Je suis toujours dans le Vargas LLosa et j'ai lu Bleu Horizon de Jérome Garcin. Jamais déçue par la lecture de cet auteur.Bleu horizon c'est de Danielle Auby (et c'est très beau aussi), de Jérôme Garcin c'est Bleus horizons ; la proximité des titres est gênante, je trouve - mais moins que le dernier titre de Christian Bobin carrément identique à celui de Jean-Pierre Martinet : la grande vie.
la proximité des titres est gênante, je trouve - mais moins que le dernier titre de Christian Bobin carrément identique à celui de Jean-Pierre Martinet : la grande vie.
Nannnnnnnnnnnnnnnnn!!!!!!!!!!!!!
(Je veux pas.)
la proximité des titres est gênante, je trouve - mais moins que le dernier titre de Christian Bobin carrément identique à celui de Jean-Pierre Martinet : la grande vie.Surtout qu'il y en a un que j'ai très envie de lire et l'autre que j'ai très envie de ne pas lire (devine lequel).
Nannnnnnnnnnnnnnnnn!!!!!!!!!!!!!
(Je veux pas.)
la proximité des titres est gênante, je trouve - mais moins que le dernier titre de Christian Bobin carrément identique à celui de Jean-Pierre Martinet : la grande vie.
Nannnnnnnnnnnnnnnnn!!!!!!!!!!!!!
(Je veux pas.)
Surtout qu'il y en a un que j'ai très envie de lire et l'autre que j'ai très envie de ne pas lire (devine lequel).
J'espère que ce n'est pas Bobin ! Chez nous on a tout Bobin je crois : c'est un des seuls auteurs au monde que ma mère aime lire ! J'ai feuilleté, c'est très beau. Mais chacun ses goûts.
J'espère que ce n'est pas Bobin !
que tu ne veux pas lire.
je crois bien que si ;-))
Moi j'aime bien Bobin aussi. J'imagine que les mots 'légers' et 'creux' peuvent être intervertis quand on parle de ses livres, mais j'aime à penser qu'il est sincère dans ses phrases trop travaillées.
Je suis complètement allergique à Bobin en effet, j'ai l'impression qu'il écrit des recueils de citations. En revanche j'ai très très envie de lire Martinet. (Cela dit je connais plein de gens très bien qui aiment ou qui ont aimé Bobin.)
Moi j'aime bien Bobin aussi. J'imagine que les mots 'légers' et 'creux' peuvent être intervertis quand on parle de ses livres, mais j'aime à penser qu'il est sincère dans ses phrases trop travaillées.Merci !
Tiens, Feint, tu m'as donné envie de relire quelques passages :
"En me parlant, tu enfonces un couteau de soleil dans mon coeur, tu le fais éclater comme un bouquet de roses."
"Tu as forcé mon coeur, tu as jeté l'émeraude du monde qui s'y trouvait et tu as mis le rien de ton amour à la place."
"Tu es en moi comme un enfant qui joue seul, à l'écart, dont on croit qu'il ne fait rien quand sa rêverie démêle des milliers de fils d'or, de cheveux d'ange."
"Dieu est aussi frêle que ces coquelicots que, pour leur profit, les hommes veulent arracher de la terre."
"Mourir, c'est comme tomber amoureux : on disparaît, et on ne donne plus de nouvelles à personne."
"Ils craignent la mort plus que tout, sans voir qu'il y a une chose plus redoutable encore : une vie sans amour."
Christian Bobin, Le Christ aux coquelicots
Eh bien je ne sais pas pour vous, moi je trouve cela magnifique.
Ce qui me gêne, c'est cette recherche de la formule pour elle-même (d'où la facilité avec laquelle on peut en effet extraire de jolies citations) et du motif propre à émouvoir : soleil, fleurs, pierres précieuses et les grands universaux trop explicitement nommés : la terre, l'homme, l'amour ... J'y vois beaucoup de facilités. Une amie me disait qu'elle aimait Bobin quand elle était enceinte, je comprends ça. D'ailleurs je comprends très bien que ça puisse plaire, mais je trouve ça faiblard, je vois trop les ficelles. Parmi les écrivains qu'on pourrait qualifier de mystiques, je préfère de très loin - à ce degré-là ce n'est même plus de la préférence - Claude Louis-Combet, auquel d'ailleurs le Matricule des Anges de ce mois-ci consacre son dossier.
En plus je trouve un peu fort de café de reprendre le titre d'un livre antérieur sans s'en soucier davantage - surtout d'un écrivain qui est certainement d'une autre trempe.
En plus je trouve un peu fort de café de reprendre le titre d'un livre antérieur sans s'en soucier davantage - surtout d'un écrivain qui est certainement d'une autre trempe.
. Une amie me disait qu'elle aimait Bobin quand elle était enceinte, je comprends ça
:-)))))
Ah faut reconnaître qu'on n'est pas dans son état normal quand on est enceinte!
