Ce qui ne m'empêche pas de respecter les croyants.
.
Ah bon ?
Ben oui. En quoi je ne les respecte pas en disant que je ne le suis pas? En disant ce que je pense?
Ah, je ne connais pas Jacques Sternberg, un théologien, je suppose?? Oups, je plaisante, je vais me faire engueuler:):)Je te recommande "180 contes à régler", "Entre deux mondes incertains" et "Futurs sans Avenir". Dans le premier, il parsème son recueil de pensées divines sur le résultat de ses expériences. :-)
Je vais aller voir...
Je savais bien que j'allais me faire engueuler..:):)
Vas-y SJB. Défoule-toi:)
Vas-y SJB. Défoule-toi:)
Merci Minoritaire, c'est noté, j'ai trouvé!
Personnellement, je trouve que l'existence n'a aucun sens. Et m'envoyer des extraits de Camus, me dire de revenir à Dostoievski? Mais.. ils ont sans doute participé à ma réflexion.
Et que votre Dieu, je vous le laisse . Je pense qu'il a sombré dans un coma profond après avoir créé l'homme , il doit ouvrir un oeil de temps en temps, se dire,merde, ils sont encore là, ceux-là, qu'est ce que j'ai fait ce jour là!!:)
Ce qui ne m'empêche pas de respecter les croyants. Ayez la foi si vous le voulez, en quoi cela me dérangerait?
A vos extraits littéraires, j'aurais envie de vous renvoyer cette phrase de Flaubert: " Je suis mystique, mais je ne crois en rien".
Mais toutes ces phrases extraites ne servent à rien qu'à se conforter , et je n'ai nul besoin de me conforter .
Je ne suis pas croyante , mais on m'a transmis des valeurs. Comme je l'ai dit avant, certaines valeurs contenues dans la tradition judéo chrétienne me conviennent tout à fait.Pas toutes..Et si je devais demander quelque chose aux catholiques qui se revendiquent tels, c'est de s'y conformer dans les actes ( les actes me rassurent plus que les paroles, allez savoir pourquoi:)) Et, effectivement, dans mon simplisme affiché, je crois que la seule chose capable de lutter contre l'absurdité pendant notre trajet de vie, c'est la morale.
Et ça commence par des trucs complètement basiques: ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse. Et cette notion, je ne connais pas un être humain qui ne puisse la comprendre. L'enfant n'a pas le mal en lui dès le départ, que je sache.
Je crois effectivement que Simone Weil est quelqu'un qui, du moins dans ce que j'ai lu depuis hier, va beaucoup m'intéresser.
Paofaia tu es bien réconfortante ! Merci, tu as consolé ma journée :-)
Merci Minoritaire, c'est noté, j'ai trouvé!
une chouette citation: http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
en bas de la page
.
SJB, je crois que tu "idéologise" la citation de Eric Eliès.
J'idéologie la citation de Eric Eliès ?
Alors je la relis d'un œil candide :
« Simone Weil a décrit Hitler comme l'aboutissement inéluctable des valeurs et de l'organisation de la civilisation occidentale ». (dixit Eric Elies)
Je persiste, je ne suis pas d'accord ! Si il avait dit « de certaines » valeurs... mais alors, il devrait trouver un autre mot que « valeur ». Par exemple « de certaines idéologies malsaines et fausses (racisme, par exemple) alors j'aurais été d'accord.
Quant à « l'organisation de la civilisation » je ne vois pas ce que ça veut dire ! Je ne savais pas que les civilisations s'organisaient...
Maintenant, c'est Simone Weil qui parle :
« Pour Simone Weil, Hitler n'est ni fou ni monstrueux : il n'a fait que concrétiser les fantasmes jusqu'alors confinés dans les discours et les pensées d'une civilisation monstrueuse depuis des siècles et que la technologie a soudain permis d'exprimer pleinement ».
Hitler n'était pas fou, je suis d'accord.
Hitler n'était pas monstrueux, je ne suis pas d'accord !
