Comme un roman de Daniel Pennac

Comme un roman de Daniel Pennac

Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Critiques et histoire littéraire

Critiqué par Jules, le 13 janvier 2001 (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 38 avis)
Cote pondérée : 8 étoiles (307ème position).
Discussion(s) : 2 (Voir »)
Visites : 16 722  (depuis Novembre 2007)

Très utile

Si vous êtes sur ce site, vous admettrez qu'il est logique que j’en déduise que vous aimez la lecture. Et pourquoi pas aussi " le livre " ?.
Ce merveilleux objet, souple et chaud à la main, qui sent bon quand on l’ouvre, qui vous suit partout, qui vous transporte quand vous le transportez, compagnon de beaucoup de vos joies, de certaines de vos peines, mais aussi de vos rêves. La beauté d’une bibliothèque !. La chaleur qu’elle donne à la pièce mais, surtout, quel plaisir d’y laisser courir le regard, de le laisser passer sur les dos de ces chers livres que l'on reconnaît et dont on se souvient. On se rappelle de ce qu’ils contiennent, évidemment, mais aussi jusqu'à la date à laquelle on les a lus et où ! Dans quels avions, dans quels trains, dans quels hôtels, dans quelles villes. Ces chers auteurs qui nous ont tant parlé, tant raconté, par qui l'on est aussi un peu ce que l’on est. Combien de fois une de leurs phrases ne nous vient pas à l'esprit, lors d’une conversation ou lors d'une réflexion solitaire pendant une longue route ?…
Alors, si vous aussi vous aimez tout cela, ce livre de Daniel Pennac ne pourra que vous intéresser ! Il vous livre sa recette pour faire en sorte que vos enfants aient une chance d'aimer la lecture… Quel cadeau vous leur feriez là !. Et, égoïste comme beaucoup d'hommes, je ne peux m’empêcher d'ajouter " et quel cadeau je me ferais là " !… Le plaisir de leur offrir des livres, de voir leur bibliothèque s'agrandir !… Je ne vais pas vous livrer ici la recette.
Lisez " Comme un Roman " sa tactique me semble assez bonne, elle devrait avoir des chances de réussir. Il sait de quoi il parle, il est professeur de Français à Belleville. Ce n'est pas le meilleur quartier, vous me direz ! Mais la lecture ne connaît pas de frontières, il suffit de faire aimer… Pennac est aussi écrivain et a écrit des livres passionnants et qui m'ont fait hurler de rire comme : " La Fée Carabine ", " Au Bonheur des Ogres ", " La Petite Marchande de Prose ", Monsieur Malaussène ", etc.

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Des chapitres « brefs mais intenses »

9 étoiles

Critique de Meuhriel (, Inscrite le 11 septembre 2015, 31 ans) - 6 avril 2018

Il m'a fallu un petit moment avant de réussir à me plonger non pas dans l'histoire – puisqu'il ne s'agit en effet pas d'une histoire mais d'un essai – mais plutôt dans cette écriture tout à fait spéciale et incroyablement bien dosée. Des chapitres courts nous démontrent comme il est aisé de prendre goût à la lecture, mais comme il est tout aussi facile de s'y désintéresser. Daniel Pennac nous donne une leçon de vie sur, justement, le goût à la lecture.

La lecture pour le plaisir
On pourrait déjà s'attarder sur le résumé du livre, comprenant les « droits imprescriptibles du lecteur ». Pour le coup, c'est un très bon résumé de ce que doit être la lecture : elle doit avant tout être un plaisir et un choix. Nous devons être maître de notre lecture, du début à la fin - ou du milieu au début – chacun fait comme il le souhaite.

À la lecture de cet essai, je me suis rapidement rendue compte qu'elle m'était pour le moins essentielle et incontournable pour mon futur métier de bibliothécaire. Ce livre pourrait être l'essence même de ce métier, qui tente d'expliquer comment donner et surtout ne pas reprendre le goût et les droits à la lecture. La vision qu'a Daniel Pennac de cette lecture est identique à la mienne : ce que le cursus scolaire notamment impose en matière de lecture n'est en rien bénéfique pour que les adolescents conservent ne serait-ce qu'une once de plaisir et non de contrainte.

Une pratique qui n'est pas inaliéanable
Finalement, la lecture n'est jamais vraiment acquise. Bien sûr nous apprenons à lire, nous savons lire, mais ce qui est intéressant est d'apprendre à aimer lire. C'est en cela que l'apprentissage de la lecture me semble incomplet. Considérer qu'un enfant sachant lire n'a désormais besoin de personne, ne serait-ce que pour partager, est un frein indéniable au goût de la lecture.

En lisant Comme un roman j'ai parfois clairement eu l'impression de revivre ma (petite) vie en matière de lecture : les situations décrites par l'auteur me parlaient beaucoup. J'ai rapidement revécu ces moments de désintéressement de la lecture que j'ai pu avoir au collège ou au lycée. Non pas parce que je n'aimais pas lire, bien au contraire, mais parce que lire sous la contrainte me semble tout sauf plaisant. Ce n'étaient pas les livres en eux-mêmes, imposés par les enseignants, qui me posaient problème – j'ai d'ailleurs adoré Bel-Ami de Maupassant – mais rien que l'idée de devoir le lire parce qu'on me le demandait m'empêchait tout bonnement de le faire. Les descriptions et explications de Daniel Pennac sont très parlantes et réalistes.

