Sissi

avatar 29/08/2013 @ 22:59:21
" de demander"

Dirlandaise

avatar 30/08/2013 @ 01:52:36
Côté bd, j'ai lu les huit épisodes de la série "Murena" qui est excellente en tout : scénario, dessins et valeur historique bien que les auteurs aient pris quelques libertés avec les faits. Cependant, toute la place est accordée à Néron et le personnage de Murena reste un peu en retrait mais comme c'est intéressant surtout que l'empereur est présenté comme un homme intelligent capable de bonté. Il me reste le neuvième album à lire et je devrai attendre la suite...

SpaceCadet
avatar 30/08/2013 @ 17:05:42
Bonjour.

Dirlandaise, ton appréciation du Boulgakov m'a bien fait rire (tu as de ces manières de dire les choses!). Ca m'a rappelé une de mes lectures qui s'était finalement transformé en véritable cure de sommeil. Je ne sais pas ce qu'il y avait dans ce livre-là, mais je ne pouvais pas lire plus de quelques pages sans me voir pris d'un irrésistible coup de barre! Dire que je me suis rendu à la fin du livre en plus! Après ça, quand on réalise que d'autres lecteurs ou critiques ont qualifié le livre en question d''œuvre majeure', d''incontournable', ou mieux, que le livre en question s'est mérité le prix machin-chose, forcément on se pose des questions!

Pour ma part, je termine la lecture de quatre livres à la file (je bavarde, mais je lis quand même un peu), et là, je touille comme c'est pas possible pour tenter d'en rédiger quelques commentaires qui ne soient pas trop misérables. Et il me tarde de commencer un nouveau chapitre de lecture, tiens!

Oh! Et pendant que j'y pense, il semble que le poète Seamus Heaney nous ait quitté.

Stavroguine 30/08/2013 @ 17:22:43
Après avoir trouvé un peu de fraîcheur dans La Saga de Njall le Brûlé, que je recommande vivement. Je me suis lancé hier dans le Faust de Pessoa. Faust est un mythe qui me passionne et Pessoa, un écrivain qui m'intrigue. C'est la première oeuvre que je lis de lui et pour le moment, je ne suis pas déçu :

"J'ai lu vaguement, de façon inerte et songeuse, j'ai lu
Comprenant plus que ce que recelait
La phrase (...)

J'ai fermé les livres en tremblant, et senti
Que montait du verso de la conscience
Une noirceur transcendant l'horreur.

Depuis lors, la constante permanence
Du mystère en mon âme ne me laisse plus
L'esprit tranquille, pas même dans la méditation
Qui médite sur cela."

C'est absolument magnifique et même si le côté décousu de l'oeuvre (comme les autres, retrouvée après la mort de l'auteur, par bribes que l'on a recomposées en vue de la publication) n'en facilite pas toujours la compréhension, c'est tout de même saisissant.


Le fait que tu parles de Pessoa sur le fil de Feint m'a rappelé ce passage sur lequel j'avais oublié de rebondir (j'adore) et demandé: c'est tout le long de la poésie?


Yep.

Enfin, c'est Pessoa, quoi. On a retrouvé tout ça dans ses cartons après sa mort, on l'a arrangé en un patchwork cohérent et ça a donné le livre publié chez Christian Bourgeois.

Du coup, ça sent l'oeuvre incomplète : le "(...)" dans ma citation n'indique pas une coupure opérée par moi, mais plutôt le fait que Pessoa avait certainement laissé le vers en suspens pour y revenir plus tard quand il aurait trouvé le mot adéquat. Ca se reproduit plusieurs fois dans l'oeuvre.

Mais pour répondre à ta question : oui, tout est versifié. Parfois, on a l'impression que Pessoa a caressé l'idée d'écrire une pièce de théâtre (il y a quelques brefs dialogues, parfois une mention en italiques indiquant "Faust" ou "Satan" etc...), mais dans l'ensemble, ce n'est qu'un long monologue de Faust sous forme de courts poèmes (dont certains sont assez redondants). C'est en tout cas vachement bien !

Débézed

avatar 30/08/2013 @ 19:39:24
Je viens de découvrir la collection Confettis des Editions Asphodèle qui a déjà accueilli Thomas Vinau et quelques autres, j'ai reçu "En train de dérailler" de Jany Pineau et comme cette collection propose des livres minuscules, je l'ai lu immédiatement et je vais le relire avant de le commenter.

