La libéralisation de la poste est tout à fait dans la logique du Libéralisme.
Je mets une majuscule à libéralisme parce que la doctrine c’est le Libéralisme alors que le capitalisme n’est qu’un moyen de financement des entreprises ; c’est un outil. Du moins, c’était ça au départ. Aujourd’hui le capitalisme est devenu une fin en soi, c'est-à-dire une façon de gagner de l’argent avec de l’argent : en jouant en bourse, par exemple.
Mais on se comprend : quand on parle du capitalisme comme doctrine, on veut dire le Libéralisme.
Ceci dit, pour la poste, c’est une réussite du point de vue du Libéralisme. La poste privatisée est devenue rentable et elle fait des bénéfices. Autrefois elle coûtait à la société.
Du point de vue humain, c’est une catastrophe : le facteur qui portait les lettres était un élément de la vie sociale, surtout à la campagne. De plus, la poste donnait du travail à un tas de gens qui n’étaient pas très productifs mais qui donnaient un sens à leur vie en travaillant. Maintenant ces gens sont au chômage et c’est, au point de vue social, une catastrophe !
Et alors « le service » est devenu en dessous de tout mais… ça rapporte !
Mais je croyais avoir compris que "la main invisible" c'était quand même autre chose que les privatisations...
Je mets une majuscule à libéralisme parce que la doctrine c’est le Libéralisme alors que le capitalisme n’est qu’un moyen de financement des entreprises ; c’est un outil. Du moins, c’était ça au départ. Aujourd’hui le capitalisme est devenu une fin en soi, c'est-à-dire une façon de gagner de l’argent avec de l’argent : en jouant en bourse, par exemple.
Mais on se comprend : quand on parle du capitalisme comme doctrine, on veut dire le Libéralisme.
Ceci dit, pour la poste, c’est une réussite du point de vue du Libéralisme. La poste privatisée est devenue rentable et elle fait des bénéfices. Autrefois elle coûtait à la société.
Du point de vue humain, c’est une catastrophe : le facteur qui portait les lettres était un élément de la vie sociale, surtout à la campagne. De plus, la poste donnait du travail à un tas de gens qui n’étaient pas très productifs mais qui donnaient un sens à leur vie en travaillant. Maintenant ces gens sont au chômage et c’est, au point de vue social, une catastrophe !
Et alors « le service » est devenu en dessous de tout mais… ça rapporte !
Mais je croyais avoir compris que "la main invisible" c'était quand même autre chose que les privatisations...
Maintenant, je suis désolé mais « je dois » aller voir Belgique-Autriche…
Les p’tits Belges ont besoin qu’on les encourage…
Les p’tits Belges ont besoin qu’on les encourage…
Je viens de voir sur Arte un documentaire remarquable (RTBF et France) sur la situation des centrales nucléaires en Europe et surtout sur leur entretien. Il y avait beaucoup de témoignages de travailleurs de cette fameuse "sous-traitance" à laquelle font appel les EDF, Electrabel, etc...et franchement il y a de quoi avoir froid dans le dos. Au nom de la rentabilité et de la concurrence , les contrôles, au lieu d'être assurés par le service public , sont confiés à des sous-traitants qui payent leurs salariés au lance-pierre et qui surtout ne font pas ressortir les anomalies de fonctionnement des centrales ainsi que le véritable état de leur entretien. Autrement dit, pour faire baisser les coûts, nos centrales sont contrôlées par des gens qui n'ont pas le droit de signaler les incidents ou anomalies constatées, sont iradiés à des doses supérieures à la normale lors des réparations, et n'ont aucun recours en cas de développement de cancers au delà de 15 ans. 80 % des contrôles sont effectués par des sous-traitants privés ! Et on est dans le cadre du nucléaire!Je trouve ça terrifiant!
Saint Jean dit que le salaire n'est pas là pour motiver, mais qu'il répond à l'offre et à la demande.
Je crois qu'il oublie aussi le rapport de force de type syndical qui devrait entrer dans cette idée d'offre et de demande : un blocage syndical peut être une manière de réduire l'offre etc.
