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Palorel

avatar 23/06/2011 @ 21:29:49
Il y a aussi publie.net.

Palorel

avatar 23/06/2011 @ 21:30:23
L'édition numérique valait bien un haut de page.

Feint

avatar 23/06/2011 @ 21:44:31
Oui, c'est un projet intéressant. (Mais je me demande s'il n'y a pas un peu trop de titres qui paraissent.)

Feint

avatar 23/06/2011 @ 21:46:03
Il me fait bien envie, ton Chevillard.

Palorel

avatar 23/06/2011 @ 22:03:32
Chez Fata Morgana justement. Tu peux y aller les yeux fermés. Il est rigolo !

Palorel

avatar 23/06/2011 @ 22:06:57
Et chez publie.net, puisque j'en parlais, il y a justement un texte de Chevillard qui a l'air très intéressant. Il faudrait que je relise "La nébuleuse du crabe" pour en saisir les tenants et les aboutissants.

http://publie.net/fr/ebook/…

Feint

avatar 23/06/2011 @ 22:14:44
C'est bête que j'aie des problèmes avec tous les objets vaguement technologiques, je rate des choses. Il va bien falloir que je m'y mette.

Palorel

avatar 23/06/2011 @ 22:42:19
Disons qu'on découvre des choses très intéressantes dans l'édition numérique, la preuve. Va falloir t'y mettre oui, la littérature contemporaine passe aussi par là.

Hexagone
avatar 24/06/2011 @ 08:51:12
Un article sur le monde.fr évoque les problèmes de l'édition. Je n'arrive pas à comprendre cet article. D'un côté ils disent que l'édition va mal, mais qu'au premier trimestre les ventes ont été bonnes grâce à Hessel. Puis ils se plaignent que c'est un petit livre qui risque de formater l'esprit des gens , surtout avec la ribambelle qui a suivi l'exemple.
J'ai le sentiment que le monde de l'édition pinaille un peu, ils disent que si Hessel n'avait autant vendu les chiffres ne seraient pas bon, c'est fallacieux comme pensée.
Si je ne me levais pas tous les matins je n'aurais pas de travail, enfin il faut être honnête.
J'ai l'impression que ce monde que je ne connais pas est comme celui de l'agriculture, du commerce, ça ne va jamais.

Moi je pose la question, est ce que ces petits livres ne seraient pas la solution, une nouvelle forme de récit plus court, plus dense. Une grande nouvelle ou un petit roman.

Mon fils est abonné à " J'aime lire " il ne lit jamais l'hsitoire faite que de texte. La lecture n'est-elle pas rébarbative, comme le footing et n'est-elle pas cantonée aux passionés même passager. Et puis pourquoi les livres devraient suivre un modèle de croissance basé sur le bizness. On sait qu'un livre peut être acheté et être lu par plusieurs personnes, donc autant de manque à gagner. Vraiment je ne comprends pas ce monde qui vu de l'extérieur semble figé dans ses habitudes et ses moeurs issus d'une autre époque.

Feint

avatar 24/06/2011 @ 10:26:33
Eh bien quoi ? Les bonnes ventes d'un seul titre (même si ses ventes faussent les chiffres) ne font pas la prospérité de tout un secteur - et en l'occurrence, concernant ce livre-ci, il ne s'agit pas de littérature.
J'aime bien les livres courts, et aussi les livres où l'image joue un rôle - mais pas que. Cependant ça ne peut pas être une solution : rien ne peut être une solution. En art, ce n'est pas le marché qui doit dicter sa loi, mais les éditeurs qui doivent trouver le moyen de faire connaître ce qui s'écrit de mieux. Les éditeurs qui courent au-devant de ce qu'ils supposent être les attentes du public sont les plus mauvais.
Personnellement je pense qu'il faudrait publier moins de titres, et le faire mieux. Il faudrait déjà que les collections littéraires des grands éditeurs soient cantonnées à leur mission première : publier de la littérature, quitte à créer d'autres collections pour ce qui n'en est pas. Ensuite, en librairie, on aurait la possibilité de séparer nettement la littérature de ce qui n'en est pas. Et puis bien sûr il faudrait aussi une critique littéraire qui ne soit pas aux ordres. Bref, ça en fait, des têtes à couper ; elles risquent de ne pas être d'accord.

