Ah Débézed ! Tu as déjà lu Sjon ? J'ai Le moindre des mondes dans ma PAL.
Qui est-ce qui te fait le service à domicile ?
Sinon j'ai commencé La beauté du mal de Rebecca James.
Sjon ce sera pour la semaine prochaine ou la fin de celle-ci selon mon ardeur à lire.
Ma femme dirige la bibliothèque qui m'approvisionne, je fais donc mes sélections sur le catalogue en ligne et je lui donne mes commandes qu'elle me rapporte. Voilà tout simple ! Je vais tout de même de temps en temps sur place pour garder le plaisir de fouiller dans les rayons.
Merci Nance pour l'explication !
J'essayerai de le placer dans une conversation ! :))
Bien, il y a un temps et une place à tout. Quand les français essaient de placer une expression québécoise dans une conversation, ça ne finit pas toujours bien... ^-^
On a juste a pensé à l'incident diplomatique du député de Sarkozy...
http://forum.wordreference.com/showthread.php/…
http://veloptimum.net/autres/VraimentPasRapport/…
J'ai fini "American Darling" de Banks. Génial ! Tellement fantastique que je viens de m'acheter "Pourfendeur de nuages" à l'instant. C'est très rare que je lise deux fois de suite un même auteur, mais j'ai tellement aimé le style et l'analyse des personnages de Banks que je n'avais qu'une envie: retrouver cet auteur ! De toute façon je ne savais pas quoi lire après "American Darling", même si je dois avoir une dizaine de livres en attente dans ma bibliothèque...
Merci Nance pour l'explication !
J'essayerai de le placer dans une conversation ! :))
Bien, il y a un temps et une place à tout. Quand les français essaient de placer une expression québécoise dans une conversation, ça ne finit pas toujours bien... ^-^
On a juste a pensé à l'incident diplomatique du député de Sarkozy...
http://forum.wordreference.com/showthread.php/…
http://veloptimum.net/autres/VraimentPasRapport/…
J'ai lu tes liens, je n'en avais jamais entendu parler !
Bon, en fait, je sais pas si j'aurai pu l'utiliser... (ou alors je ferai attention pas devant n'importe qui ! :)) )
Sjon ce sera pour la semaine prochaine ou la fin de celle-ci selon mon ardeur à lire.
Ma femme dirige la bibliothèque qui m'approvisionne, je fais donc mes sélections sur le catalogue en ligne et je lui donne mes commandes qu'elle me rapporte. Voilà tout simple ! Je vais tout de même de temps en temps sur place pour garder le plaisir de fouiller dans les rayons.
J'attends ta critique pour savoir ce que tu penses du style.
Le chanceux !
C'est vrai que chercher dans les rayons, c'est vraiment excitant !
(En ce moment, je cherche, je note mais je ne prends pas ! :( )
American Darling ? J'en ai entendu beaucoup de bien aussi, plus il a été nommé meilleur livre étranger CL en 2008:
http://www.critiqueslibres.com/i.php/prixcl
http://www.critiqueslibres.com/i.php/prixcl
American Darling ? J'en ai entendu beaucoup de bien aussi, plus il a été nommé meilleur livre étranger CL en 2008:
http://www.critiqueslibres.com/i.php/prixcl
Il faut le lire ! Tu ne le regretteras pas ! Contente qu'il fut sacré meilleur livre livre étranger par CL !
J'ai une certaine réticence à me lancer dans Roth et Banks, surtout le premier. Je n'en ai entendu (presque) que du bien, mais je sais pas, un vague a priori, ils sont trop présents, mis en avant, c'est un peu les Marc Levy de la bonne littérature (je vais me faire des amis avec cette phrase), on voit des affiches dans le metro à la sortie de leurs livres, leurs noms sont écrits en très gros sur la couverture et le titre du bouquin en tout petit... bref, autant de choses qui m'incitent à la plus grande méfiance à leur égard.
J'ai une certaine réticence à me lancer dans Roth et Banks, surtout le premier. Je n'en ai entendu (presque) que du bien, mais je sais pas, un vague a priori, ils sont trop présents, mis en avant, c'est un peu les Marc Levy de la bonne littérature (je vais me faire des amis avec cette phrase), on voit des affiches dans le metro à la sortie de leurs livres, leurs noms sont écrits en très gros sur la couverture et le titre du bouquin en tout petit... bref, autant de choses qui m'incitent à la plus grande méfiance à leur égard.
