Comme un roman de Daniel Pennac
Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Critiques et histoire littéraire
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Très utile
Si vous êtes sur ce site, vous admettrez qu'il est logique que j’en déduise que vous aimez la lecture. Et pourquoi pas aussi " le livre " ?.
Ce merveilleux objet, souple et chaud à la main, qui sent bon quand on l’ouvre, qui vous suit partout, qui vous transporte quand vous le transportez, compagnon de beaucoup de vos joies, de certaines de vos peines, mais aussi de vos rêves. La beauté d’une bibliothèque !. La chaleur qu’elle donne à la pièce mais, surtout, quel plaisir d’y laisser courir le regard, de le laisser passer sur les dos de ces chers livres que l'on reconnaît et dont on se souvient. On se rappelle de ce qu’ils contiennent, évidemment, mais aussi jusqu'à la date à laquelle on les a lus et où ! Dans quels avions, dans quels trains, dans quels hôtels, dans quelles villes. Ces chers auteurs qui nous ont tant parlé, tant raconté, par qui l'on est aussi un peu ce que l’on est. Combien de fois une de leurs phrases ne nous vient pas à l'esprit, lors d’une conversation ou lors d'une réflexion solitaire pendant une longue route ?…
Alors, si vous aussi vous aimez tout cela, ce livre de Daniel Pennac ne pourra que vous intéresser ! Il vous livre sa recette pour faire en sorte que vos enfants aient une chance d'aimer la lecture… Quel cadeau vous leur feriez là !. Et, égoïste comme beaucoup d'hommes, je ne peux m’empêcher d'ajouter " et quel cadeau je me ferais là " !… Le plaisir de leur offrir des livres, de voir leur bibliothèque s'agrandir !… Je ne vais pas vous livrer ici la recette.
Lisez " Comme un Roman " sa tactique me semble assez bonne, elle devrait avoir des chances de réussir. Il sait de quoi il parle, il est professeur de Français à Belleville. Ce n'est pas le meilleur quartier, vous me direz ! Mais la lecture ne connaît pas de frontières, il suffit de faire aimer… Pennac est aussi écrivain et a écrit des livres passionnants et qui m'ont fait hurler de rire comme : " La Fée Carabine ", " Au Bonheur des Ogres ", " La Petite Marchande de Prose ", Monsieur Malaussène ", etc.
Les éditions
-
Comme un roman [Texte imprimé] Daniel Pennac
de Pennac, Daniel
Gallimard
ISBN : 9782070725809 ; 18,80 € ; 01/01/1992 ; 175 p. ; Broché -
Comme un roman [Texte imprimé] Daniel Pennac
de Pennac, Daniel
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070388905 ; 6,90 € ; 21/04/1995 ; 197 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (37)
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Des chapitres « brefs mais intenses »
Critique de Meuhriel (, Inscrite le 11 septembre 2015, 31 ans) - 6 avril 2018
La lecture pour le plaisir
On pourrait déjà s'attarder sur le résumé du livre, comprenant les « droits imprescriptibles du lecteur ». Pour le coup, c'est un très bon résumé de ce que doit être la lecture : elle doit avant tout être un plaisir et un choix. Nous devons être maître de notre lecture, du début à la fin - ou du milieu au début – chacun fait comme il le souhaite.
À la lecture de cet essai, je me suis rapidement rendue compte qu'elle m'était pour le moins essentielle et incontournable pour mon futur métier de bibliothécaire. Ce livre pourrait être l'essence même de ce métier, qui tente d'expliquer comment donner et surtout ne pas reprendre le goût et les droits à la lecture. La vision qu'a Daniel Pennac de cette lecture est identique à la mienne : ce que le cursus scolaire notamment impose en matière de lecture n'est en rien bénéfique pour que les adolescents conservent ne serait-ce qu'une once de plaisir et non de contrainte.
