JEyre

avatar 15/12/2010 @ 18:34:45
J'aime Noël parce qu'on le prépare. On y pense, on le savoure bien longtemps avant le jour même (qui est toujours trop court). Dans ma famille on passe beaucoup de temps ensemble pour mener à bien cette fête. Et le cadeau le plus précieux que l'on s'accorde depuis ma plus tendre enfance c'est bien ce temps. Etre ensemble, tout simplement.

Aria
avatar 15/12/2010 @ 19:07:38
Saule, je te comprends bien pour la fin d'année ! S'amuser sur commande, juste parce que c'est telle date...bof !

Il y a bien longtemps que je n'ai pas été invitée pour un réveillon. Nos amis ne font rien non plus. On a passé l'âge où on rigolait avec les cotillons.
Pourtant j'adorais ça les réveillons, j'adorais danser, rigoler !
Maintenant, on se fait un petit repas amélioré (moi aussi, j'adore le foie gras), on s'offre un DVD et on essaie d'arriver à minuit pour boire le champagne mis au frais (j'adore le champagne aussi). Parfois, on doit subir le réveillon des autres jusqu'à 4h du matin. Et voilà, on entre dans une nouvelle année.

Je trouve le Nouvel An chinois plus festif avec toutes ces couleurs, ces dragons...

Saule

avatar 15/12/2010 @ 19:11:27
Ben finalement, ton petit réveillon m'a l'air très sympa. Et en plus, le lendemain, tu n'as pas la gueule de bois !
Pour danser, rigoler, ... j'ai toujours trouvé qu'il y avait des meilleures occasions que celle du nouvel-an. Mais c'est un blocage psychologique je crois !!

Aria
avatar 15/12/2010 @ 19:17:13
Désolée, j'ai dévié, on en était à Noël !

J'adorais Noël à ton âge Clarilire ! Chercher les cadeaux, faire le sapin etc. et guetter les réactions à l'ouverture des paquets.
La messe de minuit, j'adorais ça quand nous vivions dans des pays chauds : on sortait (chic, permission de minuit), il faisait 27°. Les messes étaient belles en ce temps-là, les chants fervents.

Noël, quand on a des enfants, c'est merveilleux aussi. Voir leurs yeux émerveillés devant les lumières du sapin, guetter l'apparition du petit Jésus dans la crèche puis découvrir les paquets tout enrubannés...ça c'est magnifique !
J'attends les petits-enfants, mais ils mettent du temps à arriver ! ;)

Aria
avatar 15/12/2010 @ 19:21:16
Ben finalement, ton petit réveillon m'a l'air très sympa. Et en plus, le lendemain, tu n'as pas la gueule de bois !
Pour danser, rigoler, ... j'ai toujours trouvé qu'il y avait des meilleures occasions que celle du nouvel-an. Mais c'est un blocage psychologique je crois !!

Peut-être !
Mais tout simplement, comme moi peut-être, tu as moins d'occasions !

A dire vrai, Saule, je n'ai jamais la gueule de bois car je bois peu. Mais je suis parfois barbouillée parce que je mange plus que d'habitude. ;)

Lalie2548

avatar 15/12/2010 @ 19:40:46
Perso que ce soit Noël ou Nouvel an c'est toujours chez moi à trois avec un bon petit repas amélioré (comme dit Aria ;-)), un petit programme tv pas trop mauvais ou un bon bouquin. Les voeux à minuit. On passe une bonne petite soirée peinards, en famille bien au chaud. Je ne demande rien de plus, on est heureux ainsi. C'est vrai que Nouvel an, c'est plus souvent là qu'on sort moi pas en tous cas. Je trouve un peu lourd les sorties de fin d'année. C'est toujours pareil! Par contre comme toi Aria, je ne bois pas mais mon estomac en prend un sacré coup entre le foie gras, les crustacés, la bûche, aieaieaie ;-))

Lalie2548

avatar 15/12/2010 @ 19:41:21
avec ma belle-mère,
Les belles-mères ont bon dos… ;-)))


Y a un avantage, ça fait des anecdotes à raconter mdr

Berthus

avatar 17/12/2010 @ 09:13:57
Le plaisir simple du bonheur en famille.


voilà, j'aurais dit la même chose !

