La route de Silverado, en Californie au temps des chercheurs d'or de Robert Louis Stevenson

La route de Silverado, en Californie au temps des chercheurs d'or de Robert Louis Stevenson

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Voyages et aventures , Littérature => Biographies, chroniques et correspondances

Critiqué par Eric Eliès, le 26 avril 2015 (Inscrit le 22 décembre 2011, 49 ans)
La note : 9 étoiles
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Récit du voyage entrepris depuis l'Ecosse par RL Stevenson pour retrouver en Californie une femme aimée qu'il avait rencontrée en France

Ce livre contient la somme des écrits que RL Stevenson (alors âgé d'une trentaine d'années) a consacrés à son périple en Californie (de 1879 à 1880), entrepris contre l’avis de ses parents et de ses amis pour retrouver en Californie une peintre américaine (Fanny Osbourne), mariée et mère de plusieurs enfants, qu’il avait rencontrée en France. Composé de trois parties distinctes (1/ L’émigrant amateur – 2/ Les portes d'or – 3/ Les squatters de Silverado, dont je propose ci-dessous un résumé détaillé) qui se recoupent partiellement (ce qui entraîne quelques redites), l’ouvrage présente un intérêt évident pour ceux qui veulent mieux connaître cet auteur majeur de la littérature anglo-saxonne, qui apparaît ici doté d’une incroyable force de caractère. Mû par une volonté de vivre pleinement sa vie d’homme et sa vocation d’écrivain au-delà des conventions sociales, Stevenson a refusé le confort d’une vie établie, quitte à se mettre physiquement en danger. Ce livre constitue également un reportage, très précis et éclairant, sur la vie quotidienne à la fin du 19ème siècle et sur la construction des Etats-Unis.

Stevenson faillit périr à plusieurs reprises, de fatigue et de maladie, au cours du voyage et de son séjour où le manque d’argent fut une obsession récurrente. En effet, tous ses proches laissés en Ecosse se montrèrent distants et peu soucieux de l’aider, espérant ainsi le décourager et hâter son retour. Stevenson écrivit par nécessité, se tuant presque à la tâche, des articles de journaux et des récits en espérant leur publication et leur succès rapides. Il eut la chance de rencontrer des âmes charitables (dont un Français - M. Simoneau – qui tenait une auberge à Monterey et fut son bienfaiteur), qui l’ont soutenu avant que son père ne se décide finalement à subvenir à ses besoins en lui envoyant de l’argent.

Le voyage eut un heureux dénouement, car Fanny Osbourne décida finalement de divorcer et de s’installer avec Stevenson. Celui-ci fut profondément marqué par son périple américain et par l’épreuve du « wild ». Dans ses nombreuses notes, Michel Le Bris insiste sur la rupture qu’elle provoque dans la vie de Stevenson, dont l’écriture est également transformée. Elle devient plus âpre, moins attentive aux goûts d’un public raffiné, et cherche davantage, sans renoncer au romanesque, à se confronter à la réalité du monde et aux forces, visibles et invisibles, qui le sous-tendent. Les paysages et l'atmosphère de l’Ile au trésor seront directement inspirés de son séjour californien. Michel Le Bris évoque longuement l’amitié et l’estime mutuelles de Henry James et de Stevenson ; c’est aussi à Jack London et à Herman Melville que fait spontanément songer cette conception aventureuse de l’écriture et de la vie…


