Le monde selon Garp de John Irving
(The World According to Garp)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Le monde merveilleux de John Irving
Roman culte des années quatre-vingts, Le Monde Selon Garp raconte le destin hors du commun, malgré de faux airs de banalité, d'un des personnages les plus attachants de la littérature contemporaine.
Le livre s'ouvre sur la conception de Garp, résultat d'une brève étreinte entre une féministe déjantée et un aviateur cloué sur son lit de mort. Dès cet instant, il devient impossible de relever les yeux du récit et d'abandonner les péripéties du héros, de ses bêtises enfantines à ses premiers émois amoureux et de son mariage à sa paternité. John Irving excelle dans l'art de transformer les événements de la vie quotidienne en aventures magiques et loufoques. A travers ses romans, il nous plonge dans un monde onirique, peuplé de personnages baroques, originaux et hauts en couleurs. Il nous submerge d'émotions, nous faisant osciller entre l'hilarité et les pleurs. Rares sont les écrivains qui peuvent se vanter d'arracher des larmes à leurs lecteurs. John Irving est de cette trempe.
Des éléments autobiographiques ponctuent ce récit, comme de nombreux autres romans de cet auteur prolifique. Ainsi Garp, à l'image de son créateur, est professeur d'anglais, pratique la lutte gréco romaine et vit en Nouvelle Angleterre.
Je prescris ce roman à tous ceux qui souffrent d'ennui. Dépendance et bonheur assurés!
Les éditions
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Le Monde selon Garp de John Irving
de Irving, John
Seuil
ISBN : 9782020363761 ; 8,90 € ; 15/12/1998 ; 680 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (26)
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Pas si mal que cela ce Monde selon Garp!
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 9 décembre 2019
Le monde selon Garp n'est certes pas le meilleur des Irving, La part de Dieu, l’œuvre du Diable restant selon moi l'apogée de cet auteur, mais il remplit largement le contrat : une lecture agréable, des personnages fouillés et attachants sans oublier une histoire originale nous tenant en haleine malgré quelques longueurs.
D'ailleurs, à ce sujet, il est clair que ce roman est assez inégal au niveau de son rythme. Le début du roman consacré au jeune Garp, par exemple, est vraiment prenant. L'histoire de Jenny, la mère de Garp, les circonstances de la naissance du personnage principal sont autant de points qui m'ont vraiment plu. Et puis paf ! Le soufflé retombe sans prévenir. Il est clair que l'entrée dans la vie active, si on peut l’appeler comme cela pour Garp, n'a que peu d'intérêt et connaît de nombreuses longueurs. On s'ennuie jusqu'à un l'arrivée d'un certain étudiant…
Pour résumer : un bon roman, pas le meilleur des Irving mais un bon cru tout de même.
Trop féministe et trop fourre-tout
Critique de LaVillatte (, Inscrite le 11 juillet 2012, 49 ans) - 6 juillet 2016
Autant "l'oeuvre de Dieu, la part du diable" était empreint d'un grand humanisme grâce au personnage du docteur Larch et recelait des beaux commentaires littéraires sur Jane Eyre, David Copperfield et Grandes Espérances, autant celui-ci m'a paru long et fourre-tout.
Pourquoi donc nous infliger les écrits de Garp, surtout quand ils sont ratés ? Pourquoi insister autant sur le féminisme ? C'est sans doute l'aspect du roman qui a contribué à son succès à sa sortie, mais j'ai trouvé ce thème pesant et très daté.
Un ami m'a prêté "l’hôtel New Hampshire" dans lequel on retrouve curieusement certains des éléments du monde selon Garp (Vienne, la vie sur les campus, les ours, le Maine ...) mais traités au final avec plus de sensibilité.
Long !
Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 15 avril 2015
On m'avait conseillé ce "superbe" roman à maintes reprises... J'ai l'impression d'avoir perdu mon temps.
J'ai trouvé le personnage attachant, et c'est cela qui m'a fait finir le livre. On le suit de sa naissance à sa mort, le lecteur le connait donc très bien.
