"L'ange de l'abîme "de Pierre Bordage. Anticipation, vision d'une société future pas jolie.
Délabrement de la nation européenne, harcelée par le Djhiad. Décomposition de la société par des alternatives de survies réduites à leur plus simple expression. Dans tous les cas survivre dans ou en dehors du système.
Le tout régenté par un parti unique, sorte d'église de scientologie ayant formaté les esprits, armé d'une phalange de légionniares assurant la sécurité de l'état.
Je n'en suis qu'au début, mais c'est bouleversant de crédibilité.
Auteur inconnu de ma part avant de lire une critique sur un site. Déjà indispensable.
Précédement, Didier Sénécal, " les intouchables" aucun interêt. Digne d'un feuilleton policier de fin de soirée sur la première chaîne française.
Délabrement de la nation européenne, harcelée par le Djhiad. Décomposition de la société par des alternatives de survies réduites à leur plus simple expression. Dans tous les cas survivre dans ou en dehors du système.
Le tout régenté par un parti unique, sorte d'église de scientologie ayant formaté les esprits, armé d'une phalange de légionniares assurant la sécurité de l'état.
Je n'en suis qu'au début, mais c'est bouleversant de crédibilité.
Auteur inconnu de ma part avant de lire une critique sur un site. Déjà indispensable.
Précédement, Didier Sénécal, " les intouchables" aucun interêt. Digne d'un feuilleton policier de fin de soirée sur la première chaîne française.
Pour Aria
Bonjour Aria. Pour commencer, je dois te dire que je ne suis pas très bonne critiqueuse.
Je poursuis la lecture de Cendrillon et je suis vraiment très emballée. Pour tout te dire, c'est vraiment le genre de livre qui me touche car aussi bien le style (foisonnant, riche, décousu mais sans jamais être incompréhensible, logorrhéique, brillant) que le contenu me plaisent. Eric Reinhardt arrive à me surprendre et j'aime ça.
Le narrateur imagine sur 600 pages plusieurs destins parallèles. Il y a le narrateur qui n'est autre qu'Eric Reinhardt et puis Laurent Dahl, Thierry Trockel, Patrick Neftel qui sont ses avatars. Toutes ces vies s'entrecroisent, coïncident parfois mais ne se rencontrent jamais.
Impossible de le résumer.
Ce livre me touche énormément car je me retrouve dans ce jeune homme désemparé parfois, qui aime l'automne et le bonheur au jour le jour car il n'a pas d'autre choix. Il me rappelle celle que j'étais. ...Et qui aime le bon café…
Difficile de le conseiller car je peux imaginer que d'autres personnes le détesteront. Je ne sais pas si tu as lu du même auteur "Le moral des ménages". C'est le même genre, si on veut, mais en mieux, en beaucoup beaucoup mieux, plus abouti et brillant. Il y a d'ailleurs sur CL une critique de Nothingman sur "Le moral des ménages".
Cordialement.
Bonjour Aria. Pour commencer, je dois te dire que je ne suis pas très bonne critiqueuse.
Je poursuis la lecture de Cendrillon et je suis vraiment très emballée. Pour tout te dire, c'est vraiment le genre de livre qui me touche car aussi bien le style (foisonnant, riche, décousu mais sans jamais être incompréhensible, logorrhéique, brillant) que le contenu me plaisent. Eric Reinhardt arrive à me surprendre et j'aime ça.
Le narrateur imagine sur 600 pages plusieurs destins parallèles. Il y a le narrateur qui n'est autre qu'Eric Reinhardt et puis Laurent Dahl, Thierry Trockel, Patrick Neftel qui sont ses avatars. Toutes ces vies s'entrecroisent, coïncident parfois mais ne se rencontrent jamais.
Impossible de le résumer.
Ce livre me touche énormément car je me retrouve dans ce jeune homme désemparé parfois, qui aime l'automne et le bonheur au jour le jour car il n'a pas d'autre choix. Il me rappelle celle que j'étais. ...Et qui aime le bon café…
Difficile de le conseiller car je peux imaginer que d'autres personnes le détesteront. Je ne sais pas si tu as lu du même auteur "Le moral des ménages". C'est le même genre, si on veut, mais en mieux, en beaucoup beaucoup mieux, plus abouti et brillant. Il y a d'ailleurs sur CL une critique de Nothingman sur "Le moral des ménages".
Cordialement.
Merci Maria-rosa ! D'où sors-tu que tu n'es pas une bonne critiqueuse? Ce que tu m'as répondu m'éclaire beaucoup.
C'est le genre d'auteurs qu'on aime ou on déteste, il semblerait.
J'avais lu "Le moral des ménages" et j'avais bien aimé le côté insolent etc. J'adore les romans politiquement incorrects. Ca devrait me plaire.
Encore merci pour ta réponse ;o)
C'est le genre d'auteurs qu'on aime ou on déteste, il semblerait.
J'avais lu "Le moral des ménages" et j'avais bien aimé le côté insolent etc. J'adore les romans politiquement incorrects. Ca devrait me plaire.
