Par contre la culture doit rester dans la langue du peuple, c'est tout aussi évident. Flaubert n'aurait pas écrit Madame Bovary si il avait du l'écrire en anglais (enfin, on n'en sait rien). Et donc je ne vois pas le problème à avoir plusieurs langues, pour des usages différents : l'anglais pour les trucs scientifiques et/ou administratifs, le français pour le reste.
À ce propos je voudrais savoir si les écrivains et les éditeurs nous connaissent et lisent nos critiques.Ha ben, je connais un paquet d'éditeurs et d'auteurs qui nous lisent, oui !
Ouille, va falloir faire un peu plus attention au traitement que nous infligeons à la langue !
Je pense que tout les citoyens européens devraient apprendre l'anglais
... de moins de soixante ans !
J'ai déjà assez de difficultés avec mon français !
À ce propos je voudrais savoir si les écrivains et les éditeurs nous connaissent et lisent nos critiques.Ha ben, je connais un paquet d'éditeurs et d'auteurs qui nous lisent, oui !
Aussi des anglophones ? :-)
A propos de ce que nous disait Provis, en citant longuement Bourdieu. Je crois qu'il y a une petite erreur d'aiguillage... En effet, Bourdieu ne fait pas allusion au fait d'apprendre une langue étrangère (et de l'utiliser activement ou passivement) mais au fait de se laisser imposer une langue étrangère comme langue véhiculaire à l'exclusion de sa langue maternelle. En ce sens, je comprends le combat des Acadiens qui luttent pour pouvoir continuer à utiliser le français comme langue principale. Je comprendrais moins si, par principe, ils refusaient d'apprendre et d'utiliser l'anglais quand cela leur plaît. Au Québec, où le statut linguistique est coulé dans le bronze, cela me semble un peu être un combat d'arrière-garde.
Je ne crois pas trahir la pensée bourdivine en comprenant que ce que le sociologue craint surtout, c'est l'envahissement d'une langue par une autre pour en arriver à une sorte de pidgin sans forme comme l'est devenu l' "anglais" utilisé par les trois-quarts des gens qui croient parler anglais et qui ne sont pas Anglophones de naissance.
Je ne crois pas trahir la pensée bourdivine en comprenant que ce que le sociologue craint surtout, c'est l'envahissement d'une langue par une autre pour en arriver à une sorte de pidgin sans forme comme l'est devenu l' "anglais" utilisé par les trois-quarts des gens qui croient parler anglais et qui ne sont pas Anglophones de naissance.
Au plus je lis les interventions en provenance d'Outre-Atlantique et au plus je suis frappé par la similitude de leur position avec celle défendue par les extrémistes du VB. Il ne s'agit pas d'interdire aux Wallons de parler le français mais d'exclure le français de toute relation sociale en Flandre. L'impérialisme linguistique français était une réalité tout à fait tangible il y a un siècle encore. Et il est vraisemblable que le flamand aurait subi le même sort que le breton ou le provençal, c'est à dire d'être complètement marginalisé et limité à des folkloristes obstinés. Heureusement, il s'est levé quelques hommes intelligents qui ont compris que ce n'était pas au peuple à s'adapter à la langue des maîtres mais aux maîtres à parler la langue du peuple. Loin d'interdire quoi que ce soit, ces hommes ont commencé par vouloir normaliser la langue parlée par le peuple et, pour cela, à faire la chasse aux dialectes pour promouvoir le néerlandais. Ils sont très loin, de nos jours encore, à y être arrivé... C'était leur théorie : "Eén taal, één volk", c'est à dire que les Flamands ne pourraient jamais revendiquer le nom de "peuple" qu'à partir du moment où ils parleraient tous la même langue.
Mais cette théorie a dérapé le jour où des extrémistes, contrairement à ces vrais flamingants, ont sauté une marche et ont désigné un ennemi : le français. Peu importe le dialecte que parlerait le peuple, du moment que ce ne soit pas le français. Cela pourrait être l'anglais, le polonais, l'allemand, le chinois, le moldo-valaque ou l'algonquin, peu importe du moment que ce soit pas le français.
C'est alors que cela a tourné à la paranoïa et qu'on est passé du stade de l'éducation à celle de l'interdiction.
