Les Aigles de Rome - Livre VI de Enrico Marini
Catégorie(s) : Bande dessinée => Aventures, policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (56 246ème position).
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une petite baisse de régime niveau dessin
J'ai évidemment relu les cinq premiers volumes avant d'entamer le sixième tome, vu le temps d'attente entre ces deux volumes... 7 ans!
Depuis des années, je suis fan de Marini, depuis "l'étoile du désert' à "Rapaces" (je sais ça date !) et même "Noir Burlesque" m'avait conquis, pourtant je note là une baisse de la qualité du dessin, j'ai en effet du mal à retrouver ce qui faisait la particularité de Marini, à savoir un trait précis avec des décors fouillés
J'ai été étonné de découvrir un album de 84 pages, contre 62 habituellement, pourtant la lecture de ce dernier opus est assez rapide.
En effet; au vu de la lecture des albums précédents, j'ai la nette impression que Marini s'offre de plus grandes cases (le plus souvent sur 3 bandes) au mépris d'un scénario qui tend à faiblir.
Si on occulte les courses poursuites et les scènes de sexe, il ne reste pas grand chose de cet album.
Bref, l'intrigue principale n'avance guère malgré les 84 pages de cet opus.
J'espère ne pas avoir attendre 7 ans pour connaitre la suite de cette aventure qui, malgré tout, me captive depuis 2007
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LES AIGLES DE ROME… SEPT ANS APRÈS!..
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 13 décembre 2023
Celui-ci nomme Seianus [Lucius Aelius Sejanus, connu sous le nom de Séjan (20 av. J.- C. – 31 ap. J.- C.)], préfet du prétoire pour le seconder comme «Bras droit». Tibère a l’intention d’envoyer son fils adoptif Germanicus (15 av. J.- C. – 19 ap. J.- C.), pour reprendre en main les troupes du Rhin qui se sont révoltées, et son fils Drusus II (14 av. J.- C. – 14 ap. J.- C.), accompagné de Seianus pour rétablir l’ordre en Pannonie.
Pendant ce temps nous retrouvons Marcus, le héros de cette BD, devenu, - suite à son renvoi de l’armée et à sa disgrâce prononcée par l’Empereur Auguste après la défaite de Teutobourg -, gladiateur dans l’arène du Colisée de Rome…
Bien, revoilà enfin, - après sept ans d’attente... Oui, oui vous avez bien lu, sept ans! -, la suite des aventures de Marcus et de son Némésis Arminius… Il a donc fallu sept années à M. Enrico MARINI (*1969), pour nous raconter... Cinq années de l’histoire de Rome!..
Et… Qu’en dire? Puisque, j’ai fini la lecture de cette BD en me disant : «Mais c’est quoi, cette me_de»? Ma déconvenue n’a d’égale que le temps attendu pour pouvoir lire la suite de cette BD!..
Le scénario? Aussi épais que la chips que vous dégustez sur votre canapé en lisant cette BD. Déjà, les 34 premières pages lorgnent un peu trop du côté du scénario du film «Gladiator» (2000) de M. Ridley SCOTT (*1937). (1) Pour ne pas dire que c’est un copié-collé du film… Celui du militaire déchu, devenu gladiateur dans l’arène du Colysée de Rome, et qui va conquérir le cœur du peuple romain par ses talents de combattant…
C’est aussi rempli d’incohérences. On ne me fera quand même pas admettre aussi facilement, qu’Arminius qui est l’ennemi public No.1 de l’Empire romain, arrive à aller à cheval des forêts de la Germanie, à la ville de Rome et à s’y promener librement, sans même se cacher, sans que personne ne le reconnaisse et le dénonce? Désolé M. MARINI, mais là c’est un peu «fort de café» pour y croire! Encore? P. 60 p. ex. Marcus tombe d’un toit en même temps que le messager d’Arminus qu’il poursuivait… Mais, si celui-ci meurt des suites de la chute, Marcus s’en tire avec juste quelques égratignures aux genoux et aux coudes? Encore plus fort? P. 64, Marcus tue sa belle-mère, - après que celle-ci lui a avoué avoir empoisonné sa mère pour prendre sa place -, en la précipitant de son balcon dans la rue en dessous… Avant de sauter lui aussi de ce même balcon, après avoir aperçu Arminus, juste en dessous dans la rue… Et bien entendu, il glisse de toit en toit en ne se fait absolument rien en atterrissant dans la rue!
Allons M. MARINI, n’en jetez plus, on y croit plus depuis longtemps!..
Si les couleurs sont toujours aussi belles, les dessins par contre ont vraiment perdu de leur superbe. Ils sont «baveux», peu précis, moins détaillés, comme mal finis, pas très nets. Cela a comme conséquence que l’on se retrouve (p. 35/36 p. ex.), avec des vues de la ville de Rome, en arrière plans sont «fumées», comme si on les regardais avec les mauvais verres de lunettes…
Je sais que je l’ai déjà dit pour d’autres BD, et que je fais peut-être une fixation sur ce détail, mais encore une fois, ce n’est pas la peine de dessiner des cicatrices sur le visage de Marcus, si celles-ci changent de sens, de longueur, et d’endroit d’une case à l’autre!.. Comme déjà souligné dans la critique précédente, le cadrage est devenu différent, et il y a plusieurs vues sur deux pages entières, - qui si elles sont superbes -, n’apportent rien à l’histoire (p. 4/5 ; 10/11 ; 18/19…), et on se demande donc si le seul objectif de tout cela n’est pas simplement de faire plus de pages, pour pouvoir vendre l’album plus cher?..
Que dire de plus? On l’aura compris, mais sept longues années d’attente pour en arriver à ce que je viens de lire, franchement… Non! Je suis très, mais alors très déçu! Ce volume se résume un peu de trop à nous montrer des scènes de violence et de sexe qui se suivent au détriment de l’histoire et comme déjà dit les dessins ne sont plus dans le même ton qu’avant. En tant que fan de la première heure de la série j’ai «mal», parce que je me demande où est passé l’univers que j’aimais tant… Et qu'en reste t-il?
Il n'y a vraiment plus rien qui va!.. Tenez p. ex. M. MARINI nous propose à la fin de l’album un glossaire des termes latins dont il use et abuse dans la BD. OK, je ne peux qu’applaudir des deux mains à cette très belle initiative culturelle… Mais, quel en est l’intérêt, si tous les termes qu’il utilise ne se retrouvent pas dans le glossaire?
Est-ce que je recommande la lecture de cette BD? Non! Ce n’est pas bon du tout, c’est même très très mauvais! Une véritable bouse! M. MARINI est «passé» totalement à côté de sa propre histoire dans cet album! La seule raison pour lire cette BD, c’est si vous avez lu les volumes précédents et que vous voulez connaître la suite… Sinon, laissez tomber! Cela n’en vaut vraiment pas la peine, - surtout si vous découvrez cette série -, puisque il n’y a vraiment plus aucune raison valable de lire cette BD… Quant a moi, après avoir fait un AVC oculaire, je vais aller soigner ma rétine en allant tranquillement relire pendant quelques jours la BD «Maus» d’Art SPIEGELMAN (*1948) (2)…
P. S. En raison des scènes très crues de sexe et de violence, cette BD doit être réservée à un public adulte et averti.
(1). : Cf. ici sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gladiator_(film,_2000)
(2) : Cf. ici : https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/473 et ici : https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/22600 sur CL.
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