Les fantasmes confinés dans les discours et les pensées : cette généralisation est, pardon, débile !
On peut raisonnablement parler de « certains » discours – très très controversés à l'époque, et « d'un certain courant » de pensées qui était loin d'être partagé par tous, même en Allemagne.
Pieronnelle rappelait opportunément, que malgré une gigantesque propagande, Hitler n'avait été élu qu'à 30 % des voix (après il s'est imposé par la force).
Alors, « la civilisation monstrueuse depuis des siècles » là, je cherche un autre mot que « débile » mais je ne trouve pas !
Ou, alors, toutes les civilisations ont toujours été monstrueuses depuis toujours !
Ce serait grotesque, sauf respect, de dire que notre civilisation a toujours été monstrueuse et pas les autres ; il y a eu des Hitler partout dans le monde depuis toujours, et il y en a encore aujourd'hui – et peut-être un peu moins en Europe qu'ailleurs !
« L'Holocauste était déjà en germe dans les pogroms et les massacres des guerres de religion... » (c'est toujours Simone Weil qui parle).
Dans les pogroms, oui, peut-être. Mais dans les guerre de Religion, absolument pas !
Dire que l'Holocauste était en germe dans les guerres de Religion, c'est, ne disons pas débile, mais c'est méconnaître complètement ce qu'on été les guerres de Religion.
Vous tenez le coup ? Alors passons aux citations d'Ernst Junger :
« l'homme occidental était clairement ivre de guerre... » C'est radicalement faux !
Après quatorze-dixhuit, les Allemands étaient sans doute ivres de vengeance mais pas l'homme occidental : les Alliés étaient complètement sous armés, les Belges et les Hollandais voulaient rester neutres et les Français avec Pétain ne rêvaient que de pactiser et les Américains refusaient de partir en guerre dans « cet asile de fous » qu'était l'Europe...
Les Japonnais, par contre, étaient ivres de guerre, ça oui !
« Hitler n'a pas inventé la guerre totale » (dixit Ermst Junger)
Ben évidemment, elle était déjà totale en quatorze-dixhuit !
« Le racisme avait conduit a des massacres... » (dixit Ermst Junger)
Certainement, et dans le monde entier, et depuis toujours : chez les Arabes et en Afrique, depuis la nuit des temps et encore aujourd'hui plus que jamais.... Et aussi en Amérique au XVIIème siècle, et l'Europe a eu sa part comme tout le monde.
Les hommes ont toujours été racistes, de tous temps.
Grâce à Dieu, depuis 1945, l'Europe est épargnée... Quoiqu'en Yougoslavie... !
Quant aux colonies, c'est, encore pardon, débile de les mettre toutes dans le même panier, tant chaque colonie a une histoire différente.
Quant aux colonies, c'est, encore pardon, débile de les mettre toutes dans le même panier, tant chaque colonie a une histoire différente.Surtout le Congo belge, ce vert paradis des amours enfantines.
Je crois qu'il faudrait lire le livre en entier, c'est délicat de tirer une citation hors de son contexte, surtout qu'on ne sait pas qui parle.
Je crois qu'il faudrait lire le livre en entier, c'est délicat de tirer une citation hors de son contexte, surtout qu'on ne sait pas qui parle.Voilà. (D'autant plus que ce n'est pas une citation mais un simple résumé sans prétention.)
Cela dit je regrette de n'avoir pas été très agréable, mais ça m'a énervé de lire des commentaires considérant comme inepte la pensée d'un auteur sans que la moindre phrase de cet auteur ait été vraiment citée dans la conversation et sans même qu'on sache de qui il s'agit - avec quand même le pompon "elle a raté une occasion de se taire" accompagné d'une confusion grossière sur la personne. On se demande qui a raté l'occasion.
Flûte, j'ai encore été désagréable.
Heu..:):)
Minoritaire, tu n'as pas un truc rigolo aujourd'hui?
Non. Aujourd'hui, c'est la journée internationale des minoritaires sérieux.
