La ferme des animaux de George Orwell
( Animal farm)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique , Littérature => Anglophone
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De la déviance des révolutions
Ce livre a été publié par Georges Orwell en 1945 et est donc antérieur à « 1984 ». Il est cependant tout aussi plein d’enseignements et reste tout à fait actuel.
Nous sommes dans une ferme d'Angleterre et la révolte gronde parmi les animaux. Elle est menée par les cochons qui montent la tête aux autres. L'homme est le véritable et unique tyran. C'est de lui que viennent tous les maux et Sage l'Ancien, un cochon, présidera la première réunion des animaux de la ferme Jones.
Lors d'une de ces réunions, il sera voté que tous les animaux à quatre pattes, ou qui volent, seront désormais sur le même pieds. Seul l'homme, être à deux pattes, sera l'ennemi.
Les animaux prennent le pouvoir et s’organisent. Les cochons dirigeront tout naturellement la nouvelle structure sociale. Parmi eux, un certain « Napoléon »… Il ne faudra pas bien longtemps à l'ensemble des animaux pour découvrir que, s’ils sont tous égaux, il y en a certains qui sont plus égaux que d’autres. Il est vrai que la faim règne encore, mais on leur explique que c’est inévitable, que leurs sacrifices sont le prix à payer, provisoirement, pour leurs nouvelles libertés. Mais cette faim ne règne pas pour tous !
Napoléon décrète l'obligation d’assister à des manifestations « spontanées » hebdomadaires célébrant les « luttes et triomphes de la Ferme des Animaux ».
Brille- Babil, le cochon, inonde le peuple de statistiques prouvant à quel point le sort de tous s'est amélioré. Mais les plus anciens tentent en vain de se souvenir si l'on vivait mieux aux débuts de la révolution qu’aujourd’hui. La mémoire collective est défaillante et, à défaut de points de comparaisons, les animaux se laissent mener.
Mais un jour, ils seront terrorisés par un horrible spectacle : Brille-Babil et Napoléon entreront en assemblée debout sur leurs pattes arrières !… Napoléon tenait un fouet en main !…
Orwell nous donne ici une démonstration de la vérité contenue dans la pensée que prête Malraux à Garine dans « Les Conquérants », alors que celui-ci parle du peuple des révoltés : « . je sais si bien qu'ils deviendraient abjects, dès que nous aurions triomphé ensemble. »
Les grands écrivains, quand ils touchent aux caractéristiques profondes des humains, se rejoignent bien souvent !.
Les éditions
-
La Ferme des animaux [Texte imprimé] George Orwell traduit de l'anglais par Jean Quéval
de Orwell, George Queval, Jean (Autre)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070375165 ; 5,57 € ; 04/01/1984 ; 150 p. ; Poche -
Penguin Student Edition Animal Farm
de Orwell, George
Penguin books
ISBN : 9788917160956 ; CDN$ 12.99 ; 26/10/1999 ; 160 p. ; Paperback -
La ferme des animaux [Texte imprimé], conte de fées George Orwell nouvelle traduction de l'anglais par Philippe Jaworski
de Orwell, George Jaworski, Philippe (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782072921414 ; 4,50 € ; 02/01/2021 ; 176 p. ; Poche -
La ferme des animaux
de Orwell, George Queval, Jean (Traducteur)
Éditions Champ libre
ISBN : SANS000001608 ; 09/06/1981 ; 113 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (58)
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Toujours à la recherche du pouvoir...
Critique de Jordanévie (, Inscrite le 27 septembre 2022, 49 ans) - 4 mars 2023
Il décrit tout à fait comment arriver à ses fins pour écraser une minorité.
L'argent, la soif du pouvoir et l'orgueil sont les moteurs pour éradiquer les personnes "en bas de l'échelle hiérarchique ".
Dans ce livre on y ressent bien les dérives du système lorsque l'on met à la tête d'un groupe un tortionnaire lâche et profiteur.
Que l'on soit des animaux ou bien des hommes, le résultat est le même : s'engraisser sur le dos des autres est à la portée de tout le monde.
Une fable pour dénoncer les totalitarismes
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 10 mars 2021
Orwell y dénonce les dérives des totalitarismes et les dangers des manipulations de la pensée à travers une fable. Les animaux d’une ferme, suite au discours de Sage le cochon, renversent le cours des choses en prenant possession de cette ferme. Désormais, tout deux pattes est un ennemi. A noter que tous les animaux sont égaux, mais certains, plus que d’autres. Si au début, tout le monde est logé à la même enseigne, les cochons s’attribuent rapidement la meilleure nourriture, la maison, les lits en faisant croire aux autres qu’ils en ont besoin pour réfléchir. Et les autres de croire tout ce qu’on leur dit car ils sont bien moins instruits. La manipulation de la pensée, perverse, rend les cochons aussi « lamentables » que les humains pour en imposer aux autres et bientôt, on ne les distingue plus des hommes. Seuls les chevaux, animaux les plus intelligents après les cochons ont encore la mémoire assez longue pour se souvenir de ce qu’il y avait avant. Quant aux moutons, ils soutiennent évidemment Napoléon, allégorie de Staline, sans se poser de questions. La comparaison avec le réel est flagrante : un dictateur émerge et incite le peuple à travailler sans relâche ; il leur promet une vie meilleure pour les maintenir dans cette utopie. On peut alors s’interroger : qu'est-ce qui différencie les hommes des animaux, si ceux-ci ne parviennent pas à trouver un système qui ne soit pas basé sur la force et la violence ? Ici, animalisme et communisme se confondent pour mieux tenter d’expliquer les traits humains à travers chaque espèce animale. C’est hautement symbolique, court et très habile.
