Les Enfants de la terre, tome 2 : la vallée des chevaux de Jean M. Auel
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques
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Inférieur au premier livre
Après avoir subi la Malédiction Suprême, Ayla est partie vers le nord afin de retrouver son peuple, « les Autres ». Elle trouvera une caverne et devra apprendre à subvenir à ses besoins toute seule. Elle fera la rencontre inattendue de Winney et Bébé qui s’avéreront d’utiles compagnons. Pendant ce temps, Jondalar et Thonolan des Zelandonii ont entamé le Voyage qui les mènera chez les Losadunaï, les Hadumaï, les Mamutoï (aussi appelés « les chasseurs de mammouths »), les Shamudoï et les Ramudoï (qui forment le groupe des Sharamudoï), toutes tribus d’hommes de Cro-Magnon (qui se nomment aussi entre eux « les Enfants de la Terre »). Les frères Zelandonii finiront par croiser le chemin d’Ayla. Ils seront son premier contact avec « les Autres » depuis que sa famille biologique fut décimée.
Deuxième tome de la série Les Enfants de la Terre, La Vallée des chevaux nous fait poursuivre notre voyage dans le monde préhistorique. Après avoir décrit ses spéculations sur les us et coutumes des néandertaliens, Auel s’attaque maintenant à ceux des hommes de Cro-Magnon. Les vêtements faits en peaux cousues, les sagaies, l’art de la sculpture et de la peinture, les Premiers Rites, le don du Plaisir, la Mère de tout ce qui vit, les doniis (avatars de la Mère), Auel exploite et décrit toutes ces idées dans son roman. On y voit également les relations hostiles et incomprises entre les néandertaliens et les hommes de Cro-Magnon, ces derniers considérant les précédents comme étant des animaux (qu’ils nomment « les Têtes Plates »).
Ce roman demeure intéressant. Passé l’originalité du premier tome, l’efficacité du divertissement est diminuée (la longueur du roman n’aide pas). J’ai trouvé le dernier tiers (relation Ayla-Jondalar) moins intéressante que les deux premiers (aventures d’Ayla d’un côté et des frères Zelandonii de l’autre). La relation d’amour entre Ayla et Jondalar est trop longue et classique à mon goût (il y a des pages où le verbe « aimer » est utilisé à outrance). J’ai eu l’impression de lire un extrait d’un roman de la série Désirs & Passions. Petite déception : l’idéalisation des traits physiques faite par Auel est très stéréotypée. C’est sûr que pour accompagner la multitalentueuse grande blonde musclée aux yeux bleus Ayla, il fallait le multitalentueux grand blond d’un mètre quatre-vingt quinze musclé aux yeux bleus Jondalar à l’énorme membre viril. Ça pue l’aryen à plein nez.
Les éditions
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Les Enfants de la terre, tome 2 : la vallée des chevaux de Jean M. Auel
de Auel, Jean M.
Pocket / Pocket
ISBN : 9782266122139 ; 7,60 € ; 01/04/2002 ; 4000 p. ; Poche
Les livres liés
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En attendant le rebond
Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 50 ans) - 25 février 2020
Reste le plaisir de découvrir et vivre cette période par le biais de ce roman.
Déception...
Critique de Marsup (, Inscrit le 22 octobre 2009, 48 ans) - 8 mars 2011
Le perfectionnisme des personnages principaux et leurs multiples talents sont aussi très agaçants !
Une petite pause s'avère donc nécessaire avant d'entamer le tome 3 !
le monde de Disney
Critique de Dreamers (, Inscrite le 17 mars 2008, 42 ans) - 17 mars 2008
Non contente de percer le secret du feu, Ayla est la première dresseuse de chevaux, chevauchant également un lion des cavernes.
Elle imite les animaux mieux que personne et les oiseaux viennent se percher sur son doigt tendu (tiens tiens, ça me rappelle quelque chose... Cendrillon ? La Belle et la Bête ???)
Mais ça n'est pas tout ! Son extrême intelligence lui permet de comprendre avant tout le monde comment sont conçus les enfants, ainsi que de découvrir la chirurgie et ... la position de la levrette !!!
Et bien sûr, elle est grande, blonde, athlétique, exceptionnelle !!! Bref, une super héroïne, un peu trop parfaite, dont seul semble digne le grand, beau, exceptionnel Jondalar devant qui TOUTES les femmes se prosternent mais qui est incapable de trouver l'amour...
Agaçant, décevant...
J'espère que le troisième tome est plus réussi...
Les pouvoirs sédatifs de la fresque préhistorique
Critique de Brunissende (, Inscrite le 14 février 2006, 52 ans) - 27 février 2006
J’avais pourtant bien accroché aux débuts d’Ayla, dans cet univers sauvage et un peu magique.
L’enfance de cette petite fille sauvée par un autre clan que le sien était palpitante, là dans ce deuxième volet, cela s’essouffle vraiment: l’auteur s’empêtre dans de très longues descriptions de végétation, de trop nombreux rappels des épisodes vécus dans le tome précédent, et l’on finit par s’agacer un peu du rythme lent de la narration.
Je n’y retrouve pas la magie qui avait opéré dans le premier volume. C’est beaucoup trop long et beaucoup trop lent pour une saga de ce type, non littéraire.
Le troisième tome est peut-être plus dynamique. Qui sait ?
Après avoir traversé dans la première partie du livre, une phase clairement "Disney" avec Ayla , alias Miss Perfection, qui apprivoise, materne et chevauche jument et lion féroce des cavernes, on change de tonalité dans la dernière partie du livre avec une thématique "eau de rose" qui bien entendu n’arrange rien : on s’embourbe dans le sirupeux, le Harlequin-like assez niaiseux, à l’érotisme de pacotille.
Il me semble raisonnable de faire une pause salvatrice (et conséquente !) avant d’entamer (peut-être) un jour le troisième tome de cette saga.
L’indigestion me guette ;-) !
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Pour Dreamers | 1 | LesieG | 18 mars 2008 @ 09:22 |
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