Par contre ce roman est terriblement long, de ces longueurs où on veut que cela se termine vite. Les péripéties s’enchaînent, certes, mais sans vraiment d'accroche.
Les thèmes abordés sont en premier la concupiscence, puis le féministe et enfin les transsexuels et le deuil d'un enfant.
Je ne recommande donc pas ce livre, et je ne lirai plus Irving.
Je me suis accrochée
Critique de GiLau (Annecy, Inscrite le 18 septembre 2010, 61 ans) - 26 janvier 2015
Je me suis un peu attachée au héros vers la fin mais même si quelques passages sont vraiment cocasses, il m'est difficile de comprendre ce qui a fait le succès de ce livre. 1/3 de ce pavé aurait amplement suffi à la découverte du monde selon Garp avec Roberta en héroïne :-)
Après échange avec ma libraire, il semble que ce roman soit, de nos jours, dépassé.
Il m'a fait penser à des histoires comme Forest Gump, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire... le côté international en moins, la loufoquerie présente tout au long des différentes péripéties des personnages.
Pour ma part en terme de littérature, ce n'est pas ma tasse de thé.
Quelle couleur lui attribuer?
Critique de Natzigzag (, Inscrite le 22 août 2013, 38 ans) - 22 août 2013
Je me retrouve un peu seule dans ce livre. L'histoire tourne en rond.
Par principe, j'essaie de le terminer. De plus, certains disent qu'ils ont aimé à partir des pages 400, donc sait-on jamais?
Longue analyse
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 12 août 2013
John Irving utilise un personnage à part entière pour étudier de près les comportements humains et toute leur complexité. Sous ses airs de vie banale, celle de Garp regorge de scènes surréalistes où l'auteur met le doigt sur les failles de l'être humain dans notre monde.
Par exemple, Garp va être marqué et accompagné constamment par une multitude de femmes, qui vont faire ressortir chacune, une facette de sa personnalité. La place de la femme dans la société masculine de l'époque, est caricaturée pour mieux décortiquer le manque de compréhension et l'inévitable incompatibilité des deux sexes.
Le personnage de Garp n'est pas forcément attachant mais les protagonistes qui l'entourent, le sont. Certaines scènes deviendront inoubliables même si le tout reste un peu longuet, sans autre fil conducteur que la vie de cette personne fictive. Son destin étant créé de toutes pièces, j'ai eu des difficultés à me passionner pour son sort.
L'écriture de John Irving est agréable, mais il semble avoir tout de même une image peu optimiste de la nature humaine.
Un autre roman de cet auteur sera nécessaire pour affiner mon jugement.
génial
Critique de Livin on a prayer (, Inscrite le 31 mai 2012, 41 ans) - 31 mai 2012
Cavalcade rageuse et humaniste
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 22 janvier 2012
Après avoir lu l'Epopée du buveur d'eau, j'y retrouve une attirance pour la médecine, le thème de la peur de la déchéance physique et l'espoir de la performance sexuelle.
L'ensemble est drôle et tragique, tour à tour, et finit par presque donner le tournis, à force de tours et détours, mais ce roman fait passer un long et bon moment.
Un monde à dormir debout...
Critique de Coriolan (, Inscrite le 18 novembre 2010, 64 ans) - 14 mars 2011
Il paraîtrait pourtant que "Le monde selon Garp" est un chef d'oeuvre. Je n'ose imaginer à quoi doivent ressembler les plus modestes opus de monsieur Irving.
Quel ennui... Quel incommensurable ennui ! Je me suis pourtant acharnée. Mais les intentions d'Irving m'échappent totalement. Je ne crois pas en l'existence de ce Garp pas plus qu'en celle de sa mère (alors que je ne doute pas un seul instant de l'existence d'un Raskolnikov, d'un Hamlet, d'une Bovary voire même d'un Maigret, héros d'une littérature paraît-il "mineure").
Les codes narratifs sont constamment brouillés. Le lecteur est ballotté entre la farce et la tragédie, le loufoque et le réalisme. Les thématiques (trop nombreuses) explosent mollement, de chapitre en chapitre, comme des pétards mouillés.