La lecture pour la vie
Je n'ai pas pu m'empêcher de faire un petit parallèle avec l'histoire d’Écrire pour exister, avec Erin Gruwell, professeure dans un lycée, qui enseigne la vie et le respect de l'autre à ses élèves par le biais de la lecture et de l'écriture. Ces œuvres montrent bien que la lecture est essentielle pour vivre et qu'il est important de prendre soin du lecteur pensant son apprentissage de la lecture, mais bien après également.

Cet ouvrage de Daniel Pennac est donc pour moi une ode à la vie et à la lecture, qu'il me semble tout au moins important d'en feuilleter les pages afin de comprendre la nécessité de ce loisir, et non de cette contrainte qui apparaît pour l'enfant (et l'adulte) à mesure qu'il grandit.

Lire est un acte subversif !

10 étoiles

Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 27 octobre 2015

Daniel Pennacchioni, dit Daniel Pennac (1944- ) est un écrivain français.
Il commence à écrire pour les enfants et finit par proposer "Au Bonheur des Ogres" à la Série noire.
Il défend le plaisir de la lecture à voix haute. Grand amateur de livres audio, il a lui-même enregistré plusieurs de ses livres.
En 2013, Daniel Pennac apporte son concours à la quatrième édition du livre AudioSolidaire (enregistrement audio de "Au bonheur des ogres" par les internautes au profit des personnes aveugles ou malvoyantes).
"Comme un roman", essai de pédagogie active, parait en 1992 (Gallimard)

Un court essai (198 pages) par lequel l'auteur tente de démystifier L'ACTE de lire ("il faut lire")
Il redonne sa place à la lecture comme Plaisir et non comme une contrainte.
Au siècle de l'audiovisuel, lire devient un acte subversif, un acte de création permanente.
La faute à la télé ? Fichtre...un peu facile, non ?
Soyons honnête, les parents et l'école ne portent-ils pas un zeste de responsabilité dans cette désaffection croissante ?
Le livre est devenu un objet de consommation. De la "littérature industrielle, du "prêt à jouir" ....
Alors, lecteurs en devenir et lecteurs confirmés; vous le savez bien :
" Si la réalité désespère de nous atteindre derrière le charme de nos lectures, nous sommes des fuyards occupés à nous construire, des évadés en train de naître."
"Le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilate le temps de vivre."

Un essai qui fait du bien, qui flatte l’ego démesuré du lecteur (enfin, ... le mien !).
J'ai retrouvé les joies simples du processus de la lecture mais avant tout...le Bonheur de tout poser et de " PARTIR" loin du monde avec les auteurs.
Un ouvrage à offrir à ceux qui ne lisent pas (et aux autres)
Excellentissime !

Le rêve !

8 étoiles

Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 5 février 2015

C'est un petit livre bien sympathique que celui-ci, à même de décomplexer tout lecteur qui doute de ses choix, de ses échecs, de ses préférences... Une analyse toute simple de l'acte de lire, le pourquoi, le comment, aussi l'incitation, le goût du livre, la liberté qu'il peut offrir. On s'y retrouve, s'y reconnaît, on sourit à certaines évocations, le professeur de français qui lit des oeuvres à haute voix, pas complètes, mais juste ce qu'il faut pour donner envie aux élèves d'acheter le livre à la sortie et d'en découvrir la suite ! Le rêve !!!

une courte apologie !

8 étoiles

Critique de Pytheas (Pontoise - Marseille, Inscrit le 5 avril 2012, 59 ans) - 30 août 2012

s'il fallait respecter les préceptes de l'auteur
ce livre ne saurait être résumé afin de ne pas en dénaturer la teneur
s'il est vrai que l'auteur est un peu répétitif dans son propos on ne peut
s'empêcher de débusquer çà et là des situations où l'on se retrouve, nous, lecteurs.
j'ai adoré la naissance de l'alchimie
ce passage où l'enfant écoute son père lui raconter une histoire
j'ai adoré et je n'ai pu m'empêcher de me revoir avec ma fille, tous deux allongés côte à côte, plongés dans la lecture de "boucle d'or et les trois ours"," le petit bonhomme de pain d'épices", "le chat bleu" ou encore" c'est pas grave"
des lectures que je lui faisais et qu'elle me réclamait, qui avec le temps s’étaient ancrées en elle et durant lesquelles elle finissait les phrases que j'avais commencées, ces moments de pure connivence,
ces instants où toutes les tensions du jour se sont évanouies
Daniel Pennac nous dispense un cours de lecture, bien agréable, égal à lui même ,
dans un style sans prétention mais d'une redoutable efficacité
je retiendrais au delà de tout le chapitre 39
"Au lieu de quoi, nous autres qui avons lu et prétendons propager l'amour du livre,
nous nous préférons trop souvent commentateurs, interprètes, analystes, critiques, biographes, exégètes,
d'oeuvres rendues muettes par le pieux témoignage que nous portons de leur grandeur.
Prise dans la forteresse de nos compétences, la parole des livres fait place à notre parole.
Plutôt que de laisser l'intelligence des textes parler par notre bouche, nous nous en remettons
à notre propre intelligence et parlons du texte. Nous ne sommes pas les émissaires du livres
mais les gardiens assermentés d'un temple dont nous vantons les merveilles avec des mots qui en ferment les portes."