Par ailleurs, il ne faudrait surtout pas croire que les Wallons s'en tirent mieux. Au cours de mes recherches, j'ai pu constater que 80 p.c. des Wallons, en 1815, ne comprenaient pas le français ou très mal. Les officiers français qui demandaient leur chemin aux paysans qu'ils rencontraient avaient toutes les peines du monde à se faire comprendre et ne comprenaient généralement rien aux explications qu'ils recevaient. C'est à tel point que Napoléon, par son ordre de mouvement du 14 juin 1815, alors qu'il réglait sa marche sur Charleroi par Thuin et en direction de Bruxelles, spécifiait que l'on aurait soin de mettre à la tête des colonnes de marche des officiers parlant le flamand afin d'être à même de s'éclairer auprès de l'habitant. Le wallon parlé alors chez nous semblait un tel baragouin à l'empereur qu'il était convaincu que c'était du flamand...
Si les Wallons ont appris plus rapidement le français, la langue des maîtres, que les autres, c'est que les similitudes entre les deux langues sont nombreuses. Il leur était beaucoup plus facile de s'exprimer en français que dans toute autre langue. Mais, en contrepartie, ils ont perdu leur langue originale, le wallon, qui n'est plus parlé par personne si ce n'est par de très vieilles personnes et par quelques acharnés qui ont décidé de ne pas laisser mourir cet intéressant patrimoine linguistique. C'est que les instituteurs ont joué exactement le même rôle que leurs collègues bretons et ont fait la chasse au wallon dans les écoles et qu'il n'y a pas eu d'intellectuels pour y mettre des bornes.
Voilà pourquoi Bourdieu a raison...
Mais cette théorie a dérapé le jour où des extrémistes, contrairement à ces vrais flamingants, ont sauté une marche et ont désigné un ennemi : le français. Peu importe le dialecte que parlerait le peuple, du moment que ce ne soit pas le français. Cela pourrait être l'anglais, le polonais, l'allemand, le chinois, le moldo-valaque ou l'algonquin, peu importe du moment que ce soit pas le français.
C'est alors que cela a tourné à la paranoïa et qu'on est passé du stade de l'éducation à celle de l'interdiction.
Par ailleurs, il ne faudrait surtout pas croire que les Wallons s'en tirent mieux. Au cours de mes recherches, j'ai pu constater que 80 p.c. des Wallons, en 1815, ne comprenaient pas le français ou très mal. Les officiers français qui demandaient leur chemin aux paysans qu'ils rencontraient avaient toutes les peines du monde à se faire comprendre et ne comprenaient généralement rien aux explications qu'ils recevaient. C'est à tel point que Napoléon, par son ordre de mouvement du 14 juin 1815, alors qu'il réglait sa marche sur Charleroi par Thuin et en direction de Bruxelles, spécifiait que l'on aurait soin de mettre à la tête des colonnes de marche des officiers parlant le flamand afin d'être à même de s'éclairer auprès de l'habitant. Le wallon parlé alors chez nous semblait un tel baragouin à l'empereur qu'il était convaincu que c'était du flamand...
Si les Wallons ont appris plus rapidement le français, la langue des maîtres, que les autres, c'est que les similitudes entre les deux langues sont nombreuses. Il leur était beaucoup plus facile de s'exprimer en français que dans toute autre langue. Mais, en contrepartie, ils ont perdu leur langue originale, le wallon, qui n'est plus parlé par personne si ce n'est par de très vieilles personnes et par quelques acharnés qui ont décidé de ne pas laisser mourir cet intéressant patrimoine linguistique. C'est que les instituteurs ont joué exactement le même rôle que leurs collègues bretons et ont fait la chasse au wallon dans les écoles et qu'il n'y a pas eu d'intellectuels pour y mettre des bornes.
Voilà pourquoi Bourdieu a raison...
une sorte de pidgin sans forme comme l'est devenu l' "anglais" utilisé par les trois-quarts des gens qui croient parler anglais et qui ne sont pas Anglophones de naissance.
ici en Acadie justement on a ce probleme avec le CHIAC Un mélange anglais francais de personnes qui pensent parler francais.Dire Back ton car en arriere comprenez vous ca.Ces personnes ne peuvent pas aller aux études superieurs ni en francais ni en anglais.
la phrase plus haut c est Recule ta voiture
je parle anglais et je le lis mais je n en fait pas une glorification
je suis acadien et fier d etre francophone
vive l Acadie
ici en Acadie justement on a ce probleme avec le CHIAC Un mélange anglais francais de personnes qui pensent parler francais.Dire Back ton car en arriere comprenez vous ca.Ces personnes ne peuvent pas aller aux études superieurs ni en francais ni en anglais.
la phrase plus haut c est Recule ta voiture
je parle anglais et je le lis mais je n en fait pas une glorification
je suis acadien et fier d etre francophone
vive l Acadie
Mich
Je ne me classe pas encore parmi « les vieilles personnes » dont tu parles dans ton fil ;-))
Mais j’ai encore connu beaucoup de gens à Liège qui ne parlaient que le wallon.
