La ferme africaine de Karen Blixen
(Den afrikanske farm)
Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances
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Un très beau livre, plein de sagesse
Karen Blixen nous raconte la vie d’une femme sur sa ferme du Kenya, au pied du Ngong, chaîne montagneuse qui atteint jusqu’à deux mille sept cents mètres d'altitude.
Cette région est essentiellement habitée par le peuple Kikuyu. Elle décrit cette région comme une « mosaïque de champs de maïs ou de bananiers et de prairies » avec de temps à autre un village.
Toute la main d’oeuvre de la ferme est fournie par le village Kikuyu et elle sera donc très souvent amenée à discuter et à négocier avec son chef. Elle devra tout autant négocier avec lui quand elle créera une école avec la volonté d'apprendre à lire aux jeunes enfants. Dans l'esprit du chef, qui d'abord refuse l’école, les jeunes ne peuvent pas connaître des choses que lui-même ignore ! Cet homme est vieux, ne comprend pas toujours bien les blancs, mais il est malicieux, droit, rieur, sage et tolérant.
Dans la région habite aussi le peuple Masaï, guerrier et chasseur, tout à fait différent des Kikuyu qui éprouvent une certaine crainte d’eux.
Cette femme est confrontée au monde, assez rigide, des britanniques qui dirigent la colonie. Mais sa forte personnalité, qui en choquera beaucoup au début, finira par l'emporter, car elle prouvera à tous qu'elle est capable de faire ce qu'elle doit faire. Le gouverneur deviendra son ami et le Prince de Galles viendra même un jour dîner chez elle.
Et puis il y a Farah. Farah est son très fidèle domestique somali. Il la suit partout, l'aide et la protège. Il lui apprend aussi comment réagir lorsqu’elle est désarçonnée par un comportement qu’elle ne comprend pas. Farah, est une sorte de majordome, digne et plein de fierté, et prêt à se sacrifier pour elle. Pour comprendre ce qui lie cette femme à Farah, il suffit de lire le titre de l'avant dernier chapitre du livre : « Farah et moi vendons la ferme ».
Elle écrit : « J’ai de cette période le souvenir d’une perpétuelle leçon dans l'art de vivre dans le présent, ou plus exactement dans l'éternité, qui ne comporte ni passé, ni futur. »
La profonde humanité de cette femme transparaît tout au long du livre et le rend tellement attachant qu'on est vraiment très triste d'arriver au bout.
Les éditions
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La Ferme africaine [Texte imprimé] Karen Blixen traduit du danois par Yvonne Manceron
de Blixen, Karen Manceron, Yvonne (Autre)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070370375 ; 9,20 € ; 22/06/1978 ; 510 p. ; Poche -
La ferme africaine [Texte imprimé] Karen Blixen nouvelle traduction du danois par Alain Gnaedig
de Blixen, Karen Gnaedig, Alain (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070425129 ; 9,20 € ; 09/11/2006 ; 508 p. ; Poche -
La ferme africaine [Texte imprimé] Karen Blixen nouv. trad. du danois par Alain Gnaedig
de Blixen, Karen Gnaedig, Alain (Traducteur)
Gallimard / Du monde entier
ISBN : 9782070766567 ; 25,00 € ; 05/05/2005 ; 416 p. ; Broché -
La ferme africaine [Texte imprimé] Karen Blixen nouvelle traduction du danois par Alain Gnaedig
de Blixen, Karen Gnaedig, Alain (Traducteur)
Gallimard / Folio
ISBN : 9782070348664 ; 11,50 € ; 15/11/2007 ; 508 p. ; Broché -
La Ferme africaine [Texte imprimé] Karen Blixen traduit du danois par Yvonne Manceron
de Blixen, Karen Manceron, Yvonne (Traducteur)
Gallimard / Du monde entier
ISBN : 9782070207480 ; 7,90 € ; 01/01/1987 ; 332 p. ; Relié
Les livres liés
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Les critiques éclairs (11)
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Travail, éducation, santé et amour dans une ferme africaine
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 4 mars 2012
C'est avec patience et ténacité qu'elle arrive tant à se faire respecter qu'à échanger et donc donner à celles et ceux qu'elle soigne ou / et travaillent sur son terrain. Une escapade sentimentale tragique vient s'insérer dans ce pan de vie qui doit prendre fin.
Il n'y a pas de poussée ou de revendication colonialiste, mais justement un profond respect et une volonté de connaître et de comprendre.
Le film de Sydney Pollack, Out Of Africa, de 1985, que j'ai donc vu avant de lire ce livre, n'en est pas la transcription exacte, tout en y restant fidèle. La dimension sentimentale y prend plus de place, pour valoriser au mieux la rencontre des deux acteurs principaux, Meryl Strip et Robert Redford. Le film traîne un peu en longueur, mais est très beau.
