Dracula l'immortel de Ian Holt, Dacre Stoker
( Dracula, the un-dead)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers , Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique , Littérature => Romans historiques
Moyenne des notes : (basée sur 8 avis)
Cote pondérée : (58 253ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 8 651
Le roi des plaisirs
Depuis sa "création" par Bram Stoker, Dracula a connu un nombre incalculable de suites toutes plus mauvaises les unes que les autres, d'ailleurs non-cautionnées par la famille de l'écrivain.
Jusqu'au jour où Dacre Stoker, arrière-petit neveu, décida de rendre à César ce qui est au grand Jules. Le résultat est ce "Dracula l'immortel", mélange de romantisme gothique et de modernité. Le Comte devient un personnage plus complexe, plus torturé, et donc plus troublant. L'auteur se plait à brouiller les cartes, à jouer avec les zones d'ombres des héros, tant et si bien que le lecteur ne peux s'identifier qu'à Quincey Harker.
La ville de Londres est aussi un personnage à part entière, du faste des beaux quartiers aux bas-fond de whitechapel, rencontre avec un célèbre médecin oblige.
Que les fans de Twilight passent leur chemin : ici point de romance à deux francs cinquante. L'amour et la haine se cumulent et enfantent un vrai drame psychologique faisant bon nombre de victimes. Dacre Stoker réserve aussi une part importante du récit à l'érotisme vampirique.
A noter que l'auteur en profite aussi pour nouer un véritable dialogue avec son arrière-grand-oncle d'une façon assez originale et intéressante mais je ne spoilerai pas.
Un excellent ouvrage, qui sera certainement adapté au cinéma, qui a le mérite de remettre les pendules à l'heure question mythologie du vampirisme.
Réservé aux vrai connaisseurs.
Les éditions
-
Dracula l'immortel [Texte imprimé] Dacre Stoker et Ian Holt traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean-Noël Chatain
de Stoker, Dacre Holt, Ian Chatain, Jean-Noël (Traducteur)
M. Lafon
ISBN : 9782749911090 ; 4,32 € ; 15/10/2009 ; 510 p. ; Broché
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (7)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
Un livre immortel... Ou pas !
Critique de Stitch (, Inscrit le 18 octobre 2013, 36 ans) - 8 février 2014
Après avoir lu partout que c'était "la seule suite convenable", "une suite réussie", "la suite officielle", j'ai ouvert ce livre en pensant au plaisir que j'aurai à retrouver les héros de "Dracula", ainsi que le prince des ténèbres dans un nouveau et ultime face à face ! C'est en tout cas ce que laissait entendre la 4ème de couverture...
Mais en fait, pas du tout ! On se retrouve avec un tout nouveau démon à combattre (ce qui n'est pas déplaisant au final), mais on est surtout entrainé dans une histoire qui détruit absolument tout de ce qui a été mis en place dans "Dracula" ! Les relations entre les personnages sont complètement différentes, les révélations qui parsèment l'histoire manquent cruellement de crédibilité et détruisent l'histoire, et même Dracula, le mal incarné, se révèle être un homme de Dieu empli de bonté à l'égard de son prochain...
Je dis : NON ! Cette suite devrait s'intituler "Dracula, le bêtisier". Comment Ian Holt et Dacre Stoker (arrière petit-neveu de l'auteur de "Dracula" !) ont pu autant se fourvoyer alors que leur ouvrage est basé sur les notes personnelles de Bram Stoker ??? C"est juste incompréhensible...
A éviter absolument !
Oula sacrilège
Critique de Cbarker (, Inscrit le 14 juillet 2009, 58 ans) - 7 décembre 2011
Vade retro !!!
Critique de Amnezik (Noumea, Inscrit le 26 décembre 2006, 56 ans) - 28 septembre 2011
Déjà l'idée de faire apparaître Bram Stoker et son roman dans le récit c'est vraiment du grand n'importe quoi, il y avait certainement une façon plus sensée d'assurer la transition ; si l'auteur voulait rendre ainsi hommage à son illustre ancêtre on peut dire qu'il s'est lamentablement planté (d'autant que le personnage de Bram Stoker apparaît comme un raté antipathique). D'autres personnages "réels" ponctuent le récit, comme si les auteurs tenaient désespérément à ancrer leur histoire dans la réalité ; une perte de temps qui n'apporte rien, à l'exception toutefois du personnage de la Comtesse Bathory, transformée en vampire assoiffée de vengeance et de haine.
Mais tout ça n'est rien par rapport à l'outrage fait au roman original et au personnage de Dracula, le comte vampire, personnification du Mal incarné, est présenté comme un espèce de guerrier de Dieu transi d'amour pour sa belle (imaginez un Templier victime d'une méga overdose de bit-lit à la sauce Twilight), les auteurs n'hésitant pas à détourner et à réinterpréter le récit originel pour justifier leur ligne de conduite imbécile. J'ai franchement du mal à croire que ce genre de choses puisse être le résultat de notes personnelles de Bram Stoker ! Jamais il n'aurait souillé à ce point son personnage, le terme outrage est encore trop faible c'est à un véritable viol littéraire que nous assistons !
