J'avance toujours dans Belle du Seigneur.Le premier message de ce fil, il y a presque neuf ans, était sur Belle du Seigneur.
J'ai lu les deux tiers du livre de Paolo Giordano et ma foi, je ne suis pas impressionnée loin de là. Je trouve le récit insipide et creux, monotone et sans intérêt. L'écriture est fade et les personnages inintéressants. Bref, je ne le recommande pas du tout. Je ne sais pas si je vais avoir le courage de le terminer. Il y a sans doute des subtilités auxquelles je ne suis pas sensible, c'est la seule explication qui me vient à l'esprit devant mon manque d'enthousiasme et ma déception.
Heureusement j'ai reçu le Alistair Macleod...
Heureusement j'ai reçu le Alistair Macleod...
Tout allait bien, sauf que là je suis rendue à la scène où Solal tente de "séduire" Ariane. Ouf qu'il m'écoeure comme type... Pauvre petit homme beau, les femmes ne sont que des sottes, il parle de son martyre de n'être aimer que pour son corps, alors que si une femme aurait toutes les qualités et vertus du monde, mais laideron, il ne voudrait pas plus d'elle j'en suis sûre, whatever... Pour l'instant, pas séduite du tout, mon mari aurait sa promotion haut la main. Je me demande si Ariane entre dans son jeu, elle pourrait bien, je n'accroche pas vraiment à elle non plus. Sinon, je ne déteste pas le roman, mais toute l'histoire Solal-Ariane ne m'intéresse pas, comme c'est là en tout cas.
Le premier message de ce fil, il y a presque neuf ans, était sur Belle du Seigneur.
Moui, je me souviens. :)
Je n'étais pas encore là en 2005, mais quelqu'un d'autre avait fait la remarque à quelqu'un qui lisait aussi Belle et ça m'avait donné le goût de lire les premières pages de la discussion, nostalgie.
Pauvre petit homme beau, les femmes ne sont que des sottes, il parle de son martyre de n'être aimer que pour son corps, alors que si une femme aurait toutes les qualités et vertus du monde, mais laideron, il ne voudrait pas plus d'elle j'en suis sûre, whatever...
C'est comique parce qu'Ariane vient de faire un commentaire dans mon sens et il répond:
"D’ailleurs, admirer la beauté féminine, passe encore puisqu’elle est promesse de douceur, de sensibilité, de maternité. Toutes ces gentilles qui raffolent de soigner et qui courent, le feu aux jupes, être infirmières pendant les guerres, c’est touchant, et j’ai le droit moral d’aimer cette sorte de viande-là. Mais elles, cet attrait horrible qu’elles ont pour la beauté masculine qui est annonce de force physique, de courage, d’agressivité, bref de vertus animales ! Donc elles sont impardonnables !"
Que d'hypocrisie, de mauvaise fois!
Faites ce que je dis pas ce que je fais.
Bon, quelques pages plus tard, Solal n'est peut-être pas totalement un enfoiré. C'était temps.
Je préfère aller me coucher avant de changer d'avis. Je vais arrêter là pour ce soir.
J'ai lu "De Goupil à Margot" dans le tain et dans le RER, c'est un peu surréaliste de lire des écrits très terriens de Louis Pergaud dans le RER. J'ai commencé "Le vampire de Curitiba" de Dalton Trevisan au retour, c'est noir, glauque, sordide, mais très bien écrit, l'auteur ne se vautre jamais dans la fange même s'il en parle beaucoup.
J'ai lu "De Goupil à Margot" dans le tain et dans le RER, c'est un peu surréaliste de lire des écrits très terriens de Louis Pergaud dans le RER.
J'aime bien lire dans le 'tain', surtout le matin...:-)))
Bon, ok, je sors...
Je lis "La cousine Bette" de Balzac et ensuite je retrouve Alistair Macleod avec "La perte et le fracas".
J'ai abandonné "La solitude des nombres premiers"... Pourtant, la critique de Saule est bien mignonne mais bon, les goûts ne se discutent pas. ;-)
J'ai abandonné "La solitude des nombres premiers"... Pourtant, la critique de Saule est bien mignonne mais bon, les goûts ne se discutent pas. ;-)
Je viens de recevoir le Dalton Trevisan mais priorité aux livres de la bibli...
