J'ai fini mon premier Proust : "Un amour de Swann".
Alors il faudra que tu le relises dans Du côté de chez Swann.
Que je lise, plutôt, à commencer par celui qui introduit la recherche et qui précède celui que j'ai lu et dont le titre m'échappe pour le moment. Il s'agit de l'enfance de l'auteur dans son village d'origine.
C'est Combray, qui est la première partie de Du côté de chez Swann, dont Un amour de Swann est la deuxième partie. Combray est d'ailleurs le village des vacances familiales, le narrateur est parisien. Ces oppositions géographiques (sans parler des temporelles) sont un peu perdues de vue dans les éditions séparées d'Un amour de Swann, je trouve. (Je ne suis pas tellement d'accord avec ce procédé de l'édition séparée d'une partie d'un livre.)
Tout à fait, d'ailleurs dans "Un amour de Swann", le narrateur fait allusion à Combray dont j'avais oublié le nom cette nuit. Je partage ton avis, éditer un seul morceau d'un tout, comme le poche que j'ai lu, n'est pas très intéressant, j'aurais préféré commencer par Combray. Toutefois, selon certains, "Un amour de Swann" serait un texte inséré dans la recherche, un morceau un peu à part de ce tout. Il serait intéressant aussi de savoir dans quel ordre les divers tomes ont été écrits. Je n'ai pas pris le temps de faire suffisamment de recherches, je n'ai pas perdu mon temps dans la recherche (bof !), mais tu vas nous éclaircir sur ce sujet.
Après mon cycle André Gide, je relis les Caractères, de La Bruyère, et compte lire Europa de Romain Gary.
D'André Gide, je serais tenté par les Nourritures terrestres et Retour d'URSS.
D'André Gide, je serais tenté par les Nourritures terrestres et Retour d'URSS.
Mais, me connaissant, je peux très bien être accaparé par autre chose, entre temps.
J'ai fini mon premier Proust : "Un amour de Swann".
Alors il faudra que tu le relises dans Du côté de chez Swann.
Que je lise, plutôt, à commencer par celui qui introduit la recherche et qui précède celui que j'ai lu et dont le titre m'échappe pour le moment. Il s'agit de l'enfance de l'auteur dans son village d'origine.
C'est Combray, qui est la première partie de Du côté de chez Swann, dont Un amour de Swann est la deuxième partie. Combray est d'ailleurs le village des vacances familiales, le narrateur est parisien. Ces oppositions géographiques (sans parler des temporelles) sont un peu perdues de vue dans les éditions séparées d'Un amour de Swann, je trouve. (Je ne suis pas tellement d'accord avec ce procédé de l'édition séparée d'une partie d'un livre.)
Tout à fait, d'ailleurs dans "Un amour de Swann", le narrateur fait allusion à Combray dont j'avais oublié le nom cette nuit. Je partage ton avis, éditer un seul morceau d'un tout, comme le poche que j'ai lu, n'est pas très intéressant, j'aurais préféré commencer par Combray. Toutefois, selon certains, "Un amour de Swann" serait un texte inséré dans la recherche, un morceau un peu à part de ce tout. Il serait intéressant aussi de savoir dans quel ordre les divers tomes ont été écrits. Je n'ai pas pris le temps de faire suffisamment de recherches, je n'ai pas perdu mon temps dans la recherche (bof !), mais tu vas nous éclaircir sur ce sujet.
Si je me souviens bien, Du côté de chez Swann a été d'emblée publié comme un tout, comme premier tome de la Recherche. Refusé chez Gallimard sur l'avis de Gide, le livre a été publié à compte d'auteur, ou publié chez Grasset, je ne sais plus bien.
Je suis toujours plongée dans "Survivre en Tchétchénie" de Soultan Iachourkaev. Chouette je l'ai bien orthographié sans avoir besoin de regarder sur le livre ! Je suis en passe de devenir une vraie Tchétchène ! :-)))))
J'ai commencé également un livre d'Oscar Wilde "Aristote à l'heure du thé" que je trouve assez plat et qui me tape sur les nerfs donc j'ai peine à le terminer. Quel prétentieux ce Wilde et comme il est ridicule parfois.
Je commence bientôt "Discours contre Dieu" de monsieur Sade et je sens que je vais me régaler. J'aime les esprits libres...
J'ai aussi "Guerre et vodka" d'un écrivain russe du nom de Sergueï Tutunnik que je ne connais pas encore et que je lirai dans les jours à venir.
J'ai commencé également un livre d'Oscar Wilde "Aristote à l'heure du thé" que je trouve assez plat et qui me tape sur les nerfs donc j'ai peine à le terminer. Quel prétentieux ce Wilde et comme il est ridicule parfois.
Je commence bientôt "Discours contre Dieu" de monsieur Sade et je sens que je vais me régaler. J'aime les esprits libres...