Encore merci pour ta réponse ;o)
Aurevilly est un auteur trés particulier, que je trouve assez génial pour une foule de raisons, cela dit "Une vieille maitresse" m'a un peu déçu, contrairement à "l'Ensorcelée" et surtout aux "Diaboliques", son vrai chef d'oeuvre (D'ailleurs le bonheur dans le crime en fait partie)
En effet, Une vieille maîtresse n'est pas aussi bon que je l'aurais cru, mais son écriture ne m'a pas rebuté au point de ne pas persévérer dans son oeuvre. Je commence l'Ensorcelée en ce moment même avec l'espoir au coeur. Durant la semaine, je vais essayer de faire une critique sur Une page d’histoire et Une vieille maîtresse d'Aurevilly.
Je viens de commencer "l'Etoile des mers" de Joseph O'Connor, écrivain irlandais que j'ai découvert il y a un an à travers ses deux précédents livres : "Desperados" et "A l'irlandaise" qui m'avaient fait découvrir, émerveillée, un immense écrivain.
Alléchée par les critiques lues sur son dernier livre "Redemption Falls", je l'ai acheté en même temps que l'Etoile des Mers" que je suis en train de lire.
Là, c'est une toute autre facette de ce génial écrivain que nous découvrons.
L'Etoile des Mers - En novembre 1847, fuyant une Irlande en train d'agoniser, des centaines d'Irlandais ont vendu tout ce qu'ils possédaient pour embarquer à bord de L’Étoile des mers, espérant commencer une nouvelle vie en Amérique.
Une petite poignée de privilégiés se retrouvent dans les cabines de 1re classe, tandis les passagers de l’entrepont tentent de survivre à la traversée. La faim et les maladies hantent ces pauvres gens pour qui l'Amérique est le dernier recours.
Ce livre mêle documents historiques (lettres d’immigrés irlandais, articles de presse, gravures) et fictionnels (journal de bord du capitaine, lettres et chansons de passagers).
« Quand on vous disait qu’il y a des aventures dont on ne revient pas impunément ! Cette traversée magnifique et cauchemardesque à bord de l’Étoile des mers l’atteste. La traversée d’un très grand roman. » Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur
Alléchée par les critiques lues sur son dernier livre "Redemption Falls", je l'ai acheté en même temps que l'Etoile des Mers" que je suis en train de lire.
Là, c'est une toute autre facette de ce génial écrivain que nous découvrons.
L'Etoile des Mers - En novembre 1847, fuyant une Irlande en train d'agoniser, des centaines d'Irlandais ont vendu tout ce qu'ils possédaient pour embarquer à bord de L’Étoile des mers, espérant commencer une nouvelle vie en Amérique.
Une petite poignée de privilégiés se retrouvent dans les cabines de 1re classe, tandis les passagers de l’entrepont tentent de survivre à la traversée. La faim et les maladies hantent ces pauvres gens pour qui l'Amérique est le dernier recours.
Ce livre mêle documents historiques (lettres d’immigrés irlandais, articles de presse, gravures) et fictionnels (journal de bord du capitaine, lettres et chansons de passagers).
« Quand on vous disait qu’il y a des aventures dont on ne revient pas impunément ! Cette traversée magnifique et cauchemardesque à bord de l’Étoile des mers l’atteste. La traversée d’un très grand roman. » Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur
Je viens de commencer "Mars la rouge".
J'ai eu du mal à rentrer dedans car le contexte géo politique a énormément changer. en plus, le premier chapitre donnait une vision des arabes assez bizarre. Je commence à mieux m'y retrouver avec le coté science-fiction plus présent.
Mais si le coté géopolitique, limite guerre froide reprend le dessus, je ne sais pas si je vais aimer (c'étit quand même assez peu visionnaire de la part de l'auteur).
J'ai eu du mal à rentrer dedans car le contexte géo politique a énormément changer. en plus, le premier chapitre donnait une vision des arabes assez bizarre. Je commence à mieux m'y retrouver avec le coté science-fiction plus présent.
Mais si le coté géopolitique, limite guerre froide reprend le dessus, je ne sais pas si je vais aimer (c'étit quand même assez peu visionnaire de la part de l'auteur).
Pour ma part, je viens tout juste de finir le tome 7 de l'Epée de Vérité de Terry Goodkind.
Pour changer un peu je pense que je vais finir un classique commencé un peu plus tôt: "Le siècle de Louis XIV" de Voltaire.
Pour changer un peu je pense que je vais finir un classique commencé un peu plus tôt: "Le siècle de Louis XIV" de Voltaire.
Je lis "Tout les hommes sont mortels" de Simone de Beauvoir, c'est un livre que j'avais reçu de SGdP lors de l'échange de livres durant la foire du livre à Bruxelles il y a un an. J'avais pas trop envie de démarrer, je pensais que de Beauvoir était une intello chiante dans le genre de M. Yourcenar, et en plus les caractères sont petits, mais en fait c'est passionnant.