Tu m'excuseras, Minoritaire, mais rien que cela me fait rire. Je n'y peux rien.. Tu ne pourrais pas te démultiplier et devenir majoritaire? D'ailleurs, là , je reste parfaitement dans le sujet. Dieu a dit , je crois, croissez et multipliez vous. Je ne sais pas où il l'a écrit par contre, c'est plus obscur.
SJB ne m'a pas expliqué son Ah bon???
D'ailleurs, il ne me répond jamais! Bouhhh:):)
Peut être veut-il me dire que je blasphème? Là, j'interprète. Je vais voir.
Je crois qu'il faudrait lire le livre en entier, c'est délicat de tirer une citation hors de son contexte, surtout qu'on ne sait pas qui parle.
Tout à fait! Ou au moins demander à Eric Eliès d'en dire plus.
Mais dans l'analyse de ce livre déjà postée deux fois et que personne n'a lue:), l'auteur ( je ne trouve pas son nom, dommage, son blog est passionnant) parle plutôt de ce qu'a dit Simone Weil des civilisations grecques et romaines.
Pieronnelle, s'il n'y a que cela à faire, à ton service:)
@SJB
D'accord pour parler plus d'idéologies.
Hitler était psychotique, on ne dit plus fou, on le pense très fort mais c'est comme ça.Simone Weil ne pouvait pas le savoir en 1943.
"toutes les civilisations ont toujours été monstrueuses depuis toujours ! ": et bien la civilisation romaine, à vrai dire..n'a pas démérité dans ce domaine.
Les pogroms, d'accord. Les guerres de religion? Je n'en sais rien.. Comme l'écrivait Asturias, guerre de religion, non, guerre de magie! Mais bon, là l'Histoire me dépasse un peu. Il n'empêche qu'il faudra toujours qu'un disciple de la parole du Christ ( enfin, de ce qu'en ont raconté ses Apôtres) m'explique un jour le: toi, tu es protestant, boum, toi, tu es catholique, boum. Dieu reconnait vraiment les siens? Allons.. Ou c'est peut être là qu'il s'épuise? Il y en a trop.. Et nul besoin d'aller jusqu'aux Sunnites et aux Chiites.
Est-ce qu'on a comptabilisé le nombre de morts liées aux religions de chacun?
Mais non, mais non, Feint, il n'y a pas de désagrément, et ton énervement était bien légitime.
Flûte, j'ai encore été désagréable.
La confusion était, en effet, grossière : j'ai d'abord cru que le texte de Eric Eliès était de Simone la célèbre Ministre, et, plus loin, qu'elle disait qu'elle avait lu un livre d'Ermst Junger.
Et puis, quand j'ai compris qu'il s'agissait de la philosophe Simone Weil, au début, je l'ai confondue avec Edith Stein, cette autre merveilleuse philosphe, dignement célébrée le 9 août : (encore une auto-promotion !) ;-))
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Ça ne m'empêche pas de penser que ces propos, tels que les a écrits Eric Elies, sont... ben oui, débile dans le sens où ils sont d'une faiblesse de réflexion et de connaissance absolument confondante.
Et comme je les croyais sortis intégralement d'un écrit de Simone la Ministre, j'ai pensé quelle aurait mieux fait de se taire que d'écrire des choses indignes de sa grande érudition et de sa grandeur d'âme.
Comme ça, ça va... ?
SJB ne m'a pas expliqué son Ah bon???
Alors, je t'explique, Paofaia, pourquoi mon « ah bon ?», quand tu dis :
« ce qui ne m'empêche pas de respecter les croyants »
Je fais un copier-coller de ta prose :
« Et votre Dieu, je vous le laisse . Je pense qu'il a sombré dans un coma profond après avoir créé l'homme , il doit ouvrir un oeil de temps en temps, se dire,merde, ils sont encore là, ceux-là, qu'est ce que j'ai fait ce jour là!!:) »
Rassure-moi, Paofaia, c'était bien une moquerie, non ?
Mais n'est crainte, les chrétiens ne sont du genre à poser des bombes en dessous du lit de ceux qui les charrient...