Un récit d'une intelligence hors du commun.
Critique de Sotelo (Sèvres, Inscrit le 25 mars 2013, 41 ans) - 12 janvier 2021
Une courte "fable" sur le communisme, d'une densité réaliste exceptionnelle !
Critique de Anonyme11 (, Inscrit(e) le 18 août 2020, - ans) - 20 août 2020
Cette description d’une précision méticuleuse, est celle du monstrueux régime Totalitaire Communiste Soviétique de : Lénine, Trotski et Staline, et par conséquent de l’ensemble des régimes Totalitaires Communistes dans le monde.
Ce livre présente donc une ferme (la société en U.R.S.S.) en reprenant le thème du coup d’Etat Bolchevique (Communiste) du 7 novembre 1917, perpétré par : Lénine, Trotski, Staline, Dzerjinski, etc..
En effet, l’ensemble des animaux de la ferme se révoltent et réussissent à chasser l' »ENNEMI » : l’Homme, le « Deuxpattes ».
Puis tous ensemble essayent de reconstruire une société parfaitement égalitaire. Des Commandements sont alors édictés et tous doivent s’y conformer.
Mais ces règles ne tiennent pas comptes de facteurs Humains pourtant essentiels et évidents.
En effet, les BESOINS et les ENVIES INDIVIDUELS sont annihilés, sous prétexte de la mise en place de cette soi-disant égalité.
Il n’y a donc rapidement plus de libre choix et par conséquent plus de liberté individuelle.
De plus, ces Commandements finiront par être détournés lorsque cela arrangera les Dictateurs…
On retrouve dans cette « fable » (de seulement une centaine de pages), tous les « ingrédients » ignobles qui constituent la vision manichéenne de l’Idéologie Marxiste-Léniniste, dans le système Totalitaire Communiste :
– La description de l' »ennemi de classe » à exterminer ;
– La rivalité entre les deux Dictateurs : les cochons Napoléon (Staline) et Boule de Neige (Trotski), pour la conquête du Pouvoir ;
– Les « gentils Quatrepattes » (représentants la société nouvelle) et les « méchants Deuxpattes » (représentants la société ancienne) à exterminer ;
– La métaphore des camps de concentration du GOULAG, avec les moutons parqués et fouettés ;
– Travailler toujours plus à s’exténuer pour le « bien » de la collectivité : le célèbre mythe Stakhanoviste ; tout en étant de moins en moins nourrit ;
– L’aliénation de : la liberté de penser, du libre arbitre, du simple constat et de l’analyse de la réalité des faits, au profit de la Pensée (Idéologie) Unique, obligatoire et Totalitaire ;
– L’enrôlement dans les Jeunesses Communistes (les Komsomols Soviétiques), ainsi que le « lavage de cerveau », et le reconditionnement idéologique collectif ;
– La fumeuse promesse d’un « avenir radieux » qui n’advient évidemment JAMAIS ;
– L’obligation d’avouer des crimes qu’ils n’ont pas commis, comme dans les infâmes Procès de Moscou sous Staline en 1936 ;
– Les condamnations à mort pour n’importe quel prétexte aberrant et immonde ;
– La famine comme arme d’extermination de masse ;
– Etc., etc., etc..
Et comme dans la véritable et dramatique « Histoire » du Totalitarisme Communiste : tous les animaux sont égaux dans la misère, mais certains sont plus égaux (les Dictateurs) que les autres.
La « morale » de la « fable » : au final, le danger de toute Révolution est de susciter l’enthousiasme Révolutionnaire et donc d’engendrer une débauche de violence incontrôlable, annihilant toute capacité d’analyse et de lucidité sur le déroulement des « évènements », laissant alors le champ libre aux extrémistes de tous poils, tapis dans l’ombre et assoiffés de HAINE et de POUVOIR.
Ce fut le cas lors de notre Révolution Française, avec les extrémistes Jacobins de Robespierre entre 1792 et 1794, qui ont « récupéré » la Révolution Populaire du 14 juillet 1789 (déjà extrêmement meurtrière) pour la transformer en TERREUR et en MASSACRES de masse.
Ce terrifiant « concept » fut donc encore plus largement reprit puis appliqué par les Bolcheviques (Communistes) : Lénine, Trotski et Staline à partir du 7 novembre 1917 à Petrograd en Russie.
Tout s’est donc terminé dans une innommable BOUCHERIE, faisant des montagnes de cadavres !
Un livre à lire par tous, pour une foultitude de raisons et notamment, pour réfléchir sur :
– Les notions d’Humanité, d’Inhumanité et de respect de la vie Humaine en tant que PRIORITE ABSOLUE sur l’Idéologie ;
– Les dangers Idéologiques ;
– Les dérives liées à la manipulation mentale ;
– Les dangers de l’uniformisation et de l’égalitarisme de la société civile à TOUT PRIX ;
– Etc..
Bref, cette « fable » est une source intarissable de réflexions sur la CONDITION HUMAINE.
Un excellent cas d’Ecole…
Confer également, l’autre tout aussi passionnant ouvrage de George Orwell sur le même thème 1984.
Autre précision : dans cette édition, le dossier en fin de livre décrypte fort bien cette oeuvre.
Mise en garde...
Critique de Henri Cachia (LILLE, Inscrit le 22 octobre 2008, 62 ans) - 30 novembre 2016
Eh bien, pas du tout !
Le discours sous-jacent de Georges Orwell, semble attirer notre attention sur tous les outils de communication qui possèdent la puissance de nous faire avaler toutes les couleuvres de toutes les couleurs, autrement dit de nous faire prendre toutes les vessies pour des lanternes.