Mais ce que je veux dire c'est que l'argent tend à devenir la valeur suprême et les personnes qui travaillent pour d'autres raisons (fonctionnaire intègre, chef d'entreprise responsable, ouvrier consciencieux...) en un mot ceux qui ont permis au capitalisme de se développer sont marginalisés et ont de moins en moins d'efficace sociale (voir Pieronnelle et les dégats de la sous-traitance nucléaire, très logiques en un sens). D'où les dénonciations verbales par les politiques de la finance, de la corruption, de l'avidité généralisée, l'appel à la moralisation du capitalisme etc.
Dans les années 60 même un bon salaire ne suffisait pas à garder les ouvriers dans des métiers détestables. Mais aujourd'hui les salaires sont si bas qu'il est difficile de refuser une place sous peine de précarité.
Toutefois il est clair que le salaire n'est pas l'unique motivation en tout temps et en tout lieu. Ainsi devient pensable l'égalité des revenus. Cette mesure est juste en elle-même car les métiers les mieux payés sont aussi les plus intéressants souvent, et ceux qui ont demandés le plus d'études donc un triple privilège. Pourquoi être récompensé trois fois? Demandez à un gosse si à salaire égal il préfère être caissier ou ingénieur aéronautique, demandez à un inspecteur du travail (+- 3000 euros, grosse responsabilité) s'il voudrait devenir routier ou conducteur de bus (+- 2000 euros grosse responsabilité aussi) au cas où on le passe à 2000 euros...
Ensuite, si on repense la division du travail, l'égalité des revenus est l'excellence même, la sortie de la mentalité économiste et de basse rivalité. Sans parler des revenus du capital...
Et cette mesure est nécessaire à l'égalité politique, donc à la démocratie.
Voilà une mesure concrète qui changerait les choses en profondeur!
J'ai par ailleurs, comme Bolcho, rédigé un texte sur l'égalité des revenus et la division du travail. Si d'aucuns sont intéressés je peux transmettre.
Je crois qu'il oublie aussi le rapport de force de type syndical qui devrait entrer dans cette idée d'offre et de demande : un blocage syndical peut être une manière de réduire l'offre etc.
Mais ce que je veux dire c'est que l'argent tend à devenir la valeur suprême et les personnes qui travaillent pour d'autres raisons (fonctionnaire intègre, chef d'entreprise responsable, ouvrier consciencieux...) en un mot ceux qui ont permis au capitalisme de se développer sont marginalisés et ont de moins en moins d'efficace sociale (voir Pieronnelle et les dégats de la sous-traitance nucléaire, très logiques en un sens). D'où les dénonciations verbales par les politiques de la finance, de la corruption, de l'avidité généralisée, l'appel à la moralisation du capitalisme etc.
Dans les années 60 même un bon salaire ne suffisait pas à garder les ouvriers dans des métiers détestables. Mais aujourd'hui les salaires sont si bas qu'il est difficile de refuser une place sous peine de précarité.
Toutefois il est clair que le salaire n'est pas l'unique motivation en tout temps et en tout lieu. Ainsi devient pensable l'égalité des revenus. Cette mesure est juste en elle-même car les métiers les mieux payés sont aussi les plus intéressants souvent, et ceux qui ont demandés le plus d'études donc un triple privilège. Pourquoi être récompensé trois fois? Demandez à un gosse si à salaire égal il préfère être caissier ou ingénieur aéronautique, demandez à un inspecteur du travail (+- 3000 euros, grosse responsabilité) s'il voudrait devenir routier ou conducteur de bus (+- 2000 euros grosse responsabilité aussi) au cas où on le passe à 2000 euros...
Ensuite, si on repense la division du travail, l'égalité des revenus est l'excellence même, la sortie de la mentalité économiste et de basse rivalité. Sans parler des revenus du capital...
Et cette mesure est nécessaire à l'égalité politique, donc à la démocratie.
Voilà une mesure concrète qui changerait les choses en profondeur!
J'ai par ailleurs, comme Bolcho, rédigé un texte sur l'égalité des revenus et la division du travail. Si d'aucuns sont intéressés je peux transmettre.
Juste pour être sûr, car ce n'est pas clair : "Demandez à un gosse si à salaire égal il préfère être caissier ou ingénieur aéronautique", c'est quoi la réponse ?
