@ Oburoni :
Merci d'avoir rappelé la flexibilité de la science. Aucune "vérité" scientifique n'est définitive, un élément nouveau, même improbable, pouvant toujours survenir. Toute hypothèse scientifique reste réfutable (Karl Popper) : il faut tenter, par l'expérimentation, de l'infirmer plutôt que la confirmer.
Une précision, cependant : ce n'est Guigomas, mais moi, qui ai fait allusion à une "raison teintée de sensibilité", de sentiment, de conscience (dans les rapports humains, par exemple) et non de "préjugés spirituels" qui influenceraient le raisonnement scientifique (cf Einstein, et sa "constante cosmologique, dont il a reconnu qu'elle n'existait pas).
Merci d'avoir rappelé la flexibilité de la science. Aucune "vérité" scientifique n'est définitive, un élément nouveau, même improbable, pouvant toujours survenir. Toute hypothèse scientifique reste réfutable (Karl Popper) : il faut tenter, par l'expérimentation, de l'infirmer plutôt que la confirmer.
Une précision, cependant : ce n'est Guigomas, mais moi, qui ai fait allusion à une "raison teintée de sensibilité", de sentiment, de conscience (dans les rapports humains, par exemple) et non de "préjugés spirituels" qui influenceraient le raisonnement scientifique (cf Einstein, et sa "constante cosmologique, dont il a reconnu qu'elle n'existait pas).
On confond raison instrumentale et raison éthique, deux concepts dialectiquement opposés quoique ressortissant d'un même processus d'approche, d'élaboration, de décision. Ce qui est dit ici, par les mécréants, consiste à affirmer que les religions n'ont en aucune manière le monopole de la détermination du bien et du mal, qu'elles n'ont ni inventé ni élevé à sa dimension définitive la morale humaine, qu'elles ont été partout et toujours le ferment des divisions, des exclusions, des prétentions à l'exclusivité de la vérité. La cause principale en ayant été d'avoir placé en dehors de l'humain ce qui ne pouvait être qu'humain : la détermination du sens de sa présence en ce monde,
Je suis assez d'accord avec ce que disait Radetsky plus haut et que je cite.
Oburoni, je comprends ce que tu dis, mais je crois que quand la science a justifié le racisme, l'homophobie, l'eugénisme,... c'était pas des erreurs scientifiques, c'était parce qu'elle était au service par une idéologie sous-jacente (les idéologies servent à légitimer les intérêts des plus forts en général. Par exemple il fallait légitimé le racisme pour que les colons puissent s'approprier leur ressources. C'est la même chose qui a permit de dire que les américains du sud n'avaient pas d'âme à certains religieux, pour permettre aux européen de les voler sans remords. C'est la même chose quand on a inventé la pseudo-science économique pour légitimer la loi du plus fort. Et l'Eglise, malheureusement, s'est surtout occupée de défendre ses intérêts économiques et politiques en instrumentant la religion à cette fin..
C'est pourquoi je me méfie toujours quand j'entends l'argument rationnel utilisé pour défendre une position éthique. La science peut justifier l'eugénisme (efficacité économique, sélection de l'espèce), ou à l'inverse le condamner. Ce n'est pas de son ressort. On en revient à ce que disait Radetsky il me semble.
Je crois que l'esprit critique doit être très attentif à l'idéologie qui se cache le plus souvent derrière des apparences scientifiques ou religieuse..
Assez d'accord avec Saule, la foi dans la raison est tout aussi dangereuse que la foi religieuse. Et la science peut se montrer tout aussi dogmatique : lorsqu'une nouvelle thèse apparaît, elle a beaucoup de mal à émerger parce qu'elle va à l'encontre de ce qu'on croyait autrefois. Elle est éliminée a priori parce que n'émanant pas d'une personne ayant pignon sur rue. Il y a des tas d'exemples qui vont dans ce sens, même encore aujourd'hui.
Et de toute façon, un scientifique est un homme de son temps, le produit d'une époque. Darwin n'aurait pas pu proposer sa théorie de l'évolution au XVIIè siècle. D'ailleurs d'autres, au même moment, sont arrivés aux mêmes conclusions que lui.
Et de toute façon, un scientifique est un homme de son temps, le produit d'une époque. Darwin n'aurait pas pu proposer sa théorie de l'évolution au XVIIè siècle. D'ailleurs d'autres, au même moment, sont arrivés aux mêmes conclusions que lui.
