A Martin, j'adore Anouilh
Il a longtemps été déconsidéré
Il y a celles et ceux qui font la fine bouche devant l'entrée de cet auteur de théâtre dans la prestigieuse collection parce qu'il est catalogué de droite dure, et qu'il a soutenu l'acquittement de Brasillach, poète planant dans les limbes et imbécile qui s'est fourvoyé trop longtemps, comme d'autres, et n'a pas retourné sa veste au bon moment comme les autres, Drieu, que je préfère largement, ira certes encore plus loin dans l'abîme, et sa collaboration était une forme d'autodestruction. Il en est pour lire Brasillach et Anouilh seulement parce qu'ils sont de droite en oubliant les qualités littéraires de leurs oeuvres comme il y en a pour ne lire que des auteurs de gauche ce qui est un non-sens littéraire. Le premier a quand même écrit une excellente histoire du cinéma jusqu'en 1940, quelques un de ses autres livres sentent cependant un peu trop l'exaltation du converti politique au totalitarisme le plus odieux, ce qui personellement me déplaît profondément, mais ses poèmes et quelques pages montrent son incontestable talent, et l'autre est un homme lucide, qui en devient misanthrope mais jamais jusqu'à haïr réellement ses semblables. Le critique d'un magasine culturel dont je parlais dans un post précédent, f352bdd49ecca6b309a7f34388e01961.jpgHugo Cassavetti va jusqu'à suggèrer qu'Anouilh a écrit « Antigone » pour flatter les occupants allemands à travers le personnage de Créon. Celui-ci oublie visiblement que cette pièce d'Anouilh a été jouée au TNP par la troupe de Jean Vilar, homme de gauche, communiste, et que l'auteur s'inspire parfois de procédés suggèrés par Brecht qui n'est pas précisément un réactionnaire. Il n'y a guère que cette pièce d'ailleurs, « Antigone », qui trouve gràce aux yeux des journalistes et de quelques metteurs en scène de théâtres subventionnés qui semblent avoir très peur qu'on 84449da8efe612000d89b542cb7abc1b.jpgles soupçonne d'« intelligence avec l'ennemi » encore maintenant. Selon moi, Anouilh n'est considèré comme de droite que parce qu'il rejette toutes les théories globalisantes qui veulent faire le bonheur de l'être humain souvent contre son gré.
Anouilh a baigné très tôt dans le théâtre, dans la magie des planches, des comédiens et de l'ambiance de troupe. Il y a une sacrée différence entre regarder un film et voir des comédiens sur scène. On perd à l'écran, à des rares exceptions, la connivence que la proximité du public instaure avec le spectateur. Il était secrétaire de Jouvet qui ne l'aimait pas beaucoup le surnommant « le pion » à cause de la dégaine, à ses yeux, peu avenante de l'auteur dans sa jeunesse. Il a écrit des pièces à peu prés classés sous les registres de pièces « noires » pour les plus caustiques, les plus ironiques, et de pièces « roses » pour les plus insouciantes du moins en apparence, des pièces "grinçantes" satiriques pour les dernières oeuvres et "brillantes" pour ses comédies mettant en scène des personnages plus légers, la plupart étant de toutes façons entre les deux me semble-t-il. Chez Anouilh, l'innocence ne dure pas très longtemps, et parfois même elle n'est qu'une illusion. Ses innocents, souvent des jeunes filles ardentes et sauvages se retrouvent prises au piège des convenances sociales, des compromis que chacun adopte pour se donner une contenance et jouer un rôle qui lui convienne. Car pour Anouilh, c'est toute la vie qui est théâtrale. Un de ses innocents, Gaston, « le voyageur sans bagages », dans la pièce du même nom, finit par se sauver du cauchemar dans lequel on veut le faire replonger, en se trouvant un « oncle » d'une dizaine d'années lui permettant d'avoir une nouvelle chance. Cette oeuvre contient une des scènes les plus poignantes du 904d884d966296eb7ea15a209a342dbf.jpgthéâtre : Gaston, l'amnésique, vérifie l'emplacement d'une cicatrice qui se trouve sur son flanc, et qui prouve qu'il est bien Jacques, un odieux salaud, là aussi en apparence car Jacques, après tout n'était qu'un gosse, et non le gentil et simple Gaston. L'amour vrai, les sentiments profonds trouvent gràce aux yeux d'Anouilh mais ses personnages ne peuvent que rarement s'y accomplir tels Orphée et Eurydice.