Ce que tu appelles « l’impérialisme linguistique » français était encore une réalité il y a 50 ans.
Ce que tu dis au sujet de la sauvegarde du néerlandais est tout à fait exact : au début il s’agissait de sauver la langue des flamands en la codifiant et en l’enseignant dans les écoles.
Cette entreprise était louable et elle a bien réussi.
Mais ce qui se passe aujourd’hui est parfaitement ridicule. Les Flamands sont tombés dans le Nationalisme qui se rassemble contre le français. Il y a un décret qui interdit de parler ou d’écrire le français en Flandre (sic).
Par exemple les belles expositions de peinture qui ont lieu chaque année à Bruges ou Anvers ou cette année à Louvain ont des catalogues dans toutes les langues sauf en français. Et dans les grands magasins de la mer du Nord les caissières refusent de vous servir en français, ce qui est du jamais vu.
Et comme tu le dis très bien, ce nouveau Nationalisme flamand est un tel repli sur soi qu’il en arrive à ressusciter les patois : plus personne ne comprend les Flamands qui viennent travailler à Bruxelles parce qu’ils parlent leur patois et les francophones qui ont appris le vrai néerlandais en sont pour leur frais.
Au passage, je rappelle aux très honorés CLiens que Mich avait déjà lâché ses chiens à propos des questions linguistiques belges ici :
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
C’est un sujet délicat ; si on se relance dedans, il faudra faire un effort pour rester courtois…
;-)) Je ne promets de rien, comme on dit chez nous. ;-))
Je ne me classe pas encore parmi « les vieilles personnes » dont tu parles dans ton fil ;-))
Mais j’ai encore connu beaucoup de gens à Liège qui ne parlaient que le wallon.
Ce que tu appelles « l’impérialisme linguistique » français était encore une réalité il y a 50 ans.
Ce que tu dis au sujet de la sauvegarde du néerlandais est tout à fait exact : au début il s’agissait de sauver la langue des flamands en la codifiant et en l’enseignant dans les écoles.
Cette entreprise était louable et elle a bien réussi.
Mais ce qui se passe aujourd’hui est parfaitement ridicule. Les Flamands sont tombés dans le Nationalisme qui se rassemble contre le français. Il y a un décret qui interdit de parler ou d’écrire le français en Flandre (sic).
Par exemple les belles expositions de peinture qui ont lieu chaque année à Bruges ou Anvers ou cette année à Louvain ont des catalogues dans toutes les langues sauf en français. Et dans les grands magasins de la mer du Nord les caissières refusent de vous servir en français, ce qui est du jamais vu.
Et comme tu le dis très bien, ce nouveau Nationalisme flamand est un tel repli sur soi qu’il en arrive à ressusciter les patois : plus personne ne comprend les Flamands qui viennent travailler à Bruxelles parce qu’ils parlent leur patois et les francophones qui ont appris le vrai néerlandais en sont pour leur frais.
Au passage, je rappelle aux très honorés CLiens que Mich avait déjà lâché ses chiens à propos des questions linguistiques belges ici :
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
C’est un sujet délicat ; si on se relance dedans, il faudra faire un effort pour rester courtois…
;-)) Je ne promets de rien, comme on dit chez nous. ;-))
Il y a un décret qui interdit de parler ou d’écrire le français en Flandre
Ah oui ? Lequel ? Parce que pour avoir vécu 5 ans en flandre, je n'ai jamais, au grand jamais, eu le moindre problème en parlant le français, en achetant des livres francophone à la Fnac et même en écrivant tout ce que je voulais en français. Je me demande toujours où est cette prétendue exagération des flamands critiquée par les francophones.
Sinon, je suis entièrement d'accord avec Mich' qui replace très bien la question linguistique dans son contexte historique et social. Aujourd'hui, ce qui cristalise encore les conflits linguistiques en Belgique, c'est la volonté délibérée de certains francophones s'installant en Flandre de ne pas parler le néerlandais. Et ici aussi c'est une question de conflit de classe sociale où (schématiquement) ce sont des francophones aisés qui quittent bruxelles pour s'installer dans la périphérie (flamande) puis exigent de fait des habitants plus anciens (flamands et de classe sociale moins favorisées) de s'adresser à eux en français.