Darwin n'aurait pas pu proposer sa théorie de l'évolution au XVIIè siècle. D'ailleurs d'autres, au même moment, sont arrivés aux mêmes conclusions que lui.Une réserve : Démocrite d' Abdère a pressenti que toute matière était composée d'atomes dont elle se se résumait à des assemblages différents. Fallait le faire en 400 avant JC...!
... et aussi que "innumerabiles sunt mundi", comme l'ont traduit les Romains.
Par exemple il fallait légitimé le racisme pour que les colons puissent s'approprier leur ressources. C'est la même chose qui a permit de dire que les américains du sud n'avaient pas d'âme à certains religieux, pour permettre aux européen de les voler sans remords.
Ce fut, sous-jacent, le débat de la "Controverse de Valladolid" où s'illustra le grand Dominicain Bartolomé de las Casas.
@ Avada :
J'observe que l'être humain, qu'il soit croyant ou athée, scientifique ou non, est généralement rétif au changement. Il se cramponne aussi longtemps que possible à ses certitudes sécurisantes.
Ce fut par exemple le cas de certains neurophysiologistes canadiens, lorsque, financés par la très chrétienne Fondation, ils ont tenté de démontrer « scientifiquement » l'existence réelle de « Dieu » (!). Ils cherchaient sans doute aussi à conforter leur propre croyance. Mais leurs vaines recherches ont quand même fait progresser - contrario – les connaissances scientifiques.
En orientant leurs recherches en fonction de leurs présupposés religieux, ces « scientifiques » ne semblent pas interpellés par la convergence, pourtant sociologiquement constatée, entre leur milieu croyant unilatéral et la persistance de leur foi. Orgueil oblige ...
Peu importe : au fil du temps, les observations et expérimentations des phénomènes, qu'ils soient matériels ou humains, par les différentes approches scientifiques dignes de ce nom, sont heureusement convergentes, ce qui confirme la validité des hypothèses de départ !
J'observe que l'être humain, qu'il soit croyant ou athée, scientifique ou non, est généralement rétif au changement. Il se cramponne aussi longtemps que possible à ses certitudes sécurisantes.
Ce fut par exemple le cas de certains neurophysiologistes canadiens, lorsque, financés par la très chrétienne Fondation, ils ont tenté de démontrer « scientifiquement » l'existence réelle de « Dieu » (!). Ils cherchaient sans doute aussi à conforter leur propre croyance. Mais leurs vaines recherches ont quand même fait progresser - contrario – les connaissances scientifiques.
En orientant leurs recherches en fonction de leurs présupposés religieux, ces « scientifiques » ne semblent pas interpellés par la convergence, pourtant sociologiquement constatée, entre leur milieu croyant unilatéral et la persistance de leur foi. Orgueil oblige ...
Peu importe : au fil du temps, les observations et expérimentations des phénomènes, qu'ils soient matériels ou humains, par les différentes approches scientifiques dignes de ce nom, sont heureusement convergentes, ce qui confirme la validité des hypothèses de départ !
@ SJB :
Dire que "la religion catholique est universelle" exprime parfaitement son intolérance,
Les valeurs "à la base des Droits de l'Homme" (...) sont surtout celles de la philosophie des Lumières
(...)
la religion n'a pas "transcendé les valeurs morales universelles".
Les valeurs laïques, émancipatrices, elles, sont apparues en réaction aux "valeurs religieuses".
(...)
Mais je pense que dans une centaine d'années, la croyance religieuse deviendra très minoritaire, du moins dans les pays intellectualisés, qu'elle continuera à décroître et que religions disparaîtront d'elles-mêmes.
Michelthys,
Je ne vois pas pourquoi le fait d’être universelle rendrait la religion intolérante.
Le message du nouveau Testament est que la religion n’est plus celle d’un peuple – éventuellement d’un peuple élu – mais celle de tout le genre humain : nous sommes tous frères, nous sommes tous fils de Dieu, quelque soit notre culture, notre foi, nos convictions.
Franchement, je n’y vois vraiment aucune intolérance.
À mon avis, les Lumières n’ont pas renié les valeurs véhiculées par le christianisme mais elles se sont opposées à ce que le clergé se les soit appropriées. Les Lumières ont très justement compris que ces valeurs étaient du domaine public.
Je ne suis pas d’accord que les valeurs laïques soient venues en réaction aux valeurs religieuses. Pour moi, il y a les valeurs, point !