Ecrit il y a 20 ans mais toujours aussi vrai

10 étoiles

Critique de Amnezik (Noumea, Inscrit le 26 décembre 2006, 56 ans) - 22 août 2012

Un essai consacré à la lecture et au livre mais avant tout au plaisir de lire. L’auteur nous livre avec humour et pertinence ses réflexions sur l’approche de la lecture par le système éducatif, une approche totalement inadéquate qui ne peut que brouiller l’élève et le livre car la lecture est alors dénuée de tout plaisir. Le bouquin date de 1992 mais reste malheureusement d’actualité 20 ans plus tard. L’Education Nationale réussit toujours aussi bien à transformer le livre en instrument de torture… L’auteur, lui même prof de français, nous explique alors comment réconcilier le livre et l’élève en mettant en avant le plaisir de lire tout simplement sans chercher à disséquer le livre (une fois ce plaisir retrouvé la curiosité d’en savoir plus vient naturellement) ; qu’est-ce que j’aurais aimé avoir des profs de français comme lui, malheureusement je n’ai eu que des taches mais je me console en me disant qu’ils n’ont pas réussi à étouffer mon amour pour les livres et la lecture.

Et quel régal cette liste des droits imprescriptibles du lecteur !

Comme une vérité

9 étoiles

Critique de Coutal (, Inscrit le 11 juin 2007, 37 ans) - 23 octobre 2010

Avant de commencer, l'auteur avertit : "Merci de ne pas utiliser ces pages comme un instrument de torture pédagogique". Et pourtant, c'est dans ce contexte que j'ai lu ce livre.
Je l'ai adoré, parce qu'on peut tous s'y reconnaitre dedans. On part tous du dogme "Il faut lire", et pourtant les élèves ne lisent pas, et sont dégoûtés par le fait de devoir lire pour faire des fiches de lecture bêtes et méchantes. Je me suis revu il y a dix ans quand il parle de cet élève qui doit lire trois cent pages de Madame Bovary en une nuit, qui lit sans réfléchir, et finit par abandonner et taxer aux autres leur fiche. Cet essai a vingt ans, mais il est plus moderne que jamais. On a déjà abordé sur le forum le "cas Bovary", c'est à dire un livre quasi-unanimement détesté par les élèves et que les profs s'acharnent à faire lire. La lecture devient alors un instrument de torture. Il faut lire, il faut lire ! Pennac a bien compris pourquoi les jeunes ne lisaient plus. Et bizarrement, le prof qui lit le livre à ses élèves rend la lecture vivante. En lisant ce passage, on a tendance à penser que c'est trop beau pour être vrai, que Pennac exagère. Et pourtant non ! Ca marche ! En 4°, ma prof de français nous lisait des nouvelles de Maupassant ou de Dino Buzatti. Inutile de vous dire que j'ai acheté les livres dès que j'ai pu pour savourer la suite. Bien lus, les livres rendaient les cours devenaient moins ennuyeux et donnaient à la littérature cet aspect vivant que l'élève planté devant son extrait de texte à commenter ne peut pas comprendre.
Et pour finir, les droits du lecteur. La lecture étant bien trop vue comme un moment solennel, on en oublie que le lecteur a des droits. Plus que de droits, il s'agit plutôt de conseils pour nous faire aimer la lecture, et nous faire accrocher au livre.
Une dernière phrase pour finir :
"On a jamais le temps de lire, car le temps de lire comme le temps d'aimer est du temps volé".

Clairvoyant

7 étoiles

Critique de Zephir (Orléans, Inscrit le 26 juillet 2010, 29 ans) - 20 octobre 2010

Un peu paradoxalement j'ai eu à lire ce livre pour le lycée, mais ce fut une lecture agréable.

Dans cet essai, Daniel Pennac traite de l'acte de lire et de l'envie de lire, en s'appuyant sur son expérience de lecteur, de parent et de professeur, et préconise une nouvelle pédagogie afin de faire aimer la lecture aux jeunes et non les en dégoûter.

Certes cela fait une matière limitée pour l'écriture d'un livre, mais Comme un roman offre une réflexion intéressante sur la raison de la lecture et une critique des préjugés qui s'y rapportent.
Le style de Pennac est très dynamique et cela peut plaire à un élève n'aimant pas particulièrement lire ; on a ainsi des phrases généralement courtes, des dialogues, des tournures ironiques, et des chapitres qui se dévorent.
Le problème, -pour moi-, est que le propos lui s'adresse plutôt aux parents ou aux professeurs, en adoptant surtout leur point de vue. Je ne suis d'ailleurs pas d'accord avec ceux qui disent que ce livre donnera le goût de la lecture aux jeunes, qui certes se reconnaîtront et seront d'accord avec la thèse, trouveront sûrement le livre sympathique, mais n'en sortiront pas marqués ou fascinés. Cependant la lecture de ce livre peut quand même se révéler bénéfique à défaut de leur donner le goût de lire, puisqu'elle tend à dé-sacraliser le livre et leur faire comprendre que l'on peut tout à fait prendre du plaisir à lire des "pavés".
Je peux aussi parfaitement concevoir que certains lecteurs réguliers qui ont posté leur critique ne se soient pas sentis concernés.