Le roman l'est également, et est encore plus intéressant.
Femmes somalies...
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 23 octobre 2011
Rédigé sous la forme d'un long poème, le manuscrit nous fait part d'une fascination pour les grands espaces et les peuples nomades (celle-ci préfère de toute façon les indomptables et sauvages Masais à ses kikuyus) tout en plaidant un retour urgent à la cause animale, et enfin révèle somme tout le peu de particularités entre les races sinon un besoin de pureté et le refus de TOUT compromis - la scandinave ne cesse de se plaindre au fil des pages de ses domestiques, trop serviles, trop "mêles-tout" selon elle, comme de cette triviale obligation au commerce; et puis malgré tout le dégoût n'est pas absent, en tant que femme elle nous conte ce qu'est son quotidien là-bas, au final rendu parfois ardu du fait de ces fières guerrières, mariées trop tôt ou rendues âpres par un travail ingrat, et qui tolèrent bien mal (ou justement ?) que ce qui n'est qu'au fond qu'une blanche de plus, leur vole leur mâles et leurs habitudes ! Sans énumérer les subtilités humaines qui font que l'on doit en général se fier à notre instinct, on découvre effectivement à l'intérieur de l'oeuvre de ces surprenantes trames amoureuses et sentimentales peut-être pas discernables tout de suite à l'oeil nu; mais aussi un profond dédain pour tout stéréotype.
La ferme africaine est donc une ode à la discrétion, mais aussi au mystère et au refus absolu de toute règle: il ne suffit pas de clamer sa différence il faut la vivre individuellement.
[...] La bourgeoisie , par contre, ne comprend rien à la tragédie, elle ne la tolère même pas et l'associe indistinctement à tout ce qu'il y a de pénible dans le monde. [...]
chers kikuyus
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 16 octobre 2011
De magnifiques souvenirs du Kenya
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 20 septembre 2011
Je n’ai pas trouvé de correspondance entre le film et le livre, du regret ? Je ne sais pas, plutôt désorientée !
Paradis perdu
Critique de Poignant (Poitiers, Inscrit le 2 août 2010, 58 ans) - 21 novembre 2010
Mais j'aime tellement « Out of Africa » que bizarrement je n'avais jamais pris le temps de lire « La ferme africaine ». Grave erreur.
Certes on peut reprocher à ce livre, si on le lit avec nos yeux de 2010, un certain « paternalisme » colonial emprunt de supériorité aristocratique. Mais il faut lire le passé en le comparant avec l'esprit du temps. Nier à Karen Blixen son progressisme précurseur illustré par un immense respect des indigènes et son amour profond de la nature serait ridicule.
Le premier élément qui m'a bluffé est le style. Une écriture classique à son apogée qui fait sonner les mots pour créer une douce ambiance poétique où se positionnent de multiples récits et anecdotes.
Karen Blixen décrit l'Afrique de l'est du début du vingtième siècle, son kaléidoscope de peuples, de cultures, de traditions dans l'écrin d'une nature belle et encore sauvage. La narration des paysages et des personnages est envoutante. Il paraît qu'Hemingway, en parlant de son prix Nobel partiellement dû à ses romans africains, disait que Karen Blixen le méritait plus que lui...
La psychologie se mêle à l'ethnologie, à une sensibilité féminine exacerbée et à l'intelligence d'un écrivain de grande classe. On n'arrive plus à se détacher du livre, chaque fin de chapitre nous laisse dans un rêve.
Bien sûr, tout est idéalisé, car le cœur du récit c'est la nostalgie. Une telle puissance d'évocation de ce sentiment de regret du temps passé est exceptionnelle.
Descendante des Vikings, Karen Blixen perpétue la tradition des sagas nordiques, récits de voyages fabuleux. Elle a vécu dans le jardin d'Éden.
Magnifique et franc
Critique de Mcchipie (, Inscrite le 16 mai 2007, 47 ans) - 25 février 2010
Cependant, il s'agit là d'un magnifique ouvrage, et il est vrai que l'auteur a possédé une sublime plume. Une écriture poétique, sachant si bien décrire la vie à la ferme africaine.
Quelques extraits :
* "Adieu, adieu. Je vous souhaite de mourir en route, mais de mourir toutes les deux, pour que l'une de vos nobles petites têtes qui se découpent maintenant par-dessus le bord de la caisse dans le ciel bleu de Mombassa ne se retrouve pas seule, à regarder de droite à gauche, à Hambourg, où nul ne sait rien de l'Afrique."
* "J’ai maintes fois vu des girafes arpenter la plaine, avec leur grâce incomparable, quasi végétative, comme s’il ne s’agissait pas d’un troupeau d’animaux, mais d’une famille de rares fleurs colossales, tachetées et montées sur de hautes tiges."
