La patience du diable de Maxime Chattam
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Il faudra patienter jusqu'au prochain
"La patience du diable" débute 18 mois aprés la fin de "la conjuration primitive". L’équipe se remet difficilement du dénouement de la traque de cette secte de néo-nazis , dont le final ultra-sanguinaire eut lieu au Canada.
Ludivine est très certainement la plus marquée , la plus fragile... elle accepte de participer à l'arrestation d'un go-fast avec ses collègues des stups.
A sa grande surprise , les produits trouvés dans la grosse cylindrée interceptée n'ont rien de commun , des peaux humaines ont semble-t-il remplacé les produits addictifs.
Au même moment des faits divers de grande ampleur viennent bouleverser le public au point tel que les médias se demandent si le Diable lui même ne serait pas responsable de ce déferlement de violence.
Maxime Chattam reprend les mêmes artifices que dans "la conjuration primitive" , notre société de consommation serait responsable de la perte de repères ce qui légitimerait cette violence sous-jacente.
Sauf que là... ça ne prend plus... certes comme d'habitude Chattam maitrise son sujet , les meurtres sont sordides et la perversité est bien présente au fil des 500 pages mais l'histoire ne décolle jamais . Les personnages pratiquement tous présents dans la conjuration primitive n’évoluent pas ce qui est très fâcheux pour le rythme et l'attrait du texte.
C'est à mes yeux le Chattam le moins réussi qu'il m'ait été donné de lire , la frustration étant d'autant plus grande qu'il est l'un des 3 ou 4 auteurs Français de polars dont j’attend impatiemment les nouveautés.
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Les éditions
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La patience du diable [Texte imprimé]
de Chattam, Maxime
Albin Michel
ISBN : 9782226258083 ; 22,90 € ; 28/05/2014 ; 500 p. ; Broché
Les livres liés
Ludivine Vancker- La conjuration primitive
- La patience du diable
- L'appel du néant
- La constance du prédateur
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Les critiques éclairs (7)
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Des références évidentes avec l'actualité
Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 40 ans) - 6 avril 2019
La France est secouée par des vagues d'attentats, des agressions gratuites, des fusillades, etc, etc. La police est dépassée. Ludivine Vancker et son équipe vont devoir faire face une nouvelle fois à un psychopathe qui a tout du docteur Hannibal Lecter.
Cette Ludivine est une sacrée femme. Rongée par de vieilles blessures (la mort de son coéquipier Alexis dans La Conjuration primitive, le carnage de Val-Segond), par un excès d'alcool, de mauvaise bouffe et de coups d'un soir, elle se révèle par ailleurs obstinée et individualiste. Bosser avec elle ne doit pas être une sinécure et Segnon et Guilhem doivent bien avoir du mérite. Mais ça la rend attachante et j'espère qu'elle arrivera à se poser un jour.
Ceci dit, vu l'état du monde, ce n'est pas gagné. Car derrière tous ces psychopathes, je me demande s'il n'y a pas encore quelqu'un au-dessus pour tirer les ficelles. Quelqu'un d'encore plus dangereux, plus pervers, plus intelligent.
Ce qu'il y a de rassurant, même si le terme paraît décalé, c'est qu'il y a des espèces de supers-justiciers pour veiller sur la population. Ludivine en fait partie. Tout comme le profiler Mikelis qui fait une petite apparition. Ou Joshua Brolin, le héros de la trilogie L’Âme du mal, dont le nom est mentionné. A terme, on pourrait imaginer cette sorte de super-ligue comme ultime rempart face à toute cette monstruosité. Ils n'auront pas l'avantage du nombre. Mais celui de la ténacité et du courage au moins.
Bof, bof...
Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 62 ans) - 18 septembre 2016
Jusqu'à présent, pour moi, les meilleurs écrits de Chattam restent les trois tomes de "La trilogie du mal".
Pas mauvais sans être excellent
Critique de Usdyc (Bruxelles, Inscrit le 27 août 2004, 68 ans) - 24 mars 2016
J'ai lu, j'ai apprécié, j'ai oublié - au suivant !
la patience du diable et celle du lecteur aussi...
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 9 décembre 2015
Le seul bémol que j'apporte tient dans les nombreuses références directes faites au maître du genre, à l'irremplaçable HP Lovecraft, qui devrait l'inspirer davantage pour ses prochains thrillers.
666
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 10 janvier 2015
Pas le meilleur Chattam, ça c'est sûr.
On ne s'ennuie pas ok, mais il n'y a pas la petite flamme (maléfique) et l'originalité des premiers Chattam.
Peut-être de la lassitude de ma part (j'ai lu tout ses romans)
Mais j'ai quand même aimé.
4 étoiles.
Très bon cru chattamien
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 5 juin 2014
De même que, dans le précédent opus, un des tueurs avait le même modus operandi que le tueur du "Requiem Des Abysses" (et un des personnages, le même nom de famille que le personnage principal du même roman, et de "Léviatemps" dont il était la suite).
Mis à part ce petit détail, et quelques éléments un peu moyens (une diatribe hors de propos sur la lecture numérique dans le prologue, des dialogues parfois creux, un final un peu expédié), ce roman est, donc, vraiment très bon, il recèle de grands moments de pure terreur et est, parfois, très inventif (et glauque !) dans ses meurtres !
Un bon cru
Critique de Annelies (, Inscrite le 21 mai 2014, 54 ans) - 4 juin 2014
Ce n'est peut être pas son meilleur roman, mais un bon cru, ce qui fait que je ne lui attribue pas 5 étoiles, mais 4.5. J'ai eu beaucoup de plaisir à le lire.
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