Pas n'est crainte, mais : n'aie crainte.
SJB ne m'a pas expliqué son Ah bon???
Alors, je t'explique, Paofaia, pourquoi mon « ah bon ?», quand tu dis :
« ce qui ne m'empêche pas de respecter les croyants »
Je fais un copier-coller de ta prose :
« Et votre Dieu, je vous le laisse . Je pense qu'il a sombré dans un coma profond après avoir créé l'homme , il doit ouvrir un oeil de temps en temps, se dire,merde, ils sont encore là, ceux-là, qu'est ce que j'ai fait ce jour là!!:) »
Rassure-moi, Paofaia, c'était bien une moquerie, non ?
Mais n'est crainte, les chrétiens ne sont du genre à poser des bombes en dessous du lit de ceux qui les charrient...
Oui, c'est bien ce que je pensais. Les tests marchent très bien.
Je ne me moque pas des croyants. Je blasphème et me moque de Dieu, oui.Pas de façon bien méchante.
C'est un blasphème hérétique d'après ce que je comprends.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Blasph%C3%A8me
Je respecte les croyants. Et ai beaucoup de rapports avec certains d'entre eux , enfin certaines plutôt actuellement, , des religieuses qui s'occupent d'orphelinats dans différents pays. J'ai eu une éducation catholique . J'ai mis mes enfants dans des écoles privées catholiques tenues ici par des religieuses québecoises.
Etc.
Et pas un ou une de ces croyants , à qui j'ai souvent dit un peu la même chose, mais où est donc votre Dieu, m'a accusée de quoi que ce soit. Ils ont souri,ils sont habitués, certains m'ont expliqué ce qu'ils en pensaient eux, et puis voilà.
Pas un , je n'ose l'imaginer, n'aurait fait répondu comme toi , et pourtant, j'en ai dit des choses.
"Les chrétiens ne sont pas du genre à poser des bombes?" Rien que le fait de l'écrire est l'imaginer.Pour s'en démarquer de par les méthodes, mais c'est me faire remarquer que dans une autre religion, ma "moquerie" aurait pu m'attirer une bombe sous mon lit. ..Quelle.. tolérance!!
Pas des bombes , mais du fiel, de temps en temps?
Puisqu'on parle de chrétien et non de croyant, ce qui n'est pas la même chose, je te renvoie à St Paul et à ce qui, pour moi, fait la religion chrétienne.C'est mon texte préféré.
http://philo5.com/Textes-references/…
" Qui aime est patient et bon, il n'est pas envieux, ne se vante pas et n'est pas prétentieux ; qui aime ne fait rien de honteux, n'est pas égoïste, ne s'irrite pas et n'éprouve pas de rancune ; qui aime ne se réjouit pas du mal, il se réjouit de la vérité.
Qui aime supporte tout et garde en toute circonstance la foi, l'espérance et la patience."
Et je précise aussi que ma réaction faisait suite au ton employé pour me répondre. On peut dire tout ce qu'on veut, mais il y a la manière de le dire.
Après, j'hésite quand même sur la qualification de mon blasphème, je viens de me repencher d'un peu plus près sur cette notion de blasphème.
"Le blasphème défini par les théologiens et hommes d'Église peut être de trois sortes :
il est hérétique lorsque l'insulte contient une déclaration contre la foi, telle que dans l'affirmation « Dieu est cruel et injuste », ou encore « Dieu est la plus merveilleuse création de l'Homme ».
il est une imprécation quand il s'agit d'exprimer une malédiction envers l'Être suprême tel que l'affirmation « débarrassons-nous de Dieu ».
il est un simple irrespect lorsqu'il est entièrement fait de mépris ou d'indignation à l'égard de Dieu."
Dire que Dieu a sombré dans le coma et regrette d'avoir créé l'homme ( et la femme) est-ce un blasphème?
Finalement, je ne crois pas. Il n'y a pas d'irrespect. Ni mépris. Ni même indignation. Ce sont les hommes et ce qu'ils font qui m'indignent.