Si je vais m'installer en Italie, je resterai libre de parler en français avec mes proches, de lire et d'écrire en français, d'y importer et même vendre des livres en français. Par contre, c'est la moindre des politesse d'apprendre l'italien pour pouvoir m'adresser à mon boulanger dans sa langue et d'accepter de recevoir des documents officiel des autorités italiennes en italien. C'est exactement la même chose en Wallonie pour le français et en Flandre pour le néerlandais. Il n'y a rien de choquant. C'est tout simplement normal.
Si je vais m'installer en Italie, je resterai libre de parler en français avec mes proches, de lire et d'écrire en français, d'y importer et même vendre des livres en français. Par contre, c'est la moindre des politesse d'apprendre l'italien pour pouvoir m'adresser à mon boulanger dans sa langue et d'accepter de recevoir des documents officiel des autorités italiennes en italien. C'est exactement la même chose en Wallonie pour le français et en Flandre pour le néerlandais. Il n'y a rien de choquant. C'est tout simplement normal.
je suis acadien et fier d etre francophone
Je n'érpouve aucune fierté particulière à être belge et francophone. C'est juste une donnée liée à ma naissance dans un endroit particulier. Je n'ai dû faire aucun effort pour ça. Je ne vois pas en quoi je devrais en tirer une quelconque fierté.
Tu as raison Andro d'éprouver de la fierté d'être francophone et Acadien de surcroît. La fierté nationale est le moteur de ma vie. Je suis fière d'être Québécoise et francophone ! Je ne peux comprendre les gens qui n'éprouvent pas cela. Sans cet aspect, le vie n'a aucun sens et est si morne. On dirait que c'est maintenant dépassé d'être fier de son coin de pays, de ses origines et de vouloir les préserver et surtout les défendre. Je suis de l'école falardienne et tenace pour ne pas dire fanatique mais je m'en fous de ce qu'on peux penser et dire. J'assume.
Il est vrai que la Belgique est sans doute un pays qui ne vaut pas la peine qu'on s'en préoccupe et qu'on le glorifie. Mornitude quand tu nous tiens...
Il est vrai que la Belgique est sans doute un pays qui ne vaut pas la peine qu'on s'en préoccupe et qu'on le glorifie. Mornitude quand tu nous tiens...
Que les choses soient claires ( puisque pour certains elles sont loin de l'etre ) : CL est un site dédié aux LIVRES, pas a la francophonie; et le monde des livres ne se limitent pas a la langue francaise...
C'est une chose d'etre fier d'etre québecquois/belge etc... s'en est une autre que de ne vouloir s'intérésser qu'a des auteurs du Québec/de Belgique etc...
Idem pour CL : c'est une chose de vouloir défendre la langue francaise, s'en est une autre de claquer la porte a des auteurs sous pretexte qu'ils ne sont pas traduit en francais.
C'est une chose d'etre fier d'etre québecquois/belge etc... s'en est une autre que de ne vouloir s'intérésser qu'a des auteurs du Québec/de Belgique etc...
Idem pour CL : c'est une chose de vouloir défendre la langue francaise, s'en est une autre de claquer la porte a des auteurs sous pretexte qu'ils ne sont pas traduit en francais.
je suis acadien et fier d etre francophone
Je n'érpouve aucune fierté particulière à être belge et francophone. C'est juste une donnée liée à ma naissance dans un endroit particulier. Je n'ai dû faire aucun effort pour ça. Je ne vois pas en quoi je devrais en tirer une quelconque fierté.
Et si je dis que je suis fière de ma langue (cet organe rose fort utile (surtout le mien) "essentiellement musculaire, qui peut facilement se déformer, de façon lente ou rapide"). Cela ferait-il avancer le débat?
Ben quoi, j'ai pas le droit d'être fière de ma langue?! C'est la meilleure puisque c'est la mienne. En vérité, je vous le dis!
Je ne peux comprendre les gens qui n'éprouvent pas cela. Sans cet aspect, le vie n'a aucun sens et est si morne. Il est vrai que la Belgique est sans doute un pays qui ne vaut pas la peine qu'on s'en préoccupe et qu'on le glorifie.
