Oui en effet Poupi, il y a des passages très beaux et surprenants dans ce livre. Malgré ses défauts, il reste que c'est une oeuvre monumentale qui mérite d'être lue ! Tout comme toi, j'ai apprécié les réflexions philosophiques de Aue sur la vie et son absurdité. Juste la fin m'a un peu gâché mon plaisir. ;-)
Plus que 100 pages... Courage !!
Poupi, j'ai hâte de lire ce que tu penses de la fin... ;-)
Yeeeeees !! I did it !
Enfin, fini la brique Littell ! :oD
Et bien, écoute, la fin secoue, c'est mouvementé, c'est bordelique, et la scène ou Aue se ridiculise devant ses dix camarades et son Fuhrer...à mourir de rire !
La critique vient bientot !
Enfin, fini la brique Littell ! :oD
Et bien, écoute, la fin secoue, c'est mouvementé, c'est bordelique, et la scène ou Aue se ridiculise devant ses dix camarades et son Fuhrer...à mourir de rire !
La critique vient bientot !
Très belle critique Poupi ! ;-)
Je suis à la page 121. Le meilleur pour moi, jusqu'à présent c'est l'introduction et les dissertations que fait l'auteur sur la responsabilité et la culpabilité. L'histoire ensuite, jusqu'au stade où je suis arrivé me fait un peu penser à "la mort est mon métier", le fabuleux livre de Robert Merle, que franchement jusqu'à présent je trouve supérieur, ou alors à la série "Holocauste". J'en dirai plus quand je serai plus avancé dans la lecture.
Tiens, un autre brave qui se lance dans l'aventure... Je lirai les commentaires et impressions de ta lecture avec grand intérêt. ;-)
J'ai lu hier là-dedans une réflexion intéressante sur la souffrance des bourreaux, qui me paraît assez juste, même si elle peut paraître choquante. L'auteur écrit qu'ils ne haIssaient pas tous les Juifs, certains faisaient ça tout simplement parce que c'était leur travail, point à la ligne, et que ceux-là pétaient souvent un cable, ils voyaient leur femme et leurs enfants dans ceux qu'ils massacraient, d'où suicides, alccolisme etc. Et aussi que tuer des innocents les mettait parfois dans une telle rage qu'ils se vengeaient paradoxalement sur leurs victimes. Ca me fait penser à un sketch de Raymond Devos, celui du CRS qui dit :"Qaund je pense que moi qui ai une tête vide je suis obligé de taper sur un étudiant qui a la tête pleine..." Et de rage il tapait encore plus sur la tête de l'étudiant. Psychologiquement parlant, ça me paraît bien observé.
Je continue...
Je continue...
Je suis à la page 200, et le malaise est permanent. Glauque, et justifiant souvent l'injustifiable. Encore une fois dans ce genre, Robert Merle est nettement supérieur.
Voilà, je l'ai lu, et j'ai posté une critique éclair. Au total le négatif me paraît l'emporter sur le positif, malgré de superbes passages, en particulier celui du vieux Juif qui domine son assassin de toute sa hauteur morale avant de se faire tuer et enterrer où il l'a décidé. Si l'auteur avait été plus original dans son thème et ses réflexions, si Robert Merle n'avait pas écrit il y a 50 ans un magnifique livre sur le même thème avec les mêmes conclusions, j'aurais été plus clément. C'est triste à dire, mais chaque expérience de lecture d'un prix Goncourt me déçoit quelque peu.