Bien sûr que la dénonciation du stalinisme est flagrante, et dans ce sens, la caricature est efficace.
Extrait non pas du livre, mais d'une interview toute récente de l'artiste Kirill Serebrennikov :
« - Quelle est, à vos yeux, la plus grande tare en Russie ?
Artistiquement ? La télé ! Une propagande effrénée vingt-quatre heures sur vingt-quatre. A un point qui frise le non-sens... Moi , je n'ai plus de téléviseur depuis quinze ans. Mais mes parents en ont un par chambre et vont de l'un à l'autre en gobant tout ce qu'ils entendent. Je leur demande : « Vous croyez vraiment à ces conneries ? - Pourquoi on nous mentirait ? » me répondent-ils. C'est sans issue.
Les animaux de la ferme auraient pu répondre à cette question, exactement de la même façon.
Si nous n'en sommes pas encore là, nous devrions nous méfier de tous les médias dominants, semble nous dire Orwell.
Lecture donc à mettre de toute urgence entre les mains de nos enfants (si ce n'est déjà fait!), pour éviter qu'ils ne deviennent les moutons de la fable.
Ouf!
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 4 juin 2016
La ferme du Manoir
Critique de Sofab (, Inscrite le 1 mai 2015, 31 ans) - 1 mai 2015
Pourtant, personne ne le remarqua, jusqu’au jour où les fermiers voisins s’invitèrent à La ferme des animaux, ou plutôt La ferme du Manoir…
En lisant les premières pages de ce livre, un sourire se dessina sur mon visage. Mais plus je tournais les pages, plus un sentiment d’indignation s’emparait de moi. Un mélange de sentiments, d’impression de déjà-vu, ou plutôt de déjà-vécu.
Le communisme, représenté par Boule-de-Neige, écrasé par le capitalisme de Napoléon. En effet, Boule-de-Neige prônait l'égalité de tous les animaux, et le partage des récoltes.
La république, où la voix de chacun compte, succombe à l’instauration d’un régime totalitaire. Un régime qui se glorifie en faisant croire à son peuple que tout va de mieux en mieux, et ce dans le seul but de soumettre son peuple, et de le conduire à son auto destruction.
Ce livre poignant nous fait une description complète du monde dans lequel nous vivons, à travers la personnification des animaux.
LA FERME !!!! les animaux !!
Critique de Pytheas (Pontoise - Marseille, Inscrit le 5 avril 2012, 59 ans) - 9 avril 2015
Il l'est et je vais vite lui conseiller de le lire.
Tout a été dit sur ce pamphlet. Si dans sa lecture primaire on y voit une critique féroce du Stalinisme, comment ne pas y voir, à mieux y réfléchir, une critique de l'homme dans la société plus généralement ?
goût du pouvoir chez les uns, ignorance subie, entretenue ou voulue chez les autres.
Un petit bijou...
Sommes-nous tous les moutons de la fable ?
L'affirmation du pouvoir
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 11 novembre 2014
Le pouvoir des cochons se renforce par le biais de mécanismes traditionnels mais malheureusement toujours efficaces tels que la force (ici exercée par la meute de chiens élevés et dressés par Napoléon), l'effacement du passé (l'héroïsme de Boule de neige transformé au fil du temps en acte belliqueux envers la communauté), le changement des règles et discours d'origine, l'excommunication de certains membres... Orwell dresse une liste quasiment exhaustive de tous les procédés que peut utiliser un régime devenu tyrannique.
D'une révolution désirant aboutir à plus d'égalité et de partage des richesses (le stalinisme est bien entendu ici visé) on aboutit à la création de privilèges accordés à quelques-uns, dirigeants comme de bien entendu. Ainsi les cochons se retrouvent à dormir plus confortablement, à manger dans l'opulence, à ne plus réellement travailler mais seulement à diriger les opérations.
Tout cela se passe grâce aux tares (bien mises en avant par l'auteur) des "citoyens" passifs ; ainsi leur illettrisme permet au pouvoir d'agir plus facilement pour faire oublier les évènements passés mais aussi pour la modification du code, l'obéissance aveugle de Malabar qui se tue à la tâche sans jamais se plaindre d'être exploité, la peur et la lâcheté devant les menaces et les abus de la police du pouvoir en place, ces inactions assoient un peu plus l'autorité et créent un cycle duquel il est difficile de sortir.
Tout cela finit par aboutir à un pouvoir ressemblant plus que jamais à l'ancien régime dominant, celui qui fut renversé pour ses inégalités, ses injustices et son manque de liberté. Constat terrifiant et désolant d'un cycle de jeux politiques qui ne cessent de se répéter et qui démontre les faiblesses de l'être humain dans sa volonté propre. Les plus pessimistes iront jusqu'à dire que l'être humain est fondamentalement mauvais... mais c'est là un autre débat qui va plus loin que le propos de ce livre.
L'Histoire sous forme de fable
Critique de Vigneric (, Inscrit le 26 janvier 2009, 55 ans) - 27 mai 2014
Mais ce n'est pas seulement une dénonciation politique, c'est aussi une satire de l'Homme et des ses penchants : Goût du pouvoir, appât du gain, et aussi la tendance parfois facile de se laisser soumettre sans résister, par lassitude ou ignorance.
C'est un livre qui peut être facilement lu par des adolescents, et à partir duquel on peut les faire réfléchir sur ces sujets.