Eh bien tu perds quelque chose.
Lis Banks si tu es peu enclin à te lancer dans Roth !
Le top de Roth, c'est Pastorale américaine. Si tu dois n'en lire qu'un...
Marc Lévy de la bonne littérature : que voilà une expression inadaptée, mon cher Stavro ! C'est un effet de manche !
Est-ce que ça n'est pas un auteur pour amateur de "grands romans" ?
Est-ce que ça n'est pas un auteur pour amateur de "grands romans" ?
De qui parles-tu ? Roth ou Banks ?
Banks écrit de longs romans.
La Pastorale américaine de Roth est un pavé, c'est une saga familiale. Ne me dis pas, très cher Feint, que tu ne l'as jamais lu!
Ouhhh les aprioris ! ^^
T'inquiètes pas Stavro, j'en ai plein pour pleins d'auteurs ! Mais laisse toi guider sur le chemin de Banks ! Il fait de très bons romans !
Les aprioris de Roth ne te viennent pas du livre que t'avais offert ta famille ? "J'ai épousé un communise" ?
T'inquiètes pas Stavro, j'en ai plein pour pleins d'auteurs ! Mais laisse toi guider sur le chemin de Banks ! Il fait de très bons romans !
Les aprioris de Roth ne te viennent pas du livre que t'avais offert ta famille ? "J'ai épousé un communise" ?
"American Darling" m'a laissé un peu sur ma faim, sur le sujet africain qu'il a choisi, il y a mieux en littérature africaine et j'avais préféré "De beaux lendemain" qui me semble être un livre et un sujet qui lui conviennent mieux. Mais tout cela n'est peut-être qu'affaire de goût.
Roth, Philip car des Roth il y en a quelques uns, ne m'a pas totalement emballé mais je ne le connais pas assez pour porter un jugement valable. J'ai seulement lu "Zuckermann délivré"
Roth, Philip car des Roth il y en a quelques uns, ne m'a pas totalement emballé mais je ne le connais pas assez pour porter un jugement valable. J'ai seulement lu "Zuckermann délivré"
Je pensais plutôt à Roth, mais c'est valable pour Banks aussi. Je n'ai jamais lu ni l'un ni l'autre. Ce n'est pas tellement à la longueur que je pense. En fait, je ne suis pas tellement amateur de romans ; c'est un genre trop thétique pour moi, même quand il n'est pas forcément à thèse. Thétique, je veux dire : qui pose. J'ai trop d'incertitudes, je préfère les hypothèses, les contradictions. Pour m'imposer des personnages, j'apprécie qu'on prenne des gants. La littérature, ça reste quand même des mots. Ce que j'aime, c'est quand ça fait bouger la notion même de genre. Au fond, le seul grand romancier qui trouve grâce à mes yeux, c'est Dostoïevski. (Précisons : Flaubert, par exemple, que j'adore, est à mes yeux d'abord un grand écrivain. Idem pour d'autres.)
Et puis je reproche au roman de trop souvent masquer la littérature. (Enfin, je dis ça ; si ça se trouve je trouverais ça très bien à la lecture.)
Et puis je reproche au roman de trop souvent masquer la littérature. (Enfin, je dis ça ; si ça se trouve je trouverais ça très bien à la lecture.)
Qu'est ce que tu entends par "masquer la littérature", Feint?
On prend le roman, qui n'est qu'un genre, pour la littérature. Et souvent, on met en avant les œuvres les plus canoniques de ce genre - et qui pour cela même sont sont, à mes yeux, bien trop conformes à une attente préalable du public pour mériter tout le bien qu'on en dit. La plupart du temps, il suffit de dire "écrivain" à quelqu'un pour qu'il pense "romancier".
@Feint
Un homme de lettres, disons, peut écrire des romans, des essais, de la poésie...
Il est clair que Roth écrit des romans mais qui sont très proches de l'autobiographie déguisée.