En conclusion, Comme un roman est un livre sympathique, parsemé d'humour et rempli de vérités. Un livre à conseiller pour les amoureux de la lecture, ainsi qu'aux parents et professeurs pour la clairvoyance de l'auteur à propos de la psychologie des jeunes.

Tout a été dit

10 étoiles

Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 17 août 2009

Pennac a une écriture vivante et agréable à lire parce qu'il y ajoute, à tout bout de champ, de petites tournures ironiques parmi ses réflexions pertinentes. Il joue sur l'humour ce qui, je crois, fait la réussite de son livre. Son ouverture d'esprit et sa compréhension des jeunes proviennent de ce qu'il perçoit ses élèves en fonction de ses expériences difficiles quand lui-même était étudiant. Le propos de son essai est fort et se résume en ces termes: lire est un plaisir, non une contrainte.

Avec sa méthode, l'auteur réussit à faire aimer la lecture aux étudiants puisque après chaque séance de lecture à haute voix, plusieurs élèves rébarbatifs continuent à lire seuls et finissent par devancer le prof, tellement ils ont hâte de connaître la fin des histoires. Le plus édifiant c'est qu'après la lecture publique du Parfum de Suskind ou Cent ans de solitude de Marquez, les élèves s'aperçoivent que ces écrivains parlent leur langage propre. Ils viennent tout juste de découvrir ce qu'est le "style".

À tout bien considérer, d'abord, on y trouve le respect de l'enfant. Ensuite, il y a le fait de défier les normes établies depuis plusieurs année qu'il faut lire pour "l'apprentissage et la culture" et les remplacer pour lire au nom de "la liberté absolue". Finalement pour la réussite de faire aimer la lecture aux étudiants et que ce livre atteint des générations, je le qualifierai de chef-d'oeuvre.

cet essai de Pennac confirme que chaque lecteur est maître de sa propre lecture, c'est-à-dire qu'il soit heureux en lisant et se sente libre.

Amusant à lire

8 étoiles

Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 3 juin 2009

Je crois vraiment que les jeunes lecteurs devraient lire ce livre. C’est un livre sympathique qui ne se prend pas au sérieux. Je ne crois pas que le but du livre est de donner envie de lire, mais en le lisant on se dit qu’on peut lire comme on veut et que l’essentiel c’est de lire (ce qui n’est pas idée nouvelle en soi, mais elle est bien amenée par l’auteur). Un bon moment de lecture. À relire.

L'ENVIE DE LIRE

8 étoiles

Critique de Aquarelle (Paris, Inscrite le 29 mai 2006, 50 ans) - 4 mars 2009

Vous vous demandez peut-être comment faire aimer la lecture aux plus jeunes ? Et bien, après la réussite d'Harry Potter qui a su piquer les ados mais aussi certains adultes là où il fallait, pourquoi ne pas conseiller Daniel Pennac avec "Comme un roman" ? Un livre beaucoup moins épais que la série des Harry Potter et dont le sujet central n'est autre que LE LIVRE. Il serait très judicieux de le faire étudier en classe. Pour vous en donner un aperçu, voici les droits imprescriptibles du lecteur selon Daniel Pennac :

1. Le droit de ne pas lire.
2. Le droit de sauter des pages.
3. Le droit de ne pas finir un livre.
4. Le droit de relire.
5. Le droit de lire n'importe quoi.
6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7. Le droit de lire n'importe où.
8. Le droit de grappiller.
9. Le droit de lire à haute voix.
10. Le droit de nous taire.

J'espère qu'avec çà, vous aurez envie d'en savoir plus !
A bientôt

(pas d'inspiration pour mon titre..)

5 étoiles

Critique de Shelovesyou (, Inscrite le 2 mars 2009, 36 ans) - 3 mars 2009

J'aime beaucoup Daniel Pennac mais j'ai trouvé ce livre assez banal. Pas au point de regretter l'avoir lu, mais ce n'est pas le meilleur livre qu'il ait écrit.

D'ailleurs, ce n'était pas le but à mon avis. Il ne l'a pas écrit dans le but d'écrire un bon livre. Sinon, il s'y serait pris autrement. Il y aurait plus de technique, le sujet serait traité différemment. Pour moi, il s'est juste "amusé" à blablater sur le pourquoi de la lecture.
C'est un livre sans prétention, sans objectif déterminé. Contrairement à certains, je ne pense pas que ce livre ait été écrit pour "donner envie de lire", car il n'y a rien de magique, rien de charmant, rien d'envoûtant dans ce livre. Parfois, on sourit, on partage son point de vue, on se fait des réflexions. Bref, on réfléchit un peu sur "pourquoi lire ? ". Mais cette question n'est pas nécessaire. A partir du moment où on lit, on sait. On sait ce que ça nous apporte. On a pas besoin que Pennac ou quiconque nous l'explique.