Hexagone
avatar 24/06/2011 @ 11:28:00
@feint, je le répéte je ne connais rien à ce monde qui me paraît vraiment obscur. J'ai l'impression que chacun attend la martingale. D'ailleurs Hessel n' a pas été publié par une grosse maison d'édition. J'imagine qu'il ont fait le jackpot avec lui.

Hexagone
avatar 24/06/2011 @ 11:29:25
Je ne lis preque que des livres grand public en format poche, suis-je un des fossoyeurs de l'édition où au contraire les maisons d'édition d'origine du récit perçoivent une part sur la vente.

Feint

avatar 24/06/2011 @ 13:22:28
Mais c'est difficile à connaître aussi parce que les ambitions des uns ne sont pas celles des autres. Pour certains, la recherche du bestseller est la priorité ; chez d'autres c'est la qualité du catalogue. Ces derniers misent sur la durée, et souffrent de la très faible longévité des livres aujourd'hui, qui ne restent que quelques semaines au mieux en librairie, justement à cause de la surproduction dont je parlais plus haut.
Les éditeurs de collections de poche publient en priorité leur propres livres parus chez eux en grand format, et rachètent (le moins cher possible, évidemment) les droits sur les livres parus chez de plus éditeurs qui n'ont pas de collection de poche : c'est alors l'éditeur de la collection de poche qui touche les droits, et le livre grand format chez l'éditeur d'origine ne se vend plus. C'est pourquoi les éditeurs évitent à vendre leurs titres à succès (souvent relatif) aux collections de poche - et c'est pour ça aussi qu'il n'y a pas grand-chose de bien en poche dans le domaine contemporain. Évidemment, le problème ne se pose pas pour les œuvres qui sont dans le domaine public. Cela dit je ne jetterais jamais la pierre à un lecteur qui ne lit que du poche, je l'ai fait moi-même pendant de longues années.

Débézed

avatar 24/06/2011 @ 15:14:37
Les éditeurs cherchent aussi à miser sur une carrière, sur un auteur susceptible d'écrire régulièrement et de se constituer un fonds de commerce, une clientèle, qui rend l'édition de ses oeuvres moins aléatoire.

Hexagone
avatar 24/06/2011 @ 15:42:45
@feint, tu trouves qu'il n'y a rien en poche !!!! 99 % des livres que j'ai critiqué sur CL sont des poches. Enfin, dans l'article il se dégage un concept, le long seller, c'est un vilain terme surtout pour un monde censé dévelloper la langue.
Il ne faut pas oublier que l'écrivain le plus lu est Agatha Christie, Simenon ne doit pas être loin. N'est ce pas parfois sur le long terme qu'il faut miser ?

Palorel

avatar 24/06/2011 @ 16:07:33
Feint parle de la littérature contemporaine qui, pour toutes les raisons évoquées, est quasiment inexistante en poche. La plupart des éditeurs qu'il a cités n'ont pas de collection de poche.

Palorel

avatar 24/06/2011 @ 16:09:15
C'est dommage, pour le lecteur ça reviendrait quand même moins cher ! :-)

Feint

avatar 24/06/2011 @ 16:15:56
Et moi la plupart des livres que je lis ne seront sans doute jamais publiés en poche - ce qui est le cas de la grande majorité des livres.
Bien sûr les données sont différentes concernant les auteurs de littérature populaire.

Palorel

avatar 24/06/2011 @ 16:19:06
Pareil.
C'est bien pour ça que nous sommes obligés d'aller au travail en transpalette.

Palorel

avatar 24/06/2011 @ 16:28:04
Tiens, l'autre jour j'ai eu la surprise de voir "Madman Bovary" de Claro chez Babel. Étonnant, non ? Je l'ai d'ailleurs acheté.

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