Les chrétiens disent que ces valeurs universelles ont été voulues par le Créateur. La Bible nous explique comment elles ont été sacralisées, quand les tables de la Loi ont été donnée par Dieu à Moïse : une table contenait les trois commandement qui se rapportent à Dieu. L’autre comportait les règles de vie de l’humanité, qui sont nos valeurs universelles.
Pour le reste, je me garderai bien de prévoir l’avenir et l’avenir de la religion en particulier.
« L’avenir n’est à personne, Sir, l’avenir est à Dieu » (auteur connu).
Et quelqu’un a dit, en parlant de l’Église, que « les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle ».
Enfin cette outrecuidance à dater toute éthique humaine, profondément humaniste et généreuse, à partir des religions dites "révélées" ! Et les Grecs alors, et les Egyptiens, les Zoroastriens, les Chinois...?? Et le chamanisme ? Que des barbares ? (...)
à propos : Néanderthal sera-t-il admis au paradis, quoique ignorant de la "révélation"...??), .
Radetsky a raison, à mon avis, quand il dit qu’il y a eu des sages chez les Grecs, les Égyptiens, les Chinois.
Les chrétiens disent que Dieu a parlé par ses prophètes mais personne ne dit que les prophètes étaient exclusivement ceux de la Bible.
Encore aujourd’hui, les chrétiens (pas tous) disent que Dieu nous parlent par ses prophètes : Gandhi, Nelson Mandela, Martin Luther King, l’abbé Pierre, mère Teresa…
Dieu n’a pas d’exclusive.
Pour moi, il y a des prophètes, à tout moment de l’histoire de l’humanité ; et la Révélation n’est pas une exclusivité du peuple soit- disant élu. Dieu s’est révélé dans toutes les vraies religions sous des formes différentes, évidemment.
Radetsky s’inquiétait du sort réservé à Neandertal.
Le Credo des chrétiens dit que « Dieu est descendu aux enfers, et est ressuscité le troisième jour… »
« Descendu aux enfers » veut dire que la Rédemption s’est étendue à toute l’humanité, depuis les origines jusqu’à la fin des temps. Donc, y compris pour Neandertal, rassure-toi, Radetsky !
Tu vois, Michelthys, qu’il est important d’enseigner la religion, pour qu’on sache de quoi on parle…
;-))
Assez d'accord avec Saule, la foi dans la raison est tout aussi dangereuse que la foi religieuse. Et la science peut se montrer tout aussi dogmatique : lorsqu'une nouvelle thèse apparaît, elle a beaucoup de mal à émerger parce qu'elle va à l'encontre de ce qu'on croyait autrefois. Elle est éliminée a priori parce que n'émanant pas d'une personne ayant pignon sur rue. Il y a des tas d'exemples qui vont dans ce sens, même encore aujourd'hui.
Et de toute façon, un scientifique est un homme de son temps, le produit d'une époque. Darwin n'aurait pas pu proposer sa théorie de l'évolution au XVIIè siècle. D'ailleurs d'autres, au même moment, sont arrivés aux mêmes conclusions que lui.
La science n'est pas dogmatique, certains scientifiques le sont ;-)
Plus sérieusement, la science c'est avant tout une démarche, une facon de penser et d'appréhender le monde qui nous entoure. Bien sur que l'on peut se tromper, et bien sur que ces erreurs peuvent etre érigé en dogmes ! Seulement lorsque tel est le cas la science se heurte face a un mur et ne progressera pas ou plus. Tot ou tard, qu'elle le veuille ou non, la communauté scientifique sera donc obligé d'abandonner ses erreurs et accepter les faits pour ce qu'ils sont.
C'est ce que montre l'histoire des sciences, et "il y a des tas d'exemples qui vont dans ce sens, meme encore aujourd'hui" ;-)
J'ai plus de réserve face a la foi. Lorsque des faits en contredisent les fondements, elle, elle n'évolue pas en un nouveau paradigme ou se remets en cause bien au contraire ! Prenons le cas du christianisme : soit elle s'enferme dans ses dogmes (créationisme...), soit elle essaye de détourner la science a son profit (dessein intelligent...), soit, pire, rejette le rationalisme et la science dans leur ensemble (qui ne serait qu'une maniere parmi d'autres toutes aussi valables de comprendre le monde !). "Le sommeil de la raison enfante des monstres"...