Bref. Si on aime Pennac, on peut (à peu près) trouver son compte parce qu'il y a quelques passages agréables mais il faut bien avouer que ce livre ne nous apprend pas grand chose, et on s'ennuie un peu.

Une lecture pour apprécier l'acte de lire

10 étoiles

Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 24 septembre 2008

Un essai sur le livre, la lecture, mais surtout, à propos du lecteur.

Que dire pour un tel coup de coeur que ... wow ! On aurait pu être en droit de lire un traité lourd sur les vertues de la lecture avec cette description. Ne connaissant pas encore Pennac, je ne pouvais pas m'attendre à lire tout le contraire : d'un côté, la critique d'un système scolaire qui étouffe le plaisir de lire, le supplantant par l'oeil perçant de l'analyste, la verve préfabriquée de la dissertation et par l'obligation de lire. De l'autre, un plaidoyer en toute simplicité sur un retour au plaisir initial de la lecture, comme au moment où l'on était enfant.

Pennac a une prose fluide, simple, agréable à lire et glisse ici et là cette petite tournure ironique, coupant en bloc les idioties de certains ou dosant certaines critiques.

Une lecture qui m'aura fait apprécier l'acte de lire. Ce n'est pas peu dire !

Vraiment sympa

9 étoiles

Critique de Tourvel (, Inscrite le 16 juin 2008, 37 ans) - 16 juin 2008

Comme tous ici, j'aime les livres, la littérature, le mystère des premières pages d'un livre, les sensations tout au long du roman...
Pennac nous explique dans son livre que "ne pas aimer lire" n'est pas un phénomène irréversible... Ce livre est plein d'espoir pour nous pousser à réconcilier les gens avec la lecture dès le plus jeune âge.
Par ailleurs, son style est très agréable, il joue sur l'humour, cherche les interactions avec le lecteur... et c'est réussi !

Un livre plein de vérités (qui peuvent déranger) et plein d'amour pour le livre en général...

L'avant-lire

6 étoiles

Critique de Numanuma (Tours, Inscrit le 21 mars 2005, 51 ans) - 26 janvier 2008

ouvrages qui ont eu l’honneur d’une relecture. Aimés ou non, les ouvrages ne passent qu’assez peu par mes mains pour une redécouverte. Je devrais peut-être tenter le coup plus souvent ?
« Comme un roman », je l’ai lu lors de sa sortie si mes souvenirs sont bons. J’avais lu une critique plutôt négative quelque part mais j’ai malgré tout eu envie de me faire mon opinion.
Et je l’ai lu ce court essai ! O oui je l’ai lu et adoré tant je m’y suis retrouvé. J’ai pour principe de repousser de toutes mes forces les habitudes de lecteurs bien nés pour qui une œuvre écrite est un tout sacré, indestructible qu’il serait malséant de maltraiter en cornant ses pages, en sautant des passages ou griffonnant dans la marge. Haro sur les gardiens du temple et hors de ma vue les intellos qui se gargarisent de « il faut a.b.s.o.l.u.m.e.n.t lire Machin ». Beurk ! La seule chose à faire absolument est de ne lire que ce que je veux lire et Proust me casse les pieds de manière prodigieuse !!!
De fait, Pennac ne pouvait qu’être le compagnon de combat idéal. Certes, la forme de cet essai peu paraître légèrement, comment dire, « gentille ». Il y a peut-être un peu trop de bons sentiments mais le propos est fort : il faut démystifier l’acte de lire. Lire est un plaisir, non un devoir, non une contrainte.
En tant que prof, Pennac sait bien de quoi il parle et connaît l’ineptie de l’enseignement de la littérature corsetée par le sacro-saint programme à boucler dans des temps toujours plus réduits. Oui, on peut considérer que l’école n’est pas là pour guider notre goût mais notre distiller du savoir ; oui on peut considérer que l’école est un lieu d’étude et non un salon du livre mais on peut imaginer de réconcilier le plaisir et le travail.
De même, les droits du lecteur dont Pennac nous dresse une liste, je les connais déjà, j’en fais usage depuis toujours mais, selon le principe que ça va mieux en le disant, j’ai un décomplexé et je ne m’en veux plus d’avoir sauté ces pages paralysantes qui bouffe l’envie du lecteur. Il faut l’admettre, même les plus grands peuvent être emmerdants !! Si, si !
Enfin, pour être totalement honnête, ma relecture, plusieurs années après la première, n’a pas vu la magie de renouveler. Je suis toujours d’accord avec l’auteur mais mon regard est celui d’un homme plus âgé, enfin, moins jeune, je n’ai que 34 ans.

Efficace

7 étoiles

Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 28 janvier 2007

Je suis une fidèle lectrice de Daniel Pennac et une lectrice tout court, ce livre m'était donc destiné.