Tout cela manque singulièrement de consistance, d'épaisseur, de souffle. Mais pas de longueur, hélas...
Et puis, que dire du style... Un style correct, certes. Mais ce n'est pas avec de la "correction" ou de "talentueuses aptitudes" qu'un écrivain atteint l'excellence. C'est du moins mon avis et je le partage (...).
Pour ceux qui - grands veinards - n'auraient pas encore approché la littérature américaine dans ce qu'elle a fait de mieux, je me permets de conseiller la lecture de William Styron ou de Robert Penn Warren (pour ne citer qu'eux). Pardon donc à Faulkner, T. Capote, de Lillo etc... etc...
Mais le monde d'Irving... Non. Sorry. Et je ne suis pas sûre de pouvoir jamais y entrer.
Concupiscence !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 6 octobre 2010
Je pense qu'il ne faut pas s'en tenir aux histoires " loufoques " de personnages " hauts en couleur " narrées par l'auteur .
A mon avis ; il s'agit d'un plaidoyer pour ( contre ? ) la Femme et de sa place dans une société très masculine .
L'Homme n'y apparaît que comme un être concupiscent ( thème récurrent du roman ) .
L'Homme doit devenir Femme ( Malgré lui :Michael Milton qui se fait sectionner le pénis accidentellement / Volontairement : Roberta Muldoon ; la transexuelle )
La récurrence de l'ablation des membres pour devenir meilleur (devenir femme ) parsème quelques chapitres du roman ( Duncan perd un oeil , puis un bras ! / Garp lui-même se fait croquer l'oreille par un chien dans sa tendre enfance )
Les " Ellen-Jamesienne " se font volontairement couper la langue pour revendiquer leur " extrémisme féminin " ( ... ) .
Roman simple et complexe.......écrit par un grand écrivain .
Mais où a-t-il voulu nous emmener ?
Critique de Arnaud (Andenne, Inscrit le 29 novembre 2004, 44 ans) - 24 janvier 2010
Décevant.
Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans) - 12 septembre 2009
Jenny Fields et Garp
Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 31 janvier 2009
Il s'y passe certes des choses vraiment très bizarres et peu plausibles (des Ellen Jamesiennes qui se coupent la langue, un amant qui se fait couper le sexe par sa maîtresse qui se fait emboutir par son mari, etc, etc) mais on se laisse emporter par l'histoire et au final même si, sur le moment, on n'a pas spécialement l'impression de lire un "grand livre", on y pense encore bien après la lecture.
Inégale facture
Critique de Zébu (, Inscrit le 29 août 2007, 52 ans) - 16 novembre 2008
La mort, trop présente, laisse un arrière-goût amer à ce livre intéressant, mais que je ne risque pas de relire de sitôt.
Roman culte
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 31 mars 2008
exceptionnel
Critique de Candy2004 (, Inscrite le 22 février 2004, 45 ans) - 18 janvier 2008
En effet, le roman s’ouvre sur le personnage de sa mère, Jenny Fields, jeune infirmière qui rejette toute rencontre amoureuse et surtout tout rapport avec un homme. Ce rejet voire cette haine ne va pas à l’encontre de son désir d’avoir un enfant, mais un « enfant bien à elle ». Ainsi, c’est en soignant dans un hôpital qu’elle rencontre un soldat, grand blessé, au nom de Garp. Inconscient, la seule chose que Garp continue à faire, c’est de bander. C’est donc là l’occasion inespérée pour Jenny de concevoir son enfant, sans laisser le temps à Garp de connaître son acte.
La conception de Garp donne donc une idée de la manière dont perçoit Jenny sur les hommes et la concupiscence, exécrée.
Toute la vie de Garp est orientée vers cette haine de la concupiscence imposée par Jenny, des rapports incompréhensibles entre les hommes et les femmes, de cette impossibilité de communiquer et de ressentir les émotions de l’autre.
Son enfance. Garp passe son enfance dans un Collège habité par des murs et des personnages austères, dont la rencontre ne sera pas sans suite.
Son adolescence et sa première relation sexuelle, séparant les sentiments et le désir seulement physique.