1. L’Emigrant amateur :

RL Stevenson y décrit successivement son voyage en steamer depuis l’Ecosse jusqu’à New-York puis sa traversée en train jusqu’en Californie.
Lors de la traversée maritime, où il voyage en 2de classe, il fréquente un milieu populaire mais suffisamment aisé pour éviter l’enfer des entreponts de la 3ème classe. RL Stevenson discute fréquemment avec ses compagnons de voyage et s’étonne, alors qu’il se considérait comme un gentleman fréquentant les clubs littéraires huppés, de si peu détonner au milieu des ouvriers ; il est surpris par la faconde, la vivacité et l’intelligence de ces hommes qui, pour la plupart, ont décidé d’émigrer suite à des revers de fortune. Néanmoins, Stevenson regrette leur matérialisme excessif et songe que beaucoup d’entre eux cherchent en fait à fuir les conséquences de problèmes qu’ils emportent dans leurs bagages, notamment la consommation excessive d’alcool. RL Stevenson décrit avec une grande franchise teintée d’humour léger les désagréments du voyage (mal de mer, moiteur et puanteur des dortoirs, nourriture médiocre) mais son moral reste bon car les petits plaisirs quotidiens prennent un relief nouveau dans le monde clos du navire. Les voyageurs contemplent la mer ou égayent la traversée en se rassemblant pour des jeux et des danses, en mettant à profit les talents de chacun. Les us et coutumes de la vie maritime sont également décrits avec minutie. Les enfants jouent librement sur le pont, prenant des risques que RL estime parfois inconsidérés mais il n’ose les sermonner à la place de leurs parents. Le plus étonnant est la relative bienveillance de l'équipage envers les voyageurs clandestins qui sortent de leur cachette après quelques jours de mer : ils sont rapidement mis au travail contre rétribution et hébergés gratuitement. En fait, la pratique semble tolérée et les clandestins réguliers entretiennent une liste de bateaux, fondée sur la réputation de sévérité ou de générosité des commandants.

RL Stevenson fut soumis à rude épreuve pendant le voyage. Très affaibli et couvert d’eczéma (ce qu’il n’ose avouer qu'à mots couverts comme une maladie honteuse), il n’a guère le temps de se reposer à New-York, où la ville est saturée par le flux des immigrés en même temps qu’elle s’est organisée pour en tirer profit. Même si RL Stevenson est fréquemment décontenancé par l’attitude des Américains, qui passent sans transition d’une froideur hostile aux plus vives démonstrations d’amitié, il découvre avec plaisir que les liens entre l’Angleterre et les Etats-Unis sont restés vivaces et que les Anglais jouissent encore d’une haute estime. Finalement, sous un déluge orageux, perdu dans le flux d’une foule épuisée et hagarde qui le mène à un quai portuaire semblable à un cercle de l’Enfer de Dante, il se mêle à la cohue pour prendre place dans sur un ferry fluvial bondé qui remonte le fleuve vers Jersey City puis, toujours dans la bousculade et après une longue attente glaciale devant des wagons fermés, s’écroule enfin sur la banquette d’un train qui l’emporte vers la Californie.

Il se réveille en rase campagne et s’émerveille de la splendeur de la nature et des couleurs du lever de soleil, qui lui semblent plus vives et moins brumeuses qu’en Europe. RL Stevenson décrit avec lyrisme la beauté sauvage des paysages que traverse que le train ; il se montre très sensible à la beauté des noms de lieux (avec une ferveur qui rappelle un peu le célèbre passage « nom de pays » chez Proust), qui ressuscitent des souvenirs de lecture d’enfance. Après un changement de train à Chicago, puis à Council Bluffs, les émigrants se retrouvent regroupés dans un convoi à destination de la Californie : les hommes sont séparés des femmes et des enfants tandis que les ouvriers chinois sont relégués dans le wagon de queue. Tout au long du voyage, Stevenson est scandalisé par le mépris raciste des américains envers les chinois et les amérindiens natifs, qui subissent avec stoïcisme des humiliations quotidiennes. La vulgarité et la brutalité s’accordent avec la rudesse générale des mœurs : le Missouri est comme un seuil qui marque l’entrée au pays des revolvers. Les contrôleurs et les chefs de wagon sont armés, tout comme les resquilleurs récalcitrants... Le voyage est éprouvant, notamment parce que la compagnie offre un confort spartiate pour inciter les voyageurs à leur acheter, outre des produits d’hygiène et des vivres, du matériel pour aménager les banquettes en lits. La traversée des grandes plaines constitue une expérience quasi hypnotique : la monotonie austère du paysage (une immensité herbeuse qui court jusqu’à un horizon plat) n’est troublée que par quelques habitations éparses isolées qui suscitent l’étonnement de Stevenson… Aux plaines succède le désert désolé du Wyoming, formé d’un dédale de canyons lugubres et de roches brûlées où ne poussent que des buissons de sauge… Mis au supplice par ses irritations de peau (que Stevenson tente de traiter avec des médicaments qu’un pharmacien de New York lui a prescrit à tort pour une maladie de foie), Stevenson imagine les souffrances endurées par les ouvriers qui construisirent la ligne de chemin de fer dans ce pays hostile qui était aussi le dernier territoire sur lequel les Indiens avaient trouvé refuge et qu’ils tentaient désespérément de protéger.