Beuh, l'est tout de même pas bien difficile de trouver des sujets à rendre brûlants dans le but de chercher misères. C'est le propre des êtres humains qui s'ennuient.
Mornitude quand tu nous tiens...
Ouin, en effet, c'est plat. Comme je le disais, faut vraiment s'emmerder...
Il est vrai que la Belgique est sans doute un pays qui ne vaut pas la peine qu'on s'en préoccupe et qu'on le glorifie.
Probablement. Il y a tellement plus de choses passionnantes dans la vie et tellement de rencontres enrichissantes à faire dans le monde, que je ne vois pas trop l'intérêt de glorifier mon pays et d'éprouver une quelconque fierté pour quelque chose dont je ne suis absolument pas responsable, parce que reçue par ma naissance.
Evidemment, chacun donne le sens qu'il veut à sa vie. Et comme moteur, la passion est pour moi est bien plus efficace que le nationalisme. Mais c'est vrai que je suis profondément individualiste. Donc la patrie, la nation, la communauté, le groupe, me sont particulièrement étrangers comme notions.
Mais bon, chacun son truc. Tant qu'on ne me restreint pas mon champ de découverte en m'interdisant d'accéder aux connaissances dans d'autres langues, je n'ai aucune problème que des gens refusent délibérément de parler une autre langue.
Sinon, perso, je ne vois aucun inconvénient à lire (à défaut de les rédiger) les critiques d'un livre anglophone non traduit en français. Je pense par exemple au bouquin écrit par la mère d'Emmett Till qui n'a encore jamais été traduit. C'est même très intéressant.
Si je vais m'installer en Italie, je resterai libre de parler en français avec mes proches, de lire et d'écrire en français, d'y importer et même vendre des livres en français. Par contre, c'est la moindre des politesse d'apprendre l'italien pour pouvoir m'adresser à mon boulanger dans sa langue et d'accepter de recevoir des documents officiel des autorités italiennes en italien. C'est exactement la même chose en Wallonie pour le français et en Flandre pour le néerlandais. Il n'y a rien de choquant. C'est tout simplement normal.
Y a quand même une petite différence qui est que le français n'est pas la langue officielle en Italie. A partir du moment où un pays compte deux langues officielles, il me semble normal qu'on puisse recevoir/remplir les documents officiels dans les deux langues (ou plus) sur l'ensemble du territoire de ce pays, et donc que les documents existent en version française et néerlandaise aussi bien en Wallonie qu'en Flandre.
Après, je suis tout à fait d'accord sur le fait que si on s'installe quelque part, la moindre des choses est de faire l'effort d'apprendre au moins quelques rudiments de la langue locale et en tout cas de ne pas imposer la sienne et forcer les autochtones à nous la parler.
D'ailleurs, les Suisses du site, ça marche comment chez vous ? Tout arrive et se fait en allemand, en français et/ou en italien ou c'est selon les régions ?
Mais bon, chacun son truc. Tant qu'on ne me restreint pas mon champ de découverte en m'interdisant d'accéder aux connaissances dans d'autres langues, je n'ai aucune problème que des gens refusent délibérément de parler une autre langue.
C'est bizarre, du moment qu'on proclame sa fierté d'être francophone, les gens s'imaginent qu'on ne parle pas l'anglais et surtout, qu'on refuse de l'apprendre ! Je parle anglais très bien ayant demeuré dans un ville anglophone (Ottawa) durant de nombreuses années, y ayant étudié et travaillé donc... Je le lis aussi très bien mais quand je veux m'immerger dans l'anglais, je vais sur un site anglophone. Il me semble qu'il y en a suffisamment et que personne ne peut m'interdire d'y aller. Donc, Mieke, ton accès aux autres langues se limite à CL si j'ai bien compris ? Ne sais-tu donc pas que le web est grand et que les sites anglophones y pullulent ?
Enfin, c'est une question qui relève de l'administration alors... Pour ma part, Oburoni peut bien nous inonder de livres anglophones, je ne me fenderai même pas d'un petit clic pour aller lire ses critiques. C'est mon choix personnel tout simplement et je trouve dommage qu'un site francophone ne puisse le demeurer entièrement.
D'ailleurs, les Suisses du site, ça marche comment chez vous ? Tout arrive et se fait en allemand, en français et/ou en italien ou c'est selon les régions ?
Tu oublies le romanche qui est aussi une langue officielle, il me semble !... Sahkti ?
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