@ SJB :
Oui, « nous sommes tous frères, mais seulement du fait de notre humanité. Pas comme « fils de Dieu », ce qui présupposerait son existence. Une religion (ou une idéologie) qui a des prétentions universelles, qui impose la soumission à sa « Vérité », au mépris de la liberté de pensée, est par définition intolérante.
Vouloir convaincre qu'on a raison est aussi une forme d'intolérance si l'on occulte les points de vue philosophiques divergents, comme le font toutes les religions, pour empêcher le libre choix des convictions.
A l'époque des Lumières, presque tout le monde était croyant ou déiste, comme Voltaire par exemple, franc-maçon tardif, et même encore jusqu'au 19e siècle, comme Théodore Verhaegen, le fondateur franc-maçon de l'Université Libre(exaministe !) de Bruxelles en 1834.
Toutes les valeurs ne se valent pas : il y a celles fondées sur la soumission , et celles fondées sur l'autonomie.
Mais les chrétiens sont libres de croire que « Dieu » existe, qu'il a tout créé, que le Jésus des évangiles a vraiment existé, qu'il a dit tout ce qu'on lui a fait dire, comme si les textes n'avaient pas été manipulés au cours des siècles, dans un but certes moralisateur mais surtout pour inciter à la soumission, dans l'espoir d'une récompense paradisiaque ou d'un châtiment infernal.
« Credo quia absurdum ... ». C'est le droit de chacun.
Pour que l'avenir soit « à Dieu », il faudrait qu'il existât autrement que dans l'imagination des croyants.
@ SJB :
Je ne conteste pas qu'il y ait eu des « prophètes », c'est-à-dire des illuminés de bonne foi, soit dit sans aucune connotation péjorative. Mais estimer que « Dieu n'a pas d'exclusive, », c'est lui attribuer des qualités humaines, et donc en faire une personne anthropomorphe.
Il est en effet « important d'enseigner les religions », intellectuellement, s'entend, afin que les enfants et les adolescents puissent découvrir à leur rythme les invraisemblances qu'elles tentent de leur imposer.
A moins évidemment de considérer que "tout est symbole" ... !
Oui, « nous sommes tous frères, mais seulement du fait de notre humanité. Pas comme « fils de Dieu », ce qui présupposerait son existence. Une religion (ou une idéologie) qui a des prétentions universelles, qui impose la soumission à sa « Vérité », au mépris de la liberté de pensée, est par définition intolérante.
Vouloir convaincre qu'on a raison est aussi une forme d'intolérance si l'on occulte les points de vue philosophiques divergents, comme le font toutes les religions, pour empêcher le libre choix des convictions.
A l'époque des Lumières, presque tout le monde était croyant ou déiste, comme Voltaire par exemple, franc-maçon tardif, et même encore jusqu'au 19e siècle, comme Théodore Verhaegen, le fondateur franc-maçon de l'Université Libre(exaministe !) de Bruxelles en 1834.
Toutes les valeurs ne se valent pas : il y a celles fondées sur la soumission , et celles fondées sur l'autonomie.
Mais les chrétiens sont libres de croire que « Dieu » existe, qu'il a tout créé, que le Jésus des évangiles a vraiment existé, qu'il a dit tout ce qu'on lui a fait dire, comme si les textes n'avaient pas été manipulés au cours des siècles, dans un but certes moralisateur mais surtout pour inciter à la soumission, dans l'espoir d'une récompense paradisiaque ou d'un châtiment infernal.
« Credo quia absurdum ... ». C'est le droit de chacun.
Pour que l'avenir soit « à Dieu », il faudrait qu'il existât autrement que dans l'imagination des croyants.
@ SJB :
Je ne conteste pas qu'il y ait eu des « prophètes », c'est-à-dire des illuminés de bonne foi, soit dit sans aucune connotation péjorative. Mais estimer que « Dieu n'a pas d'exclusive, », c'est lui attribuer des qualités humaines, et donc en faire une personne anthropomorphe.
Il est en effet « important d'enseigner les religions », intellectuellement, s'entend, afin que les enfants et les adolescents puissent découvrir à leur rythme les invraisemblances qu'elles tentent de leur imposer.
A moins évidemment de considérer que "tout est symbole" ... !