Parce qu'en ce qui me concerne (ingénieur - 40 ans), je peux t'assurer qu'à salaire égal, je choisis sans hésiter le métier avec le moins de responsabilités, car les responsabilités (et le stress qu'elles engendrent) tuent bien plus que n'importe quel accident de travail...
Alors, s'il est vrai que "la gloriole" joue et qu'il est toujours "mieux" de se présenter comme avocat que comme caissier, il me semble quand même que la finalité de la "chose travail" est de remplir son assiette tout en ayant du temps pour soi, pour sa famille et de pouvoir regarder son futur sans double pontage coronarien !
... et pourtant je suis un vilain capitaliste élitiste nietzschéen de droite ! Damned, j'écoute trop souvent Bolcho ces derniers temps... ^^
Parce qu'en ce qui me concerne (ingénieur - 40 ans), je peux t'assurer qu'à salaire égal, je choisis sans hésiter le métier avec le moins de responsabilités, car les responsabilités (et le stress qu'elles engendrent) tuent bien plus que n'importe quel accident de travail...
Alors, s'il est vrai que "la gloriole" joue et qu'il est toujours "mieux" de se présenter comme avocat que comme caissier, il me semble quand même que la finalité de la "chose travail" est de remplir son assiette tout en ayant du temps pour soi, pour sa famille et de pouvoir regarder son futur sans double pontage coronarien !
... et pourtant je suis un vilain capitaliste élitiste nietzschéen de droite ! Damned, j'écoute trop souvent Bolcho ces derniers temps... ^^
A mon avis le gosse choisira le métier qui le fait rêver, et il est peu probable que ce soit caisier, ne serait-ce que parce que c'est un métier dévalorisé socialement et que les rêves ont aussi une origine sociale. Sans cela je rêverais de voir la Vierge comme un médiéval!
Après, toi tu vois les responsabilités comme des contraintes, soit! Mais toutes les responsabilités ne sont pas rejetées ainsi, je crois que le sens qu'on leur donne et la manière dont on est impliqué dans le procès global de production joue beaucoup. Ensuite il y a certainement un problème d'organisation du travail.
Mais si a salaire égal tout le monde refuse les responsabilités, alors les responsabilités seront considérées comme des tâches pénibles et alors il faudra, non pas les rémunérer (toi tu reste ingénieur pour quelques dollars de plus, comme quoi tu monnaies ton coeur pour pas si cher!) mais les partager et les faire tourner.
Comme à la guerre! Si l'assemblée des citoyens décide de la guerre, pourquoi l'un aurait-il le droit d'y échapper? C'est atroce et lâche de payer des gens pour faire ce qui nous dégoûte. D'ailleurs, aux Etats-Unis comme ailleurs, les soldats du rang sont peu payés, on leur fait miroiter la citoyenneté, le reclassement etc.
Après, toi tu vois les responsabilités comme des contraintes, soit! Mais toutes les responsabilités ne sont pas rejetées ainsi, je crois que le sens qu'on leur donne et la manière dont on est impliqué dans le procès global de production joue beaucoup. Ensuite il y a certainement un problème d'organisation du travail.
Mais si a salaire égal tout le monde refuse les responsabilités, alors les responsabilités seront considérées comme des tâches pénibles et alors il faudra, non pas les rémunérer (toi tu reste ingénieur pour quelques dollars de plus, comme quoi tu monnaies ton coeur pour pas si cher!) mais les partager et les faire tourner.
Comme à la guerre! Si l'assemblée des citoyens décide de la guerre, pourquoi l'un aurait-il le droit d'y échapper? C'est atroce et lâche de payer des gens pour faire ce qui nous dégoûte. D'ailleurs, aux Etats-Unis comme ailleurs, les soldats du rang sont peu payés, on leur fait miroiter la citoyenneté, le reclassement etc.
Pendragon, tu uses de stratagèmes indécents!
Pour en revenir au Système des inégalités.
Si on en croit leurs chiffres, l'ingénieur à bien moins de chance de subir un double pontage coronarien que le routier. Il a généralement plus de temps à consacrer à sa famille et en faisant des choses de meilleure qualité. Même si l'ingénieur est aussi en voie de prolétarisation...