J'ai aussi "Guerre et vodka" d'un écrivain russe du nom de Sergueï Tutunnik que je ne connais pas encore et que je lirai dans les jours à venir.
J'ai aussi lu le premier chapitre du livre d'Éric Gauthier "Une fêlure au flanc du monde" que je vais tenter de terminer bientôt.
Je suis dans un période brouillon. Je commence un livre, je l'abandonne, je m'y remets et je le réabandonne et ainsi de suite. Il est très rare que j'agisse de cette manière.
Mes lecture futures seront Sade, Matzneff et Viktor Pelevine en priorité. Et Boulgakov avec "Le maître et Marguerite" que je n'ai toujours pas lu.
Et ce soir, je visionne le film "L'immeuble Yacoubian".
Je suis dans un période brouillon. Je commence un livre, je l'abandonne, je m'y remets et je le réabandonne et ainsi de suite. Il est très rare que j'agisse de cette manière.
Mes lecture futures seront Sade, Matzneff et Viktor Pelevine en priorité. Et Boulgakov avec "Le maître et Marguerite" que je n'ai toujours pas lu.
Et ce soir, je visionne le film "L'immeuble Yacoubian".
Si je me souviens bien, Du côté de chez Swann a été d'emblée publié comme un tout, comme premier tome de la Recherche. Refusé chez Gallimard sur l'avis de Gide, le livre a été publié à compte d'auteur, ou publié chez Grasset, je ne sais plus bien.
Publié à compte d'auteur selon la préface mais je me demandais si "Un amour de Swann" n'avait pas été écrit avant ou à part puis réintroduit dans la manuscrit de la recherche.
Je suis en plein Blade Runner, difficile de ne pas faire une comparaison avec le film...
Vu le film "L'immeuble Yacoubian" et l'ai trouvé excellent. Très belles images du Caire et l'immeuble est magnifique. Les comédiens sont remarquables, le scénario bien construit, bref un très bon film surtout si on a lu le livre avant ce qui facilite grandement la compréhension car il y a beaucoup de personnages.
L'atmosphère de corruption et de petitesse est très bien rendue. Le jeu des comédiens exprime bien la bassesse et la misère dans laquelle se débattent plusieurs des protagonistes. Mensonges, faux-semblant, politique, prostitution, vol, ennuis administratifs enfin tout y est.
À voir.
L'atmosphère de corruption et de petitesse est très bien rendue. Le jeu des comédiens exprime bien la bassesse et la misère dans laquelle se débattent plusieurs des protagonistes. Mensonges, faux-semblant, politique, prostitution, vol, ennuis administratifs enfin tout y est.
À voir.
Si je me souviens bien, Du côté de chez Swann a été d'emblée publié comme un tout, comme premier tome de la Recherche. Refusé chez Gallimard sur l'avis de Gide, le livre a été publié à compte d'auteur, ou publié chez Grasset, je ne sais plus bien.
Publié à compte d'auteur selon la préface mais je me demandais si "Un amour de Swann" n'avait pas été écrit avant ou à part puis réintroduit dans la manuscrit de la recherche.
Je ne crois pas - en tout cas il a fait partie d'emblée du premier tome lors de sa publication.
Au départ même, Proust souhaitait que tous les tomes soient publiés en un seul volume, ce que Tadié a pu faire aujourd'hui avec son édition de la recherche chez Galllimard (quarto).
Si je me souviens bien, Du côté de chez Swann a été d'emblée publié comme un tout, comme premier tome de la Recherche. Refusé chez Gallimard sur l'avis de Gide, le livre a été publié à compte d'auteur, ou publié chez Grasset, je ne sais plus bien.
Publié à compte d'auteur selon la préface mais je me demandais si "Un amour de Swann" n'avait pas été écrit avant ou à part puis réintroduit dans la manuscrit de la recherche.
Je ne crois pas - en tout cas il a fait partie d'emblée du premier tome lors de sa publication.
Oui tout a été publié en même temps à la première édition mais ce fait de n'écrire que cette partie à la troisième personne m'intrigue un peu comme l'unité de cette partie qui ne se relie pas vraiment à un avant ou un après. J'ai un peu l'impression qu'il a d'abord écrit ça et qu'en suite il a pensé à l'intégrer dans un projet plus vaste, mais ce n'est là qu'une élucubration béotienne.
J'ai lu -c'est une interprétation- que Proust avait justement écrit ce récit à la 3ème personne pour montrer le type de narration dont il ne voulait absolument pas dans la Recherche (dont l'analyse psychologique des personnages).
Par contre les thèmes abordés dans ce récit traversent l'ensemble de La Recherche : la jalousie, le mensonge, les intermittences du coeur, la critique sociale, le rôle de l'art ... Même chose pour les personnages : Swann, Odette, les Verdurin sont des personnages très importants qu'on retrouve quasiment dans les 7 tomes de la Recherche (en particulier dans Le Temps retrouvé).
Un truc dont tu peux être sûr : rien n'est dû au hasard dans ce livre.