Voilà, je l'ai terminé ! Je dois avouer que les cent dernières pages frôlent le ridicule ! Avec la bande d'enfants tueurs, je me pensais revenue dans "Sa Majesté Des Mouches". J'ai commençé à me poser de sérieuses questions à partir de là. Pour la fin, Littell en fait un peu trop à mon avis. Il tombe dans le mauvais roman d'espionnage et d'aventures avec de grosses ficelles. Aue qui pince le nez de Hitler ! Franchement ! Et puis, les deux policiers qui apparaissent toujours dans les endroits les plus inattendus : mais que faisaient-ils donc dans le métro au même endroit que Aue a choisi pour se cacher ? C'est un peu gros ! Et les Russes qui arrivent pour empêcher que les deux policiers ne lui fassent son affaire ! Et puis, Thomas qui arrive pour sauver son ami juste au bon moment. Que faisait-il dans le parc juste à ce moment-là ? Cette fin délirante enlève beaucoup de crédibilité à l'oeuvre et la ramène à une fiction certes palpitante mais sans aucun rapport avec une oeuvre un tant soit peu sérieuse. Je trouve ça un peu dommage car tout le livre est assez réussi. C'est un peu comme un film dont la fin est bâclée et tombe dans du n'importe quoi. Et puis Littell aime beaucoup les détails répugnants et il ne s'en prive pas pour la fin. Il aime décrire les cadavres en décomposition, les odeurs insoutenables, la merde et quoi encore... L'oeil qui jaillit lors de l'assassinat du chauffeur de Aue par les enfants... Bon, j'arrête ici. Je vous laisse juger par vous-même si vous avez le courage de vous taper ces 900 pages !
Je comprends tout à fait les remarques que tu fais sur la fin du roman. C’est effectivement ce que l’on ressent à la lecture des dernières pages.
Mais toutes ces invraisemblances, ces coïncidences, ces détails loufoques sont, selon moi, voulus par l'auteur.
Le rythme s'accélère, le récit perd de sa cohérence, de sa vraisemblance et de son sérieux de même le régime nazi se délite et que l’Allemagne perd la guerre.
Jusqu’au ¾ du récit, on a l’impression que la machine nazie peut tout, a tout prévu. Mais tout cela s’effrite. Les théories sur lesquelles s’était construit le nazisme s’effondrent, chacun essaie de sauver sa peau et il ne reste finalement que des assassins et leurs crimes.
Quant aux apparitions saugrenues des deux policiers (des Dupont-Dupond grotesques), elles sont, à mon avis, à rapprocher du titre "Les Bienveillantes" qui fait référence aux Erinyes, les déesses de la vengeance dans la mythologie grecque. Comme les Erinyes, les policiers pourchassent le criminel qui ne peut leur échapper et représentent, dans le livre, la mauvaise conscience d’Aue et de tous ceux qui ont participé de prêt ou de loin à ces horreurs.
Très intéressant, Avada, pourquoi ne ferais-tu pas une critique éclair pour te lancer ?
;-))
;-))
Merci de tes encouragements. C’est vrai qu’il faut se lancer un jour… Mais je crains de me répéter. Enfin, je vais essayer.
J’en profite pour corriger une horrible faute : « de près ou de loin à ces horreurs. »
J’en profite pour corriger une horrible faute : « de près ou de loin à ces horreurs. »
Ça me rappelle de bon souvenirs ce post !
Je réalise que je n'ai toujours pas lu le livre "Kapputt". Je le réserve à ma biblio cette semaine sans faute. ;-)
Je réalise que je n'ai toujours pas lu le livre "Kapputt". Je le réserve à ma biblio cette semaine sans faute. ;-)
Bons avec un "s" bien sûr...
Eh ! bien je me réjouis d'avoir ton avis, Dirlandaise.
Kaputt est pour moi un livre fétiche. Peut-être bien parce que c'est un des tous premiers livres que j'ai lus.
Kaputt est pour moi un livre fétiche. Peut-être bien parce que c'est un des tous premiers livres que j'ai lus.
j'ai eu du mal avec "les bienveillantes" si le thème du récit des atrocités vues froidement du coté du bourreau présente une originalité et à priori grand intérêt. La longueur et systématisation du propos, les répétitions de scènes d'atrocité, le manque de subjectivité, un côté très mécanique dans les description, on de plus en plus laminé mon intérêt pour ce texte. J'ai lu il y a très longtemps le roman de Malaparte j'en garde un souvenir plus fort.
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