La transparence du temps de Leonardo Padura
(La transparencia del tiempo)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

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Une enquête aussi sur le temps qui passe
La Transparence du temps est un roman foisonnant de personnages (dotés de noms, prénoms, diminutifs et surnoms) et de réflexions sur la vie et les gens.
Le premier fil narratif est la recherche de la statue volée à un vieux camarade de classe perdu de vue du narrateur, ancien policier, devenu négociant en livres et qui aspire à écrire. Nous somme à Cuba en 2014 et on découvre les différents quartiers de La Havane, certains aspects politiques, les aspirations au départ de l’île et les liens qui restent étroits avec la diaspora, le monde de l’art, ...
Le second récit s’enfonce dans le temps et nous fait voyager dans l’espace, montrant ainsi le long périple réalisé par cette vierge noire et l’histoire des personnes qui l’ont transportée.
Même si j’ai parfois été un peu agacée par les jérémiades égoïstes du principal protagoniste sur le temps qui passe et les amis qui s’en vont, le rhum bu en quantité astronomique pour oublier et/ou combattre la chaleur, le livre est intéressant par les aspects historiques et sociologiques qui l'emportent, à mon sens, sur l'intrigue policière, bien menée, qui reste en suspens jusqu’à la fin.
IF-0122-5203
Les éditions
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La Transparence du temps
de Padura, Leonardo
Points
ISBN : 9782757881033 ; 8,70 € ; 18/06/2020 ; 528 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (2)
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Les vies multiples d'Antoni Barral

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 63 ans) - 3 mai 2022
Parmi tous les biens volés, il en est un auquel il était très attaché, une statue de Vierge Noire.
Conde découvre rapidement que son ami lui a caché beaucoup de choses en particulier la valeur de cette statue originale qui semble intéresser beaucoup de personnes, prêtes à tuer pour l’obtenir.
Aidé de ses vieux amis Yoyi le Palomo, Candito le Conejo, et Manolo, policier, son ancien collègue, Conde va rencontrer de riches marchands d’art aux propriétés luxueuses mais aussi visiter les bas-fonds de La Havane, les "implantations" où survit une population cubaine dans la plus grande pauvreté.
Les chapitres rapportant les recherches de Conde alternent avec des passages remontant l’histoire d’Antoni Barral et de l’étrange statue aux multiples pouvoirs, de ses voyages pendant les croisades, jusqu’à son arrivée en terre basque.
Parmi les chapitres les plus intéressants.
Il faut dire que la visite des bas-fonds de Cuba (que Conde compare à un tableau de Jérôme Bosch !) donne lieu à des descriptions bien loin de celles des dépliants touristiques. Gênée moi aussi par des passages scatologiques, ou des descriptions nauséabondes sans fin. Les détails de la vie intime de Conde ne sont absolument pas nécessaires.
Gênée aussi par le nombre de personnages qui ont bien sûr un nom, mais aussi un prénom et un surnom ; de quoi parfois perdre le lecteur.
Et c’est bien dommage car l’intrigue est intéressante ; le personnage de Conde est assez sympathique, dans ses doutes, dans son angoisse de fêter ses 60 ans.
Mais je reconnais que s’il n’avait pas fait partie du Prix CL, j’aurais abandonné la lecture.
Ouf ! Fini !

Critique de Ludmilla (Chaville, Inscrite le 21 octobre 2007, 66 ans) - 11 avril 2022
« Entre les cafés et les cigarettes, il fit une généreuse pause aux toilettes où il déposa la mouture des aliments raffinés du dîner exquis de la veille et pensa à la triste fin des fromages français. »
L'intrigue policière est minimale et, pour ne rien arranger, Conde (l’auteur ?) est très très macho …
L’« enquête » est surtout l’occasion de « visiter »les quartiers les plus pauvres et les plus riches de La Havane.
Sans le prix CL, j’aurais abandonné ce roman à mi-chemin. Certainement pas le meilleur de Leonardo Padura…
(*) Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas, Mario Conde, ex-policier, est le héros récurrent de Leonardo Padura
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