Une pratique qui n'est pas inaliéanable
Finalement, la lecture n'est jamais vraiment acquise. Bien sûr nous apprenons à lire, nous savons lire, mais ce qui est intéressant est d'apprendre à aimer lire. C'est en cela que l'apprentissage de la lecture me semble incomplet. Considérer qu'un enfant sachant lire n'a désormais besoin de personne, ne serait-ce que pour partager, est un frein indéniable au goût de la lecture.
En lisant Comme un roman j'ai parfois clairement eu l'impression de revivre ma (petite) vie en matière de lecture : les situations décrites par l'auteur me parlaient beaucoup. J'ai rapidement revécu ces moments de désintéressement de la lecture que j'ai pu avoir au collège ou au lycée. Non pas parce que je n'aimais pas lire, bien au contraire, mais parce que lire sous la contrainte me semble tout sauf plaisant. Ce n'étaient pas les livres en eux-mêmes, imposés par les enseignants, qui me posaient problème – j'ai d'ailleurs adoré Bel-Ami de Maupassant – mais rien que l'idée de devoir le lire parce qu'on me le demandait m'empêchait tout bonnement de le faire. Les descriptions et explications de Daniel Pennac sont très parlantes et réalistes.
La lecture pour la vie
Je n'ai pas pu m'empêcher de faire un petit parallèle avec l'histoire d’Écrire pour exister, avec Erin Gruwell, professeure dans un lycée, qui enseigne la vie et le respect de l'autre à ses élèves par le biais de la lecture et de l'écriture. Ces œuvres montrent bien que la lecture est essentielle pour vivre et qu'il est important de prendre soin du lecteur pensant son apprentissage de la lecture, mais bien après également.
Cet ouvrage de Daniel Pennac est donc pour moi une ode à la vie et à la lecture, qu'il me semble tout au moins important d'en feuilleter les pages afin de comprendre la nécessité de ce loisir, et non de cette contrainte qui apparaît pour l'enfant (et l'adulte) à mesure qu'il grandit.
Lire est un acte subversif !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 27 octobre 2015
Il commence à écrire pour les enfants et finit par proposer "Au Bonheur des Ogres" à la Série noire.
Il défend le plaisir de la lecture à voix haute. Grand amateur de livres audio, il a lui-même enregistré plusieurs de ses livres.
En 2013, Daniel Pennac apporte son concours à la quatrième édition du livre AudioSolidaire (enregistrement audio de "Au bonheur des ogres" par les internautes au profit des personnes aveugles ou malvoyantes).
"Comme un roman", essai de pédagogie active, parait en 1992 (Gallimard)
Un court essai (198 pages) par lequel l'auteur tente de démystifier L'ACTE de lire ("il faut lire")
Il redonne sa place à la lecture comme Plaisir et non comme une contrainte.
Au siècle de l'audiovisuel, lire devient un acte subversif, un acte de création permanente.
La faute à la télé ? Fichtre...un peu facile, non ?
Soyons honnête, les parents et l'école ne portent-ils pas un zeste de responsabilité dans cette désaffection croissante ?
Le livre est devenu un objet de consommation. De la "littérature industrielle, du "prêt à jouir" ....
Alors, lecteurs en devenir et lecteurs confirmés; vous le savez bien :
" Si la réalité désespère de nous atteindre derrière le charme de nos lectures, nous sommes des fuyards occupés à nous construire, des évadés en train de naître."
"Le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilate le temps de vivre."
Un essai qui fait du bien, qui flatte l’ego démesuré du lecteur (enfin, ... le mien !).
J'ai retrouvé les joies simples du processus de la lecture mais avant tout...le Bonheur de tout poser et de " PARTIR" loin du monde avec les auteurs.
Un ouvrage à offrir à ceux qui ne lisent pas (et aux autres)
Excellentissime !
Le rêve !
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 5 février 2015
une courte apologie !