Pour en revenir au Système des inégalités.
Si on en croit leurs chiffres, l'ingénieur à bien moins de chance de subir un double pontage coronarien que le routier. Il a généralement plus de temps à consacrer à sa famille et en faisant des choses de meilleure qualité. Même si l'ingénieur est aussi en voie de prolétarisation...
Si on en croit leurs chiffres, l'ingénieur à bien moins de chance de subir un double pontage coronarien que le routier. Il a généralement plus de temps à consacrer à sa famille et en faisant des choses de meilleure qualité. Même si l'ingénieur est aussi en voie de prolétarisation...
C'est pour moi d'une évidence absolue! Retirer la responsabilité c'est affaiblir l'individu, lui demander de ne plus faire travailler son cerveau, ne plus le considérer comme citoyen responsable en ne lui donnant aucun rôle à jouer! On peut vouloir refuser certaines responsabilités en tant que chef par exemple parce qu'on ne veut pas faire le jeu d'un certain pouvoir. Mais refuser de se responsabiliser dans son travail, surtout si on l'a choisi me parait complètement aberrant, surtout quand tant de gens sont obligés de faire un travail ininteressant. J'ai vu des gens dans certains services reprendre goût à leur travail car on leur avait donné une responsabilité, même minime,; ils ne supportaient plus de ne faire que du classement et devenaient neurasthéniques. Je suis d'accord pour que l'ingénieur ne soit pas surpayé par rapport au manoeuvre, mais pour que le travail ne soit pas considéré comme un fardeau et comme uniquement alimentaire il faut que l'un comme l'autre sentent qu'ils ont un rôle dans les rouages de la société.
Nous sommes donc bien à nouveau au centre du débat : je pars de la constatation que l'homme est ce qu'il est et que donc, imaginer un monde où tout travail est payé de la même façon est une aberration car cela va créer un déséquilibre... tandis que vous (ici, toi, Aube, en l'occurence), partez d'une utopie de monde idéal et tentez de le faire coïncider avec notre monde actuel... un peu comme si vous achetiez une chemise avant de connaître votre encolure !
L'exemple du routier est mal choisi, si je puis me permettre, puisqu'il est (par définition) sur la route ! Par contre, entre un cadre et un ouvrier, croyez-moi, c'est l'ouvrier qui voit le plus ses enfants et qui a le moins de risque cardiaque... et donc, si salaire égal, soyons tous ouvriers, au diable la gloriole, soyons simplement heureux de vivre...
aaah, vous voyez que j'ai raison et qu'il est impensable d'avoir des salaires égaux, plus personnes ne voudraient faire ni les "sales" métiers, ni les responsabilisants, ni les stressants, ...
Quant à l'idée de "faire tourner" les métiers, une fois de plus (et cela a déjà été dit maintes fois, mais je n'ai pas les liens des forums), c'est le genre d'idée qui est magnifique pour un microcosme, une belle ville nommée Utopia où More y est le dieu, mais c'est tout simplement et totalement infaisable sur une échelle plus grande, alors, pourquoi en parler ? Ce n'est pas une solution, c'est un rêve... un peu comme quand je disais qu'il fallait donner une fois pour toute 1 000 000 d'euros à chaque bébé qui nait et puis, plus RIEN, pour le restant de sa vie ! Ce sont des idées irréalisables, alors, n'en parlons pas comme si c'était notre devenir puisqu'il n'en est rien !
Du concret les amis, du concret ! ^^
L'exemple du routier est mal choisi, si je puis me permettre, puisqu'il est (par définition) sur la route ! Par contre, entre un cadre et un ouvrier, croyez-moi, c'est l'ouvrier qui voit le plus ses enfants et qui a le moins de risque cardiaque... et donc, si salaire égal, soyons tous ouvriers, au diable la gloriole, soyons simplement heureux de vivre...
aaah, vous voyez que j'ai raison et qu'il est impensable d'avoir des salaires égaux, plus personnes ne voudraient faire ni les "sales" métiers, ni les responsabilisants, ni les stressants, ...