Je l'ai trouvé très intéressant et rempli de vérités. L'auteur explique combien l'école et les parents font de la lecture un acte pénible, véritable corvée, et ont créé ce dogme : Il faut lire. Les jeunes voient dans la lecture un divertissement d'autiste, d'intellectuel, une corvée scolaire qu'on impose en menaçant : si tu ne termines pas cette lecture, tu ne pourras pas regarder la télévision ... Quelle bonne façon d'ériger la lecture en punition et la télévision en récompense?

Belle analyse de Pennac sur la lecture!

Ennuyeux

1 étoiles

Critique de Soili (, Inscrit le 28 mars 2005, 51 ans) - 19 septembre 2006

J'ai peiné à finir ce livre qui ne fait que se répéter tout le long durant. Je ne comprends même pas que l'auteur ait eu l'idée de ce livre.

Pour moi c'est une sorte de thèse sur la lecture qui se révèle être sans surprise et sans intérêt.

Je ne conseille pas que ceux qui hésitent à lire commencent par ce livre , c'est à vous dégouter de la lecture (enfin après les goûts et les couleurs ... ).

Amusant, mais trop court!

7 étoiles

Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 10 juillet 2006

J'ai eu beaucoup de plaisir a lire le charmant ouvrage "Comme un roman" de Daniel Pennac. Sérieux? Oui, mais c'est là l'art de celui qui sait écrire de donner une profondeur a ce qui a une forme ludique(quelque part Philippe Sollers sourit). Ce petit manuel est une véritable marche à suivre dans l'art d'intéresser quelqu'un à la lecture.

Vous êtes en panne de motivation de lecture? Donnez trois heures de votre temps à Daniel Pennac et il saura vous sortir de votre marasme

Non !

2 étoiles

Critique de Franckyz (, Inscrit le 9 janvier 2006, 46 ans) - 24 janvier 2006

Oulala, je ne suis pas du tout d'accord avec vos critiques. J'ai détesté ce livre!
Les premières pages sont intéressantes mais c'est finalement toujours les mêmes choses répétées avec une analyse qui est certes vraie mais qui n'a pas grand intérêt.
Le style de Pennac est (ca n'engage que moi) toujours aussi pénible.

Apologie de la lecture

10 étoiles

Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 23 janvier 2006

J'ai lu ce livre en 1997. Daniel Pennac offre aux lecteurs de comprendre le but de la lecture. Il explique sa place dans la vie de tout individu. Facile à lire et très instructif.

Ludique

10 étoiles

Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 16 janvier 2006

et éducatif en même temps! Mais surtout ludique.

Pennac a un style incomparable, un humour bien trempé, des "Bellevilliens" typés à souhait...
Et ici, il nous donne une sorte de petit essai sur la lecture... Quel plaisir.

J'ai l'ai lu il y a 5-6 ans et lire toutes vos appréciations me donne envie d'y replonger!

Merci

je ne suis pas du même avis que vous!

6 étoiles

Critique de Charlenn13 (, Inscrite le 29 octobre 2005, 34 ans) - 5 novembre 2005

j'ai lu ce livre il y a quelques mois pour l'école et il m'a beaucoup déçue.
quand je l'ai lu la 1ère fois j'ai rien compris, je pensais, comme son nom l'indique, que c'était un roman.
le chapitre que je préfère est le 23 de la 1ère partie lorsque le père lit à son fils toujours la même histoire puis quand il oublie un passage le petit lui fait la remarque... il m'a beaucoup touchée.
ce livre est pas mal mais je préfère les romans.
il y a beaucoup d'humour ce qui m'a fait rigoler mais des fois il m'ennuyait et même m'endormait.
on va dire que ça change des livres habituels...

Un roman pour faire lire...

7 étoiles

Critique de Boudha (Beloeil, Qc, Inscrit le 9 novembre 2004, 67 ans) - 17 août 2005

C’est un cri du cœur venant d’un passionné de lettres, respectueux des hommes. Pennac partage son rêve : donner le goût de lire, surtout aux jeunes, en tenant compte de leurs goûts, de leurs attentes. Pourvu de sa verve légendaire, il s’attaque aux préjugés associés aux livres, le plus répandu étant que les livres appartiennent aux intellectuels, aux initiés! Les livres ont été écris pour vous, accaparez-vous-en et faites-en l’usage de votre choix.

Il fustige les technocrates de l’enseignement et leurs méthodes qui nuisent au but recherché et nous sensibilise aux pièges à cons.

En deux mots, la lecture ça ne s’impose pas, ça se propose. Je me suis souvenu comme il m’était pénible de lire une œuvre imposée, aujourd’hui je sais que la chose peut être possible, agréable même. Dommage de ne pas avoir connu cet homme alors que j’avais 14 ans. Que de lecteurs en devenir avons-nous sacrifiés!

À la fin de l'ouvrage, nous retrouvons la liste des droits du lecteur. Je me suis demandé pourquoi ces droits plutôt que d’autres? Bof, l’important c'est que le lecteur sache qu'il a tous les droits.

Il n'est pas le seul à avoir écrit sur le sujet, mais il n'est pas le moins bon non plus.

un bijou

10 étoiles

Critique de Clementine (, Inscrite le 3 décembre 2004, 56 ans) - 12 avril 2005

à déguster par tous les amoureux de la lecture, des livres
à faire découvrir aux non lecteurs, pour inoculer le virus, comment rester insensible à cet éloge de la lecture?!?
j'adore Pennac!