Après un changement de compagnie à Ogden, les conditions matérielles de voyage s’améliorent mais, par contraste, elles soulignent davantage la brutalité rude et l’individualisme de ses compagnons de voyage. Stevenson regrette de ne pas retrouver l’ambiance conviviale qu’il avait connue lors de la traversée maritime. Néanmoins, à l’arrivée en Californie, les splendeurs de la nature à nouveau verdoyante, la vue des champs cultivés et la descente du train vers la mer suscitent la liesse générale des voyageurs.


2. Les portes d'or :

Cette section présente quelques articles de journaux et des lettres choisies parmi l’importante correspondance de Stevenson. Elles soulignent, avec d’importantes nuances en fonction des interlocuteurs que Stevenson s’efforce de ne pas inquiéter, les difficultés réelles du voyage (dont Stevenson ne donne qu’un aperçu dans L’émigrant amateur) et les contraintes financières qui furent un souci permanent et menacèrent, non seulement de ruiner ses projets, mais aussi de le faire périr d’épuisement. Stevenson tente d’obtenir des avances sur des livres à venir (dont son récit de voyage aux Etats-Unis), demande à des amis de vendre une partie de sa bibliothèque et, surtout, d’intercéder auprès de sa famille pour obtenir un mandat nécessaire à sa survie matérielle. En parallèle, Stevenson multiplie les articles de journaux pour la presse locale californienne, sur des sujets très divers : description de Monterey, intérêt de préserver l’Eglise du Carmel (vieil édifice laissé sans entretien où Stevenson assista à une messe émouvante célébrée par des indiens convertis) pour conserver des traces de l’histoire américaine, évocation des trésors enterrés par les pirates qui firent relâche dans la baie de San Francisco (notamment celui du légendaire Francis Drake), etc.

Stevenson souligne, dans certaines lettres, à quel point il a frôlé la mort. Faible et fiévreux, il envoie des consignes, sur un ton d’ironie cynique, pour préparer son enterrement et graver son épitaphe. Pourtant, les notes de Michel Le Bris montrent qu’il a globalement tu ses souffrances. Ne pouvant vivre avec Fanny tant que le divorce n’a pas été prononcé, il loge quelques jours dans une pension mais sa maladie et le manque d’argent provoquent son expulsion. Il décide alors de bivouaquer dans les collines. Il sera retrouvé, perdu et délirant, par un vieux trappeur, chercheur de trésors, qui l’hébergera et lui sauvera la vie. Ses discours sur la puissance du « wild » vont fortement impressionner Stevenson et lui insuffler une énergie nouvelle. Stevenson retourne à Monterey et s’installe à l’auberge, tenue par un Français (M. Simoneau) ancien chercheur d’or et révolutionnaire de 1848, avec qui il se lie d’une amitié indéfectible. Stevenson lui dédiera « Docteur Jekyll et Mister Hyde » et ignorera toujours que Simoneau a obtenu que le rédacteur du journal de Monterey, en échange d’une table ouverte, achète les articles de son pensionnaire. Outre l’affectation de Simoneau, Stevenson ne devra sa survie qu’aux soins prodigués par ses proches et à la veille attentive de sa future épouse (Fanny), qui vient le visiter régulièrement.