J'ai lu "De Goupil à Margot" dans le tain et dans le RER, c'est un peu surréaliste de lire des écrits très terriens de Louis Pergaud dans le RER.
J'aime bien lire dans le 'tain', surtout le matin...:-)))
Bon, ok, je sors...
Cré mâtin !
J'ai lu "De Goupil à Margot" dans le tain et dans le RER, c'est un peu surréaliste de lire des écrits très terriens de Louis Pergaud dans le RER.
J'aime bien lire dans le 'tain', surtout le matin...:-)))
Bon, ok, je sors...
Cré mâtin !
:-)))
Je viens de finir Quoi ? L'éternité, de Marguerite Yourcenar, que j'ai plutôt apprécié. Je vais attaquer prochainement L'Oeuvre au noir, de la même auteure, et Clarissa, de Stefan Zweig (on ne se refait pas), sans que l'ordre soit encore clairement tranché. Cela se fera en fonction des envies, et des disponibilités de lecture.
Et bien Nance, le moins que l'on puisse dire c'est que Belle du Seigneur ne te laisse pas indifférente!
J'aime bien quand tu fais part de ton ressenti au fur et à mesure.
Moi j'aime bien Solal, il est terriblement cynique, misogyne (mais ce sont souvent les plus grands misogynes qui souffrent le plus avec les femmes) dit des choses affreuses (et tu n'as pas fini de t'énerver, je le crains...) mais qui ne sont pas toujours complètement fausses; de plus, le lien de subordination qui existe entre eux (il est le Seigneur, elle est sa belle), il existe depuis le début et Ariane est d'accord, et c'est même ça qui la fascine quelque part (c'est discutable sur le fond, j'en conviens, mais bon...)
J'aime bien quand tu fais part de ton ressenti au fur et à mesure.
Moi j'aime bien Solal, il est terriblement cynique, misogyne (mais ce sont souvent les plus grands misogynes qui souffrent le plus avec les femmes) dit des choses affreuses (et tu n'as pas fini de t'énerver, je le crains...) mais qui ne sont pas toujours complètement fausses; de plus, le lien de subordination qui existe entre eux (il est le Seigneur, elle est sa belle), il existe depuis le début et Ariane est d'accord, et c'est même ça qui la fascine quelque part (c'est discutable sur le fond, j'en conviens, mais bon...)
Je trouve Solal hypocrite et Ariane un peu sotte. Les Hauts de Hurlevent, les personnages étaient antipathiques mais dans le bon sens, si ça veut dire quelque chose, et il y avait aussi la bonniche qui était la voix de la raison / du lecteur, pour Belle je ne m'acroche pas vraiment à leur histoire d'amour, en ce moment du moins, mais le roman est plus que ça alors ça aide.
Je viens de finir Quoi ? L'éternité, de Marguerite Yourcenar, que j'ai plutôt apprécié. Je vais attaquer prochainement L'Oeuvre au noir, de la même auteure, et Clarissa, de Stefan Zweig (on ne se refait pas), sans que l'ordre soit encore clairement tranché. Cela se fera en fonction des envies, et des disponibilités de lecture.
Magnifique programme !
Et bien Nance, le moins que l'on puisse dire c'est que Belle du Seigneur ne te laisse pas indifférente!
J'aime bien quand tu fais part de ton ressenti au fur et à mesure.
Moi j'aime bien Solal, il est terriblement cynique, misogyne (mais ce sont souvent les plus grands misogynes qui souffrent le plus avec les femmes) dit des choses affreuses (et tu n'as pas fini de t'énerver, je le crains...) mais qui ne sont pas toujours complètement fausses; de plus, le lien de subordination qui existe entre eux (il est le Seigneur, elle est sa belle), il existe depuis le début et Ariane est d'accord, et c'est même ça qui la fascine quelque part (c'est discutable sur le fond, j'en conviens, mais bon...)
Oui, il y a de cela, et c'est finalement assez moral, que les misogynes viennent à souffrir des femmes.
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