Sa vie de mari,
Sa vie d’écrivain, influencé par sa mère, embarquée par le mouvement féministe des années 70.
Sa vie de père, devient père au foyer.
Opposition entre les hommes et les femmes, ceux qui font du mal et ceux qui ne peuvent pas parler parce qu’elles ont la langue coupée.
D’emblée, ce roman s’inscrit dans une guerre des sexes. Garp est celui qui est au milieu, cherchant à faire le bien de tous.
J'ai fini ce livre à la bibliothèque, un endroit calme et silencieux comme il est nécessaire à la lecture de ce roman exceptionnel, qui pénètre en nous et nous inflige toute la réalité de ce bas monde, dans lequel il faut bien vivre, au delà du malheur, au delà de la mort....
Attachant
Critique de Maga9769 (, Inscrite le 24 juillet 2007, 34 ans) - 24 juillet 2007
Littérairement, ce véritable conte moderne nous offre une vision décalée et burlesque du monde à travers un regard qui semble aussi naïf que le titre du roman. Souvent drôle, parfois dramatique, les personnages nous entraînent et on ne se lasse pas de les suivre. Véritable chef-d’œuvre de la littérature américaine, ce livre original bouleverse les rapports humains, bouscule des idéaux et chahute nos a prioris. L’imaginaire fréquente le réel pour finalement offrir un univers original et attachant
Garp ou le monde au travers des yeux d'une mère.
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 28 mai 2007
Elle, infirmière émérite et porte-drapeau involontaire du féminisme, a voulu faire un enfant mais sans s'encombrer du géniteur. Lui, militaire estropié catalogué par Jenny comme étant "foutu", sera le géniteur idéal puisque bientôt mort n'aura de compte à demander à personne.
Le monde selon Garp, adapté au cinéma, mélange autobiographie et fiction en romançant l'histoire de cet homme traversant la vie doté du fardeau tant aimé de sa mère.
Couvé par l'amour exclusif de Jenny, Garp passera sa jeunesse à Steering school et découvrira alors son goût pour l'écriture parallèlement à la pratique de la lutte au près du bon vieux Ernie Olmes. Devenant adulte, Jenny et son fils partent en Autriche pour s'imprégner de la profondeur des choses et se lancer dans l'écrit.
C'est avec La pension Grillparzer que Garp essuiera ses premiers plâtres d'écrivain avant de revenir chez lui pour épouser la fille d'Ernie, Helen.
Marqué en permanence par l'impact de sa mère et ses engagements auprès des femmes, Garp va connaitre des épreuves à la fois terribles mais aussi étrangement attachantes.
Ce grand succès littéraire de John Irving est sans nul doute justifié à mon goût. Mêlant fiction et autobiographie, Irving insère dans ce roman des extraits et nouvelles de son personnage, Garp. Ce dernier est un personnage hautement attachant, aimant sa femme et ses enfants mais pleinement conscient de ses faiblesses. Lucide, sa vision des évènements est très accrue et contribue à faire de ses écrits le reflet de sa vie sans qu'il puisse en contrôler la portée.
La critique d'un tel livre n'est pas chose aisée car il foisonne; un bon moment de lecture quoi qu'il en soit.
j'ai pleuré et j'ai ris !
Critique de Prince jean (PARIS, Inscrit le 10 février 2006, 50 ans) - 5 janvier 2007
pas une minute d'ennui, un style parfais, un livre 'vrai' avec des personnages pleins , vivants, pas des reproductions de personnages comme l'on voit trop souvent dans les livres.
j'ai beaucoup ris et meme quelque fois pleuré à chaudes larmes (lorsque Duncan parle de son frere Walt , qu'il voit avec son oeil de verre) .
vraiment, je n'ai qu'une hate, lire 'une priere pour Owen'
Une découverte sympathique
Critique de Valeriane (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 45 ans) - 7 août 2006
Tout au long des 650 pages environ, nous faisons la connaissance de Garp et de son entourage, des évènements qui ont conduit sa vie de sa naissance à sa mort. Souvent, le lecteur est tenté de faire le rapprochement entre l'auteur et son héros, également écrivain. L'auteur nous décrit les différentes phases qui ont influencé le travail du héros, et qui lui ont fait adopter tel ou tel style.