Quant à l'idée de "faire tourner" les métiers, une fois de plus (et cela a déjà été dit maintes fois, mais je n'ai pas les liens des forums), c'est le genre d'idée qui est magnifique pour un microcosme, une belle ville nommée Utopia où More y est le dieu, mais c'est tout simplement et totalement infaisable sur une échelle plus grande, alors, pourquoi en parler ? Ce n'est pas une solution, c'est un rêve... un peu comme quand je disais qu'il fallait donner une fois pour toute 1 000 000 d'euros à chaque bébé qui nait et puis, plus RIEN, pour le restant de sa vie ! Ce sont des idées irréalisables, alors, n'en parlons pas comme si c'était notre devenir puisqu'il n'en est rien !
Du concret les amis, du concret ! ^^
Dans notre culture capitaliste, il y a une confusion des valeurs spirituelles et matérielles. Le prestige social est lié à notre salaire, pas à ce qu'on est. Si les gens veulent gagner plus, ce n'est pas par besoin, c'est pour la reconnaissance sociale. Ce qui compte, c'est de gagner plus que le voisin.
Dans une société qui met en avant des valeurs spirituelles plutôt que matérielles, comme le Tibet traditionnel, ça pourrait être le contraire : là-bas on valorise le détachement, celui qui vit frugalement jouit d'une considération de ses pairs. L'opposé de notre mode de vie.
Il est clair qu'on peut valoriser le travail autrement que par l'argent. Par exemple, dans la communauté de développeur open-source, les gens sont prêt à travailler pour le respect de leur pairs, pour avoir son nom dans un forum,etc.
Mais nous sommes dans un cercle vicieux : notre système ne peut fonctionner sans croissance, donc il faut que chacun de nous gagne plus, ou s'endette, pour consommer et relancer la production. C'est pourquoi des valeurs négatives à l'époque, comme la convoitise, le gaspillage (changé de GSM tout les ans), etc. sont devenues positives.
Near, ça m'intéresse ton résumé, tu peux me l'envoyer par mail.
Dans une société qui met en avant des valeurs spirituelles plutôt que matérielles, comme le Tibet traditionnel, ça pourrait être le contraire : là-bas on valorise le détachement, celui qui vit frugalement jouit d'une considération de ses pairs. L'opposé de notre mode de vie.
Il est clair qu'on peut valoriser le travail autrement que par l'argent. Par exemple, dans la communauté de développeur open-source, les gens sont prêt à travailler pour le respect de leur pairs, pour avoir son nom dans un forum,etc.
Mais nous sommes dans un cercle vicieux : notre système ne peut fonctionner sans croissance, donc il faut que chacun de nous gagne plus, ou s'endette, pour consommer et relancer la production. C'est pourquoi des valeurs négatives à l'époque, comme la convoitise, le gaspillage (changé de GSM tout les ans), etc. sont devenues positives.
Near, ça m'intéresse ton résumé, tu peux me l'envoyer par mail.
Moi aussi Near je veux bien le recevoir
Par contre, entre un cadre et un ouvrier, croyez-moi, c'est l'ouvrier qui voit le plus ses enfants et qui a le moins de risque cardiaque... et donc, si salaire égal, soyons tous ouvriers, au diable la gloriole, soyons simplement heureux de vivre...