* " Ils attendaient avec impatience la rime qui allait venir et riaient lorsqu'elle arrivait. J'essayai de leur faire trouver eux-mêmes la rime du premier vers que je leur donnai, mais ils ne le purent et ne le voulurent pas, et ils détournèrent la tête. Mais quand ils furent habitués, ile me demandèrent: "Parle encore, parle comme la pluie." J'ignore pourquoi ils trouvaient que les vers ressemblaient à la pluie. Peut-être était-ce une marque d'approbation, car, en Afrique, la pluie est toujours attendue avec impatience, et toujours la bienvenue."
* " Quand je songe à ma vie passée en Afrique, il me semble qu’on pourrait la décrire comme une vie humaine, la vie d’un être qui a quitté un monde assourdissant et inquiet pour une terre paisible. "
* " La découverte de l'âme noire fut pour moi un évènement, quelque chose comme la découverte de l'Amérique pour Christophe Colomb, tout l'horizon de ma vie s'en est trouvé élargi. "
* " Au cours de mes safaris j'ai vu un troupeau de buffles de cent vingt-deux bêtes surgir du brouillard matinal sur un horizon cuivré comme si ces bêtes massives et grises, aux cornes horizontales et compliquées, étaient sorties du néant dans le but désintéressé d'enchanter mes yeux. J'ai vu toute une troupe d'éléphants en marche dans la forêt vierge, une forêt si épaisse, qu'il ne filtrait que des éclaboussures de lumière. "
Je suis éblouie par tant de talent et envie sincèrement la baronne danoise d'avoir vécu ces histoires.
Souvenir, afrique et nostalgie
Critique de Fanyoun06 (, Inscrite le 19 août 2008, 55 ans) - 14 juillet 2009
Elle vécut au Kenya de 1914 jusqu'en 1931. Propriétaire d'une ferme, cultivant du café près de Nairobi, elle sera la "m'saba" régnant sur sa propriété comme un seigneur féodal mais son amour pour le peuple indigène dévoile son humanité profonde, elle ira même jusqu'à critiquer indirectement la civilisation européenne : "On les dépouille de leur passé, de leurs racines, de leurs coutumes. On les prive de tout ce qui faisait leur individualité et leur existence".
La Ferme africaine a été rédigé après son retour du Kenya qu'elle a quitté en y laissant une partie son âme. La vie qu'elle a vécue sur le continent africain, elle nous la raconte avec simplicité, avec une perfection de style, calme et ne s'embarrassant pas de détails superflus. Elle nous conte ses émotions, ses découvertes... Nous ressentons la nostalgie d'une femme qui a dû quitter un pays qu'elle aimait par dessous tout, ruinée. Nous en apprenons beaucoup sur les différentes ethnies et les us et coutumes de celles-ci. Récit autobiographique, réflexions... si vous cherchez une trame et une jolie histoire d'amour construite, passez votre chemin, ce livre n'est pas pour vous. Pas de suivi chronologique, c'est juste l'histoire d'une femme passionnée et nostalgique, qui nous conte une série d'anecdotes qu'elle a dû noter à la hâte sur un carnet. Nous percevons les battements du coeur de cette femme pour un peuple et son pays.
Le Kenya de Karen Blixen
Critique de Sentinelle (Bruxelles, Inscrite le 6 juillet 2007, 54 ans) - 20 juillet 2007
Il s'agit du recueil de plusieurs nouvelles puisant dans les souvenirs de K. Blixen, qui vécut au Kenya de 1914 à 1931.
Je fus assez surprise au début de ma lecture du livre, car je n'ai pas trouvé d'emblée de correspondance entre le film et le livre.
Le film met avant tout l'accent sur le romanesque et la relation qui lie la baronne, délaissée par son mari dans une ferme de culture de café au Kenya, à son amant.
Quant au livre de K. Blixen, il parle avant tout de son amour pour l'Afrique. Et elle en parle divinement bien…
Moi qui suis plutôt une amoureuse de la brume, des forêts ténébreuses, de la lande et des clair-obscur du ciel se reflétant sur les lochs, elle a su me murmurer à l'oreille avec poésie et délicatesse son Afrique à elle.
Le vocabulaire usité est lié à son époque et sa culture, aussi utilise-t-elle des termes qui nous paraissent inconvenants aujourd'hui.
Mais que de respect et d'amour derrière ces mots ! Elle a su toucher du doigt l'essence et la magie africaine et nous le transmettre avec talent.
Quelques extraits :
"Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie.
Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie.
Quand il bruissait et chuintait à hauteur d'homme, c'était le vent dans les champs de maïs. Il possédait si bien les sonorités de la pluie que l'on se faisait abuser sans cesse, cependant, on l'écoutait avec un plaisir certain, comme si un spectacle tant attendu apparaissait enfin sur la scène. Et ce n'était toujours pas la pluie.