Critique de Pytheas (Pontoise - Marseille, Inscrit le 5 avril 2012, 59 ans) - 30 août 2012
ce livre ne saurait être résumé afin de ne pas en dénaturer la teneur
s'il est vrai que l'auteur est un peu répétitif dans son propos on ne peut
s'empêcher de débusquer çà et là des situations où l'on se retrouve, nous, lecteurs.
j'ai adoré la naissance de l'alchimie
ce passage où l'enfant écoute son père lui raconter une histoire
j'ai adoré et je n'ai pu m'empêcher de me revoir avec ma fille, tous deux allongés côte à côte, plongés dans la lecture de "boucle d'or et les trois ours"," le petit bonhomme de pain d'épices", "le chat bleu" ou encore" c'est pas grave"
des lectures que je lui faisais et qu'elle me réclamait, qui avec le temps s’étaient ancrées en elle et durant lesquelles elle finissait les phrases que j'avais commencées, ces moments de pure connivence,
ces instants où toutes les tensions du jour se sont évanouies
Daniel Pennac nous dispense un cours de lecture, bien agréable, égal à lui même ,
dans un style sans prétention mais d'une redoutable efficacité
je retiendrais au delà de tout le chapitre 39
"Au lieu de quoi, nous autres qui avons lu et prétendons propager l'amour du livre,
nous nous préférons trop souvent commentateurs, interprètes, analystes, critiques, biographes, exégètes,
d'oeuvres rendues muettes par le pieux témoignage que nous portons de leur grandeur.
Prise dans la forteresse de nos compétences, la parole des livres fait place à notre parole.
Plutôt que de laisser l'intelligence des textes parler par notre bouche, nous nous en remettons
à notre propre intelligence et parlons du texte. Nous ne sommes pas les émissaires du livres
mais les gardiens assermentés d'un temple dont nous vantons les merveilles avec des mots qui en ferment les portes."
Ecrit il y a 20 ans mais toujours aussi vrai
Critique de Amnezik (Noumea, Inscrit le 26 décembre 2006, 57 ans) - 22 août 2012
Et quel régal cette liste des droits imprescriptibles du lecteur !
Comme une vérité
Critique de Coutal (, Inscrit le 11 juin 2007, 37 ans) - 23 octobre 2010
Je l'ai adoré, parce qu'on peut tous s'y reconnaitre dedans. On part tous du dogme "Il faut lire", et pourtant les élèves ne lisent pas, et sont dégoûtés par le fait de devoir lire pour faire des fiches de lecture bêtes et méchantes. Je me suis revu il y a dix ans quand il parle de cet élève qui doit lire trois cent pages de Madame Bovary en une nuit, qui lit sans réfléchir, et finit par abandonner et taxer aux autres leur fiche. Cet essai a vingt ans, mais il est plus moderne que jamais. On a déjà abordé sur le forum le "cas Bovary", c'est à dire un livre quasi-unanimement détesté par les élèves et que les profs s'acharnent à faire lire. La lecture devient alors un instrument de torture. Il faut lire, il faut lire ! Pennac a bien compris pourquoi les jeunes ne lisaient plus. Et bizarrement, le prof qui lit le livre à ses élèves rend la lecture vivante. En lisant ce passage, on a tendance à penser que c'est trop beau pour être vrai, que Pennac exagère. Et pourtant non ! Ca marche ! En 4°, ma prof de français nous lisait des nouvelles de Maupassant ou de Dino Buzatti. Inutile de vous dire que j'ai acheté les livres dès que j'ai pu pour savourer la suite. Bien lus, les livres rendaient les cours devenaient moins ennuyeux et donnaient à la littérature cet aspect vivant que l'élève planté devant son extrait de texte à commenter ne peut pas comprendre.
Et pour finir, les droits du lecteur. La lecture étant bien trop vue comme un moment solennel, on en oublie que le lecteur a des droits. Plus que de droits, il s'agit plutôt de conseils pour nous faire aimer la lecture, et nous faire accrocher au livre.
Une dernière phrase pour finir :
"On a jamais le temps de lire, car le temps de lire comme le temps d'aimer est du temps volé".
Clairvoyant
Critique de Zephir (Orléans, Inscrit le 26 juillet 2010, 29 ans) - 20 octobre 2010
Dans cet essai, Daniel Pennac traite de l'acte de lire et de l'envie de lire, en s'appuyant sur son expérience de lecteur, de parent et de professeur, et préconise une nouvelle pédagogie afin de faire aimer la lecture aux jeunes et non les en dégoûter.