Laventuriere 19/12/2010 @ 05:28:22
...Noel???????????
Le train,des gares...puis regarder le toit de l'église qui me fait face...se dire que tant d'autres sont aussi seul(e)s mais,surtout,se dire que des milliers d'autres sont à la rue,dans ce froid polaire,ceux qui nous offrent,pourtant,leur sourire quand ils nous demandent "une petite clope"..
Alors:ne pas se plaindre,ni geindre..

Ngc111
avatar 19/12/2010 @ 13:01:59
Ça fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à trouver les fêtes quelques peu déprimantes et "forcées". Cela reste agréable pour le repas et les cadeaux (pas seulement recevoir mais offrir aussi) mais rester à table quelques heures m'est insupportable.

Et je ne parle pas du réveillon du 31... (comme dit Saule on passe pour un asocial si l'on a pas envie de le fêter).

Shelton
avatar 19/12/2010 @ 16:26:26
Oui, c’est vraiment bientôt Noël et il est bien temps de se préoccuper du sens de cette fête. Il est vrai que chacun connaît le sens de ce jour, c’est, comme dirait une personne que j’ai rencontrée dimanche dernier, l’anniversaire de Jésus…

« Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire… » pourtant chez moi on chantait plus « Douce nuit, sainte nuit… »… Mais que devrions-nous chanter réellement ? Pourquoi crèche et sapin, cadeau et foie gras ? Nous allons tenter de donner quelques éléments pour nous guider dans cette grande tradition de Noël !

Noël est bien une fête chrétienne, c’est à dire une fête qui prend ses origines dans la religion du Christ. Il faut dire que c’est bien sa naissance dont les chrétiens font mémoire ce jour du 25 décembre. Ce qui est plus étrange, c’est qu’il n’est nullement fait allusion à la date de sa naissance dans les textes qui évoquent ce Jésus de Nazareth.

Les chrétiens des origines de cette religion, aux alentours du IIe siècle, fêtaient en janvier le baptême de Jésus par son cousin Jean-Baptiste. Mais la grande fête de cette période restait indiscutablement l’Epiphanie, c’est à dire la révélation de la divinité de Jésus au monde. Cette fête est restée, d’ailleurs, la grande « manifestation » (sens du mot en français) dans les églises orientales, orthodoxes en particulier. Nous, en France, nous avons juste décidé de faire arriver quelques rois mages devant la crèche et de « bouffer » des galettes jusqu’à plus soif !

C’est Jules 1er, pape beaucoup plus sympathique que le deuxième qui portera son nom, qui décida, au IVe siècle, de fêter la Nativité de Jésus le 25 décembre. Sur le choix de cette date du 25 décembre une multitude d’explications circulent… On parle avec raison de certaines fêtes païennes qui avaient un succès certain comme les saturnales romaines qui mettaient à l’honneur un certain Saturne, dieu des semailles et de l’agriculture. C’était l’occasion de moult réjouissances et excès populaires. Mais il y avait aussi un certain Mithra, jeune dieu iranien du soleil, à qui on sacrifiait à pareille époque un taureau dans la force de l’âge… Enfin, du côté du grand Nord, on parlait de Yule, du solstice d’hiver… Oui, le pape n’avait que le choix : il fallait christianiser une telle date pour faire oublier toutes ces « fausses » religion…

Aujourd’hui, Noël est devenu une grande fête populaire, incontournable dirait-on, et les fournisseurs d’aliments fins, de vins et champagnes, de cadeaux et de biens de toutes sortes ont tout fait pour qu’il en soit ainsi. On rencontre même des familles d’origines musulmane ou juive qui n’hésitent pas fêter Noël ! Pourtant, la Nativité de Jésus ne devrait pas être trop leur truc ! Non ?