On nous explique savamment et doctement qu'Anouilh ne peut plus être monté car les rapports sociaux ont changé et que les blocages, les problèmatiques, selon le mot consacré, et les hypocrisies de la société de l'auteur à son époque ne sont plus du tout les mêmes aujourd'hui. C'est bien connu : il n'y a plus de pauvres, il n'y a plus d'innocents bafoués, il n'y a plus de femmes opprimées et les échanges entre les hommes ne se basent plus du tout sur une quelconque hiérarchie sociale ou sur un quelconque besoin de compétition. Allons donc ! Cela n'a jamais été aussi b1365963a89a1eb3b71b829b50f8c5b8.jpgpuissant et encore plus hypocrite qu'auparavant car les hommes et femmes de pouvoir et d'argent, ce sont souvent les mêmes, se font passer pour des gens comme les autres, quand d'autres pleurent des larmes de crocodiles sur la pauvreté, l'équité, l'injustice et la guerre sans pour autant bouger le petit doigt. On amuse le reste du troupeau en lui promettant tel ou tel hochet social, en flattant ses bas instincts, en l'encourageant à la bassesse, selon l'auteur. En cela, Anouilh est moderne. Il n'y a pas besoin que la forme de son propos soit tarabiscotée de manière plus ou moins affectée pour que cela passe. D'ailleurs, les auteurs classés comme modernes comme Ionesco et Beckett n'intellectualisent pas leurs propos, l'un s'inspire pour la « Cantatrice Chauve » de « Laurel et Hardy » pour le burlesque de sa pièce, selon ses dires, quand l'autre pour « En attendant Godot » convoque deux « augustes » de cirque finalement pour dire ce qu'il a à dire, on pourrait écrire longuement sur la fascinante correspondance qu'il y a entre le théâtre et le cirque. Anouilh est également fasciné par les hommes de pouvoir, de Thomas Becket (pièce qui contredit edb687b49f6fe6dc06745ccaa746dc63.jpgtotalement l'opinion qui suggère qu'il flattait les occupants dans « Antigone ») à Créon, ce pouvoir étant une farce et aussi une tragédie sanglante qui se joue de la faiblesse des hommes, de leur âpreté au gain, et de leur avidité à dominer. Visiblement, l'auteur de « l'Invitation au chateau » méprise tout cela également. Quant à ceux qui le trouvent sévère, c'est que personne n'aime qu'on le mette en face de ses contradictions.
J'aime beaucoup deux pièces d'Anouilh sur des individus hors-normes, inadaptés et parfaitement intégrés, odieux et profondément sympathiques : « L'hurluberlu ou le réactionnaire amoureux » qui est une comédie brillante, virevoltante et « allegretto », qui n'est pas loin dc2cb9bf8efabbdab035e0aa9aac70a5.jpgde rappeler Goldoni voire Molière et « Ornifle ou le courant d'air » qui doit être joué par un « cabot ». Tous les deux sont des hommes tonitruants et irrespectueux des bonnes manières et conventions hypocrites admises dans les cercles mondains, qui mettent les pieds dans le plat quand le besoin s'en fait sentir, qui disent leurs faits aux imbéciles et leur vanité aux plus prétentieux des bourgeois jouant les gentilhommes. Le premier de ces personnages a encore des idéaux élevés même s'ils ne sont pas de son temps, le deuxième s'en fout, se grisant d'amours faciles et de champagne pour oublier qu'il est comme le bronze, il résonne magnifiquement mais sonne creux. Je pense que l'on ne peut décréter si Anouilh est ou non moderne, c'est un classique au même titre que Ionesco, pour lequel j'ai une tendresse particulière, et Brecht, Beckett, voire Guitry réhabilté à juste titre depuis quelques semaines.
Les photos : de haut en bas, Anouilh à la fin de sa vie, les décors de "L'invitation au chateau" par Raoul Dufy, Jacques Gamblin dans "Le voyageur sans bagages" adapté en téléfilm, une mise en scène contemporaine d'"Ornifle", une mise en scène d'"Antigone" par des jeunes et Anouilh en 1963.