Certes cela fait une matière limitée pour l'écriture d'un livre, mais Comme un roman offre une réflexion intéressante sur la raison de la lecture et une critique des préjugés qui s'y rapportent.
Le style de Pennac est très dynamique et cela peut plaire à un élève n'aimant pas particulièrement lire ; on a ainsi des phrases généralement courtes, des dialogues, des tournures ironiques, et des chapitres qui se dévorent.
Le problème, -pour moi-, est que le propos lui s'adresse plutôt aux parents ou aux professeurs, en adoptant surtout leur point de vue. Je ne suis d'ailleurs pas d'accord avec ceux qui disent que ce livre donnera le goût de la lecture aux jeunes, qui certes se reconnaîtront et seront d'accord avec la thèse, trouveront sûrement le livre sympathique, mais n'en sortiront pas marqués ou fascinés. Cependant la lecture de ce livre peut quand même se révéler bénéfique à défaut de leur donner le goût de lire, puisqu'elle tend à dé-sacraliser le livre et leur faire comprendre que l'on peut tout à fait prendre du plaisir à lire des "pavés".
Je peux aussi parfaitement concevoir que certains lecteurs réguliers qui ont posté leur critique ne se soient pas sentis concernés.
En conclusion, Comme un roman est un livre sympathique, parsemé d'humour et rempli de vérités. Un livre à conseiller pour les amoureux de la lecture, ainsi qu'aux parents et professeurs pour la clairvoyance de l'auteur à propos de la psychologie des jeunes.
Tout a été dit
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 17 août 2009
Avec sa méthode, l'auteur réussit à faire aimer la lecture aux étudiants puisque après chaque séance de lecture à haute voix, plusieurs élèves rébarbatifs continuent à lire seuls et finissent par devancer le prof, tellement ils ont hâte de connaître la fin des histoires. Le plus édifiant c'est qu'après la lecture publique du Parfum de Suskind ou Cent ans de solitude de Marquez, les élèves s'aperçoivent que ces écrivains parlent leur langage propre. Ils viennent tout juste de découvrir ce qu'est le "style".
À tout bien considérer, d'abord, on y trouve le respect de l'enfant. Ensuite, il y a le fait de défier les normes établies depuis plusieurs année qu'il faut lire pour "l'apprentissage et la culture" et les remplacer pour lire au nom de "la liberté absolue". Finalement pour la réussite de faire aimer la lecture aux étudiants et que ce livre atteint des générations, je le qualifierai de chef-d'oeuvre.
cet essai de Pennac confirme que chaque lecteur est maître de sa propre lecture, c'est-à-dire qu'il soit heureux en lisant et se sente libre.
Amusant à lire
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 3 juin 2009
L'ENVIE DE LIRE
Critique de Aquarelle (Paris, Inscrite le 29 mai 2006, 50 ans) - 4 mars 2009
1. Le droit de ne pas lire.
2. Le droit de sauter des pages.
3. Le droit de ne pas finir un livre.
4. Le droit de relire.
5. Le droit de lire n'importe quoi.
6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7. Le droit de lire n'importe où.
8. Le droit de grappiller.
9. Le droit de lire à haute voix.
10. Le droit de nous taire.
J'espère qu'avec çà, vous aurez envie d'en savoir plus !
A bientôt
(pas d'inspiration pour mon titre..)
Critique de Shelovesyou (, Inscrite le 2 mars 2009, 36 ans) - 3 mars 2009
D'ailleurs, ce n'était pas le but à mon avis. Il ne l'a pas écrit dans le but d'écrire un bon livre. Sinon, il s'y serait pris autrement. Il y aurait plus de technique, le sujet serait traité différemment. Pour moi, il s'est juste "amusé" à blablater sur le pourquoi de la lecture.