Toute une symbolique
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 17 septembre 2013
Sage l’Ancien, un cochon « qui en son jeune temps avait été proclamé lauréat de sa catégorie », réunit un jour tous les animaux de la ferme du manoir (Angleterre). Il leur dit sa profonde tristesse de constater que, depuis des temps immémoriaux, tous les animaux ont toujours été maltraités, de leur naissance jusqu’à la mort, que c’en est à désespérer … . La révolte gronde et éclate : le fermier est chassé et l’indépendance de la Ferme des Animaux est proclamée. Vive la liberté ! Sept commandements sont inscrits bien en vue au fronton de la grange (voir plus bas) et un mot d’ordre est proclamé haut et fort : « Tout deuxpattes est un ennemi. Tout quatrepattes ou tout volatile, un ami «. Mais bien vite les cochons prennent le contrôle de la Ferme et une autre devise est inscrite « Tous les animaux sont égaux, mais certains plus que d’autres «.
Mille péripéties et rebondissements peuplent ce court récit de 150 pages qui figure comme un des incontournables de la littérature internationale.
On aura vite compris la symbolique, la similitude avec certains régimes dictatoriaux, tel le communisme revu et corrigé par Staline ou plus récemment, la mondialisation.
Extraits :
- 1. Tout deuxpattes est un ennemi.
2. Tout quatrepattes ou tout volatile, un ami
3. Nul animal ne portera de vêtement.
4. Nul animal ne dormira dans un lit.
5. Nul animal ne boira d’alcool.
6. Nul animal ne tuera un autre animal.
7. Tous les animaux sont égaux.
En 1954, il a été tiré un film de ce roman, réalisé par John Halas et Joy Batchelor. En voici la bande-annonce :
http://www.youtube.com/watch?v=CaHm22gskFM
Ils sont égaux, mais certains le sont plus que d'autres
Critique de Jaafar Romanista (Rabat, Inscrit le 3 février 2013, 36 ans) - 6 juin 2013
Orwell dénonce l'injustice et l'exploitation , la propagande mensongère, la manipulation du peuple ....
Je me suis attaché au personnage de Malabar qui incarne la victime qui a servi loyalement le régime en croyant à un avenir meilleur.
Un idéal impossible
Critique de AmaranthMimo (, Inscrite le 25 mai 2013, 34 ans) - 1 juin 2013
L'idée est excellente : pourquoi les animaux ne seraient pas tous égaux en droits comme les hommes... Oui mais cela est trop beau !
Alors il faut bien des leaders, des personnes qui pensent pendant que d'autres exercent le travail physique. Ce monde pourrait presque fonctionner, si les leaders ne voulaient pas s'éliminer pour rester seul.
Ce qui m'a le plus touché dans ce livre c'est l'observation de la propagande ou le "nettoyage de cerveau" ainsi que le pauvre cheval qui se rend compte de beaucoup de choses mais qui ne bronche pas...
En bref, un roman qui fait réfléchir sur l'égalité avec beaucoup d'humour !
Mise en scène de l'URSS
Critique de Gregou (, Inscrit le 20 février 2013, 38 ans) - 28 mai 2013
C'est incroyable
Critique de Esr2013 (, Inscrit le 4 février 2013, 26 ans) - 4 février 2013
Je ne veux pas vous raconter l'histoire car ça gâcherait le plaisir mais cette histoire est vraie dans plusieurs pays comme l'Iran en 1975 quand Rouhollah Khomeini a changé les règlements sans que les gens parviennent à savoir ces changements.
Vous devrez absolument ce livre pour savoir la différence entre un bon président et un dictateur. De plus, ce livre contient pas tant de pages, donc vous ne mettrez pas trop de temps à le lire ce qui est très bien.
Animalisme ? La réalité dépassa même la fiction !
Critique de Oburoni (Waltham Cross, Inscrit le 14 septembre 2008, 41 ans) - 18 janvier 2013
Et oui : où serions-nous ? Les animaux de ferme sont exploités par les humains mais, ils ne le savent pas. Heureusement que parmi eux se trouve une petite intelligentsia spéciale, animée de bonnes intentions pour le leur faire savoir et, les pousser à la révolte ! Cette intelligentsia est tellement bonne qu'elle ose même, ensuite, se sacrifier pour prendre sur elle seule la lourde responsabilité politique de les guider, au nom de l'Animalisme, vers la société qu'encore elle seule sait idéale !
Cochons, moutons, corbeaux, chevaux ou chiens, de l'Histoire triturée à des fins propagandistes jusqu’à 'l'opium du peuple', en passant par les slogans matraqués et l'hypocrisie, la violence et le cynisme qu'elles impliquent George Orwell expose avec brio les idéologies qu'il dénonce pour ce qu'elles sont : une tragique farce. En fait, 'La Ferme des Animaux' fait germer sous nos yeux, pages après pages, tous les dangers contenus dans de telles idées... et l'Histoire lui a donné plus que raison !
Un pur chef-d'oeuvre.
Très bon roman
Critique de Marcel11 (Paris, Inscrit le 23 juin 2011, 26 ans) - 19 septembre 2012
bien plus éclairant que les messages des politiciens!
Critique de Mariefleur26 (Paris, Inscrite le 11 décembre 2011, 30 ans) - 7 septembre 2012
La ferme des animaux
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 31 août 2012
Ce livre est vraiment efficace et va droit au but. J'ai bien aimé la fin qui est très évocatrice. C'est du George Orwell tout craché.
Pauvres cochons..
Critique de Jonath.Qc (, Inscrit le 6 juillet 2011, 46 ans) - 12 août 2012
À lire et à faire relire à toutes les classes politiques, un petit bijou encore bien d'actualité!
Seul pépin: pauvres cochons qui se trouvent comparés à l'homme en mode autorité...
de l'animal à l'homme
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 30 juillet 2012
certains passages sont particulièrement réussis avec des personnages définis avec justesse.
C'est simple et efficace
Une très belle réussite.