D'autre part, ses romans sont très instructifs sur l'ambiance d'une époque, d'une ville à une époque. Il va profondément dans l'âme humaine...
Vraiment, refuser d'essayer de le lire, c'est refuser d'élargir le champ de ses lectures.
Un homme de lettres, disons, peut écrire des romans, des essais, de la poésie...
Il est clair que Roth écrit des romans mais qui sont très proches de l'autobiographie déguisée.
D'autre part, ses romans sont très instructifs sur l'ambiance d'une époque, d'une ville à une époque. Il va profondément dans l'âme humaine...
Vraiment, refuser d'essayer de le lire, c'est refuser d'élargir le champ de ses lectures.
Feint, tu sembles faire peu de cas de l'ambivalence générique. Le roman, c'est aussi la négation du roman.
"Comme si le roman était à la fois ce dont doit se libérer, ce gros mot encombrant, et ce qui désigne cette liberté même. A la fois l'ordre à dynamiter et la dynamite. (Devenirs du roman, p.18)
"Comme si le roman était à la fois ce dont doit se libérer, ce gros mot encombrant, et ce qui désigne cette liberté même. A la fois l'ordre à dynamiter et la dynamite. (Devenirs du roman, p.18)
Je n'aime pas trop toutes ces distinctions (romans, essais, poésie). Je n'aime pas tellement non plus - par exemple - la poésie "poétique". Un peu comme le roman romanesque. Mais le roman me gêne davantage parce qu'il n'est pas suffisamment remis en question (par le public ; il a été remis en question par les auteurs dès son apparition).
Disons, ce qui me gêne, c'est qu'aujourd'hui on n'imagine pas qu'un écrivain majeur puisse être autre chose qu'un romancier - alors que j'ai l'impression que tous les écrivains majeurs sont autre chose que romanciers (même si parfois ils sont en même temps romanciers). C'est pour ça notamment qu'en France on se retrouve dans l'acadabrante situation de considérer Houellebecq comme un écrivain important. (Bon, encore une fois, je ne compare par Roth à Houellebecq ; c'est peut-être très bien, Roth ; peut-être que j'aimerai.) Je n'aime pas qu'on dise qu'un bon roman, c'est un livre bien écrit, avec des personnages bien plantés, une intrigue qui tient la route, une histoire en phase avec son époque, (ou l'époque de l'histoire). Comme qualité littéraire, ça, au fond c'est à peu près rien ; et dans un roman, c'est juste le minimum syndical. Il m'en faut plus ; sinon, on n'est pas dans l'art. (Mais peut-être, encore une fois, qu'il y a plus chez Roth ; je n'en sais rien.)
Disons, ce qui me gêne, c'est qu'aujourd'hui on n'imagine pas qu'un écrivain majeur puisse être autre chose qu'un romancier - alors que j'ai l'impression que tous les écrivains majeurs sont autre chose que romanciers (même si parfois ils sont en même temps romanciers). C'est pour ça notamment qu'en France on se retrouve dans l'acadabrante situation de considérer Houellebecq comme un écrivain important. (Bon, encore une fois, je ne compare par Roth à Houellebecq ; c'est peut-être très bien, Roth ; peut-être que j'aimerai.) Je n'aime pas qu'on dise qu'un bon roman, c'est un livre bien écrit, avec des personnages bien plantés, une intrigue qui tient la route, une histoire en phase avec son époque, (ou l'époque de l'histoire). Comme qualité littéraire, ça, au fond c'est à peu près rien ; et dans un roman, c'est juste le minimum syndical. Il m'en faut plus ; sinon, on n'est pas dans l'art. (Mais peut-être, encore une fois, qu'il y a plus chez Roth ; je n'en sais rien.)
Feint, tu sembles faire peu de cas de l'ambivalence générique. Le roman, c'est aussi la négation du roman.Bien sûr, je suis très en phase avec cette vision - c'est justement pour ça que j'écris des romans. (Mais ce n'est pas ce à quoi pense le public quand il pense "roman".)
"Comme si le roman était à la fois ce dont doit se libérer, ce gros mot encombrant, et ce qui désigne cette liberté même. A la fois l'ordre à dynamiter et la dynamite. (Devenirs du roman, p.18)
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