C'est un livre sans prétention, sans objectif déterminé. Contrairement à certains, je ne pense pas que ce livre ait été écrit pour "donner envie de lire", car il n'y a rien de magique, rien de charmant, rien d'envoûtant dans ce livre. Parfois, on sourit, on partage son point de vue, on se fait des réflexions. Bref, on réfléchit un peu sur "pourquoi lire ? ". Mais cette question n'est pas nécessaire. A partir du moment où on lit, on sait. On sait ce que ça nous apporte. On a pas besoin que Pennac ou quiconque nous l'explique.
Bref. Si on aime Pennac, on peut (à peu près) trouver son compte parce qu'il y a quelques passages agréables mais il faut bien avouer que ce livre ne nous apprend pas grand chose, et on s'ennuie un peu.
Une lecture pour apprécier l'acte de lire
Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 24 septembre 2008
Que dire pour un tel coup de coeur que ... wow ! On aurait pu être en droit de lire un traité lourd sur les vertues de la lecture avec cette description. Ne connaissant pas encore Pennac, je ne pouvais pas m'attendre à lire tout le contraire : d'un côté, la critique d'un système scolaire qui étouffe le plaisir de lire, le supplantant par l'oeil perçant de l'analyste, la verve préfabriquée de la dissertation et par l'obligation de lire. De l'autre, un plaidoyer en toute simplicité sur un retour au plaisir initial de la lecture, comme au moment où l'on était enfant.
Pennac a une prose fluide, simple, agréable à lire et glisse ici et là cette petite tournure ironique, coupant en bloc les idioties de certains ou dosant certaines critiques.
Une lecture qui m'aura fait apprécier l'acte de lire. Ce n'est pas peu dire !
Vraiment sympa
Critique de Tourvel (, Inscrite le 16 juin 2008, 37 ans) - 16 juin 2008
Pennac nous explique dans son livre que "ne pas aimer lire" n'est pas un phénomène irréversible... Ce livre est plein d'espoir pour nous pousser à réconcilier les gens avec la lecture dès le plus jeune âge.
Par ailleurs, son style est très agréable, il joue sur l'humour, cherche les interactions avec le lecteur... et c'est réussi !
Un livre plein de vérités (qui peuvent déranger) et plein d'amour pour le livre en général...
L'avant-lire
Critique de Numanuma (Tours, Inscrit le 21 mars 2005, 51 ans) - 26 janvier 2008
« Comme un roman », je l’ai lu lors de sa sortie si mes souvenirs sont bons. J’avais lu une critique plutôt négative quelque part mais j’ai malgré tout eu envie de me faire mon opinion.
Et je l’ai lu ce court essai ! O oui je l’ai lu et adoré tant je m’y suis retrouvé. J’ai pour principe de repousser de toutes mes forces les habitudes de lecteurs bien nés pour qui une œuvre écrite est un tout sacré, indestructible qu’il serait malséant de maltraiter en cornant ses pages, en sautant des passages ou griffonnant dans la marge. Haro sur les gardiens du temple et hors de ma vue les intellos qui se gargarisent de « il faut a.b.s.o.l.u.m.e.n.t lire Machin ». Beurk ! La seule chose à faire absolument est de ne lire que ce que je veux lire et Proust me casse les pieds de manière prodigieuse !!!
De fait, Pennac ne pouvait qu’être le compagnon de combat idéal. Certes, la forme de cet essai peu paraître légèrement, comment dire, « gentille ». Il y a peut-être un peu trop de bons sentiments mais le propos est fort : il faut démystifier l’acte de lire. Lire est un plaisir, non un devoir, non une contrainte.
En tant que prof, Pennac sait bien de quoi il parle et connaît l’ineptie de l’enseignement de la littérature corsetée par le sacro-saint programme à boucler dans des temps toujours plus réduits. Oui, on peut considérer que l’école n’est pas là pour guider notre goût mais notre distiller du savoir ; oui on peut considérer que l’école est un lieu d’étude et non un salon du livre mais on peut imaginer de réconcilier le plaisir et le travail.
De même, les droits du lecteur dont Pennac nous dresse une liste, je les connais déjà, j’en fais usage depuis toujours mais, selon le principe que ça va mieux en le disant, j’ai un décomplexé et je ne m’en veux plus d’avoir sauté ces pages paralysantes qui bouffe l’envie du lecteur. Il faut l’admettre, même les plus grands peuvent être emmerdants !! Si, si !
