
- Je ne me suis jamais ennuyée de ma vie. Elle était veuve depuis plus de trente ans et depuis elle vivait seule.
Évidemment, l'ennui ne se commande pas. Enfin, peut-être, je n'en sais rien. Mais je pense qu'il faut toujours lutter pour ne pas se laisser empêtrer.
Et je sais qu'au Moyen-Age l'ennui était compté parmi les péchés capitaux.
C'est, je pense, ce qui fait la force du Soldat Denissovitch : il lutte pour sa vie, bien sûr, mais d'abord contre l'ennui. Il faut le voir construire son mur pour comprendre.
Je crois que chacun trouve dans les livres quelque chose auquel il croit ; ce passage m'a toujours vraiment frappé. Je le relis bien souvent. Le soldat Denissovitch et ma grand-mère sont mes modèles.
(Vous m'excuserez cet épanchement sentimental, j'étais en veine de confidence...) ;-))
Moi cette idée me fait horreur.
Ma grand-mère, qui est morte à plus de nonante ans, m'avait un jour dit :
- Je ne me suis jamais ennuyée de ma vie. Elle était veuve depuis plus de trente ans et depuis elle vivait seule.
Évidemment, l'ennui ne se commande pas. Enfin, peut-être, je n'en sais rien. Mais je pense qu'il faut toujours lutter pour ne pas se laisser empêtrer.
Et je sais qu'au Moyen-Age l'ennui était compté parmi les péchés capitaux.
C'est, je pense, ce qui fait la force du Soldat Denissovitch : il lutte pour sa vie, bien sûr, mais d'abord contre l'ennui. Il faut le voir construire son mur pour comprendre.
Je crois que chacun trouve dans les livres quelque chose auquel il croit ; ce passage m'a toujours vraiment frappé. Je le relis bien souvent. Le soldat Denissovitch et ma grand-mère sont mes modèles.
(Vous m'excuserez cet épanchement sentimental, j'étais en veine de confidence...) ;-))
"Et je sais qu'au Moyen-Age l'ennui était compté parmi les péchés capitaux. "
Tu es sérieux là? Je savais pas çà, tu l'a appris où?!On a beau dire ce qu'on veut c'était quand même spécial le moyen-age...
Je pense que le tempérament doit jouer, mais on peut réellement s'ennuyer dans le sens où il est difficile de trouver un sens, une explication au fait d'être là et en fin de compte se "décrocher" de la réalité.
Tu es sérieux là? Je savais pas çà, tu l'a appris où?!On a beau dire ce qu'on veut c'était quand même spécial le moyen-age...
Je pense que le tempérament doit jouer, mais on peut réellement s'ennuyer dans le sens où il est difficile de trouver un sens, une explication au fait d'être là et en fin de compte se "décrocher" de la réalité.
sJB,
ca veut dire quoi 'nonantes ans' ?
ca veut dire quoi 'nonantes ans' ?
Nonantes ? - Je n'en sais rien... ;-))
Un livre sur le sujet qui n'est presque jamais cité : Dans les Prisons de Mao.
Un livre des années soixante qui est passé sans faire de bruit. Écrit par le prisonnier lui-même ; un gars dont la mère était française et le père chinois. J'ai oublié son nom.
Il a obtenu sa liberté par échange contre je ne sais plus trop quoi. Un échange diplomatique.
C'est, paraît-il, le seul qui soit sorti vivant des prisons de Mao.
Son livre est donc un témoignage unique au monde.
Il a été mal reçu en France. On a d'abord, comme d'habitude, prétendu que c'était un faux. Et puis on a dû se rendre à l'évidence : il s'agissait d'un authentique prisonnier de Mao.
Dans les salons parisiens où on pense, la mode du communisme battait de l'aile depuis Brenjev et la parution de l'Archipel du Goulag. Alors il était de bon ton d'être Maoïste ; si bien que ce témoignage tombait comme un cheveu dans la soupe.
L'auteur s'excuse de ne pas savoir écrire convenablement mais il n'a pas accepté la moindre correction à son récit.
Il voulait donner un témoignage rigoureusement authentique.
Et il a réussi un livre pathétique.
Un livre des années soixante qui est passé sans faire de bruit. Écrit par le prisonnier lui-même ; un gars dont la mère était française et le père chinois. J'ai oublié son nom.
Il a obtenu sa liberté par échange contre je ne sais plus trop quoi. Un échange diplomatique.
C'est, paraît-il, le seul qui soit sorti vivant des prisons de Mao.
Son livre est donc un témoignage unique au monde.
Il a été mal reçu en France. On a d'abord, comme d'habitude, prétendu que c'était un faux. Et puis on a dû se rendre à l'évidence : il s'agissait d'un authentique prisonnier de Mao.
Dans les salons parisiens où on pense, la mode du communisme battait de l'aile depuis Brenjev et la parution de l'Archipel du Goulag. Alors il était de bon ton d'être Maoïste ; si bien que ce témoignage tombait comme un cheveu dans la soupe.
L'auteur s'excuse de ne pas savoir écrire convenablement mais il n'a pas accepté la moindre correction à son récit.
Il voulait donner un témoignage rigoureusement authentique.
Et il a réussi un livre pathétique.
Je crois que les français n'utilisent pas couramment septante, quatre vingt, nonante ...
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