Toute la puissance d'un conte
Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 2 mai 2012
Tout y est : simplicité du message sans simplisme, côté délirant du personnage jusque dans le mensonge. A recommander à tout âge, à toute époque.
Génial !
Critique de Mithrowen (La Chaux-de-Fonds, Inscrite le 23 août 2011, 35 ans) - 13 mars 2012
Un concentré de "1984" pour ceux qui n'auraient pas le temps de le lire !
La ferme des animaux c'est nous!
Critique de Flo21 (, Inscrit le 1 février 2011, 51 ans) - 5 février 2012
On nous dit que la ferme des animaux est une parodie du communisme, certes oui, mais je pense que le livre va plus loin. il recèle selon moi un caractère universel.
Car, à mon humble avis, il dépeint tout système politique et tout gouvernement.
Ecoutez les cochons (ceux qui gouvernent) s'adresser aux autres animaux (le peuple): ce sont exactement les promesses et les phrases creuses dont nos politiciens nous abreuvent depuis des siècles: avec moi, ça va aller mieux, plus de chômeurs, plus de SDF, plus de pauvres...vive les heures, plein d'emploi, travailler + pour gagner +, la France maintenant, etc.
il suffit de voir par exemple les gens qui se sont emballés de façon hystérique et passionnée pour Mitterrand, pour Chirac, pour Sarkozy, pour Obama.
La ferme des animaux c'est nous je vous dis!
Effrayant
Critique de Pléiades (, Inscrite le 29 janvier 2012, 40 ans) - 1 février 2012
Le livre met, de manière symbolique en scène les horreurs du communisme et la manière dont cela a pu se produire. Entre l'oppression et les manipulations (grossières, dans le roman), il y a de quoi frissonner ! Comme les rajouts ajoutés aux lois (celle des draps) etc. On voit les choses se dérouler et s'empirer.
Que dire de plus ?
Critique de Martin1 (Chavagnes-en-Paillers (Vendée), Inscrit le 2 mars 2011, - ans) - 11 janvier 2012
Mais en regardant dans d'autres sites (je ne l'ai pas trouvé ça tout seul, en fait, je n'ai pas étudié le livre !), j'ai découvert d'autres liens (bien sûr, on peut se tromper, mais l'identification colle si bien !) :
- M. Frederick est peut-être Hitler
-M. Pilkington est peut-être Churchill
- Moïse représente-t-il l'Eglise Orthodoxe ? La Montagne de Sucrecandi est-elle une métaphore du Salut Eternel ? ça peut se discuter. Le fait qu'il soit successivement à la solde de Jones puis de Napoléon semble dire que oui...
- Et bien sûr, POURQUOI N'Y AI-JE PAS PENSÉ PLUS TÔT ? Benjamin, le vieil âne sceptique, la seule personne visionnaire de la ferme, en fait, qui savait que ça se terminerait mal, depuis le début... DEVINEZ QUI C'EST ?
C'est G. Orwell, évidemment !
Snowball :(
Critique de Nabu (Paris, Inscrit le 26 février 2005, 38 ans) - 6 décembre 2011
Les personnages, illustrés pour la plupart par des animaux, représentent les figures historiques de cet évènement, à savoir Lénine, Staline, Trotsky...
Ce livre est magnifiquement écrit. On le lit facilement, rapidement. Les personnages sont bien décrits, on arrive à percevoir la personnalité de chacun d'entre eux.
Toutes ces qualités nous permettent d'apprendre sur la révolution communiste. Je n'avais quasiment aucun souvenir scolaire à propos de cette période historique et ce bouquin m'a donné envie d'aller voir sur wikipédia et autre encyclopédie ce qui s'était passé. Je pense qu'il est nécessaire d'agir ainsi pour comprendre tous les messages que le livre veut faire passer et tout simplement ce qu'il raconte.
Ainsi, à partir d'un évènement historique, Georges Orwell nous a écrit un superbe conte qui se lit avec délectation.
5 étoiles sans hésiter.
Grouik Grouik Manifesto
Critique de Bobo-Merde (, Inscrite le 27 novembre 2011, 40 ans) - 27 novembre 2011
Grand classique surtout pour adultes, conte grotesque peut-être, mais à l'écriture étrange et réflexive.
Métaphore d'une dictature
Critique de Marion3268 (, Inscrite le 20 août 2011, 30 ans) - 20 août 2011
Lucide
Critique de Tigerchaa (, Inscrite le 6 août 2011, 40 ans) - 6 août 2011
La révolution oui, mais à quel prix ?
Once upon a time in the USSR
Critique de Zephir (Orléans, Inscrit le 26 juillet 2010, 29 ans) - 23 avril 2011
Ce scénario pourrait être appliqué à plusieurs épisodes de l'histoire, mais Orwell a choisi dans son livre de créer une allégorie impressionnante du totalitarisme soviétique.
C'est simple, tout y est. Certes les animaux représentent parfaitement les différents acteurs et victimes du régime, et rappellent les fables de La Fontaine, mais surtout tous les aspects du totalitarisme sont évoqués : culte de la personnalité, propagande, modification du passé et mise en place d'un bouc émissaire, contrôle par la terreur, planification de l'économie, manipulation par la parole et les statistiques, complicité du clergé. Et j'en oublie sûrement.
Il est forcément frappant pour le lecteur de voir le sort ce pauvre Boxer (Malabar en VF), travailleur Stakhanoviste dévoué à Napoléon, symbolisant la classe ouvrière courageuse mais manipulable.
Ou encore de constater l'efficacité d'un tel régime, en voyant la génération endoctrinée mourir peu à peu, entraînant avec elle les derniers souvenirs d'une société idéale.