Enfin, pour être totalement honnête, ma relecture, plusieurs années après la première, n’a pas vu la magie de renouveler. Je suis toujours d’accord avec l’auteur mais mon regard est celui d’un homme plus âgé, enfin, moins jeune, je n’ai que 34 ans.
Efficace
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 28 janvier 2007
Je l'ai trouvé très intéressant et rempli de vérités. L'auteur explique combien l'école et les parents font de la lecture un acte pénible, véritable corvée, et ont créé ce dogme : Il faut lire. Les jeunes voient dans la lecture un divertissement d'autiste, d'intellectuel, une corvée scolaire qu'on impose en menaçant : si tu ne termines pas cette lecture, tu ne pourras pas regarder la télévision ... Quelle bonne façon d'ériger la lecture en punition et la télévision en récompense?
Belle analyse de Pennac sur la lecture!
Ennuyeux
Critique de Soili (, Inscrit le 28 mars 2005, 52 ans) - 19 septembre 2006
Pour moi c'est une sorte de thèse sur la lecture qui se révèle être sans surprise et sans intérêt.
Je ne conseille pas que ceux qui hésitent à lire commencent par ce livre , c'est à vous dégouter de la lecture (enfin après les goûts et les couleurs ... ).
Amusant, mais trop court!
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 10 juillet 2006
Vous êtes en panne de motivation de lecture? Donnez trois heures de votre temps à Daniel Pennac et il saura vous sortir de votre marasme
Non !
Critique de Franckyz (, Inscrit le 9 janvier 2006, 46 ans) - 24 janvier 2006
Les premières pages sont intéressantes mais c'est finalement toujours les mêmes choses répétées avec une analyse qui est certes vraie mais qui n'a pas grand intérêt.
Le style de Pennac est (ca n'engage que moi) toujours aussi pénible.
Apologie de la lecture
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 23 janvier 2006
Ludique
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 16 janvier 2006
Pennac a un style incomparable, un humour bien trempé, des "Bellevilliens" typés à souhait...
Et ici, il nous donne une sorte de petit essai sur la lecture... Quel plaisir.
J'ai l'ai lu il y a 5-6 ans et lire toutes vos appréciations me donne envie d'y replonger!
Merci
je ne suis pas du même avis que vous!
Critique de Charlenn13 (, Inscrite le 29 octobre 2005, 34 ans) - 5 novembre 2005
quand je l'ai lu la 1ère fois j'ai rien compris, je pensais, comme son nom l'indique, que c'était un roman.
le chapitre que je préfère est le 23 de la 1ère partie lorsque le père lit à son fils toujours la même histoire puis quand il oublie un passage le petit lui fait la remarque... il m'a beaucoup touchée.
ce livre est pas mal mais je préfère les romans.
il y a beaucoup d'humour ce qui m'a fait rigoler mais des fois il m'ennuyait et même m'endormait.
on va dire que ça change des livres habituels...
Un roman pour faire lire...
Critique de Boudha (Beloeil, Qc, Inscrit le 9 novembre 2004, 67 ans) - 17 août 2005
Il fustige les technocrates de l’enseignement et leurs méthodes qui nuisent au but recherché et nous sensibilise aux pièges à cons.
En deux mots, la lecture ça ne s’impose pas, ça se propose. Je me suis souvenu comme il m’était pénible de lire une œuvre imposée, aujourd’hui je sais que la chose peut être possible, agréable même. Dommage de ne pas avoir connu cet homme alors que j’avais 14 ans. Que de lecteurs en devenir avons-nous sacrifiés!
À la fin de l'ouvrage, nous retrouvons la liste des droits du lecteur. Je me suis demandé pourquoi ces droits plutôt que d’autres? Bof, l’important c'est que le lecteur sache qu'il a tous les droits.