PS : Chez nous Anouilh était et reste sacré. A la question d'un de mes proches demandant à un invité s'il le connaissait, l'autre crût très spirituel de répliquer : "Si je connais la nouille ? Ben ouais ! Wouarf, wouarf, wouarf !". On ne le revit plus à la maison.
http://mesterressaintes.hautetfort.com/archive/…
Il a longtemps été déconsidéré
Il y a celles et ceux qui font la fine bouche devant l'entrée de cet auteur de théâtre dans la prestigieuse collection parce qu'il est catalogué de droite dure, et qu'il a soutenu l'acquittement de Brasillach, poète planant dans les limbes et imbécile qui s'est fourvoyé trop longtemps, comme d'autres, et n'a pas retourné sa veste au bon moment comme les autres, Drieu, que je préfère largement, ira certes encore plus loin dans l'abîme, et sa collaboration était une forme d'autodestruction. Il en est pour lire Brasillach et Anouilh seulement parce qu'ils sont de droite en oubliant les qualités littéraires de leurs oeuvres comme il y en a pour ne lire que des auteurs de gauche ce qui est un non-sens littéraire. Le premier a quand même écrit une excellente histoire du cinéma jusqu'en 1940, quelques un de ses autres livres sentent cependant un peu trop l'exaltation du converti politique au totalitarisme le plus odieux, ce qui personellement me déplaît profondément, mais ses poèmes et quelques pages montrent son incontestable talent, et l'autre est un homme lucide, qui en devient misanthrope mais jamais jusqu'à haïr réellement ses semblables. Le critique d'un magasine culturel dont je parlais dans un post précédent, f352bdd49ecca6b309a7f34388e01961.jpgHugo Cassavetti va jusqu'à suggèrer qu'Anouilh a écrit « Antigone » pour flatter les occupants allemands à travers le personnage de Créon. Celui-ci oublie visiblement que cette pièce d'Anouilh a été jouée au TNP par la troupe de Jean Vilar, homme de gauche, communiste, et que l'auteur s'inspire parfois de procédés suggèrés par Brecht qui n'est pas précisément un réactionnaire. Il n'y a guère que cette pièce d'ailleurs, « Antigone », qui trouve gràce aux yeux des journalistes et de quelques metteurs en scène de théâtres subventionnés qui semblent avoir très peur qu'on 84449da8efe612000d89b542cb7abc1b.jpgles soupçonne d'« intelligence avec l'ennemi » encore maintenant. Selon moi, Anouilh n'est considèré comme de droite que parce qu'il rejette toutes les théories globalisantes qui veulent faire le bonheur de l'être humain souvent contre son gré.
Anouilh a baigné très tôt dans le théâtre, dans la magie des planches, des comédiens et de l'ambiance de troupe. Il y a une sacrée différence entre regarder un film et voir des comédiens sur scène. On perd à l'écran, à des rares exceptions, la connivence que la proximité du public instaure avec le spectateur. Il était secrétaire de Jouvet qui ne l'aimait pas beaucoup le surnommant « le pion » à cause de la dégaine, à ses yeux, peu avenante de l'auteur dans sa jeunesse. Il a écrit des pièces à peu prés classés sous les registres de pièces « noires » pour les plus caustiques, les plus ironiques, et de pièces « roses » pour les plus insouciantes du moins en apparence, des pièces "grinçantes" satiriques pour les dernières oeuvres et "brillantes" pour ses comédies mettant en scène des personnages plus légers, la plupart étant de toutes façons entre les deux me semble-t-il. Chez Anouilh, l'innocence ne dure pas très longtemps, et parfois même elle n'est qu'une illusion. Ses innocents, souvent des jeunes filles ardentes et sauvages se retrouvent prises au piège des convenances sociales, des compromis que chacun adopte pour se donner une contenance et jouer un rôle qui lui convienne. Car pour Anouilh, c'est toute la vie qui est théâtrale. Un de ses innocents, Gaston, « le voyageur sans bagages », dans la pièce du même nom, finit par se sauver du cauchemar dans lequel on veut le faire replonger, en se trouvant un « oncle » d'une dizaine d'années lui permettant d'avoir une nouvelle chance. Cette oeuvre contient une des scènes les plus poignantes du 904d884d966296eb7ea15a209a342dbf.jpgthéâtre : Gaston, l'amnésique, vérifie l'emplacement d'une cicatrice qui se trouve sur son flanc, et qui prouve qu'il est bien Jacques, un odieux salaud, là aussi en apparence car Jacques, après tout n'était qu'un gosse, et non le gentil et simple Gaston. L'amour vrai, les sentiments profonds trouvent gràce aux yeux d'Anouilh mais ses personnages ne peuvent que rarement s'y accomplir tels Orphée et Eurydice.
