Les Enfants de la Terre, tome 5 : Les refuges de pierre de Jean M. Auel
( The shelters of stone)
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques
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Enfin de retour !
Après dix ans d'absence, Ayla revient! Les fans se désespéraient.
Après avoir traversé toute l'Europe, Ayla, Jondalar, Whinney, Rapide et Loup arrivent enfin à la Caverne des Zelandonii. Le peuple de Jondalar va-t-il accepter cette femme à l'accent étrange qui se fait obéir des chevaux et des loups?
C'est un vrai plaisir de retrouver ces personnages après si longtemps. Surtout Ayla, qui je trouve est un personnage fort, hors du commun. Jean M. Auel a réussi une gageure, à savoir créer un personnage totalement positif qui ne soit pas gentillet. Ayla n'a aucune zone d'ombre, on lit son coeur à livre ouvert et cependant c'est un personnage étonnament complexe et riche.
Avec ce livre, on aborde également un autre aspect de la préhistoire. Avec Ayla, on avait découvert la médecine, la domestication, la vie sociale (entre autre), cette fois-ci nous découvrons l'art et la spiritualité.
On retrouve également ce plaidoyer pour la tolérance et pour la nature et bien sûr les touches d'érotisme deci-delà. Ayla et Jondalar: le couple le plus glamour de la préhistoire.
Par pitié, Madame Auel, pas dix ans pour le tome six!
Les éditions
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Les refuges de pierre [Texte imprimé] Jean M. Auel trad. par Jacques Martinache
de Auel, Jean M. Martinache, Jacques (Traducteur)
Presses de la Cité
ISBN : 9782258058378 ; 23,20 € ; 02/05/2002 ; 648 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (7)
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Par une belle journée...
Critique de Yol (Montréal, Inscrite le 23 mars 2005, 42 ans) - 23 mars 2005
J'ai autant adorer que les précédents. Il est vrai que tout n'est sûrement pas vrai; que l'auteure romance. Mais qu'elle le fasse donc! C'est un roman après tout!!!!
En espèrant que le 6e arrive bientôt...je n'ai plus rien à lire pour l'instant....
la série s'essouffle.
Critique de Rat noir (, Inscrit le 14 août 2004, 40 ans) - 25 août 2004
L'action est monotone : la réaction négative de la famille tant crainte de Jondalar n'a pas lieu. Ayla se fait bien quelques ennemis, mais pas bien méchants. Enfin, l'amour désormais sans faille du couple donne un petit air de déjà vu.
Un sixième tome, vous dites ? "Les refuges de pierre" me fait plutôt figure d'épilogue.
Appréhension
Critique de McAngel (, Inscrit le 25 mars 2004, 41 ans) - 25 mars 2004
Du petit lait!
Critique de Otto (Chimay, Inscrit le 7 septembre 2002, 67 ans) - 17 septembre 2002
Quel talent! Quelle vie dans ses descriptions! On s'y croirait! On s'y croirait d'autant plus dans ce dernier roman, on reconnait le site des Eysies(et environs) en Dordogne gràce à ses descriptions, du moins pour les passionnés de préhistoire qui y sont déjà allés.
Pour les autres, lisez le roman et suivez la route des valées autour de la ville des Eysies, surtout aussi qd on arrive à l'entrée de la ville, on voudrait imaginer les sites sans civilisation, on espérerait voir nos ancètres sur les falaises!!! Et puis quelles précisions historiques (du moins pour ce qu'on croit connaître scientifiquement à ce jour)! Elle brode bien sûr, elle imagine certains comportements, certains rituels, mais pourquoi pas?
Les éventuels contacts avec les néerdantaliens sont bien possibles, par exemple, les rituels entre hommes et femmes également, etc... etc...
Et puis, Ayla... Quel sacré bout de femme! Qui ne voudrait l'avoir eu comme ancètre?
Bref, à lire absolument!
Sentiment mitigé...
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 25 août 2002
Nous ne cessons pas de décrire notre époque
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 11 août 2002
Mais la grande leçon que ce changement de perspective nous rappelle, c’est que l’histoire que l'on raconte décrit la réalité de l'époque qui observe, autant (sinon plus) que celle de l’époque observée. Bref, quand Jean Auel parle aujourd'hui de Cro Magnon, elle parle autant de son époque que de celle d'Ayla. Autre chose. Ce doit être une évidence pour beaucoup de monde, mais c'est la première fois que j’y pense : le péché originel à partir duquel nous sommes chassés du jardin d’Eden –ce qui complique tout et nous oblige à travailler comme des bêtes- c'est bien sûr LA connaissance. La connaissance fondamentale, celle qui nous fait différents de tous les autres vivants, celle qui creuse un fossé entre nous et la nature : la technologie. On peut chicaner et se demander s’il s'agit du premier silex taillé ou de la maîtrise du feu. Peu importe. Quant à moi, j’y verrais plus volontiers la découverte de l'agriculture, événement qui « colle » mieux à l’image du jardin d’Eden : on chassait et cueillait en se promenant, il faut maintenant labourer à la sueur de son front. Intéressante cette autre idée que le bouquin suggère. Les femmes ont eu besoin de connaître le jour du début de leurs règles pour s’y préparer : la chasse, notamment, pouvait en être affectée à cause de la sensibilité du gibier aux odeurs. D’où la nécessité de compter les jours (avec les « bâtons à compter ») et la possibilité de faire le lien avec le cycle lunaire. Les femmes ont non seulement découvert l’agriculture très probablement mais aussi l'astronomie et les mathématiques. Reste aux hommes la découverte du football sans doute. On se console avec ce que l'on a… Beaucoup de plaisir à cette lecture encore une fois, mais quelques bouffées d'agacement aussi. Comment faire 645 pages quand 300 suffiraient ? Exemple. La tribu arrive à son camp d’été et choisit tel lieu particulier pour toutes sortes d'excellentes raisons qu’on nous explique longuement. Dans les 100 pages qui suivent, de nombreux visiteurs de cette tribu s’étonnent de ce choix. Il convient donc de leur en expliquer les subtilités ce qui prend un long paragraphe à chaque fois dont le style rappelle furieusement la commande copier-coller. Et tout est à l’avenant. Un rythme préhistorique je suppose… Il n’empêche. A la fin des 645 pages, je me trouve orphelin d'Ayla.
Enfin !!!!
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 19 mai 2002
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