Franchement je trouve ces propos choquants! Tu devrais peut être aller faire un stage dans une usine en tant qu'ouvrier, tu verrais si le soir tu serais tellement heureux de vivre, en plus dans un HLM en banlieue! Tu me diras que si l'ouvrier gagne comme l'ingénieur il n'habitera plus dans un HLM...Où est le crime? Celui de côtoyer cet ouvrier dans une banlieue plus chic? Le fait de gagner plus est-il si valorisant? Est-ce une fin en soi pour te rendre heureux? Tous les "travailleurs" (tu en es un aussi) ne devraient-ils pas avoir le même droit d'être heureux? Je ne juge pas, je sais que de faire des études est souvent considéré comme lourd, voire même une contrainte, et qu'au bout on cherche une reconnaissance par l'argent. C'est d'ailleurs le gros problème avec ceux qui font médecine par exemple. Ils veulent, en plus du statut qui peut être normal, être "récompensé" par des revenus conséquents, alors qu'ils sont dans un domaine purement humain (la santé) qui devrait être libéré totalement de la notion de rentabilité. Alors pourquoi ne pas considérer ses études comme une richesse, un sacré cadeau par rapport a ceux qui n'ont pu en faire (et pour cela ils devraient crever de faim?). Est-ce qu'un travail pénible et qui use (contrairement à ce que tu affirmes) ne vaut pas un travail au statut social "supérieur" ? Je veux dire bien sûr sur le plan humain mais aussi par rapport à l'importance dans le fonctionnement de la société. Alors bien sûr, quand on jette comme des klynex des ouvriers et des cadres ,parce que l'entreprise n'est soi-disant plus rentable il ne faut pas s'étonner que la notion de travail ait perdu toute sa valeur. A l'heure actuelle on a tendance à plaindre plus le cadre (qui était très bien payé) qui perd son boulot car il va perdre sa maison, ne pourra plus rembourser ses dettes , suivre son train de vie, par rapport à l'ouvrier qui lui n'avait rien. Même l'inégalité existe sur ce plan! car l'ouvrier sera encore plus misérable car il n'aura rien pu construire, ni économiser, ni connaitre un peu de train de vie. Non seulement son travail est lourd, dévalorisant, mais il n'a pas la possibilité de vivre correctement. Le capitalisme a tellement perverti le système que l'ouvrier n'a plus de considération pour lui-même. Alors pourquoi ne pas vivre d'allocations puisqu'on vaut si peu! Cela ne pourra pas durer. Tous les êtres humains se valent en tant qu'être humain. Après il y a ceux qui se débrouillent mieux, sont plus doués, plus courageux, sont plus favorisés au départ;c'est un avantage, mais le droit de vivre correctement doit être le même pour tous sinon la vie en société n'a plus de sens;
mais peut être que je redis des choses déjà dites, je n'ai pas encore tout lu.....
Saint Jean dit que le salaire n'est pas là pour motiver, mais qu'il répond à l'offre et à la demande.C’est bien vrai : à la base de tout salaire il y a l’offre (l’offre d’emploi) et la demande (le nombre des candidats capables ou d’accord pour cet emploi).
C’est le moment de ressortir ma petite histoire :
Un avion rempli de savants s’échoue sur une île déserte. Les savants s’organisent et se répartissent le travail. Tout va bien ; mais il faudra que quelqu’un se charge de ramasser les immondices. Évidemment personne ne veut ; finalement un grand savant déclare : moi je suis d’accord à condition de toucher trois fois plus que chacun d’entre vous !
Le salaire dépend bien de l’offre et de la demande…
Ça explique que si vous commandez un plombier pour déboucher votre cabinet, il vous demandera plus que votre médecin.
aaah, vous voyez que j'ai raison et qu'il est impensable d'avoir des salaires égaux, plus personnes ne voudraient faire ni les "sales" métiers, ni les responsabilisants, ni les stressants, ...
Tu ne crois pas qu'avec les avancées techniques, on pourrait se passer des "sales" métiers ou en tout cas qu'ils soient tout à fait accessoires ? Le travail de bureau, si il n'y avait pas le stress causé par la compétition et par la peur d'être viré, je me dis que ce serait assez peinard : tu irai discuter le coup à la machine à café avec les collègues, ensuite quelques réunions, quelques mails,... puis tu rentrerai chez toi à cinq heure :-)
Ce n'est pas une solution, c'est un rêve... un peu comme quand je disais qu'il fallait donner une fois pour toute 1 000 000 d'euros à chaque bébé qui nait et puis, plus RIEN, pour le restant de sa vie ! Ce sont des idées irréalisables, alors, n'en parlons pas comme si c'était notre devenir puisqu'il n'en est rien !
Mais je pense pas que c'est uniquement une utopie. L'idée de l'allocation universelle tient la route. Par contre, je crois qu'on devrait revoir notre mode de vie, et accepter un sérieux retour en arrière sur l'abondance matérielle. Mais ça ne veut pas dire qu'on serait moins heureux.
Le salaire dépend bien de l’offre et de la demande…
Ça explique que si vous commandez un plombier pour déboucher votre cabinet, il vous demandera plus que votre médecin.