Mais lorsque la terre répondait à l'unisson d'un rugissement profond, luxuriant et croissant, lorsque le monde entier chantait autour de moi dans toutes les directions, au-dessus et au-dessous de moi, alors c'était bien la pluie.
C'était comme de retrouver la mer après en avoir été longtemps privé, comme l'étreinte d'un amant."
"Au cours de mes safaris j'ai vu un troupeau de buffles de cent vingt-deux bêtes surgir du brouillard matinal sur un horizon cuivré comme si ces bêtes massives et grises, aux cornes horizontales et compliquées, étaient sorties du néant dans le but désintéressé d'enchanter mes yeux. J'ai vu toute une troupe d'éléphants en marche dans la forêt vierge, une forêt si épaisse, qu'il ne filtrait que des éclaboussures de lumière."
"La découverte de l'âme noire fut pour moi un événement, quelque chose comme la découverte de l'Amérique pour Christophe Colomb, tout l'horizon de ma vie s'en est trouvé élargi."
In Africa
Critique de Banco (Cergy, Inscrit le 6 août 2004, 42 ans) - 10 août 2004
De ses dix-sept ans passés au Kenya, Karen Blixen a tiré les magnifiques souvenirs d'Afrique qui forment la ferme africaine. Mais plutôt que d'avoir utilisé ces souvenirs pour écrire une insipide et prétentieuse autobiographie, Karen Blixen a voulu laisser parler l'Afrique, ses mystères et ses histoires, sa magie.
Intelligemment, elle a laissé sa patine à son récit pour en faire un récit intemporel. Jamais l'Afrique ou plutôt les Afriques, celles des indigènes, celles des indiens, celles des arabes et celles des blancs, qui se côtoient sans jamais se comprendre tout à fait mais sans jamais s'ignorer vraiment, n'avaient été aussi bien dépeintes que dans ce conte réaliste et autobiographique. Hemingway même regrettait que le prix Nobel qu'on lui avait attribué entre autres pour ses œuvres sur l'Afrique de l'Est n'ait pas plutôt récompensé la conteuse scandinave.
Le livre lui-même est envoûtant. Parce qu'il parle d'une Afrique envoûtante. Un monde où les colons blancs ne sont les maîtres que parce que les noirs le veulent bien et que les Arabes et les Indiens y trouvent un avantage. Les blancs n'y sont d'ailleurs les maîtres que pour être l'esclave de leurs squatters et serviteurs noirs qui leur prêtent toutes les responsabilités ainsi qu'une aura magique qui attise sans cesse leur curiosité, les fétiches magiques dont les réactions toujours inexplicables aux yeux des squatters Kikuyu sont sources d'heureux ou de mauvais présages. Un monde bien étrange pour les blancs qui finissent tous pourtant par prendre le rythme de l'Afrique.
Un monde bien étrange pour le lecteur aussi qui découvre à travers une série d'épisodes pittoresques ou dramatiques le quotidien de la planteuse. Le récit multiplie les ellipses: le fonctionnement de la plantation est à peine évoqué, la guerre - celle de 1914- qui s'étend sur les quatre premières années de Blixen en Afrique n'est évoquée qu'après plus de deux cent pages à travers le souvenir des expéditions de ravitaillement. Rien ne perce des combats qui opposèrent les Allemands et les Anglais dans leurs colonies d'Afrique de l'Est- jusqu'en 1918, la Tanzanie est allemande. Ellipse majeure, Bror Blixen, le mari de Karen Blixen de 1914 à 1922, est totalement absent du récit. Et toutes ces ellipses renforcent encore l'omniprésence de l'Afrique dans le récit. Une Afrique à laquelle l'écrivain rend hommage à travers ce livre et qu'on a voulu porté à l'écran à travers la sublime adaptation qu'est Out of Africa.
comment mieux connaitre l'afrique authentique et son peuple ?
Critique de Karl glogauer (, Inscrit le 17 mai 2004, 50 ans) - 5 juin 2004
Karen Blixen nous emporte en Afrique
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 21 novembre 2001
C'est ainsi que débute le roman de Karen Blixen, dans lequel elle nous raconte la vie quotidienne à sa ferme, au Kenya, dans la première partie du 20ème siècle. Dès cette première phrase on est emporté dans un voyage magnifique qui nous laisse la tête pleine d'images merveilleuses; paysages somptueux (superbement décrits), safaris, les saisons, les missionnaires. Et surtout les indigènes, avec des traits de caractères qui les rendent souvent drôles mais toujours fondamentalement sympathiques.
Il s'agit une vaste chronique, truffées d'anecdotes et dans laquelle on rencontre une galerie de personnages attachants. Un livre qui nous permet de découvrir l'Afrique de nos grand-parents, qui nous transporte dans un autre continent à une autre époque. Un très bon livre.
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