Une fable aux airs de tragédie qui dénonce aussi bien le Stalinisme que les travers de l'homme, véritables ennemis de la démocratie, par un auteur dont il faut saluer l'audace et la perspicacité.
Dans le contexte actuel des révolutions arabes et de l'enthousiasme qui les accompagne, il est ainsi intéressant de voir comment les choses vont évoluer. On pourra alors constater si ces révolutions aboutiront sur un régime stable et démocratique...
Un gros souvenir d'enfance !
Critique de Keox (, Inscrit le 24 février 2010, 40 ans) - 14 avril 2011
Cette histoire d'animaux qui se révoltent contre la tyrannie des humains est ÉNORMISSIME ! Je pèse mes mots !
Putain cette histoire est très courte mais qu'est-ce qu'elle est géniale !
L'auteur utilise la métaphore de la révolte des animaux dans une ferme en Angleterre pour dénoncer les conditions déshumanisantes de l'homme par l'homme dans la société. Il compare ainsi l'homme dans la société à un animal dans une ferme... La comparaison prend les allures d'universalité.
C'est érudit, c'est drôle, c'est satirique, c'est du LOURD !
Ce livre nous rend un peu plus intelligent.
Coup de coeur...
Gros cochon, "petit père des peuples" (par Blolit)
Critique de Odakawoi (, Inscrit le 19 mars 2011, 32 ans) - 19 mars 2011
(l'intégralité de la critique est disponible sur www.blolit.no-ip.fr)
Big Brother
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 20 décembre 2010
L’information sera falsifiée, le totalitarisme ira grandissant. Et le « modèle social » sera pire qu’au temps du paysan…
Dans ce livre court, ayant moins marqué que son très célèbre « 1984 », Orwell décrit cependant une situation similaire : celle d’une société très inégalitaire, où les privilégiés créent une dictature et font régner la terreur. Une autre figure de Big Brother en quelque sorte. Un rapport avec notre monde actuel ? Allons donc, impossible. Orwell va même jusqu’à imaginer que l’on puisse reculer l’âge de la retraite...
URSS
Critique de SSBITI (, Inscrit le 19 novembre 2010, 32 ans) - 19 novembre 2010
Animal on est mal…
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 31 juillet 2010
Le livre est petit par sa taille mais aussi lourd qu’un pavé de par ce qu’il représente, pavé que l’auteur semble avoir voulu lancer à la face des puissants mégalos, opportunistes et autoritaires. Orwell montre avec finesse et humour comment un régime peut manipuler l’opinion et réécrire l’histoire : les commandements issus de la révolution des animaux sont progressivement vidés de leur sens et déformés par les élites pensantes. Par exemple, « Tous les animaux sont égaux » devient comme par enchantement : « Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres », une formule qui depuis a fait florès lorsqu'il s'agit de dénoncer avec ironie les privilèges de certains…
Même si le constat final est pessimiste, La Ferme des animaux est un objet INDISPENSABLE pour sa propre culture politique et pour éviter de se faire manipuler par tous les décideurs, un livre à lire donc dès le plus jeune âge !
PS : c’est curieux comme le personnage du cochon Brille-Babil m’a rappelé Xavier Bertrand, le chef de l’UMP… Lisez-le, vous comprendrez ce que je veux dire…
Ça arrache !
Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 21 mai 2010
Mon avis : Poignant, ahurissant, incroyable ! Une allégorie d'une force à jeter par terre ! J'en manque de mots ! L'auteur a su rendre l'insidieuse boucle du pouvoir limpide et aux premiers abords, inoffensive (aux yeux des animaux, du moins). Et cette façon bien cruelle de montrer qu'une révolution provenant d'une volonté noble finit souvent, malgré elle, vers une autre dictature. Désinformation, manipulation, ignorance, utilisation d'une force faussement justifiée pour un faux coup d'état... tout y est.
En tant que lecteur allumé et instruit (au moins un minimum), j'ai trouvé ça déchirant de quelle manière les animaux analphabètes et crédules se faisaient manipuler. À quel point c'était facile d'en arriver là. Et qu'une fois la roue passée un certain stade, difficile de reculer.
Un gros coup de coeur pour moi, même s'il me laisse un goût amer dans la bouche. À lire, à lire, à lire !
C'était la lutte finale...
Critique de Tommyvercetti (Clermont-Ferrand, Inscrit le 18 décembre 2006, 36 ans) - 19 janvier 2010
Je ne pensais pas du tout trouver dans ce bouquin ce que j'y ai découvert, à savoir une réplique du communisme et ce qu'il a entrainé dans cette ferme.
Je trouve que ça montre si bien ce contre quoi les idéologies tentent de lutter, mais qui finit toujours par être rattrapé par la réalité, à savoir : la tendance humaine vers l'omnipotence, le pouvoir, la supériorité. C'est si beau, pourtant, dès le début on ne peut qu'être émerveillé ; c'est une révolution ! Sage l'Ancien l'avait prédit, son discours a fait chavirer les cœurs et tout le monde y a cru. Oui, mais voila. Une fois le pouvoir renversé, que faire ? Comment ne pas commettre les même erreurs, et s'assurer que tout est fait pour le mieux pour tout le monde ?
Ce livre m'a fait penser au livre de Werber "Le Papillon des Etoiles", à travers la reproduction d'un passé qu'on voulait abolir, presque inconsciemment, normalement. Comme si tout ça était justifié.
Mais forcément, comment croire que ceux qui, à un moment, prennent un quelconque pouvoir, voudront s'en défaire, le rendre au peuple, à celui qui a mené la révolte ? Encore faudrait-il que chacun partage l'idéologie, et soit sincère. Je revois encore, dans ce récit, celui de ces communautés utopiques, telle qu'Auroville, qui a succombé sous la pression du monde extérieur pour finalement reproduire les schémas, les erreurs, les modes de fonctionnement du monde qu'ils avaient quitté.