C'eut été une histoire de vampires des plus honorables si elle n'avait emprunté les personnages de Bram Stoker (le Comte Dracula n'est pas le seul à subir les foudres barbares des auteurs), mais en se présentant comme "suite officielle" de son cultissime aïeul le roman fait insulte au mythe de Dracula et forcément ça laisse un arrière goût amer dans la gorge. A lire si vous ne connaissez pas le récit original ou si vous parvenez à en faire abstraction, à défaut replongez vous dans le seul et unique Dracula de Bram Stoker.
Un mauvais script de mauvais cinéma
Critique de Cpradier (, Inscrit le 26 janvier 2011, 41 ans) - 26 janvier 2011
Le style est lourd, ennuyeux et le lecteur se sent pris pour un idiot, avec une façon de "créer le suspense" qui fonctionnerait peut-être dans un film, mais certainement pas dans un livre.
Un peu plus et on sentirait presque l'endroit où l'auteur a prévu de placer les pages de publicité dans le film qui en sera tiré...
Mon avis : Oubliez-le et relisez l'original de Bram Stoker, qui reste une merveille. La couverture rutilante, le nom de l'auteur, le nom du personnage-même, ne sont qu'autant d'attrape-pigeons et je me suis fait pigeonner...
Mon pari : Ce n'est pas un roman. C'est un script de mauvais film, de mauvais cinéma, qui a été refusé par un studio hollywoodien et qui a été "recyclé" en livre.
LA Véritable Suite !
Critique de Edit (, Inscrite le 5 janvier 2011, 37 ans) - 21 janvier 2011
Une énième histoire de Dracula d'après les notes de Bram Stoker, la curiosité nous pousse à le lire !
Un style d'écriture différent mais tout aussi captivant : Dacre Stoker a choisi la simplicité et la souplesse dans son écriture si bien que la suite ce roman se lit d'un trait.
La suite se tient parfaitement, la dimension donnée aux personnages est envoûtante tout en conservant leur profondeur. Ce roman ouvre les yeux sur l'identité que Bram Stoker voulait donner à tous ses personnages, on rentre un peu plus dans l'univers Dracula-Stoker et on s'en imprègne complètement.
Lisez ce roman avec l'optique de vouloir en savoir plus cet univers, de vouloir trouver une véritable suite à cette histoire d'amour, de vouloir comprendre les personnages… et vous ne serez pas déçu !
j'attends toujours...
Critique de Metalcat (, Inscrite le 21 juillet 2010, 35 ans) - 23 juillet 2010
Dracula, l'immortel, l'emmerdeur
Critique de Ignis Fatuus (, Inscrit le 6 mars 2010, 38 ans) - 7 mars 2010
Et puis un jour, Dacre Stoker advint.
Double Bingo : « Dracula… Stocker ». Et l’œil distrait qui survole les rayonnages de se faire ferrer comme un goujon.
Hélas, c’est à peu près tout ce dont il s’agit : Dracula, l’immortel est un véritable pillage, et son auteur un charognard.
Lourdaudes, sans saveur, chacune des phrases donne l’impression d’avoir été écrite sans passion ni plaisir. La première et plus douloureuse erreur de Dracula, l’immortel est de s’évertuer à écrire à la manière de son ancêtre, et d’aboutir à un résultat artificiel. Miser sur le style XVIII pour recréer le Londres crasseux tel que le connaissait Bram Stoker n’est pas suffisant ; surtout lorsque ledit style est une mauvaise imitation d’une façon d’écrire qui, rétrospectivement, ne compte pas parmi les plus grandes réussites du Dracula originel.
On avance donc péniblement dans l’histoire en se demandant quand et comment le comte va réapparaître, par quelle pirouette prodigieuse il se sera réincarné – puisque c’est de dont il s’agit. C’est alors que l’on retrouve la bande à Harker, mièvre et pathétique, où l’action et certaines scènes gores détonnent avec le souhait de coller à l’ambiance old school de Dracula.
Enfin, depuis quand un livre a-t-il besoin de la bénédiction d’un aréopage tout puissant trop attaché à l’œuvre unique de leur ancêtre, pour en faire une œuvre de qualité ? Un gage de qualité ?
Hum.
Etonnant, d’ailleurs, qu’une telle décision se fasse pile poil lorsqu’une certaine Stephanie Meyer relance la machine du Vampire à l’écran et dans les livres. Aux grands détracteurs des vampires de Twilight : ils n’ont pas la prétention de vouloir passer pour autre chose que ce qu’ils semblent être.
En bref : Dracula, l’immortel semble nier toute production autour du vampire depuis Stoker (Bram), débarque comme une fleur en messie gothique providentiel... Et se vautre lamentablement.
Plus d’un ratage, une arnaque.
Forums: Dracula l'immortel
Sujets | Messages | Utilisateur | Dernier message | |
---|---|---|---|---|
Twilight versus Dracula | 9 | Laurent03000 | 1 janvier 2012 @ 20:32 |