Pennac, roi de Belleville

9 étoiles

Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 12 avril 2005

Bravo à Pennac pour ce très bon bouquin. C'est le premier que j'ai lu de ce grand monsieur et quel plaisir! Il sait nous donner le goût de lire et nous rappelle la réalité austère des cours à l'école dans lesquels on nous forçait à lire des oeuvres dont nous ne voulions pas à l'époque. Combien d'enfants ont été dégoutés littéralement par ces tortures, ces etudes de textes, ces commentaires composés etc....Merci Pennac de nous proposer des livres qui ne s'étudient pas mais qui se lisent avec la simplicité du plaisir et la force des mots qui touchent.
Ce livre est idéal et permet d'aborder la série des Malaussène avec un bonheur....orgiaque.

Imprescriptibles, nos droits...

9 étoiles

Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 18 janvier 2005


Petit essai, tout petit texte tentant de renouer le dialogue avec la lecture, comme un roman se lit en effet comme tel. En 2 coups de cuillères à port, on se sent infiniment réconfortés, plus léger, on a envie de lire, à haute voix, à ses enfants, pour soi... Une jolie petite ode nous rappelant qu'on fait bien comme on veut, qu'un lecteur a des droits dont il n'use pas assez souvent, et que c'est en forgeant qu'on devient etc... Les débuts de romans dont il parle ici donnent tous envie de se précipiter chez le libraire, ou de les relire pour certains.
En résumé, pour donner envie de lire, proposez des choses variées et vivantes, tout naturellement au bout d'un certain temps on en vient à vouloir lire plus "classique"...
Ah comme j'aime ça, lire !....


Merveilleux

9 étoiles

Critique de Aurore chan (, Inscrite le 10 janvier 2005, 44 ans) - 10 janvier 2005

C'est avec ce livre que j'ai découvert Pennac. Et cet oeuvre est devenue mon livre de chevet. Son humour et sa clairvoyance sont extraordinaires. C'est bien difficile ensuite de ne pas utiliser cet ouvrage "à des fins de tortures pédagogiques"

Ode à la lecture

9 étoiles

Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 31 ans) - 3 novembre 2004

Livre vite englouti mais laissant un très bon souvenir. Nous retrouvons le style savoureux de Pennac, sa verve, son si on peut appeler ça comme ça, son lyrisme. Les dix droits du lecteurs sont bien. On voit l'esprit cultivé et extrêmement littéraire de Pennac. On constate l'imbécilité de ses parents qui croient que c'est en forçant à la lecture ou en interdisant la télé, la console. J'ai appris pas mal de choses, ça m'a dégouté quand j'ai lu l'extrait de Süskind (que je compte lire bientôt). Et je voudrais rappeler que la couverture de l'édition de poche Folio est d'un grand monsieur, disparu il y a peu : Roland Topor, qui a fait Téléchat, grand dessinateur, et ami de Charlie Hebdo aussi.


FORMIDABLE ET INDISPENSABLE !!!

PS : j'aime la note qu'il fait au début du livre : "On est prié (je vous supplie) de ne pas utiliser ces pages comme instrument de torture pédagogique
D. P."

CIAO

Livre volé

10 étoiles

Critique de Paradize (Paris, Inscrite le 9 mai 2004, 37 ans) - 16 mai 2004

J'ai ADORE ce livre, qui m'a rapellé pourquoi j'aimais tant lire. J'aimerais beaucoup le relire aujourd'hui d'ailleurs seulement je l'avais prêté à un ami pour lui donner envie de lire je trouvais que c'était un bon livre, court, précis, concis, et il m'avait fait un si gros impact que je me disais qu'il était impossible qu'il ne puisse pas faire le même effet à quelqu'un d'autre. Seulement voilà, il l'a gardé et l'a perdu!!!!!!!! je suis super énervée je trouve ca tellement nul, un non respect du livre et de l'autre. Bref après maintenant cette histoire est personnelle. Sans doutes racheterais je ce livre...

Le bonheur sans cesse renouvelé de lire un Pennac

9 étoiles

Critique de Moon (LYON, Inscrite le 18 janvier 2004, 44 ans) - 4 février 2004


J'aime beaucoup les livres de Daniel Pennac et ce livre ne fait pas exception. Il est drôle et Daniel Pennac nous explique le but de la lecture pour ceux qui aiment lire ... et ceux qui aiment moins, sans chercher à culpabiliser personne. C'est comme ça que ma mére, en lisant ce livre, a arrêter de harceler ma soeur en la comparant sans cesse à moi, parce que je passe mon temps à lire. Résultat, ma soeur s'est mise à lire. A mettre entre les mains de tous les parents et des autres. Instructif !

Des règles de lecture....

7 étoiles

Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans) - 18 septembre 2002

Quoi de mieux que de réglementer la lecture et d'imposer un code au lecteur, c'est ainsi que Pennac présente son livre "Comme un roman". Désormais, chaque lecteur pourra se remémorer ces commandements et n'éprouvera plus le moindre complexe en ouvrant un livre, ou encre un livre ou de nouveau un livre. Un délice pour se détendre et bien rire de nos caprices de lectures enfantines!!!!