Ici, non seulement la réalité prend le pas sur le rêve, par la pression du social et de la nécessité matérielle, mais en plus, ceux qui détiennent le pouvoir semblent mener les esprits pour leur propres buts, qui va vers toujours plus de pouvoir, plus de privilèges, plus d'aliénation... Que faire alors, sinon une nouvelle révolution ? Mais la révolution est-elle destinée à suivre cette ellipse pour revenir, chaque fois, au point d'où elle a commencé ?
Avidité
Critique de Yoann21 (, Inscrit le 7 octobre 2009, 45 ans) - 3 novembre 2009
SANS PLUS EN CE QUI ME CONCERNE
Critique de Aquarelle (Paris, Inscrite le 29 mai 2006, 50 ans) - 9 septembre 2009
Des animaux de ferme décident un jour de se révolter contre leur maître pour enfin acquérir cette liberté réservée aux humains qui leur manque tant. A partir de là, les animaux s'organisent autour d'un chef qui va au fur et à mesure de l'histoire se transformer en véritable dictateur lui-même. Tout ce qui était répugnant chez les hommes devient finalement le quotidien des animaux.
Manipulations en tous genres, chef autoritaire avec ses serviteurs dévoués : les animaux de la ferme ont tellement cru en leur chef, le voyant tel un idéal absolu, qu'ils ne remarquent même plus sa transformation en "monarque" absolu. Des doutes s'installent mais ils sont à chaque fois habilement balayés par les mensonges et diversions de l'équipe dirigeante.
Avis aux amateurs !
je dois être hors norme
Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 9 septembre 2009
Oui, la métaphore est intéressante et criante de vérité sur la nature "humaine", mais c'est pas pour autant que j'ai vraiment accroché.
D'ailleurs je suis déçue, je m'attendais tellement à me régaler...
Touchant et frustrant
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 1 juillet 2009
Génial et malheureusement toujours d’actualité
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 5 mai 2009
Pas mal
Critique de Metalliker (, Inscrit le 10 novembre 2008, 39 ans) - 15 décembre 2008
C'est une métaphore très réussie de la part d'Orwell. Beaucoup d'idées m'avaient d'ailleurs échappées à la lecture du roman, on peut voir sur wikipédia l'équivalence de chaque personnage de roman dans le monde réel...
Bref c'est un roman très subtil et très réussi.
Un tableau tout en image de la dictature
Critique de BONNEAU Brice (Paris, Inscrit le 21 mars 2006, 40 ans) - 15 avril 2008
En fin observateur de la société, de ses évolutions futures et de ses dérives toutes Humaines, Orwell, de son vrai nom Eric Blair, a tiré un ouvrage que l’on m’avait conseillé ici-même, à l’analyse très fine : La ferme des animaux.
Dans une ferme de l’Angleterre, à l’orée du monde moderne, les animaux se rebiffent. Réunis par Sage l’Ancien dans la grange, ils écoutent attention ce cochon sur sa fin, qui leur explique que l’origine de leur condition misérable n’est autre que l’Homme. Vivre sans l’Homme, renverser la hiérarchie des relations, inverser la domination, serait le salut du monde animal. C’est ainsi qu’un jour, les animaux prennent le pouvoir, se débarrassent des hommes, et rebaptisent l’ancienne Ferme du Manoir en Ferme des Animaux, édictant sept commandements permettant à tous de vivre harmonieusement.
Tableau tout en image de la domination naturelle des sociétés par la manipulation, la peur, l’exclusivité du savoir et donc du pouvoir, La ferme des animaux et un livre intéressant, résumant de manière ludique et abordable comment fonctionne un pouvoir totalitaire, comment s’installe une dictature.
« Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres ».
Communisme russe et totalitarisme
Critique de Soleada (, Inscrite le 21 janvier 2007, 35 ans) - 20 novembre 2007
Façon trés ludique de se renseigner sur cette période là, peut être à conseiller aux plus jeunes ?
Tip top!!
Critique de Mane (Bordeaux, Inscrite le 5 février 2007, 37 ans) - 27 août 2007
Ce qui est super, c'est qu'Orwell ne se contente pas de reprendre les personnages de l'époque, il adapte aussi les évènements (famine, répressions, etc.). Dès que vous avez fini le livre, filez sur Internet pour voir les parallèles!
5 étoiles!
La tragédie sous un fond burlesque
Critique de Shayne (Sambreville, Inscrit le 2 octobre 2005, 42 ans) - 2 octobre 2005
Mais plus que cette métaphore, c'est le ton burlesque que j'ai adoré dans ce récit, où les cochons usent de moyens plus loufoques les uns que les autres pour manipuler les autres animaux (par exemple, ils s'approprient le lait et les pommes, prétextant le souci de leur régime alimentaire). Mais les cochons usent également d'une hypocrisie et d'une cruauté sans égale ; le passage où le cheval Malabar est soi-disant conduit à l'hopital en étant le plus génial exemple.
Un récit drôle et tragique à la fois, d'une extraordinaire justesse de ton.
Fable politique
Critique de Neithan (, Inscrit le 19 juin 2005, 37 ans) - 5 juillet 2005
Ici, l'auteur nous fait une satire de la révolution russe (et par la même de toutes celles qui auront échoué jusqu'ici) et démontre de quel façon les idées révolutionnaire de Marx ont pu conduire au gouvernement de Staline...
Et ce à travers d'une fable, ou l'histoire se situe dans une ferme, et où les animaux décident de prendre le pouvoir sur celui des hommes.