On nous explique savamment et doctement qu'Anouilh ne peut plus être monté car les rapports sociaux ont changé et que les blocages, les problèmatiques, selon le mot consacré, et les hypocrisies de la société de l'auteur à son époque ne sont plus du tout les mêmes aujourd'hui. C'est bien connu : il n'y a plus de pauvres, il n'y a plus d'innocents bafoués, il n'y a plus de femmes opprimées et les échanges entre les hommes ne se basent plus du tout sur une quelconque hiérarchie sociale ou sur un quelconque besoin de compétition. Allons donc ! Cela n'a jamais été aussi b1365963a89a1eb3b71b829b50f8c5b8.jpgpuissant et encore plus hypocrite qu'auparavant car les hommes et femmes de pouvoir et d'argent, ce sont souvent les mêmes, se font passer pour des gens comme les autres, quand d'autres pleurent des larmes de crocodiles sur la pauvreté, l'équité, l'injustice et la guerre sans pour autant bouger le petit doigt. On amuse le reste du troupeau en lui promettant tel ou tel hochet social, en flattant ses bas instincts, en l'encourageant à la bassesse, selon l'auteur. En cela, Anouilh est moderne. Il n'y a pas besoin que la forme de son propos soit tarabiscotée de manière plus ou moins affectée pour que cela passe. D'ailleurs, les auteurs classés comme modernes comme Ionesco et Beckett n'intellectualisent pas leurs propos, l'un s'inspire pour la « Cantatrice Chauve » de « Laurel et Hardy » pour le burlesque de sa pièce, selon ses dires, quand l'autre pour « En attendant Godot » convoque deux « augustes » de cirque finalement pour dire ce qu'il a à dire, on pourrait écrire longuement sur la fascinante correspondance qu'il y a entre le théâtre et le cirque. Anouilh est également fasciné par les hommes de pouvoir, de Thomas Becket (pièce qui contredit edb687b49f6fe6dc06745ccaa746dc63.jpgtotalement l'opinion qui suggère qu'il flattait les occupants dans « Antigone ») à Créon, ce pouvoir étant une farce et aussi une tragédie sanglante qui se joue de la faiblesse des hommes, de leur âpreté au gain, et de leur avidité à dominer. Visiblement, l'auteur de « l'Invitation au chateau » méprise tout cela également. Quant à ceux qui le trouvent sévère, c'est que personne n'aime qu'on le mette en face de ses contradictions.
J'aime beaucoup deux pièces d'Anouilh sur des individus hors-normes, inadaptés et parfaitement intégrés, odieux et profondément sympathiques : « L'hurluberlu ou le réactionnaire amoureux » qui est une comédie brillante, virevoltante et « allegretto », qui n'est pas loin dc2cb9bf8efabbdab035e0aa9aac70a5.jpgde rappeler Goldoni voire Molière et « Ornifle ou le courant d'air » qui doit être joué par un « cabot ». Tous les deux sont des hommes tonitruants et irrespectueux des bonnes manières et conventions hypocrites admises dans les cercles mondains, qui mettent les pieds dans le plat quand le besoin s'en fait sentir, qui disent leurs faits aux imbéciles et leur vanité aux plus prétentieux des bourgeois jouant les gentilhommes. Le premier de ces personnages a encore des idéaux élevés même s'ils ne sont pas de son temps, le deuxième s'en fout, se grisant d'amours faciles et de champagne pour oublier qu'il est comme le bronze, il résonne magnifiquement mais sonne creux. Je pense que l'on ne peut décréter si Anouilh est ou non moderne, c'est un classique au même titre que Ionesco, pour lequel j'ai une tendresse particulière, et Brecht, Beckett, voire Guitry réhabilté à juste titre depuis quelques semaines.
Les photos : de haut en bas, Anouilh à la fin de sa vie, les décors de "L'invitation au chateau" par Raoul Dufy, Jacques Gamblin dans "Le voyageur sans bagages" adapté en téléfilm, une mise en scène contemporaine d'"Ornifle", une mise en scène d'"Antigone" par des jeunes et Anouilh en 1963.