La science n'est pas dogmatique, certains scientifiques le sont ;-)
Plus sérieusement, la science c'est avant tout une démarche, une facon de penser et d'appréhender le monde qui nous entoure. Bien sur que l'on peut se tromper, et bien sur que ces erreurs peuvent etre érigé en dogmes ! Seulement lorsque tel est le cas la science se heurte face a un mur et ne progressera pas ou plus. Tot ou tard, qu'elle le veuille ou non, la communauté scientifique sera donc obligé d'abandonner ses erreurs et accepter les faits pour ce qu'ils sont.
Tu as raison de me corriger. Le dogmatisme n'est pas le fait de la science mais des scientifiques. Comme le dit Michelthys l'être humain est rétif au changement et a besoin de se rassurer et de se reposer sur des éléments qui lui paraissent immuables.
Il est toujours curieux de constater que certaines personnes, parfois même très critiques envers les religions, adoptent à leur tour une attitude de foi vis à vis d'un parti politique ou d'un courant scientifique.
Il est toujours curieux de constater que certaines personnes, parfois même très critiques envers les religions, adoptent à leur tour une attitude de foi vis à vis d'un parti politique ...
C'est ce qui a perdu les mouvements socialistes allemand d'abord, russe ensuite (Staline), international pour finir...les fondateurs du mouvement avaient pourtant prodigué force avertissements (critique des programmes de Gotha et d'Erfurt) et fustigé ces penchants.
Il est toujours curieux de constater que certaines personnes, parfois même très critiques envers les religions, adoptent à leur tour une attitude de foi vis à vis d'un parti politique ou d'un courant scientifique.
Peut-être parce que la Foi est indépendante de la religion. Certaines personnes ont un rapport directement avec leur Dieu sans s'appuyer sur une religion. D'autres ont plus de rapport avec la religion qu'avec leur Dieu parce qu'elles s'appuient sur des règles morales qui les rassurent. Est-ce que la foi en la Science peut permettre de dire que cette dernière devient une religion?
Est-ce que la foi en la Science peut permettre de dire que cette dernière devient une religion?
Absolument ! Présenté de cette façon, c'est un "oui" sans équivoque. Et ça porte un nom : l'aliénation, à savoir l'abdication de soi, de son propre entendement critique, au profit d'une idéologie, c'est à dire d'un système clos au fonctionnement autonome, avec ses règles, ses rigidités, et surtout l'absence d'autocritique et de distanciation par rapport à l'objet central et aux protocoles de fonctionnement du système (dieu, science, armée, nation, langue, culture, famille, travail, etc. etc.). Je crois que les quatre cinquièmes de nos contemporains rechignent à penser par eux-mêmes et préfèrent se vouer à une quelconque pensée "en kit" : ça ne manque pas, hélas !
Michelthys.
Tu te trompes en disant que les religions « imposent » la soumission à leur vérité.
L’Église catholique est détentrice de la Révélation ; une de ses missions est de l’expliquer (les écoles) et de la faire connaître à toutes les nations (les missions), mais pas de l’imposer.
L’Église ne veut pas « convaincre qu’elle a raison ». Un des rôles de l’Église est « d’annoncer la Bonne Nouvelle ». Elle propose un sens de la vie qui est cohérent à condition de faire, au départ, un acte de foi.
Mais la foi est une démarche libre et individuelle, elle ne s’impose jamais. Je ne comprends pas que tu parles de soumission, de contrainte et d’intolérance…
Mais j’ai l’impression que, à partir d’ici, on va tourner en rond… On risque de se répéter et de ne jamais changer d’avis. ;-))
Autre chose : le créationnisme ne fait pas partie de la croyance chrétienne et n’est enseigné dans aucune école ni en Belgique, ni en France, je crois.
Un livre de super luxe sur le créationnisme, édité en Turquie et produit par l’Arabie Saoudite, a été distribué gratuitement, parait-il, dans toutes les écoles de Belgique. Il a fait l’hilarité de tous les enseignants et, à ma connaissance, le créationnisme n’est enseigné ni dans les écoles, ni nulle part ailleurs en Belgique.
Évidemment, le jour où il y aura des écoles musulmanes, ça pourrait changer…
Tu te trompes en disant que les religions « imposent » la soumission à leur vérité.
L’Église catholique est détentrice de la Révélation ; une de ses missions est de l’expliquer (les écoles) et de la faire connaître à toutes les nations (les missions), mais pas de l’imposer.
L’Église ne veut pas « convaincre qu’elle a raison ». Un des rôles de l’Église est « d’annoncer la Bonne Nouvelle ». Elle propose un sens de la vie qui est cohérent à condition de faire, au départ, un acte de foi.