Les récits et les lettres de Stevenson décrivent une Californie pittoresque et très cosmopolite, où affluent et s’influencent toutes les races. Parmi celles-ci, les Mexicains prédominent encore mais ils lui font songer à une aristocratie déchue, soucieuse de préserver un art de vivre au parfum suranné. La conquête de la Californie est le fruit de la rapacité des Américains qui ont su profiter de la cupidité et de la naïveté des Mexicains pour s’approprier des terres via des contrats dont les Mexicains, se fiant à la parole donnée, ne lisaient pas les clauses… Par ailleurs, les Ecossais se montrent très solidaires et Stevenson s’attire à plusieurs reprises la sympathie de ses compatriotes expatriés aux Amériques…
San Francisco est une ville jeune, dont la croissance anarchique et le cosmopolitisme exotique lui font songer à Marseille ou à Pékin plus qu’à une ville américaine. Ses grandes rues rectilignes unissent les collines qui offrent un contraste saisissant de richesse luxueuse (alimentée par la Bourse) et de misère grouillante, où le crime prospère. Le port des armes est théoriquement interdit, mais nul ne respecte la loi d’ailleurs appliquée de manière parallèle par des comités de vigilance populaires. La région reste infestée de bandits de grand chemin, qui sont des figures légendaires au même titre que certains des conducteurs de diligence (tel Ross, un cocher émérite) qui leur font face. Enfin, le système monétaire en vigueur en Californie (mêlant le dollar et le real mexicain) est très complexe et se prête à toutes les combines en jouant sur les changes et les arrondis. Stevenson souligne également l’intérêt des sites géologiques exceptionnels de la Californie (eaux thermales, forêt pétrifiée, etc.) et prophétise également, en amateur averti, que le terroir californien produira un jour des vins remarquables

Stevenson redoute que San Francisco ne subisse une déliquescence rapide, comme de nombreuses villes américaines engendrées par la ruée vers l’or. Bâtie sur d’anciens marais sur une petite péninsule secouée de fréquents tremblement de terre (une légende indienne dit que surgie de la mer elle y retournera bientôt), la ville est également sous la menace constante des incendies (les maisons sont en bois en raison de la crainte des tremblements de terre) et les habitants vaquent à leurs affaires avec le sentiment d’un danger permanent. Hors de San Francisco, la mousse des arbres secs s’embrase spontanément lors des orages et Stevenson, avec une insouciance criminelle, provoque lui-même un départ de feu qu’il ne peut maîtriser en voulant vérifier la facilité d’ignition de la mousse. Il s’enfuit précipitamment pour ne pas être lynché, ce qui est la sanction usuelle des incendiaires pris sur le fait.


3. Les squatters de Silverado

Après l’arrivée à ses côtés de Fanny, qui a quitté le domicile conjugal pour vivre avec lui, Stevenson envisage de s’installer dans l’un des nombreux villages abandonnés qui environnent le mont Saint-Helena, point culminant de la région (env. 1400 mètres). Ils partent pour Calistoga, ville thermale de la vallée de Napa au nord de San Francisco, mais ils se rendent compte qu’ils sont trop dépendants d’autrui pour subvenir à leurs besoins alimentaires. Un juif russe d’aspect cordial nommé Kelmar, qui détient le principal commerce la ville et envers qui toute la population est débitrice, leur propose de les mener en chariot à l’ancienne mine d’argent de Silverado, située non loin d’un relais de diligence où ils pourront trouver le nécessaire et être ravitaillés régulièrement. Stevenson s’interroge vaguement sur l’empressement de Kelmar à les y emmener, en profitant d’une excursion familiale vers le Mont Saint-Helena. Même si le lieu, difficile d’accès et encombré de remblais, diffère fortement de leurs attentes, la maison des mineurs sera le refuge pour plusieurs mois de Stevenson, de Fanny, son fils Lloyd et de leur chien Chuchu (un setter qui vivra dans la terreur des serpents à sonnettes qui pullulent à Silverado).
Stevenson apprécie fortement la bonhomie joyeuses de Kelmar mais souligne néanmoins, avec quelques digressions sur le sens des affaires dont sont dotés les Juifs, son emprise sur la région. Avec l’aide de la famille Henson (une famille de chasseurs installée à proximité), ils aménagent la maison délabrée, déblaient la plateforme et retrouvent également le chemin en pente raide, toujours bien tracé, qui descend directement de la mine à l’hôtel du péage. Les Stevenson reçoivent fréquemment la visite de la famille Hanson mais si RL supporte assez bien les jacasseries des femmes, il s’irrite de la paresse des hommes, Rufe et Irvine, qui incarnent pour Stevenson les deux faces de la rusticité : l’un est le chasseur vivant au sein de la nature ; l’autre est le rustaud qui vit en dehors de la société et, coupé du monde, se complait dans sa médiocrité. RL Stevenson se montre assez caustique et affirme clairement que l’isolement mène vite à l’abrutissement...