PS : Chez nous Anouilh était et reste sacré. A la question d'un de mes proches demandant à un invité s'il le connaissait, l'autre crût très spirituel de répliquer : "Si je connais la nouille ? Ben ouais ! Wouarf, wouarf, wouarf !". On ne le revit plus à la maison.
http://mesterressaintes.hautetfort.com/archive/…
Je me doutais vaguement qu'Anouilh avait été catégorisé de droite... mais je ne l'avais jamais vérifié.
C'est intéressant ce que tu dis sur Antigone, car chez nous on a toujours été un peu interrogés sur Créon, qui, tout en jouant le mauvais rôle, est beaucoup plus "raisonnable" qu'Antigone : alors qu'elle semble s'entêter dans un héroïsme à la fois admirable et naïf. En fait, c'est une pièce qui peut avoir pas mal d'interprétations, je crois.
C'est intéressant ce que tu dis sur Antigone, car chez nous on a toujours été un peu interrogés sur Créon, qui, tout en jouant le mauvais rôle, est beaucoup plus "raisonnable" qu'Antigone : alors qu'elle semble s'entêter dans un héroïsme à la fois admirable et naïf. En fait, c'est une pièce qui peut avoir pas mal d'interprétations, je crois.
Moins ambitieux, je lis "Paul et Virginie" et c'est loin d'être aussi niais que certains le prétendent.
, je lis "Paul et Virginie"
C'était, paraît-il, le livre préféré de Napoléon... Une référence ? On demandera à Micharlemagne la prochaine fois qu'on le verra. ;-))
Moi, dans le genre, j'ai beaucoup, beaucoup aimé en tout cas.
Derrière une apparente naïveté, il y a toute une apologie qui semble influencée par JJ Rousseau et, en creux, toute l'amertume que l'auteur semble avoir tirée d'expériences malheureuses. Mais, je n'en ai lu que la moitié, il faut donc que je termine ma lecture pour avoir un avis définitif et complet.
J'ai terminé avec beaucoup de mal "Le portrait de Dorian Gray", je pense le relire dans quelques temps pour pouvoir en faire une critique, parce que, pour l'instant, j'en suis incapable. J'ai notamment déploré les tirades à n'en plus finir, et failli abandonner plusieurs fois.
Je lis "Le cerveau de Kennedy" d'Henning Mankell. Je suis fort intriguée par cette histoire du cerveau de Kennedy qui a disparu. Henning Mankell possède le talent indéniable d'aiguiser la curiosité de son lectorat.
J'ai terminé "Karoo". J'ai bien aimé malgré la longueur. Ce livre se lit très vite car l'écriture est claire et simple et l'histoire assez prenante. J'ai un peu moins aimé son délire de la fin mais bon, c'est un excellent roman.
J'ai terminé "Karoo". J'ai bien aimé malgré la longueur. Ce livre se lit très vite car l'écriture est claire et simple et l'histoire assez prenante. J'ai un peu moins aimé son délire de la fin mais bon, c'est un excellent roman.
Je vais prochainement entamer un cycle Marguerite Yourcenar.
Je vais prochainement entamer un cycle Marguerite Yourcenar.
Quelle chance tu as, Veneziano. C'est long, c'est lent, et c'est sublime.
Pour les semaines à venir, j'ai opéré une petite sélection dans ma caisse de livres à lire et j'ai extrait pour lire dans l'ordre, en insérant les dons, cadeaux, achats et autres opportunités éventuels :
Le vicomte pourfendu - Italo Calvino (Miss Teigne)
La douleur des mots - Antje Krog (Vente médiathèque)
De goupil à Margot - Louis Pergaud (fonds familial)
La pitié dangereuse - Stefan Zweig (fonds familial)
Le vampire de Curitiba - Dalton Trevisan (Foire de Belfort)
L'amour au temps du choléra - Gabriel Garcia Marquez (Echange Bruxelles)
Oublier la France - Achour Ouamara (Vente médiathèque)
L'échappée - Valentine Goby (Les Mots Doubs)
Matin perdu - Vergilio Ferreira (Foire de Belfort)
Le pays sous le ciel - Matilde Asensi (Cadeau de Noël)
Willenbrock - Christoph Heim (Vente médiathèque)
Cannibales - Mahi Binebine (Foire de Belfort)
J'attends déjà un envoi de Belgique à inclure dans cette liste.