Mais la foi est une démarche libre et individuelle, elle ne s’impose jamais. Je ne comprends pas que tu parles de soumission, de contrainte et d’intolérance…
Mais j’ai l’impression que, à partir d’ici, on va tourner en rond… On risque de se répéter et de ne jamais changer d’avis. ;-))
Autre chose : le créationnisme ne fait pas partie de la croyance chrétienne et n’est enseigné dans aucune école ni en Belgique, ni en France, je crois.
Un livre de super luxe sur le créationnisme, édité en Turquie et produit par l’Arabie Saoudite, a été distribué gratuitement, parait-il, dans toutes les écoles de Belgique. Il a fait l’hilarité de tous les enseignants et, à ma connaissance, le créationnisme n’est enseigné ni dans les écoles, ni nulle part ailleurs en Belgique.
Évidemment, le jour où il y aura des écoles musulmanes, ça pourrait changer…
Absolument pas ! La science consiste en une succession d’observations à partir desquelles on élabore des lois. C’est une science aléatoire et difficile mais pas une religion !
Est-ce que la foi en la Science peut permettre de dire que cette dernière devient une religion?
On pourrait éventuellement parler de religion à propos du Progrès, auquel on croyait au début du XXème siècle. Et aujourd’hui, peut-être, à propos de l’Argent. Ou alors, de religion de la Connaissance.
Mais, personnellement, je n’aime pas qu’on altère le sens des mots, c’est déjà bien assez compliqué comme ça !
Pour moi, la religion est le lien qui relie l’homme à Dieu.
Pieronnelle, je ne comprends pas que tu dises qu’on peut communiquer avec Dieu sans passer par une religion. Je suppose que tu veux dire : sans passer par l’Église. C’est le cas des mystiques et le mysticisme est une aventure passionnante. (Mais pas réservée à la chrétienté).
Mais l’Église, en général, n’aime pas les mystiques ; elle n’aime pas qu’on se passe d’elle… ;-))
Je pensais qu'on pouvait croire en un Dieu (appelé Mystère, Présence, Omnipotence ou autres) sans qu'il soit vraiment rattaché à une religion. Est-ce que le simple fait de croire en ce Dieu veut dire qu'on est religieux? Est-ce que la spiritualité est seulement religieuse? Est-ce que ce n'est pas seulement le fait d'"adorer" qui crée le religieux?
Rigolo le : Absolument de Radetsky
et le : Absolument pas de SJB!!
:-)))
Rigolo le : Absolument de Radetsky
et le : Absolument pas de SJB!!
:-)))
Je pensais qu'on pouvait croire en un Dieu (appelé Mystère, Présence, Omnipotence ou autres) sans qu'il soit vraiment rattaché à une religion. Est-ce que le simple fait de croire en ce Dieu veut dire qu'on est religieux? Est-ce que la spiritualité est seulement religieuse? Est-ce que ce n'est pas seulement le fait d'"adorer" qui crée le religieux?
Rien n’a voir, croire en Dieu pourquoi pas, bien que personnellement…
Mais une religion n'est qu'une instance politique, crée par l'homme pour assujettir ses semblables, et ce, depuis la nuit des temps.
Je ne comprends même pas qu'au XXIe il se trouve encore des personnes se laissant piéger par ce truc ?
le créationnisme ne fait pas partie de la croyance chrétienne et n’est enseigné dans aucune école ni en Belgique, ni en France, je crois.
Un livre de super luxe sur le créationnisme, édité en Turquie et produit par l’Arabie Saoudite, a été distribué gratuitement, parait-il, dans toutes les écoles de Belgique. Il a fait l’hilarité de tous les enseignants et, à ma connaissance, le créationnisme n’est enseigné ni dans les écoles, ni nulle part ailleurs en Belgique.
Évidemment, le jour où il y aura des écoles musulmanes, ça pourrait changer…
Catholique, non (merci le rationalisme des Lumieres ;-)) mais parmi les Protestants c'est autre chose.... Le courant Evangéliste aux Etats-Unis en est, par exemple, l'un des plus puissants fer de lance.
Si en Europe le créationnisme est tenu hors des écoles (merci le militantisme laique ;-) ) le dessein intelligent, créationnisme vaguement peinturluré, est de plus en plus accepté (Grande-Bretagne, par exemple) -et pas seulement par les musulmans ! Les chrétiens se renferment aussi de plus en plus sur eux (écoles de foi etc...).
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