Néanmoins, Stevenson apprécie la vie à Silverado et jouit du spectacle de la nature sauvage dans laquelle il est immergé, au milieu des plantes et d’animaux qui lui semblent parfois étranges (à tel point qu’il se demande, devant le cadavre desséché d’un rat-kangourou, s’il n’a pas découvert une espèce nouvelle !). L’endroit est infesté de serpents de sonnettes mais Stevenson ne se montre pas inquiet jusqu’à ce qu’il se rende compte, en discutant avec des habitants de la région, que les sifflements incessants qu’il entend en permanence ne proviennent pas d’insectes… Un matin, il contemple à ses pieds, sous un ciel bleu immaculé, le brouillard venu de l’océan qui a transformé son repaire en île surplombant une mer de nuages dont les volutes sont comme des vagues suspendues et où les ramures des arbres paraissent les mains tendues de naufragés. Plus tard, au retour d’un court séjour à Calistoga pour recouvrer d’une maladie, Stevenson, Fanny et Joseph Strong (peintre et beau-fils de Fanny, qu’elle a convaincu de les accompagner) font le trajet de nuit sous les étoiles. Stevenson décrit un ciel comme il n’en a jamais vu : un chaos d’étoiles innombrables de toutes les couleurs se détachant comme des luminaires sur la noirceur du ciel, qu’un peintre n’aurait jamais pu restituer.

Vivant en squatter dans les vestiges de cette mine abandonnée que la nature reconquiert peu à peu, RL Stevenson consacre de nombreuses pages à l’histoire du site, qui témoigne de la vie fiévreuse et des rêves de fortune des pionniers, et s’interroge sur la fugacité des entreprises humaines. Plusieurs histoires courent sur la mine : la version officielle dit que la mine a été riche et prospectée jusqu’à l’épuisement du filon principal ; une autre raconte que la mine a été une escroquerie pour blanchir de l’argent illégalement importé du Mexique qui était de nuit mélangé au minerai. Par ailleurs, Stevenson s’aperçoit qu’il est manipulé par les Hanson pour s’approprier le terrain de Silverado, dont le propriétaire légal est un certain M.Ronalds qui jouit d’un titre de propriété expirant à la fin du mois en cours… Lorsque Stevenson reçoit sa visite, avec la crainte humiliante d’être expulsé, il apprend de M. Ronalds, qui lui parle d’un ton légèrement condescendant, que Silverado a été une ville minière très active mais dont les revenus ont été nettement inférieurs aux investissements consentis. Une semaine après la visite de Ronalds, Stevenson, habilement préparé par Mme Hanson (qui se montre habile politique sous ses aspects de femme volubile et légère), rédige, en recopiant un acte antérieur, un titre de propriété déclarant un changement de propriétaire...

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Les éditions

  • La route de Silverado [Texte imprimé], en Californie au temps des chercheurs d'or Robert Louis Stevenson trad. de l'anglais par Robert Pépin éd. établie par Michel Le Bris
    de Stevenson, Robert Louis Le Bris, Michel (Editeur scientifique) Pépin, Robert (Traducteur)
    Payot & Rivages / Petite bibliothèque Payot (Paris)
    ISBN : 9782228883702 ; 2,98 € ; 03/05/1991 ; 509 p. ; Poche
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