Suite toute aussi haletante que le premier volet du clan des Otori, Les neiges de l'exil offre un très bon moment de détente. Kaede, LE personnage féminin de cette épopée prend de l'ampleur et apporte un renouveau à une histoire qui ne s'essouffle jamais. Cette lecture fut plaisante, assez addictive, je dois le reconnaître, bref un bon roman d'aventures.
Vivement la suite !

Comme pour le premier tome, on retrouve une ambiance poétique à la fois douce et cruelle typiquement nipponne.

Mais je n'adhère toujours pas, même si l'auteur arrive parfois à intégrer un peu les parfums des jardins, des femmes ou du thé alors que le premier volume était un peu aseptisé de ce côté là.

Cela reste un roman pour ados qui manque de punch. Tous les éléments d'une quête épique sont là mais aucun n'est travaillé à fond. Les traditions et croyances des différents protagonistes sont floues. L'histoire d'amour est simpliste. Les personnages manquent de profondeur sentimentale quant aux évènements qu'ils vivent. Je n'accroche pas à ce jeune couple. A côté d'un bon David Gemmell (qui oscille entre le bon et l'excellent, il est vrai) qui est un maitre de la psychologie des personnages, les héros paraissent très fades.

A noter que le traducteur a visiblement un problème avec le conditionnel et le futur à la première personne du singulier : une double page est une véritable horreur pour les amoureux du Français, personnellement moi qui ne gribouille jamais un livre, j’ai tout corrigé au stylo.

Bon, je tente quand-même la suite qui parait-il est meilleure, mais sans grand enthousiasme. Peut-être serai-je surprise ? Qui sait ?

L'exil de Takeo et Kaede traverse ce tome 2 du clan des Otori.
Takeo a rejoint la Tribu mais ne parvient pas à oublier Otori Shigeru à qui il doit la vie; parallèlement Kaede prend conscience de son rang et de l'importance des liens de sang.
Un deuxième tome toujours aussi riche mais attention, ce clan des Otori est à ne pas lâcher des mains sous peine de n'y plus rien comprendre dans la multitude des personnages qu'on y croise.

Faisons court mais pas réducteur: Si vous avez aimé le 1°, ce deuxième tome vous emportera dans un tourbillon d'aventures mêlant vengeance, assassinats, course-poursuite et amour fou!
Génial

Très belle suite, j'ai déjà hâte de lire le troisième tome.

Un dépaysement total et une réussite totale !

Dans le premier tome, qu'on achevait par la mort de sire Shigeru, l'assassinat de Sadamu Iida et la capture de Takeo par la Tribu, Lian Hearn nous offrait les premières amours de celui-ci avec Shirakawa Kaede, veuve de Shigeru (vous suivez?) à la réputation de mante religieuse.

Dans Les Neiges de l'Exil, Kaede retourne dans le domaine familial, et en prend les commandes. Comme le dit Chouxfleur11, elle apprend la vie de guerrier et de chef de guerre, ainsi que celui de seigneur ; stratégie, maniement du sabre et autres apprentissages sont au programme pour la jeune fille. Cernée par l'imminente proposition de mariage d'un riche aristocrate, elle part pour Terayama, où elle veut retrouver Takeo.

Quant à lui, il décide de fuir la Tribu à laquelle il a juré allégeance pour respecter son premier serment : venger sire Shigeru de ses deux oncles, reprendre sa place forte, et épouser dame Shirakawa. Il se rendra, lui aussi, à Terayama pour passer l'hiver en sécurité...

Un tome très réussi, plus basé sur les manigances des seigneurs et les émotions des protagonistes. On ne nous trompe pas : on est bien dans ce Japon où l'honneur côtoie la trahison, l'amour, la mort et la haine, et la beauté, la perfidie.

Un style fleuri et agréable les images sont puissantes on s’y croirait dans un genre entre aventure et fantasy on passe un agréable moment avec ces personnages vivants et colorés dont les aventures nous enchantent Note 4/5

Mon préféré parmi les trois, l' histoire est toujours aussi riche et on s' attache de plus en plus aux personnages. On en apprend un peu plus sur la sombre tribu et Kaede gagne en caractère. Excellent livre!

Kaede, après la mort de celui qui devait être son mari voit sa réputation de tueuse d’homme se renforcer encore. Mais elle est maintenant à la tête de deux contrées et entend bien faire respecter ses droits. Elle retourne chez les siens mais y trouve un père à moitié fou, et un seigneur voisin, étrange et envahissant. Elle se lance tout de même dans la réhabilitation de son domaine avec une détermination dérangeante pour les hommes, seuls autorisés à exercer un pouvoir à cette époque. Mais son cœur reste fidèlement lié à Takéo, dont elle n’a aucune nouvelle mais auquel la rattache la nouvelle vie qui croit en elle, fruit de leurs amours.
Takéo quant à lui, a lié sa vie à la Tribu, malgré la promesse faite à son père adoptif. Mais il a du mal à se montrer soumis alors qu’on lui mène la vie dure et qu’il est perpétuellement la cible de brimades et de sarcasmes. Ses dons, particulièrement développés et renforcés par l’enseignement qu’il reçoit, pourraient se révéler dangereux pour la Tribu s’il échappait à leur contrôle…
Destin croisé des deux héros du premier tome, ce second opus est de toute beauté, d’une grande qualité d’écriture et de scénario. Les intrigues se corsent et le fait de pouvoir les observer aux travers de deux personnages différents aide à la compréhension des enjeux. Ce deuxième tome de la trilogie est vraiment un aboutissement. Je l’ai lu en une journée, une fois commencé, impossible de s’en détacher.

C'est vrai qu'avant d'avoir lu ce livre, je ne connaissais pas du tout Lian Hearn. De tout les livres que j'ai lus, c'est le mieux écrit et de loin celui que j'ai eu le plus de plaisir à lire,et je voudrais simplement le conseiller à tous ceux qui aiment lire.