Après, j'hésite quand même sur la qualification de mon blasphème, je viens de me repencher d'un peu plus près sur cette notion de blasphème.
"Le blasphème défini par les théologiens et hommes d'Église peut être de trois sortes :
il est hérétique lorsque l'insulte contient une déclaration contre la foi, telle que dans l'affirmation « Dieu est cruel et injuste », ou encore « Dieu est la plus merveilleuse création de l'Homme ».
il est une imprécation quand il s'agit d'exprimer une malédiction envers l'Être suprême tel que l'affirmation « débarrassons-nous de Dieu ».
il est un simple irrespect lorsqu'il est entièrement fait de mépris ou d'indignation à l'égard de Dieu."
Dire que Dieu a sombré dans le coma et regrette d'avoir créé l'homme ( et la femme) est-ce un blasphème?
Finalement, je ne crois pas. Il n'y a pas d'irrespect. Ni mépris. Ni même indignation. Ce sont les hommes et ce qu'ils font qui m'indignent.
. On peut dire tout ce qu'on veut, mais il y a la manière de le dire.
Après, j'hésite quand même sur la qualification de mon blasphème,
Pffffff ! Freine ton char, Paofaia ! Où as-tu vu que quelqu'un t'accusait de blasphème ?
J'ai juste été surpris que tu sortes une moquerie sur les croyances et que juste après, tu affirmes que tu respectais les croyants...
Et ma réaction a été : ah bon ?
Mais la prochaine fois, je garderai mes « ah bon ? » pour moi ! Ça ira comme ça ?
;-((
La culture empêche-t-elle la barbarie ?
Ernest Renan : « la culture est de nos jours la grande force de l'esprit à tous les degrés. La barbarie est vaincue son retour, parce que tout tend à devenir scientifique ».
Nietzsche : « le grand raz-de-marée de la barbarie est à nos portes. Un siècle de barbarie sans précédent commence. Et la science sera à son service ». (Volonté de puissance).
I qu'est-ce que la culture ?
Culture vient de «colere » : cultiver son champ ou le lieu qu'on habite.
La culture consiste à prendre soin de quelque chose, de l'honorer d'où le terme de « culte ».
Cultiver c'est développer, enrichir, valoriser quelque chose.
Dans culture, il y a la base et l'idée d'enrichir cette base.
Sens ontologique : c'est le sens le plus large de culture. Tout ce par quoi l'être humain s'élève au-dessus de la simple nature.
La nature c'est l'ensemble des choses existants indépendamment de celles créées par l'homme y compris l'homme lui-même, la nature signifie essence.
Lévi-Strauss : « ce qui nous fait passer de la nature la culture c'est l'instauration des règles ».
« La règle fondamentale de ce passage de la nature la culture c'est la prohibition de l'inceste ».
Cela permet au groupe d'avoir un droit de regard sur les différentes relations. Chaque société établit une règle particulière sur l'inceste variable suivant les sociétés.
La figure la plus large c'est l'exogamie (on va chercher son partenaire hors de la famille) et la moins large c'est l'endogamie (obligation de s'allier avec quelqu'un de sa famille).
Sens anthropologique : la culture c'est tout ce par quoi une société donnée s'élève au-dessus de la simple nature. On parle d'une culture et non plus de la culture.
C'est un ensemble de croyances, de techniques, de moeurs, religion, histoire, art, langage.
Le défi de ce sens de culture est de savoir si une culture est supérieure à une autre.
Aucun modèle culturel n'est, en droit, supérieur à un autre car chaque culture est circonscrite à une aire particulière différente des autres aires.
On ne peut comparer les cultures. Selon Lévi-Strauss, on ne peut comparer les cultures en termes de progrès car chaque culture à partir de son point de départ prend une direction différente.
Il n'y a pas de critères ou de normes permettant de hiérarchiser les cultures.
L'ethnologue s'interdit de porter un jugement intellectuel ou d'ordre moral sur une culture, c'est le relativisme culturel.