Par contre les thèmes abordés dans ce récit traversent l'ensemble de La Recherche : la jalousie, le mensonge, les intermittences du coeur, la critique sociale, le rôle de l'art ... Même chose pour les personnages : Swann, Odette, les Verdurin sont des personnages très importants qu'on retrouve quasiment dans les 7 tomes de la Recherche (en particulier dans Le Temps retrouvé).
Un truc dont tu peux être sûr : rien n'est dû au hasard dans ce livre.
Assez d'accord avec Avada (mais je suis loin d'être un spécialiste).
Aussi ceci : Un amour de Swann renvoie le lecteur à une époque antérieure, une sorte de pré-histoire par rapport à l'époque de la vie du narrateur. Sans du tout que Proust se revendique d'avant-garde, il est probable que la forme plus traditionnellement romanesque d'Un amour de Swann lui paraisse suffisamment préhistorique pour marquer cette antériorité. En 1913 (si je ne m'abuse), le roman (français) est déjà un genre qui appartient au passé (Flaubert puis Huysmans lui ont porté le coup de grâce) ; il faut le manier avec les outils délicats du paléontologue.
Aussi ceci : Un amour de Swann renvoie le lecteur à une époque antérieure, une sorte de pré-histoire par rapport à l'époque de la vie du narrateur. Sans du tout que Proust se revendique d'avant-garde, il est probable que la forme plus traditionnellement romanesque d'Un amour de Swann lui paraisse suffisamment préhistorique pour marquer cette antériorité. En 1913 (si je ne m'abuse), le roman (français) est déjà un genre qui appartient au passé (Flaubert puis Huysmans lui ont porté le coup de grâce) ; il faut le manier avec les outils délicats du paléontologue.
DBZ, j'aime bien ta nouvelle photo chez Voir... je ne te savais pas si séduisant ! ;-)
Les lettres de Sacco et Vanzetti et je viens de relire,avec bonheur et douleur,comme à chaque fois:"Vol au-dessus d'un nid de coucou" de Kesey.....Ca suit le moral..............
DBZ, j'aime bien ta nouvelle photo chez Voir... je ne te savais pas si séduisant ! ;-)
Eh faut se méfier un train peut en cacher un autre !
Assez d'accord avec Avada (mais je suis loin d'être un spécialiste).
Aussi ceci : Un amour de Swann renvoie le lecteur à une époque antérieure, une sorte de pré-histoire par rapport à l'époque de la vie du narrateur. Sans du tout que Proust se revendique d'avant-garde, il est probable que la forme plus traditionnellement romanesque d'Un amour de Swann lui paraisse suffisamment préhistorique pour marquer cette antériorité. En 1913 (si je ne m'abuse), le roman (français) est déjà un genre qui appartient au passé (Flaubert puis Huysmans lui ont porté le coup de grâce) ; il faut le manier avec les outils délicats du paléontologue.
La préface va dans ce sens effectivement, un renvoi à une époque antérieure, et j'ai bien remarqué, malgré mon maigre bagage littéraire, cette forme romanesque déjà un peu surannée en 1912. Je ne sais pas s'il se sent d'avant-garde, j'aurais peut-être la prétention de dire qu'il se sent ailleurs, là où les autres ne vont pas, et n'iront peut-être jamais. Merci pour tes commentaires avisés.
J'ai lu -c'est une interprétation- que Proust avait justement écrit ce récit à la 3ème personne pour montrer le type de narration dont il ne voulait absolument pas dans la Recherche (dont l'analyse psychologique des personnages).
Par contre les thèmes abordés dans ce récit traversent l'ensemble de La Recherche : la jalousie, le mensonge, les intermittences du coeur, la critique sociale, le rôle de l'art ... Même chose pour les personnages : Swann, Odette, les Verdurin sont des personnages très importants qu'on retrouve quasiment dans les 7 tomes de la Recherche (en particulier dans Le Temps retrouvé).
Un truc dont tu peux être sûr : rien n'est dû au hasard dans ce livre.
Il faudrait que je poursuive la lecture de l'oeuvre pour comparer cet élément avec le reste mais tes remarques sont très intéressantes. Je crois que je vais lire un tome de temps en temps pour ne pas rester trop longtemps dans la même ambiance mais j'ai envie cette fois de pénétrer plus avant le sujet.
L'histoire ne pas très intéressé, je la trouve conventionnelle et banale, sans chute, mais certainement qu'il ne fallait pas hypothéquer la suite. Par contre l'exercice de style est plus sympa et j'aime bien aussi quand il prend un ton un vachard pour balancer sur ses contemporains.
Les pages sur la musique et la peinture sont en général superbes.
DBZ, j'aime bien ta nouvelle photo chez Voir... je ne te savais pas si séduisant ! ;-)
Et dire qu'il fallut que j'attende la maturité dépassée pour recevoir ce genre de compliment ! Merci Dir !
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