Maman ! Il faut faire la crèche ! D’où elle sort celle-là ? On dit que c’est François d’Assise qui en serait le fondateur. En fait, en 1223, il a rassemblé les habitants du village de Greccio dans une grotte décorée en crèche avec du foin en quantité, un bœuf et un âne. Il voulait montrer de façon explicite les conditions matérielles de la venue de Jésus sur la terre. Après, de nombreux chrétiens se sont emparés de cette image et ont installé la grotte chez eux. Ils y mirent, ce que François n’avait pas fait, des personnages de toute nature, à commencer par Joseph, Marie, Jésus… sans oublier nos fameux rois mages !

Lorsque j’étais petit, ma mère qui était provençale, nous construisait une crèche gigantesque – enfin c’est l’idée que j’en garde – avec un rocher monstrueux en papier « crèche » qu’elle recouvrait de neige – en bombe je précise – et où elle positionnait de très nombreux petits personnages tous plus mystérieux les uns que les autres : le montreur d’ours était le plus spectaculaire… Mais elle mettait, aussi, des moutons. Chaque enfant avait le sien, le prénom était inscrit sous ses pattes. Chaque soir, il avançait ou reculait en fonction de la journée que nous avions vécue. Il fallait être sage pour avancer et attention si nous n’étions pas arrivés devant Jésus pour sa naissance !

Je vous rassure, la nuit de Noël, tous les moutons étaient bien là, du moins quand nous rentrions de la messe, qui a cette époque était encore à minuit… Et c’était bien long d’attendre. En rentrant, nous avions le droit à un réveillon mais pas aux cadeaux qui n’arrivaient que le lendemain matin, au réveil, au pied du sapin…

Aujourd’hui, les Chrétiens pensent que cette fête est l’occasion d’accueillir, encore une fois, Jésus, l’envoyé de Dieu qui vient encore pour nous aimer. Noël, c’est s’ouvrir, être disponible et rendre cette venue possible pour donner une chance au Royaume de Dieu de toucher le monde des hommes… Ce qui n’empêche nullement de faire la fête !

Chez moi, pendant le réveillon, il y avait treize desserts, une autre coutume provençale, avec la place du pauvre qui ne venait jamais. La fameuse bûche de Noël est aussi une grosse tradition qui est probablement liée au fait que l’on mettait une grosse buche dans l’âtre qui devait encore chauffer la maison quand on rentrait frigorifié de la messe de minuit qui était, alors, assez longue puisque quand on aime on ne compte pas ! Pour d’autres la buche, c’est aussi le symbole de Jésus qui se consume pour nous, les hommes…

L’échange de cadeaux remonte très loin dans le temps puisque, dans l’Antiquité, c’était une tradition pour le solstice d’hiver en l’honneur d’une déesse, Strenia, qui donna le nom aux fameuses étrennes.

Enfin, disons un petit mot d’un certain Père Noël. Il s’en dit tellement sur lui que ce ne sera qu’une brève évocation. Il faut dire que toutes mes demandes d’interviews sont restées sans réponse, il est trop pris en ce moment depuis que ses nains ont attrapé la grippe et sont interdits de distribution aux enfants ! Le Père Noël, qui ne faut surtout pas confondre avec Saint Nicolas, est une création américaine qui a pris forme après la seconde guerre mondiale et qui s’est répandue rapidement à grand renfort de publicité. Il est un symbole, en quelque sorte, de la société de consommation qui se mettait en place qui nous a atteints, maintenant…

Mais que toutes ces évocations festives ne vous empêchent pas de passer un bon Noël, avec vos proches, avec vos traditions et que cette nuit de Noël donne un peu de répit à cette humanité qui en a bien besoin…

Joyeux Noël à tous !

Ngc111
avatar 19/12/2010 @ 17:33:23
Voilà qui est intéressant et qui remet quelques pendules à l'heure... merci Shelton !

Il est vrai que Noël a pris une telle ampleur commerciale que l'on ne s'attarde plus trop sur ses origines chrétiennes... ou alors seulement en s'enfonçant dans l'erreur.

Ceci dit cela reste un beau moment de partage même si ce n'est personnellement pas trop ma tasse de thé (voir ci dessus mon message précédent).

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