Le vicomte pourfendu - Italo Calvino (Miss Teigne)
La douleur des mots - Antje Krog (Vente médiathèque)
De goupil à Margot - Louis Pergaud (fonds familial)
La pitié dangereuse - Stefan Zweig (fonds familial)
Le vampire de Curitiba - Dalton Trevisan (Foire de Belfort)
L'amour au temps du choléra - Gabriel Garcia Marquez (Echange Bruxelles)
Oublier la France - Achour Ouamara (Vente médiathèque)
L'échappée - Valentine Goby (Les Mots Doubs)
Matin perdu - Vergilio Ferreira (Foire de Belfort)
Le pays sous le ciel - Matilde Asensi (Cadeau de Noël)
Willenbrock - Christoph Heim (Vente médiathèque)
Cannibales - Mahi Binebine (Foire de Belfort)
J'attends déjà un envoi de Belgique à inclure dans cette liste.
Yourcenar, c'est surtout bien le soir, pour s'endormir quand on a des insomnies :-)
Débézed, tu fais pas la lecture communie avec Némirovski ?
Débézed, tu fais pas la lecture communie avec Némirovski ?
Yourcenar, c'est surtout bien le soir, pour s'endormir quand on a des insomnies :-)
Débézed, tu fais pas la lecture communie avec Némirovski ?
Vous avez choisi un pavé et j'ai, actuellement, un stock à écluser pourtant j'aime beaucoup Némirovsky dont j'ai lu "Chaleur du sang" et "David Golder" et j'en lirai d'autres parce que ça fait trop peu.
C'est un gros livre, certes, mais en fait il y en a deux : tu peux ne lire que le premier et voir après pour le second. Elle avait prévu de faire un ensemble de cinq mais n'a eu le temps que pour les deux premiers.
C'est un gros livre, certes, mais en fait il y en a deux : tu peux ne lire que le premier et voir après pour le second. Elle avait prévu de faire un ensemble de cinq mais n'a eu le temps que pour les deux premiers.
Mais tu l'as déjà lu, Saule, alors?
Je lis un court livre puisque nous commençons lundi, "Chien" de Paul Nizon, dans la même veine que "L'année de l'amour", mais en moins époustouflant quand même.
C'est quand même un auteur incroyable...
116 pages, ça devrait être fini lundi sans problème.
Je vais prochainement entamer un cycle Marguerite Yourcenar.
Quelle chance tu as, Veneziano. C'est long, c'est lent, et c'est sublime.
Je n'ai lu que les Mémoires d'Hadrien, que j'avais bien aimés.
Yourcenar, c'est surtout bien le soir, pour s'endormir quand on a des insomnies :-)
Ah, voilà deux avis contradictoires. Il faut donc vraiment que je me forge mon opinion.
Yourcenar, c'est surtout bien le soir, pour s'endormir quand on a des insomnies :-)
Ah, voilà deux avis contradictoires. Il faut donc vraiment que je me forge mon opinion.
Moi, j'ai beaucoup aimé "L'oeuvre au noir", peut-être parce que ça se passe dans un temps que j'ai étudié.
Mais tu l'as déjà lu, Saule, alors?
Je l'ai lu à sa sortie, ma meilleure lecture depuis vingt ans au moins. En fait, je participe à une tournante familiale, chacun apporte un livre qui circule de mois en mois. En 2007 j'avais choisi "Suite Française" pour la tournante et mes cousines l'ont proclamé : meilleur livre jamais mis dans la tournante :-)
Et justement demain c'est la réunion annuelle de ma tournante familiale, je dois soumettre le livre qui m'a le plus plu pendant l'année avec la réserve que ce soit une parution récente (si possible) et en tenant compte des goûts des participants. Goût assez disparates : ça va du vieil oncle qui aime les biographies du Maréchal de Ney :-) à la jeune nièce qui est plutôt branchée Delphine de Vigan
Mon premier choix est "La petite communiste qui ne souriait jamais", voila un livre qui devrait faire consensus. Deuxième "Les lois de la frontière" de Cercas. Mais je pense que "Le livre" de Belleto que je viens d'acheter est parfait pour ce genre de tournante, si j'ai le temps de le lire ce sera un autre candidat (voila mon programme pour cet aprem !!).
Je vais tenter Belle du Seigneur.
Je vais tenter Belle du Seigneur.
Tiens le coup, les 50/100 premières pages, tiens le coup. Ca le vaut (le coup).
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