En plus je trouve un peu fort de café de reprendre le titre d'un livre antérieur sans s'en soucier davantage - surtout d'un écrivain qui est certainement d'une autre trempe.
Pour moi c'est sûr.
En revanche j'ai très très envie de lire Martinet.
Alors lis "Jérôme".
(même si "La grande vie" ça a l'air bien aussi et que c'est l'Arbre vengeur qui l'a réédité)
Moi j'aime bien Bobin aussi. J'imagine que les mots 'légers' et 'creux' peuvent être intervertis quand on parle de ses livres, mais j'aime à penser qu'il est sincère dans ses phrases trop travaillées.
Merci !
Tiens, Feint, tu m'as donné envie de relire quelques passages :
"En me parlant, tu enfonces un couteau de soleil dans mon coeur, tu le fais éclater comme un bouquet de roses."
"Tu as forcé mon coeur, tu as jeté l'émeraude du monde qui s'y trouvait et tu as mis le rien de ton amour à la place."
"Tu es en moi comme un enfant qui joue seul, à l'écart, dont on croit qu'il ne fait rien quand sa rêverie démêle des milliers de fils d'or, de cheveux d'ange."
"Dieu est aussi frêle que ces coquelicots que, pour leur profit, les hommes veulent arracher de la terre."
"Mourir, c'est comme tomber amoureux : on disparaît, et on ne donne plus de nouvelles à personne."
"Ils craignent la mort plus que tout, sans voir qu'il y a une chose plus redoutable encore : une vie sans amour."
Christian Bobin, Le Christ aux coquelicots
Eh bien je ne sais pas pour vous, moi je trouve cela magnifique.
Mouais...je trouve ça un peu "affecté", un peu "grandiloquent" (je ne trouve pas le bon mot).
Ca me fait un peu penser à ces poèmes à la noix qu'on a toutes reçu un jour, genre "tu es comme un soleil qui scintille de mille feux et dans tes yeux brillent mille étoiles etc."
Bref, moi ça me séduit pas des masses, mais de toute façon le problème n'est pas là: le problème c'est que ces phrases tombent comme un cheveu dans la soupe (quand on les réinsère dans le texte intégral).
Enfin c'est ce que j'ai fortement ressenti en lisant "L'inespérée", j'ai trouvé que ça manquait d'authenticité (mais je n'ai lu que celui-là, je devrais peut-être en lire un autre)
En effet, ces citations ne me donnent pas non plus envie de le lire. Ca fait très pompeux et artificiel.
En effet, ces citations ne me donnent pas non plus envie de le lire. Ca fait très pompeux et artificiel.
A moi aussi! Je dirais même que je déteste ; mais bon ces phrases sont sorties d'un contexte...
Dans "la belle amour humaine" j'en ai trouvé des belles et "imagées" qui se placent tout naturellement...
Je vais attaquer "L'ironie du sort", de Didier Da Silva, chaudement recommandé par Feint.
Un livre bref mais infini.
Oui c'est vrai. C'est comme une espèce de fil qu'on pourrait dérouler éternellement (un fil d'Ariane, si tu préfères, vu que tu as parlé de labyrinthe sur ton blog, moi c'est le mot dédale qui m'était venu, mais on ne va pas chipoter, hein), un effet boule de neige ou bien ricochet, une cascade; une idée, une anecdote en rappelle une autre, puis une autre, puis une autre encore,ce livre pourrait, oui, se continuer éternellement (entre parenthèse ça a dû être un boulot de dingue que de l'écrire!), c'est d'une inventivité incroyable.
C'est un livre incroyable.
Mais...et c'est là que le bât blesse (en ce qui me concerne), c'est fastidieux à lire. Ca me fait exactement (mais vraiment) penser à "Si par une nuit d'hiver un voyageur", de Calvino: je trouve ça génial, littérairement c'est fantastique, je n'ai que des compliment à formuler, et pourtant je souffre d'un manque de confort à la lecture (même si je n'aime pas trop de confort non plus!).
Dans "la belle amour humaine" j'en ai trouvé des belles et "imagées" qui se placent tout naturellement...
Oui c'est vrai. Mais sans surenchère.
Me pardonner mes oublis de "s"...
Je trouve son style délicieux.
(En même temps j'avais adoré Si par une nuit d'hiver un voyageur - lu il y a une trentaine d'années quand même.)
(En même temps j'avais adoré Si par une nuit d'hiver un voyageur - lu il y a une trentaine d'années quand même.)
la proximité des titres est gênante, je trouve - mais moins que le dernier titre de Christian Bobin carrément identique à celui de Jean-Pierre Martinet : la grande vie.
Nannnnnnnnnnnnnnnnn!!!!!!!!!!!!!
(Je veux pas.)
Surtout qu'il y en a un que j'ai très envie de lire et l'autre que j'ai très envie de ne pas lire (devine lequel).
Je sais sur lequel je mettrais une pièce !
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