Sens classique : tout ce par quoi un sujet s'élève au-dessus de la seule nature réalise son humanité. C'est en ce sens que l'on dit que quelqu'un est cultivé. La culture a un aspect qualitatif et quantitatif : une tête bien faite, à partir de ses connaissances, la capacité à perfectionner son propre jugement. Quantitatif : une tête bien pleine, amasser des connaissances sans savoir les utiliser pour former son propre jugement.
Cicéron a été le premier à associer la culture au savoir en parlant de « culture de l'esprit ».
La barbarie : chez les Grecs, est barbare celui qui ne parle pas grec, n'a pas la culture grecque. C'est l'étranger. Il cesse d'être barbare s'il apprend la langue et la culture grecques.
Chez les Romains : « barbarus » est synonyme d'inculte, brute, primitif.
À l'époque chrétienne, le barbare c'est le païen. Il cesse d'être barbare s'il se convertit.
À la Renaissance, le barbare c'est celui qui est cruel, féroce. C'est celui qui est capable de jouir de la souffrance d'autrui. Il va à l'encontre des valeurs morales. C'est ce qui a un caractère inhumain.
À l'époque moderne (XVIIIe siècle) le barbare c'est le non civilisé. Le terme de civilisation est inventé au XVIIIe siècle pour distinguer les civilisés des barbares.
Il semble que la culture est susceptible d'empêcher la barbarie. La culture par définition nous élève au-dessus de la simple animalité, de la simple nature.
La culture instaure des règles pour contrecarrer la nature de l'homme. Les termes de culture et barbarie sont antithétiques.
Le siècle le plus florissant de la culture a aussi été le plus barbare. La réponse la plus simple serait de dire que le barbare est celui qui n'a pas de culture mais Hitler était cultivé. Les termes culture et barbarie ne s'opposent pas forcément.
La barbarie peut se servir du développement technique, c'est-à-dire du développement culturel.
Quand la culture est détournée de ses fins initiales, c'est la crise de la culture selon Hannah Arendt.
L'identité culturelle ne peut se distinguer qu'en excluant les autres. La culture crée les conditions de ne pas se mettre du côté de l'autre.
L'égocentrisme fait que l'on va nommer barbare celui qui n'est pas comme nous.
Le mal ne vient pas toujours de quelqu'un identifié comme barbare ou mauvais. La banalité du mal consiste dans le fait que quelqu'un de normal, ordinaire peut commettre des actes qui eux ne sont pas ordinaires.
Hannah Arendt l'évoque dans « Eichmann à Jérusalem ».
Nous n'avons pas les moyens d'assurer à coup sûr que la culture peut nous sauver de la barbarie.
La barbarie est en nous. La seule marque sûre de la culture c'est le degré d'humanité, notre capacité à nous mettre du point de vue de l'autre.
Ernest Renan : « la culture est de nos jours la grande force de l'esprit à tous les degrés. La barbarie est vaincue son retour, parce que tout tend à devenir scientifique ».
Nietzsche : « le grand raz-de-marée de la barbarie est à nos portes. Un siècle de barbarie sans précédent commence. Et la science sera à son service ». (Volonté de puissance).
I qu'est-ce que la culture ?
Culture vient de «colere » : cultiver son champ ou le lieu qu'on habite.
La culture consiste à prendre soin de quelque chose, de l'honorer d'où le terme de « culte ».
Cultiver c'est développer, enrichir, valoriser quelque chose.
Dans culture, il y a la base et l'idée d'enrichir cette base.
Sens ontologique : c'est le sens le plus large de culture. Tout ce par quoi l'être humain s'élève au-dessus de la simple nature.
La nature c'est l'ensemble des choses existants indépendamment de celles créées par l'homme y compris l'homme lui-même, la nature signifie essence.
Lévi-Strauss : « ce qui nous fait passer de la nature la culture c'est l'instauration des règles ».
« La règle fondamentale de ce passage de la nature la culture c'est la prohibition de l'inceste ».
