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Feint

avatar 24/06/2011 @ 17:20:38
C'est parce que Claro est passé chez Actes Sud avec CosmoZ.

Palorel

avatar 24/06/2011 @ 17:26:30
Oui sûrement.

Camarata 24/06/2011 @ 18:02:45
Lors d'une fête du livre ,j'ai eu occasion d écouter des petits éditeurs indépendants parler de leur métier ,et j'ai été épatée par leur passion,leur sérieux, leur dévouement à la littérature et leur quasi désintéressement financier.

Je me suis rendu compte que s'il existait encore une littérature contemporaine , originale et de qualité ,c'est en grande partie grâce à eux.
Car les grands éditeurs ne prennent pas beaucoup de risques et ne vendent que ce qui s'achète ,soit des classiques,des écrivains hyper reconnus, soit des livres médiatiques .

L'auto édition est peut être intéressante , mais je me demande si un écrivain peut à la fois être un bon écrivain et un bon éditeur.
Les auteurs auto -produits que j'ai lu ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable.
Il me semble ,peut être me trompé-je, que pour être un bon éditeur il faut beaucoup travailler dans l'ombre et s'effacer devant l'œuvre.

Lolita
avatar 24/06/2011 @ 18:30:00
Il faudrait déjà que les collections littéraires des grands éditeurs soient cantonnées à leur mission première : publier de la littérature, quitte à créer d'autres collections pour ce qui n'en est pas. Ensuite, en librairie, on aurait la possibilité de séparer nettement la littérature de ce qui n'en est pas.


Voilà une phrase qui m'intéresse. Comment séparer de la littérature de ce qui n'en est pas ? Sur quels critères ?

Feint

avatar 24/06/2011 @ 19:01:32
L'auto édition est peut être intéressante , mais je me demande si un écrivain peut à la fois être un bon écrivain et un bon éditeur.
Les auteurs auto -produits que j'ai lu ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable.
Il me semble ,peut être me trompé-je, que pour être un bon éditeur il faut beaucoup travailler dans l'ombre et s'effacer devant l'œuvre.
Il y a quelque chose qui me gêne avec l'auto-édition. Ce qui me paraît juste, c'est quand une tierce personne croit assez en un texte, sans même connaître son auteur, pour engager son propre argent dans l'affaire. C'est pour ça, surtout, que les auteurs ne doivent jamais dépenser un centime pour être publiés. C'est leur crédibilité qui est en jeu.

Il faudrait déjà que les collections littéraires des grands éditeurs soient cantonnées à leur mission première : publier de la littérature, quitte à créer d'autres collections pour ce qui n'en est pas. Ensuite, en librairie, on aurait la possibilité de séparer nettement la littérature de ce qui n'en est pas.


Voilà une phrase qui m'intéresse. Comment séparer de la littérature de ce qui n'en est pas ? Sur quels critères ?
C'est bien sûr une vaste question. Mais les éditeurs des grosses maisons qui publient des daubes dans des collections littéraires parce que ça risque de faire un succès savent très bien que le texte est une daube. Leur conscience devrait suffire à faire le partage.

Buck

avatar 29/06/2011 @ 17:40:49
@ camarata:
tu as une liste de petits éditeurs indé. Si l'occasion se présente, j'en acheterai un.

Feint

avatar 29/06/2011 @ 18:48:51
Pour rencontrer pas mal d'éditeurs indépendants, il y a le Salon de l'autre livre (mais on a le temps : c'est du 18 au 20 novembre) : http://www.lautrelivre.net/

Hexagone
avatar 29/06/2011 @ 19:45:57
52 millions d'américains ( USA) auraient une liseuse, c'est si répandu que ça là-bas ?
Nous avons vraiment du retard.

Hexagone
avatar 29/06/2011 @ 20:31:32

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