Comme un roman moyen?

5 étoiles

Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 28 mars 2002

Ironie du sort, ce livre qui donne le droit au lecteur de ne pas lire fait office de lecture imposée dans certaines écoles! C'est le premier bouquin de Pennac que j'ai lu, et aussi l'avant dernier... Je l'ai préféré à son seul roman que j'ai lu mais globalement il m'a aussi déçu. Je l'ai lu suite aux commentaires élogieux d'un ami qui me l'a prêté en me disant combien c'était génial. Et bien je ne l'ai pas perçu avec autant d'enthousiasme que lui. Dans le même style et un peu antérieur à Pennac je pense, un certain Poslaniek à écrit aussi un bouquin dont le nom m'échappe. Je tâcherai de retrouver la référence quand j'aurai plus de temps.
N'empêche que l'intention de ce livre est sans doute louable mais je crois qu'elle interessera surtout ceux qui voudraient partir dans une croisade pour la lecture, je n'en fait pas partie.
Un point amusant quand même le droit de lire n'importe quoi, comme du Cartland par exemple... ;op

Merci, Pennac!

9 étoiles

Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 27 mars 2002

Un bouquin qui a marqué les esprits voici dix ans déjà, et qui pourrait être encore la Bible des amateurs de lecture (comme, plus ancien mais tout aussi frappant, le petit essai de Proust "Sur la lecture"). Pennac avait le mérite d'établir une distinction nette entre la lecture "imposée" et la lecture "plaisir". D'où un vent de liberté dans les écoles : ne plus imposer de listes de lectures, adopter un "contrat" avec l'élève... On est parfois tombé d'un extrême dans l'autre, puis on est arrivé à une position moyenne : imposer un "tronc commun" de livres et favoriser par ailleurs la démarche individuelle, le choix passionné. Les deux grands mérites de "Comme un roman", d'après moi, sont d'une part de rendre leur dignité aux acteurs de l'enseignement (professeurs et élèves en ont autant besoin les uns que les autres...) et, d'autre part, de faire découvrir des oeuvres extraordinaires : j'ai dévoré "Le Parfum" de Süsskind après en avoir lu les premières pages dans Pennac. Et que dire de "L'affreux pastis de la rue des Merles", de Gadda, un chef-d'oeuvre absolu dont j'aurais toujours ignoré l'existence sans ce cher Daniel Pennac!

Merci Jules !

8 étoiles

Critique de Stéphanie (Chevreuse, Inscrite le 12 juillet 2001, 53 ans) - 27 août 2001

Merci Jules pour toutes vos critiques, elle m'ont fait découvrir plein de nouveaux titres et auteurs ! Celle-ci est vraiment alléchante et, en amoureuse des livres, je vais vite me procurer ce livre.

pour partager le plaisir de lire...

10 étoiles

Critique de Boune (Antibes, Inscrit(e) le 22 juillet 2001, 47 ans) - 22 juillet 2001

si vous connaissez quelqu'un qui n'a pas trop envie de lire ou qui ne sait pas quoi lire, offrez lui ce livre, il est simple et si bien...

Le Temps de Lire...

8 étoiles

Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 8 juin 2001

Voilà un livre original, pas vraiment un roman, pas vraiment une lettre ouverte, un coup de gueule, non, c’est plutôt une mise au point mi-gentille, mi-acerbe sur cette société qui ne lit plus. L'auteur nous donne deux ou trois petits « trucs » qui d’après lui devraient fonctionner si l'on veut redonner le goût de la lecture aux élèves, aux enfants. Pas mal !

Pour le bonheur de lire

9 étoiles

Critique de Leïa (Montréal, Inscrite le 15 février 2001, 47 ans) - 5 mai 2001

Quel moment agréable que la lecture des droits imprescriptibles du lecteur: 1- Le droit de ne pas lire 2- Le droit de sauter des pages 3- Le droit de ne pas finir un livre 4- Le droit de relire 5- Le droit de lire n'importe quoi 6- Le droit au Bovarysme 7- Le droit de lire n'importe où 8- Le droit de grapiller 9- Le droit de lire à haute voix 10- Le droit de nous taire
J'ai choisi ce livre tout à fait par hasard dans ma bibliothèque et il s'est avéré d'une justesse du propos assez incroyable. J'ai pu apprécier dans ce bouquin des réflexions intéressantes sur des thèmes aussi variés que la façon de présenter la lecture aux enfants pour les inciter à lire, les méthodes de sélection d'un livre, les bons ou mauvais choix, etc. La façon dont le tout est présenté est également agréable puisqu'aussi intéressante que le contenu.Bref, j'ai beaucoup aimé.

Je ne l'ai pas lu, mais...

0 étoiles

Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 24 février 2001

Cette critique m'a vraiment donné envie de le lire. Merci Jules!

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  Le droit de lire n'importe quoi ? 42 Fabienne 21 janvier 2006 @ 01:04
  Réponse à Paradize 28 Jules 18 mai 2004 @ 17:57

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