Ce roman est en quelque sorte une biographie, fictive ou réelle, le charme opère sur le lecteur. Il est très difficile de faire un résumé de ce roman, compte tenu du fait qu'il fourmille de détails et de rebondissements. Parfois, certains passages peuvent sembler longs, mais le lecteur est toujours tenu en haleine.
Original mais vieillit mal
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 29 décembre 2005
C'est grâce (ou à cause) à la mère de Garp, Jenny, une infirmière qui nous est présentée au tout début, que ma curiosité fut attirée et que j’ai continué la lecture jusqu’à la fin malgré des périodes où je me demandais: « mais c’est quoi ce livre platte là ? ». Bof, pour honnête, je ne l’ai pas trouvé si mal, mais à mon humble avis c’est loin d’être un chef d’œuvre.
Pas si parfait que ça...
Critique de Ange vagabond (, Inscrite le 15 septembre 2004, 35 ans) - 27 décembre 2005
L'intrigue est abracadrabrantesque, le lecteur est emporté dans un flot de péripéties toutes plus incroyables les unes que les autres.
Ce qui n'est pas forcément péjoratif car cela rend le livre prenant, certes, mais malheureusement cela nous donne la vague impression que l'auteur s'est senti contraint de nous pondre cette invraisemblable histoire où à chaque pages, un évènement extraordinaire vient bouleverser le quotidien extraordinaire de cette famille non moins extraordinaire que l'auteur nous présente, dans le seul but que le lecteur occupé à s'extasier ou à s'apitoyer sur la vie des Garp ne prenne pas trop rapidement conscience de la pauvreté de l'écriture de son créateur.
Car "Le Monde selon Garp" est loin d'être un joyau de la littérature. Les phrases sont plates, manquent de punch... et quand certaines se distinguent du lot, elles ont un amer arrière goût de déjà vu, d'emprunté...
Tant pis on ferme les yeux et on se dit, une fois le livre terminé que finalement l'auteur est parvenu à nous les rendre attachants, ces infortunés personnages...
C'est bien la moindre des choses après 649 longues pages passées en leur compagnie.
Le monde selon John Irving
Critique de Clop (, Inscrite le 15 juillet 2005, 40 ans) - 2 septembre 2005
Ce livre doit être lu et relu. Un incontournable.
un livre indéfinissable
Critique de BoB_40 (, Inscrit le 16 mars 2005, 35 ans) - 16 mars 2005
De plus on pressent toujours le pire s'attendant à telle ou telle catastrophe que l'on est persuadé voir se dérouler à tel endroit, tel moment alors que, et là aussi c'est un exploit, survient un accident, désastre ou simple retournement de situation différent de notre idée au moment, lieu où l'on s'y attendait le moins, la première ligne "Garp, son père mourut en lui donnant la vie." témoigne de cette ambiance rocambolesque.
Bref un livre drôle et triste, tumultueux et monotone où l'on reconnaît l'originalité présente dans les romans de John Irving
drôle, touchant, dur et trop réaliste...
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 13 septembre 2004
Sinon les réflexions de l'auteur sont abordables et même remarquables.
le poids insupportable de la femme pour l'homme
Critique de B1p (, Inscrit le 4 janvier 2004, 51 ans) - 8 février 2004
Après ça, il ne reste plus à Garp qu'à gérer, sa femme, ses enfants, les admiratrices à moitié folles de sa non moi folle de mère.
Alors ne serait-ce qu'un roman drôle ? Je ne crois pas. Au fur et à mesure qu'on avance, on se dit qu'il y a quelque chose qui cloche dans ces vies : une espèce de refus de se confronter au monde et un repli sur soi, porte ouverte au drame qui ne peut que survenir.
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qui pourra me convaincre de poursuivre la lecture de ce roman? | 14 | Maxima | 5 décembre 2011 @ 20:51 | |
En quoi ce livre est-il extraordinnaire ? | 2 | Zapata | 28 août 2007 @ 23:46 |