Il n'est pas le seul à avoir écrit sur le sujet, mais il n'est pas le moins bon non plus.
un bijou
Critique de Clementine (, Inscrite le 3 décembre 2004, 56 ans) - 12 avril 2005
à faire découvrir aux non lecteurs, pour inoculer le virus, comment rester insensible à cet éloge de la lecture?!?
j'adore Pennac!
Pennac, roi de Belleville
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 12 avril 2005
Ce livre est idéal et permet d'aborder la série des Malaussène avec un bonheur....orgiaque.
Imprescriptibles, nos droits...
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 18 janvier 2005
Petit essai, tout petit texte tentant de renouer le dialogue avec la lecture, comme un roman se lit en effet comme tel. En 2 coups de cuillères à port, on se sent infiniment réconfortés, plus léger, on a envie de lire, à haute voix, à ses enfants, pour soi... Une jolie petite ode nous rappelant qu'on fait bien comme on veut, qu'un lecteur a des droits dont il n'use pas assez souvent, et que c'est en forgeant qu'on devient etc... Les débuts de romans dont il parle ici donnent tous envie de se précipiter chez le libraire, ou de les relire pour certains.
En résumé, pour donner envie de lire, proposez des choses variées et vivantes, tout naturellement au bout d'un certain temps on en vient à vouloir lire plus "classique"...
Ah comme j'aime ça, lire !....
Merveilleux
Critique de Aurore chan (, Inscrite le 10 janvier 2005, 44 ans) - 10 janvier 2005
Ode à la lecture
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 32 ans) - 3 novembre 2004
FORMIDABLE ET INDISPENSABLE !!!
PS : j'aime la note qu'il fait au début du livre : "On est prié (je vous supplie) de ne pas utiliser ces pages comme instrument de torture pédagogique
D. P."
CIAO
Livre volé
Critique de Paradize (Paris, Inscrite le 9 mai 2004, 38 ans) - 16 mai 2004
Le bonheur sans cesse renouvelé de lire un Pennac
Critique de Moon (LYON, Inscrite le 18 janvier 2004, 44 ans) - 4 février 2004
J'aime beaucoup les livres de Daniel Pennac et ce livre ne fait pas exception. Il est drôle et Daniel Pennac nous explique le but de la lecture pour ceux qui aiment lire ... et ceux qui aiment moins, sans chercher à culpabiliser personne. C'est comme ça que ma mére, en lisant ce livre, a arrêter de harceler ma soeur en la comparant sans cesse à moi, parce que je passe mon temps à lire. Résultat, ma soeur s'est mise à lire. A mettre entre les mains de tous les parents et des autres. Instructif !
Des règles de lecture....
Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans) - 18 septembre 2002
Comme un roman moyen?
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 28 mars 2002
N'empêche que l'intention de ce livre est sans doute louable mais je crois qu'elle interessera surtout ceux qui voudraient partir dans une croisade pour la lecture, je n'en fait pas partie.
Un point amusant quand même le droit de lire n'importe quoi, comme du Cartland par exemple... ;op
Merci, Pennac!
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 27 mars 2002
Merci Jules !
Critique de Stéphanie (Chevreuse, Inscrite le 12 juillet 2001, 53 ans) - 27 août 2001
pour partager le plaisir de lire...
Critique de Boune (Antibes, Inscrit(e) le 22 juillet 2001, 47 ans) - 22 juillet 2001
Le Temps de Lire...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 8 juin 2001
Pour le bonheur de lire
Critique de Leïa (Montréal, Inscrite le 15 février 2001, 47 ans) - 5 mai 2001
J'ai choisi ce livre tout à fait par hasard dans ma bibliothèque et il s'est avéré d'une justesse du propos assez incroyable. J'ai pu apprécier dans ce bouquin des réflexions intéressantes sur des thèmes aussi variés que la façon de présenter la lecture aux enfants pour les inciter à lire, les méthodes de sélection d'un livre, les bons ou mauvais choix, etc. La façon dont le tout est présenté est également agréable puisqu'aussi intéressante que le contenu.Bref, j'ai beaucoup aimé.
Je ne l'ai pas lu, mais...
Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 24 février 2001
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