Lolita
avatar 30/08/2013 @ 21:49:16
Je viens de commencer "Pas ce soir, je vais dîner chez mon père". Vivant une période personnelle un peu difficile, j'ai besoin de légèreté, de fraîcheur... A défaut de la trouver dans ma vie, j'espère l'obtenir dans mes lectures...

Bonne soirée à tous

Lolita
avatar 30/08/2013 @ 21:49:52
D'ailleurs c'est "je dîne" et pas "je vais dîner".... Mea culpa

Sissi

avatar 30/08/2013 @ 22:26:11
Faust de Pessoa.


Le fait que tu parles de Pessoa sur le fil de Feint m'a rappelé ce passage sur lequel j'avais oublié de rebondir (j'adore) et demandé: c'est tout le long de la poésie?


Yep.

Enfin, c'est Pessoa, quoi. On a retrouvé tout ça dans ses cartons après sa mort, on l'a arrangé en un patchwork cohérent et ça a donné le livre publié chez Christian Bourgeois.

Du coup, ça sent l'oeuvre incomplète : le "(...)" dans ma citation n'indique pas une coupure opérée par moi, mais plutôt le fait que Pessoa avait certainement laissé le vers en suspens pour y revenir plus tard quand il aurait trouvé le mot adéquat. Ca se reproduit plusieurs fois dans l'oeuvre.

Mais pour répondre à ta question : oui, tout est versifié. Parfois, on a l'impression que Pessoa a caressé l'idée d'écrire une pièce de théâtre (il y a quelques brefs dialogues, parfois une mention en italiques indiquant "Faust" ou "Satan" etc...), mais dans l'ensemble, ce n'est qu'un long monologue de Faust sous forme de courts poèmes (dont certains sont assez redondants). C'est en tout cas vachement bien !


Merci beaucoup. Ca me plaît vraiment beaucoup cette histoire de vers en suspens, le fait de laisser le texte en attente le temps de trouver LE bon mot, le mot juste, pour moi c'est ça un écrivain.

Bref, je note. Je tiens bon (enfin presque...) dans ma décision prise en début d'année de ne plus rien acheter de nouveau tant que mes piles (devenues monstrueuses) n'auraient pas, si ce n'est disparu, au moins diminué. Mais je fais une liste, pour la suite, pour refaire des piles monstrueuses...

Saule

avatar 30/08/2013 @ 22:38:39
Ton projet de bar à vin - librairie, tu as arrêté Lolita ? A chaque période de ta vie correspondent des livres que tu auras lu, et des critiques sur CL depuis tes 14 ans ! Rien de tel qu'une lecture légère que pour décompresser mais je trouve que avec l'âge c'est de plus en plus difficile de trouver des lectures "légères" qui satisfont en plus.

Lolita
avatar 30/08/2013 @ 22:51:06
Tu as raison Saule, comme on dit : petit, petits soucis, grand, grands soucis...

Pour mon projet, je n'ai pas laissé tomber, en revanche, j'ai du le mettre en stand bye... Ma maman étant bien malade, ma priorité se situe ici pour l'instant et me laisse peu de temps de faire autre chose, hormis aller travailler dans mon emploi actuel, et lire quand j'en ai le temps. Du coup, je suis un peu dans l'obligation de reporter mes envies et mes projets. Mais ce n'est que partie remise.

Saule

avatar 30/08/2013 @ 23:31:09
En même temps, les soucis sont toujours grands pour celui qui les a. J'espère que ça ira pour ta maman, et ensuite pour tes projets.

Quant à moi je lis le livre de la sélection de Alain Mabanckou, quand je ne suis pas en train de programmer sur le site (interface pour gérer sa bibliothèque). Et puis après j'écoute la finale du concerto de Rachmaninov à fond (celui qu'ils jouent toujours dans le concours reine Elisabeth), ça donne une pèche d'enfer : http://www.youtube.com/watch?v=nYhlU6sAOAw

Débézed

avatar 30/08/2013 @ 23:50:32

Quant à moi je lis le livre de la sélection de Alain Mabanckou, quand je ne suis pas en train de programmer sur le site (interface pour gérer sa bibliothèque).


Je pense en faire le commentaire demain ou dimanche, c'est sympa, ça se lit très facilement, c'est plaisant mais ce n'est pas un monument de littérature.