J'ai commencé "L'Oeuvre au noir" de Yourcenar et c'est une véritable merveille d'écriture ! Je le déguste à petites doses comme du bonbon.
;-)
;-)
Je suis en train d'achever Nuit d'ivresse de Josiane Bolasko. Et je suis indécise quant à mon prochain choix de lecture. Je ne sais pas si je vais opter pour les classiques de la littérature russe ou relire du Gracq. Ou continuer avec des pièces de théâtre. Je dois dire que je suis en retard dans mes lectures (comme tout le monde je suppose, et quel plaisir en même temps) et je suis fortement en retard dans mes critiques. Et oui, quand on n'a pas Internet chez soi et qu'on a pas le temps au boulot, .... je me rattrape donc. En douceur.
Je lis le SCUM Manifesto, SCUM=Association pour castrer les hommes, par Valerie Solanas. Celle qui a tiré sur Andy Warhol.
Et moi, je lis "La dame n°13" de José Carlos Somoza.
Je ne suis qu'au début mais c'est déjà prometteur !
Je ne suis qu'au début mais c'est déjà prometteur !
Le hasard a voulu que je commence "Transgression" de la Pakistanaise Uzma Aslam Khan la veille de la mort de Benazir Butto. Peut-être vous en dirai-je un peu plus dans quelque temps.
J'ai beaucoup de mal avec "Central Europe" de William T.Vollmann qui est très bien écrit mais fort long et compliqué mais je ne désespère pas.
J'ai beaucoup de mal avec "Central Europe" de William T.Vollmann qui est très bien écrit mais fort long et compliqué mais je ne désespère pas.
"William Faulkner, Une vie en romans" de André Bleikasten
indispensable en ce qui me concerne pour entrer dans l'oeuvre de ce très grand écrivain.
indispensable en ce qui me concerne pour entrer dans l'oeuvre de ce très grand écrivain.
"Les Braises" de Sándor Màrai, suite à une suggestion de Prince Jean dans le forum sur Vienne. Magnifique.
"Les Braises" de Sándor Màrai, suite à une suggestion de Prince Jean dans le forum sur Vienne. Magnifique.
Le meilleur de ce que j'ai lu de lui avec "Divorce à Buda". Un livre très prenant avec des caractères particulièrement bien dessinés. Je pense qu'on pourrait en faire une adaptation théatrale.
Je lis les Syllogismes de l'amertume de Cioran... Je viens de le terminer et je vais en rendre compte prochainement sur Critiques Libres... Quel génie stylistique que ce Cioran, et quel souffle de lucidité embaume les fulgurances de ce Géant de la pensée française... Il faudrait tout relire de ce virtuose de la prose...
Après les Braises j'ai lu l'héritage d'Esther de Sandor Marai aussi, un peu moins bon que les Braises mais très bien quand même. Je lis "La porte" de Magda Szabo, une auteure morte récemment, je suis moins enthousiaste que pour Sandor Marai..
Sinon l'ami Kinbote m'a conseillé un essai intitulé "Tolstoï ou Dostoïevsky", je l'ai à peine commencé mais c'est formidable.
Sinon l'ami Kinbote m'a conseillé un essai intitulé "Tolstoï ou Dostoïevsky", je l'ai à peine commencé mais c'est formidable.
Je termine Le roi pêcheur, une pièce de théâtre de Julien Gracq. C'est une seconde relecture. La première remontait il y a dix ans.
Il y a plusieurs livres sur mon chevet, mais je vais sûrement commencer Le passeur de Lois Lowry.
Au dos de la couverture:
"Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent pas. Les inégalités n'existent pas la désobéissance et la révolte n'existent pas. L'harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveaux-nés inaptes sont «élargis », personne ne sait exactement ce que cela veut dire.
Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir : c'est le dépositaire de la mémoire. Lui seul sait comment était le monde, des générations plus tôt, quand il y avait encore des animaux, quand l'oeil humain pouvait encore voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux.
Dans quelques jours, Jonas aura douze ans. Au cours d'une grande cérémonie, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté.
Jonas ne sait pas encore qu'il est unique. Un destin extraordinaire l'attend. Un destin qui peut le détruire."
Les autres sont des nouvelles de Lovecraft et Capote, des poèmes de Byron et pleins de livres...
Au dos de la couverture:
"Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent pas. Les inégalités n'existent pas la désobéissance et la révolte n'existent pas. L'harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveaux-nés inaptes sont «élargis », personne ne sait exactement ce que cela veut dire.
Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir : c'est le dépositaire de la mémoire. Lui seul sait comment était le monde, des générations plus tôt, quand il y avait encore des animaux, quand l'oeil humain pouvait encore voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux.
Dans quelques jours, Jonas aura douze ans. Au cours d'une grande cérémonie, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté.
Jonas ne sait pas encore qu'il est unique. Un destin extraordinaire l'attend. Un destin qui peut le détruire."
Les autres sont des nouvelles de Lovecraft et Capote, des poèmes de Byron et pleins de livres...
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