La constance du prédateur de Maxime Chattam

La constance du prédateur de Maxime Chattam

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers , Littérature => Francophone

Critiqué par Bookivore, le 5 mai 2023 (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (14 921ème position).
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Le retour de Ludivine

Maxime Chattam, un des meilleurs auteurs de thrillers à l'américaine, mais français (bien que certains de ses romans se passent aux USA, et notamment sa cultissime "trilogie du mal" qui l'a fait connaître au début des années 2000 - quiconque se dit aimer les thrillers mais ne les ayant pas encore lu perd toute crédibilité selon moi, c'est aussi mythique que "Le Silence des Agneaux" de Harris et "Les Rivières Pourpres" de Grangé), est revenu l'an dernier avec un opus puissant, "La Constance du Prédateur".
C'est le quatrième tome du cycle consacré à Ludivine Vancker, jeune gendarme de la Section de Recherches, qui ici intègre les Sciences du Comportement afin d'aider à identifier un serial killer jamais arrêté, sans doute mort, ayant tué considérablement, se faisant appeler Charon, et dont on vient juste de retrouver les nombreuses victimes, toutes entreposées au fond d'une mine désaffectée... Des victimes dont les décès remontent à plusieurs années, voire dizaines d'années.
Après "La Conjuration Primitive", "La Patience du Diable" et "L'Appel du Néant" (ce dernier tome, qui entremêlait thriller sur un serial killer et terrorisme, est clairement le moins réussi de tous les romans de l'auteur, car ce mélange étonnant ne fonctionne franchement pas des masses, et semble même un petit peu malvenu, le roman étant sorti deux ans après les attentats de 2015), ce quatrième opus permet donc de retrouver Ludivine et ses collègues (Segnon, notamment), même si elle est obligée de les quitter pour sa nouvelle affectation riche en promesses et en sueurs froides.
Un roman implacable qui nous fait plonger dans la tête d'un cerveau détraqué (pas celui de Ludivine, hein), et est d'une redoutable efficacité et noirceur.

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  Ludivine Vancker

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Une famille diabolique

7 étoiles

Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 40 ans) - 5 février 2025

Il me semble que Chattam voulait en finir avec Ludivine Vancker après L'Appel du néant. Mais je suis content qu'il ait décidé de nous offrir un nouveau roman sur cette flic blonde spécialisée en sciences du comportement. En attendant peut-être un jour de faire pareil avec Joshua Brolin..

Vancker, au cœur d'une mine, enquêtera sur un tueur fou multipliant les charniers. Chattam se sert de ses connaissances en criminologie pour nous faire entrer au plus près dans le cerveau malade d'un psychopathe. Certaines déductions de Vancker qui feront avancer l'enquête me paraissent un peu tirées par les cheveux. Je ne remets pas en cause cette technique qui a certainement fait ses preuves. Mais là, parfois, les réflexions à voix haute de Vancker ou sa supérieure Torrens ont l'air un brin hasardeuses. Je sais qu'on est dans un roman, qu'il n'est pas censé refléter la réalité même si Chattam cherche à s'en rapprocher le plus possible, mais là justement, dans un tribunal, face à un juge, je suis curieux de voir comment ça pourrait être reçu.

Ça n'enlève en rien à la monstruosité des différents violeurs et tueurs en série tous issus d'une même famille. Des types sans aucune humanité. Des arbres pourris jusqu'à la racine. Ils sont sur une autre planète. N'ont pas le même mode de raisonnement que nous. La vie humaine n'a aucune valeur pour eux. Tous finiront complétement détruits et le chemin sera long pour se reconstruire. D'où l'importance des proches (petit ami, femme, enfants) faisant office de lien vers la réalité.

La constance du romancier

8 étoiles

Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 29 mai 2023

On retrouve avec plaisir le personnage de Ludivine Vancker et son département de profileur qui nous emmènent cette fois au cœur d’une saga familiale de prédateurs. Comme d’accoutumé Chattam nous tient en haleine en évitant cette fois-ci les longueurs et le dressage des protagonistes principaux puisqu’il s’agit d’une «suite ». Bref il va à l’essentiel et donne du rythme. Un page turner efficace à lire les lumières toutes allumées.

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