Martin1

avatar 31/08/2013 @ 09:32:05
Les Faux-Monnayeurs d'André Gide...
On a l'impression que l'auteur essaie de créer des rapports subtils entre les personnages, mais qu'il y éprouve quelques difficultés.
Peut-être qu'il y a quelques détails ou passages sympathiques, mais dans l'ensemble ce "chef-d'oeuvre" manque énormément de souffle et de robustesse.
Le chapitre en mode "l'auteur juge ses personnages", où André Gide est le narrateur, c'est original mais... on a l'impression qu'il veut nous dire clairement ce que nous ne sommes pas à même de découvrir dans cette histoire sordide. C'est maladroit.
Ou peut-être que la subtilité ne peut être comprise que par des intellectuels de haut vol...

Veneziano
avatar 31/08/2013 @ 16:45:00
J'ai entamé le Dictionnaire amoureux de Marcel Proust, par les Enthoven père et fils.

Dudule

avatar 31/08/2013 @ 18:41:41
Mon librairie vient de me conseiller "La Mandoline du capitaine Corelli", je finis "esprit d'hiver" de Laura Kasischke, avant le de commencer.
Ensuite "La vie à côté" de Mariapia Veladiano.

Veneziano
avatar 01/09/2013 @ 16:42:30
J'ai entamé le Dictionnaire amoureux de Marcel Proust, par les Enthoven père et fils.


En parallèle, j'ai également commencé Belle du Seigneur, d'Albert Cohen.

SpaceCadet
avatar 03/09/2013 @ 13:12:21
Je viens d'entamer la lecture en version anglaise de 'Shuihu Zhuan' de Shi Nai'an, traduit en français sous le titre 'Au bord de l'eau'. Un pavé qui devrait me tenir occupé pendant un petit moment.

Stavroguine 03/09/2013 @ 13:35:13
Je viens d'entamer la lecture en version anglaise de 'Shuihu Zhuan' de Shi Nai'an, traduit en français sous le titre 'Au bord de l'eau'. Un pavé qui devrait me tenir occupé pendant un petit moment.


Ca reste pour moi un excellent moment de lecture. J'avais vraiment beaucoup aimé ce livre, il y a quelques années. Des aventures, pas de temps morts, un peu comme les Trois Mousquetaires transposés dans la Chine médiévale. Je serais intéressé de savoir jusqu'où va la version que tu lis. La mienne s'arrêtait à l'apogée des brigands, quand ils sont tous réunis. Je crois que leur déclin fait aussi parti de la tradition orale qui inspire l'oeuvre, mais je ne sais pas dans quel mesure il a été transposé à l'écrit.

Sissi

avatar 03/09/2013 @ 13:46:12

En parallèle, j'ai également commencé Belle du Seigneur, d'Albert Cohen.


Tu nous diras comment tu vis cette lecture. Je l'ai lu 3 ou 4 fois et ça s'est toujours passé de la même manière: les 50/100 premières pages dans la douleur et l'exaspération, la première fois j'ai failli franchement tout arrêter, après je rentre dedans et je suis complètement happée, à partir de la page 500 j'ai la boule au ventre, après c'est dans la gorge et les 200 dernières pages me remuent toujours à tel point que je suis mal pendant trois jours et qu'il m'est impossible de passer tout de suite à un autre livre.
Je pense le relire dans les mois à venir...pour voir si le même scénario se reproduit!

SpaceCadet
avatar 03/09/2013 @ 13:50:54
Bonjour Stavroguine. Je pensais bien que tu rebondirais sur celui-là! (J'ai lu ta critique, bien sûr!). J'ai fait pas mal de recherches avant de fixer mon choix sur une version que je n'ai pas pu trouver en librairie, j'ai donc dû me contenter de ce qu'il y avait. Les versions disponibles en anglais comptent 70 ou 120 chapitres. J'ai en main une version en 70 chapitres qui consiste en une traduction tirée du texte ou d'une ré-édition du texte de Jin Shengtan. L'histoire s'arrête effectivement à 'l'apogée' des brigands. Pour ce qui est de la version 'longue', il semble que les traductions disponibles ne soient pas tout à fait conforme à l'original, ce qui laisse penser qu'un jour ou l'autre ce roman sera revu par un traducteur 'aventureux'! ;-)

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