Cela permet au groupe d'avoir un droit de regard sur les différentes relations. Chaque société établit une règle particulière sur l'inceste variable suivant les sociétés.
La figure la plus large c'est l'exogamie (on va chercher son partenaire hors de la famille) et la moins large c'est l'endogamie (obligation de s'allier avec quelqu'un de sa famille).
Sens anthropologique : la culture c'est tout ce par quoi une société donnée s'élève au-dessus de la simple nature. On parle d'une culture et non plus de la culture.
C'est un ensemble de croyances, de techniques, de moeurs, religion, histoire, art, langage.
Le défi de ce sens de culture est de savoir si une culture est supérieure à une autre.
Aucun modèle culturel n'est, en droit, supérieur à un autre car chaque culture est circonscrite à une aire particulière différente des autres aires.
On ne peut comparer les cultures. Selon Lévi-Strauss, on ne peut comparer les cultures en termes de progrès car chaque culture à partir de son point de départ prend une direction différente.
Il n'y a pas de critères ou de normes permettant de hiérarchiser les cultures.
L'ethnologue s'interdit de porter un jugement intellectuel ou d'ordre moral sur une culture, c'est le relativisme culturel.
Sens classique : tout ce par quoi un sujet s'élève au-dessus de la seule nature réalise son humanité. C'est en ce sens que l'on dit que quelqu'un est cultivé. La culture a un aspect qualitatif et quantitatif : une tête bien faite, à partir de ses connaissances, la capacité à perfectionner son propre jugement. Quantitatif : une tête bien pleine, amasser des connaissances sans savoir les utiliser pour former son propre jugement.
Cicéron a été le premier à associer la culture au savoir en parlant de « culture de l'esprit ».
La barbarie : chez les Grecs, est barbare celui qui ne parle pas grec, n'a pas la culture grecque. C'est l'étranger. Il cesse d'être barbare s'il apprend la langue et la culture grecques.
Chez les Romains : « barbarus » est synonyme d'inculte, brute, primitif.
À l'époque chrétienne, le barbare c'est le païen. Il cesse d'être barbare s'il se convertit.
À la Renaissance, le barbare c'est celui qui est cruel, féroce. C'est celui qui est capable de jouir de la souffrance d'autrui. Il va à l'encontre des valeurs morales. C'est ce qui a un caractère inhumain.
À l'époque moderne (XVIIIe siècle) le barbare c'est le non civilisé. Le terme de civilisation est inventé au XVIIIe siècle pour distinguer les civilisés des barbares.
Il semble que la culture est susceptible d'empêcher la barbarie. La culture par définition nous élève au-dessus de la simple animalité, de la simple nature.
La culture instaure des règles pour contrecarrer la nature de l'homme. Les termes de culture et barbarie sont antithétiques.
Le siècle le plus florissant de la culture a aussi été le plus barbare. La réponse la plus simple serait de dire que le barbare est celui qui n'a pas de culture mais Hitler était cultivé. Les termes culture et barbarie ne s'opposent pas forcément.
La barbarie peut se servir du développement technique, c'est-à-dire du développement culturel.
Quand la culture est détournée de ses fins initiales, c'est la crise de la culture selon Hannah Arendt.
L'identité culturelle ne peut se distinguer qu'en excluant les autres. La culture crée les conditions de ne pas se mettre du côté de l'autre.
L'égocentrisme fait que l'on va nommer barbare celui qui n'est pas comme nous.
Le mal ne vient pas toujours de quelqu'un identifié comme barbare ou mauvais. La banalité du mal consiste dans le fait que quelqu'un de normal, ordinaire peut commettre des actes qui eux ne sont pas ordinaires.
Hannah Arendt l'évoque dans « Eichmann à Jérusalem ».
Nous n'avons pas les moyens d'assurer à coup sûr que la culture peut nous sauver de la barbarie.
La barbarie est en nous. La seule marque sûre de la culture c'est le degré d'humanité, notre capacité à nous mettre du point de vue de l'autre.
Intéressant Hirma, merci
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