Au départ, tous les animaux se mobilisent, main dans la main, à grands renforts de discours humanistes. Cette mobilisation populaire, censé dénoncer les injustices, démarre donc sur les chapeaux de roue... Mais rappelez vous que Orwell écrit cette oeuvre pour montrer de quelle façon l'idéal communiste n'a pu être concrétisé, et c'est alors que la tyrannie des cochons se met en place, qu'ils prennent le pouvoir et assujettissent les autres animaux de la ferme, pour finalement devenir les amis de leurs anciens bourreaux: les humains.
J'ai beaucoup aimé cette oeuvre, courte, facile à lire, avec des mots qui vont droit au but... Une superbe fable politique...
Le La Fontaine des temps modernes
Critique de Annuciata (, Inscrite le 27 avril 2005, 38 ans) - 24 juin 2005
La ferme, critique politique
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 12 mai 2005
Tous ces animaux nous montrent les travers des hommes dans leurs excès et stigmatisent la folie des totalitarismes. Superbement bien écrit, Orwell nous a livré là un de ses meilleurs livres.
Abus de pouvoir
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 15 avril 2005
Tout les moyens sont bons. Rien ne sert de lire ce livre pour s’en rendre compte, il suffit d’ouvrir les yeux et de regarder autour de soi…
Politiquement incorrect.
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 7 décembre 2004
Juste et réaliste...
Critique de Garfieldfr (Talence, Inscrit le 21 juillet 2004, 44 ans) - 21 juillet 2004
Juste une seule question : pourquoi ne tirons-nous pas plus souvent de leçons des livres que nous lisons ? Pourquoi ne pas rendre certains livres obligatoires (vers le début d'une nouvelle dictature) ?
J'ai adoré ce livre. C'est le premier que j'ai réussi à lire en anglais.
A lire pour que ça ne puisse plus arriver.
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 22 novembre 2002
Le seul regret que j'ai c'est la fin qui n'en est pas vraiment une. Ah si l'auteur avait pu écrire une suite dans laquelle tout marchait enfin à merveille... Mais ça a l'air moins évident que de relater une expérience qui n'a pas marché hélas...
Un message codé
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 3 novembre 2002
Moïse le corbeau singe la religion, lui qui veut détourner les camarades de l'action en leur faisant miroiter le Paradis "Montagne de Sucre Candi". Malabar le cheval représente la classe ouvrière, courageuse mais facilement manipulable. Les chiens et les moutons ne sont que trop facilement reconnaissables. Jusqu'à la faucille et au marteau du drapeau rouge qui sont singés par la corne et le sabot sur fond de verts pâturages... Et puis la propagande, les auto-accusations, la révision de l'histoire... jusqu'à cette dernière transgression de la règle de départ qui résonne étrangement à nos oreilles humanistes : "Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres."
Des animaux bien humains ou des humains bien bêtes !
Critique de Trisopathe (, Inscrit le 21 octobre 2002, 45 ans) - 29 octobre 2002
Qu'est-il au juste, ce roman ? Une fable, peut-être. Un livre historique, sûrement. Une fiction, peut-être pas. Un conte satirique et comique, sans le moindre doute.
Oui, ce livre fait rire. On rit à chaque chapitre, tantôt de l'absurdité des combines imaginées par les méchants, tantôt de l'idiotie des gentils. Le déroulement de l'intrigue est à peu près aussi simpliste que mon étiquetage des personnages en "gentils" et "méchants" mais le récit y gagne en simplicité et en efficacité.
C'est avec un plaisir non-dissimulé que je redécouvrai ce qu'on m'avait expliqué en cours d'histoire comme la politique des grands travaux par exemple, subtilement illustrée dans le livre par la construction du moulin. Tout y est.
Le plus divertissant est de s'amuser à reconnaitre qui est incarné par tel ou tel animal. Je le redis encore, on sourit beaucoup en lisant La ferme des animaux.
Ah lala ! Qu'est-ce qu'on se marre !
Le livre n'est cependant pas une farce. C'est au contraire plutôt une tragédie puisqu'une fable basée sur une tranche bien réelle de l'Histoire (celle avec un grand H). On le sait, George Orwell a toujours eu une dent contre le totalitarisme (ceux qui ont lu "1984" l'auront compris). On connait l'audace qu'il a fallu à l'auteur pour publier "1984" en 1949 mais imaginez les difficultés contre lesquelles Eric Blair du lutter pour voir "la ferme des animaux" sortir au grand jour. Il du peut-être écrire sous un pseudonyme (ce qui expliquerait qu'on le connait tous sous le nom de George Orwell) mais là je m'avance, je n'en sais rien. Il serait néanmoins intéressant de savoir s'il décida d'écrire ce livre sous la forme d'une fable pour en dissimuler le fond aux vues de la censure, ou s'il estima que la fable était un moyen efficace de dresser une satire d'une telle envergure.
Quoi qu'il en soit, le livre est intelligent et drôle. Subtilement drôle ! En effet, elles sont marrantes ces petites bêtes de ferme. Elles sont vraiment idiotes et elles sont vraiment méchantes, je l'ai déjà dit. Ce que je n'ai pas encore dit, et j'en ferai ma conclusion, c'est que ces animaux tellement bêtes, si elles ne font plus rire le lecteur après qu'il ait tourné la dernière page c'est qu'il a bien compris qui elles sont vraiment et que de tels travers ne peuvent être qu'humains.
Un bon rire jaune.
La politique...autrement!
Critique de Leïa (Montréal, Inscrite le 15 février 2001, 47 ans) - 12 décembre 2001
Forums: La ferme des animaux
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question importante | 7 | Rachou | 2 février 2014 @ 16:29 | |
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