Est-ce que le marché, qui équilibre l'offre et la demande, est le meilleur moyen de fixer un salaire ?
Si le marché, en fixant l'offre et la demande, offre des milliards à Johnny Halliday et rien du tout à l'enfant pakistanais qui travaille dans une usine de textile, est-ce que c'est bien ?
Il n'y a aucune théorie scientifique qui prouve que le marché est apte à déterminer le salaire de chaque métier. C'est bien ça que je critique : la croyance aveugle en la Main Invisible. Le message du marché à nos enfants est : devenez chanteur de variété, joueur de football, mais pas instituteur ou infirmière.
D'où l'appel à la moralisation du capitalisme .L’argent devient la valeur suprême parce que nous sommes dans un monde matérialiste qui a banni toutes les valeurs traditionnelles.
Nous sommes dans le monde du « interdit d’interdire – tout est permis tant qu’on n’est pas pris – moi d’abord et tout tout de suite » etc, etc…
Le capitalisme n’y est pour rien, c’est un système, comme la comptabilité est un système. Le tout est de ne pas tricher (comme on le fait maintenant avec la mondialisation).
Mais tous les systèmes sont mauvais quand on triche.
Ça c’est la belle utopie… ! Tout le monde fait son boulot pour le même salaire.
Ensuite, si on repense la division du travail, l'égalité des revenus est l'excellence même, (...)
Voilà une mesure concrète qui changerait les choses en profondeur!
Mais c’est irréaliste ; d’une manière pragmatique, tout le monde a déjà connu des cas où chacun doit faire son boulot ; par exemple dans un camp de vacances, il y a des corvées à faire… ce sont toujours les mêmes que se débinent et les mêmes qui se tapent tout le travail.
Ou à l’armée, par exemple : certains font leur boulot parce qu’ils sont bien obligés – comme Soljenitzyne dans son Goulag – et d’autres vont faire la queue à l’infirmerie…
Comme on l’a dit cent fois, pour un monde meilleur, il faudrait d’abord changer l’homme…
Est-ce que le marché, qui équilibre l'offre et la demande, est le meilleur moyen de fixer un salaire ?
Si le marché, en fixant l'offre et la demande, offre des milliards à Johnny Halliday et rien du tout à l'enfant pakistanais qui travaille dans une usine de textile, est-ce que c'est bien ?
« Un marché qui fixe l’offre et la demande », je ne comprends pas très bien. Il s’agit d’une économie planifiée, avec une autorité qui décide ce qu’il faut fabriquer et ce qui convient à chacun ?
Une dictature en fait !
Sinon, si les fans de Johnny préfèrent donner 100 euros pour voir leur idole que de donner 100 euros pour acheter le textile fabriqué par l’enfant pakistanais, que veux-tu y faire ?
Le système capitaliste n’y est pour rien !
Il faut changer les mentalités, en revenir aux vraies valeurs, au bonheur de partager, d’aider les plus faibles, il faudrait enseigner qu’on est plus heureux à donner qu’à recevoir. On pourrait aussi en revenir aux valeurs des Évangiles… par exemple aux Béatitudes.
Mais ça… !
Ben si !
Tu ne crois pas qu'avec les avancées techniques, on pourrait se passer des "sales" métiers ou en tout cas qu'ils soient tout à fait accessoires ?
.
Avant les sales travaux étaient faits par des esclaves. La machine a remplacé les esclaves.
Il restait encore des sales travaux. On les a donné aux analphabètes, nouveaux venus sur le marcher de travail dans les années 60. (Des nouveaux venus qu’il est très mal vu d’appeler par leur nom). Ensuite on a remplacé ces nouveaux venus par des robots.
Maintenant ils sont au chômage…
C’est ça le progrès…
;-))
Mais si tu juges, Pieronnelle.
Franchement je trouve ces propos choquants! (...) Je ne juge pas (...)
Tu as de la chance d’être connue sur le site comme Barrabas à la Passion, et que Pendagron soit un bon garçon.
Tout te sera pardonné… bien sûr, parce que c’est toi. ;-))
Mais, si je peux me permettre, tu dois juger les arguments et pas celui qui les donne.
(J’ai essayé de dire ça gentiment… surtout ne t'en va pas !) ;-))
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